Jason & Co

Jason fait de la musique depuis plusieurs années. En effet, il a un père musicien qui se produisait lui-même sur scène. Cela lui a alors permis de baigner dans la musique depuis tout petit. Ses parents l’emmenaient dans des bals populaires.
Son père écrivait des textes pour des artistes et Jason composait à la guitare. Il a d’ailleurs commencé par composer pour les autres avant de composer pour lui-même.
Dans un premier temps, il a essayé le rap puis a rapidement trouvé sa voie : le rock, rock heavy. Il a également joué dans des groupes de métal/hard rock.
Jason & Co c’est donc l’histoire d’un père et d’un fils que la musique réunit.

Jason et son père deviennent Jason & Co lorsqu’après avoir démarché des maisons de disques à Paris en 2014, ils décident de jouer à un concert caritatif pour les SDF.
En gros, Jason & Co c’est Jason et Christophe (son père).).

Dans un premier temps Jason & Co jouent leur morceau « électrique » : « Des mots qui te retiennent » extrait du 2ème album. C’est une balade rock.
La musique commence doucement avec un riff de guitare « soft ». Elle est vite rattrapée par la voix rauque et forte de Jason qui délivrent des paroles sincères, dans lesquelles il se livre.
L’instrumental nous percute lorsque les refrains se font entendre. Une histoire à écouter.

Leur premier album sort en 2016 et se nomme « Toucher le ciel ».

Leur deuxième album, composé de 13 morceaux, est plus hard rock que le premier. On remarque moins de refrains pop. Ils sont totalement dans leur élément.
Il devrait sortir courant hiver.

Jason décide de chanter en français car il est fier d’être français et aime sa langue natale. Surtout, il tient à ce que l’on comprenne de quoi il parle.

Les 2 albums sont autoproduits.
Si l’on souhaite se procurer l’un de leurs albums, il faut aller les voir en concert.

Vient ensuite un premier morceau acoustique (qui a été écrit par le grand frère de Jason).
« A jamais plus fort ».

Encore une fois, sur une chanson rock, on retrouve des paroles sincères ainsi qu’une voix rauque et éraillée. La chanson est proche de la variété/chanson française. Jason & Co nous livrent une ode à l’espoir, qui nous donne envie de croire et de rêver. La chanson traite d’un amour plus fort que tout, un amour qui n’est pas impossible.

Pour le moment, ils n’ont aucune date de concerts prévue.

Leur premier clip est sorti le 1er septembre 2019. La chanson aborde le sujet de l’écologie et s’intitule « Que feront nos gosses ».

Nous ressentons que Jason est quelqu’un d’ouvert, sincère, franc et très engagé dans l’écologie notamment.

A découvrir …

Mélanie Buoniconto

**

Contact :

ch.fauvet@gmail.com

https://www.facebook.com/jasongroupe/

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# 763 Jason & Co

# 763 Jason & Co

 

L’Oreille Qui Gratte # 763

Invité :  Jason&Co 

Album de la semaine : Money for Rope : Picture us

Le Mardi 29 Octobre 2019

Money for Rope : Actually

Money for Rope : Trashtown

Quintana Dead Blues Experience : Worm Out

Jason&Co : Des mots qui te retiennent 

Jason&Co : A jamais plus fort

Scylla : Ecoutez moi

Les Ramoneurs de Menhirs : Porcherie

Urban Dance Squad :  Demagogue

Jason&Co : Jet Set

Jason&Co :  Le Chant des Braves

Jason&Co : Le bon vieux temps du Rock n’Roll (Cover Johnny Hallyday)

 Money for Rope : Remember my name

Les Videos :

Les Rubriques :

L’Album de la semaine : Money for Rope : Picture us http://loreillequigratte.com/money-for-rope-picture-us

Qui se souvient…. ? Urban Dance Squad http://loreillequigratte.com/qui-se-souvient-urban-dance-squad

L’Autoproduction : Quintana Dead Blues Experience http://loreillequigratte.com/quintana-dead-blues-experience

A Venir : Les Ramoneurs de Menhirs http://loreillequigratte.com/les-ramoneurs-de-menhirs

Les annonces de concert : https://youtu.be/CW0dVv51_eU

Jason & Co :

A jamais plus fort https://youtu.be/CW0dVv51_eU

Jet Set https://youtu.be/MoG_u7rmVsU

Le Chant des Braves https://youtu.be/iuTTAmlIhjE

Le bon vieux temps du Rock n’Roll (Cover Johnny Hallyday) https://youtu.be/5FXVdQSzoqc

Jason & Co Sur une ile deserte https://youtu.be/yxQ-oJnt2a4

Session Acoustique de Jason & Co https://youtu.be/LNEPz5TWiF8

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Money for Rope : Picture us

Groupe Australien très particulier avec une formation à cinq musiciens mais une énergie époustouflante grâce à deux batteries, deux guitares, une basse, quatre voix et dont le leader est Jules McKenzie

Emergeant de la même scène musicale de Melbourne que the Lizard Wizard et Courtney Barnett, Money For Rope nous embrouille avec son rock psychédélique mâtiné de garage et une pincée de surf mais également pimentée de soul

Un magazine le disait : «C’est un groupe qui attire la foule avec son énergie et son charisme, et la rend impossible à rester immobile.» Je suis bien d’accord !

Ils tournent sur le territoire Australien depuis environ six ans et ont sorti divers CD et vinyles. Il y a eu également sept tournées internationales au cours de cette période et

Le 1er album avait été la compil de leurs quatre premiers singles « 7 » compilés.

Ce second album Picture Us, entièrement auto-produit a été enregistré et mixé au cours d’un seul été à Victoria, en Australie, dans une maison au bord de l’océan.

Mc Kenzie explique : [pour ce disque] «Nous avons commencé cet album dans un petit appartement Airbnb à Berlin appartenant à un ami qui travaillait pour la prod ; il y avait là un piano …et voilà le départ » 

Ensuite 2017 a été consacré à peaufiner l’album et à faire une tournée de 20 dates en Espagne. Une fois le mix terminé, très cools, les membres du groupe se sont offert des vacances

Sorti fin 2018 pour « les kangourous » On ne l’a découvert nous, qu’en 2019

https://www.youtube.com/watch?v=Z1hHiMhODw8

La piste Trashtown aborde la lutte de la région et sa population autochtone, contre les changements provoqués par la domination des industries, du fret maritime et de la pêche intensive sur la côte sud …Trashtown utilise une tonalité du genre cabaret délabré et bluesy. Earl Grey est un exemple remarquable d’énergie vacillante en passant d’un groove lent à un break frénétique…tandis que Look reste trainant, avec un son qui ressemble à celui des Black Keys.

Du très bon rock indé, comme on aime à l’OQG

Vous aimerez aussi j’en suis sûr

Gil Tau

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Quintana Dead Blues Experience

Le nom du « groupe » est bien long pour cet homme seul. Quintana Dead Blues Experience c’est Piero Quintana et c’est tout ! QUINTANA Dead Blues eXperience, un homme accompagné de sa guitare et d’un vieux séquenceur (une Groovebox MC909).

Son album Older, c’est 9 compositions brutes, dominées par des rythmes synthétiques et des riffs sauvages à la guitare.

La musique de Quintana est pensée par sa guitare et pour sa guitare. Le reste, c’est un travail de studio ou de boucles enregistrées qui viennent finir le travail.

Finalement, ce n’est pas si éloigné de ce que Quintana, dans divers groupes, pouvait donner il y a quelques années. Toutes ces années, imprégnées de rock, de galères, de moments magiques, où s’affirment la ténacité et la détermination de Piero.
Depuis ses débuts dans les années 90, après plusieurs centaines de concerts en France et en Espagne, plusieurs albums et divers projets ; l’album Older est le premier véritable album de Quintana Dead Blues eXperience, dans ce format Solo. Mais les aides extérieures sont bienvenues, Perio est allé, en effet, chercher Rémi Guirao, son acolyte sur ce disque.

Older c’est un son très Rock, qui dérive parfois vers un registre un peu plus Stoner.

Sorti il y a quelques mois, « Older » montre qu’être seul n’empêche pas donner naissance à un excellent blues-rock comme on aime. Le disque propose un concentré de 9 morceaux, 4 de lui ; Quintana et 5 de Remi Guirao, co réalisateur de cet album aussi puissant qu’un « One Man Band » ne pourrait le laisser penser.

Le résultat est émotionnel, sincère, énergique. L’intensité du projet prend toute son ampleur dans ses live définitivement rock. Des riffs de guitare, des basses entêtantes, cet univers personnel, « roots » et direct impose une identité forte empreinte d’electro, de blues et de rock.

Gil Tau

A savourer sans se priver !

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Les Ramoneurs de menhirs

Attention Bretons en vue… punk celtique, ça dépote !

Le groupe se forme en 2006 lorsque les « sonneurs » Richard Bévillon (Biniou) et Éric Gorce (Bombarde) invitent sur un disque de musique traditionnelle bretonne, Maurice Jouanno (au Chant) et Loran (des Bérurier Noir à la Guitare). La mayonnaise prend …enfin, le kouign-amann !

Un premier album intitulé Dañs An Diaoul, entre répertoire traditionnel et Punk énergique, sort en 2007 sur le label des Bérurier Noir : Folklore de la zone mondiale.
Ce disque tisse le lien entre le punk rock et la musique bretonne dans un même esprit d’insoumission. Devant un public intergénérationnel, le groupe se veut fédérateur et considère qu’il a pour rôle de faire passer des messages tels les bardes dans la chanson traditionnelle (comme l’a fait Glenmor dans les années 1960-1970).

Mais au fait pourquoi ce nom de groupe pour le moins abscond ? Ramoner un menhir en Armorique, c’est un peu comme chauffer la lampe d’Aladin, ranimer les vieilles croyances populaires et ressusciter les rites païens. L’Eglise judéo-chrétienne, s’est acharnée à détruire cette culture mais en vain.

On retrouve avec « Les Ramoneurs… » ce punk Celtique un peu à la manière des Dropkick Murphys, mais le côté traditionnel de la musique bretonne est ici bien plus présent. Les sonorités stridentes des instruments sont omniprésentes, de même que les « percussions » avec cette seule boite à rythmes calé sur le même tempo pendant tout un morceau … Le chant est en breton bien sûr, mais aussi en français.

https://www.youtube.com/watch?v=O-63EmrzzM4

Concerts après concerts, ils soutiennent les causes qui leurs sont chères (comme les faucheurs d’OGM, la langue bretonne, l’altermondialisme…) leur credo c’est la scène (très souvent lors de Fest Noz, ou lors du Festival Interceltique de Lorient et tournent énormément, également en Ecosse, Espagne et en Suisse).

Il y aura de l’ambiance ce week end à Cannes…allez-y !

Gil Tau

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Qui se souvient…. ? Urban Dance Squad

En évoquant les plus belles heures de la Fusion, beaucoup penseront aux Red Hot, à Faith No More, aux incontestables Rage Against the Machine, mais peu de gens parleront ici de Urban Dance Squad. Une formation qui a pourtant son importance, non seulement parce qu’elle a inspiré les géants dont je viens de parler, mais surtout parce que ces musiciens ont été les premiers en Europe à représenter le mouvement, en mélangeant allègrement des registres au premier abord difficiles à marier tels que le rock, la soul, le reggae, le rap ou encore le ska. Difficile alors d’admettre qu’ils ne soient pas parmi les plus cités du genre quand on constate qu’ils en ont en réalité été les pionniers. À la base réputés comme un simple groupe de scène faute de moyens, ils ont réussi à se développer en tant que piliers avec la sortie de Mental Floss for the Globe en 1989, qui n’a rien à envier à leurs contemporains Living Colour et Fishbone. La critique internationale les met sur un piédestal, totalement amoureuse de ces combinaisons de sons inédites. Les portes des grands festivals s’ouvrent pour eux, et leur popularité grandira encore plus après l’enregistrement en 1991 à Bruxelles de Life’n Perspectives of a Genuine Crossover grâce auquel ils pourront entamer une tournée mondiale.

C’est alors au sommet de cette gloire que leur DJ DNA décide de les quitter. À tort, puisque trois ans plus tard, ils donneront naissance à Persona Non Grata, qui voit le jour à Londres cette fois-ci et dont est extrait la bombe Demaguogue. Il n’y a plus de scratchs ni de samples, mais quelle importance quand on possède autant de sources d’inspiration ?

Rien ne semble stopper les hollandais dans leur folie créatrice. Ils feront intégrer des claviers en 1996 pour donner naissance à Planet Ultra, un an avant de retrouver DJ DNA à nouveau et trois ans avant de s’attaquer à ce qui sera leur dernier album jusqu’alors: Artantica. Il n’y a aura par la suite qu’une simple réformation pour des festivals à l’occasion de la sortie de The Singles Collection en 2006. Chaque membre se consacrant davantage à des projets parallèles ou d’autres choix de carrière (Junkie XL pour le chanteur Rude Boy ou encore l’enseignement au conservatoire d’Amsterdam pour le guitariste Tres Manos). Il n’aura pas fallu beaucoup d’années pour faire entrer ces originaires d’Utrecht dans la légende. Urban Dance Squad, ou l’une des références les plus sous-estimées de sa génération.

Sandra Cillo (Boyer)

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Concert Soutien pour la Web Radio de L’Oreille qui Gratte.

Le moteur principal , le message et l’envie première avant toute chose c’est l’amour , c’est tant léger à porter, plus il y en a, plus c’est léger …
Mais dans la pratique et en 24 ans d’existence l’oreille qui gratte en a cumulé un certain wagon …et l’archivage de tout ça, le meilleur des traitements pour sa web radio, lui, a un cout …il nous était impensable de jeter toutes attentions portées dans les corbeilles, nous voulons tout garder de ce que nous avons pu partager avec vous , ne rien perdre …
Nous fumes léger de beaucoup de choses hier, de vous avoir auprès de nous en présence ou en pensée, nous avions envie de tous vous sauter au cou, en cela merci, infiniment …
Aussi à Pascal, son équipe et la Zonmé qui ont rendu possible cette soirée , sans petit lieu miraculeux, pas de petits miracles .
Puis aux musiciens, tous, équipage d’un soir qui n’ont rivalisés que de générosité…

Avec , en entame, First Came the Shadows, un mur de son palpable , déplaçant l’air comme des vagues s’échouant sur vous , en pleine face …Dans les codes du post rock le groupe propose à chaque fois un voyage et un paysage , les secondes passantes s’étirent et doucement nous nous perdons dans nos repères avec parfois sur la fin du chemin des alentours en orages , en cavalcades , en délivrances … Pour qui sait s’abandonner, ce groupe est un sublime bonheur ….

Le doux, appliqué , concentré génial Andréa pour Nowhereboy s’est adjoint en ce soir d’un équipage inédit, avec Fausto et Jordan , tout aussi doux que lui …
Passé un petit moment nous assistons à l’envol d’un ange …
Si autour les personnes présentes ont l’envie de partager les références auxquelles le groupe fait penser (John Butler trio , Beck , Jeff Buckley , Bon Iver , etc ) …Ce qui prévaut ici c’est plutôt le point commun pour chaque personne , les yeux grands ouverts regardant autour si pour tous les sensations sont similaires , dans l’intensité du moment …
« Ils sont trop forts , ils faut les faire jouer de partout près de chez nous avant qu’ils nous échappent » me dit une personne … Profitons de chaque moment où nous nous sentons proches d’eux , les sentiments d’avoir des anges à nos cotés sont si rares …

HAW , c’est l’histoire d’une rencontre , déjà celle de Melchior artiste au sommet de son art «funambulant » dans ses rêves , ses pensées , ses poésies , pensant chutes comme autant de chances à l’envol …. Et Manue , ange veillant ( encore ) …
Ensemble , oui , il et elle se déploient dans des racines blues , des histoires et des chemins de traverses où nous sommes pris par la main … Nous avons toujours envie de mettre trois points d’exclamations à HAW ……… HAW !!! …… c’est l’effet qu’ils font toujours, et de plus en plus car leur agenda c’est rempli comme avec un stylo magique et volant , c’est grave mérité et normal tant chaque secondes passés à leurs cotés semblent inédites …et suspendues …
Dans l’histoire du verre à moitié vide retenons que nous avons atteint financièrement la moitié de nos objectifs.

Dans celui du à moitié plein ,nous voilà acharnés plus encore dans l’idée qu’il faut se battre pour que la culture et l’émotion soit reconnue plus encore que les besoins grégaires crées par l’envie de se filmer au sein des foules , des livraisons humaines de comités d’entreprises et auprès d’artistes javellisés et manufacturés …
Dans les bonnes nouvelles encore, ben il va nous falloir remettre ça (sans doute deux fois par an ) , pour que notre motivation , notre abnégation jamais ne se s’affaiblisse …
Suivez nous, restons proches, relayons nous, allons plus loin encore … ensemble
Se soutenir en tous sens c’est avant tout la bienveillance… bien veiller les uns sur les autres comme, l’huile sur le feu,bières dans le freezer … l’émotion est importante …et porteuse …

Noel Noel

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# 762 Blc mirror clB

L’Oreille Qui Gratte # 762

Invité :  Blc mirror clB 

Album de la semaine : Pixies : Beneath The Eyrie

Le Mardi 08 Octobre 2019

Pixies : St Nazaire

Pixies :  Graveyard Hill

GCM &The Warriors : Les Mots

Pixies :  Los Surfers Muertos

Earwig : Both  of us are screaming

Mare Imbrium : The Jetty

Blc mirror clB  Kamikaze

Blc mirror clB  The Evil Way

Blc mirror clB  The Organ Song

 Blc mirror clB  Punk Scum Singalong

Blc mirror clB  All We Ever Wanted Was Everything (Bauhaus)

Mata : Message n. 11

Les Videos :

Les Rubriques

L’Album de la semaine Pixies http://loreillequigratte.com/pixies-beneath-the-eyrie

Je me souviens Earwig http://loreillequigratte.com/qui-se-souvient-earwig

L’Autoproduction : GCM &The Warriors http://loreillequigratte.com/gcm-the-warriors

A Venir : Mare imbrium https://youtu.be/ifUQIT3VLgo

Les annonces de concert https://youtu.be/ab6gofTnFJ0

Interview de Jacob khelil à propos de la MJC Picaud (Cannes) https://youtu.be/49M6yfxoSPs

Blc mirror clB 

The Organ Song https://youtu.be/XazNSjWQ80Q

Punk Scum Singalong https://youtu.be/WmcX_EjsdcE

All We Ever Wanted Was Everything (Cover  Bauhaus) https://youtu.be/fPe3lAHR-w4

The Evil Way https://youtu.be/7j96fhBlh30

sur une ile deserte https://youtu.be/SZPfb_e9rdw

Session de  Blc mirror clB https://youtu.be/pzt8EWKSk5g

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GCM& The Warriors

Avec Benoit on était à la Fête du Château (Nice) il y 4 ans et l’on découvrait un groupe de dingues qui avaient mis ce soir-là une ambiance de folie… Nous ferons même, un peu plus tard, une émission au Volume avec eux…grand souvenir s’il en est !

Mais qui est GCM ? Et bien avec ses mots, GCM fait du slam’ up. Un mélange de stand-up et de slam qui constitue un art oratoire à part entière nous explique-t-il.

Pour composer Il puise son inspiration en écoutant partout autour de lui, à la radio, à la télé…Certaines phrases retiennent son attention et de là naît une idée, une pensée ou un refrain.

« Il y a des sujets qui me font ruminer longtemps et quand ça sort, ça sort ! », dit-il.

Ses thèmes de prédilection ? vous l’avez sans doute compris ; la politique, l’argent, l’écologie, etc. Il utilise la satire, la provocation, l’humour ou le lyrisme pour assener ses idées. Soutenu sur scène par les Warriors groupe rock (même punk) qui « envoie » vraiment comme il faut ! (Ce serait un peu le « Trust » des Alpes Maritimes)

Vous n’y échapperez pas à la révolte de GCM, et à travers ses textes engagés, il exhorte également à la réflexion.

Il confie : « J’aimerais qu’on remette l’argent à sa juste place. Je n’arrive pas à comprendre qu’on laisse mourir des gens pour de l’argent. C’est devenu plus important que la vie et je ne comprends pas pourquoi ».

D’ailleurs un de ses textes « Un nouveau Nuremberg » traite justement d’argent et insiste sur le fait qu’« il n’y a pas de fortune honnête » alors le public scande avec lui : il n’y a pas de fortune honnête !

Si vous voulez écouter ses textes qui évoquent toute cette société dans laquelle nous évoluons, procurez-vous le CD, il y a 1 livret avec les textes… Vous ne serez pas déçus.

Gil Tau

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Pixies Beneath The Eyrie

Pour beaucoup les Pixies c’est leur adolescence, alors c’est une référence sacrée ! Aujourd’hui, parmi ceux-là, des inconditionnels et adeptes du « c’était mieux avant », n’apprécient que moyennement leurs 3 derniers albums. Moi perso j’aime bcp. Surtout ce dernier opus !

Leur 1er enregistrement en 1986 est la Purple Tape (vu la couleur violette de la cassette). A l’époque le père de Francis Black avançât les 1 000 dollars nécessaires à l’enregistrement. Cette cassette ne sera en fait destinée qu’à faire connaitre le groupe auprès des producteurs.

Pixies c’est 4 albums entre 88 et 91 – Se séparent…comme ça… et puis se retrouvent pour la scène dès 2004 et enfin re enregistrent en 2014 (soit 23 ans après leur dernier disque)

Pixies est de retour ce mois-ci avec un tout nouveau disque intitulé « Beneath The Eyrie »

Et ils ont fait très fort pour cette sortie car avec leur label perso Infectious on trouve plein d’éditions allant du simple CD à une version luxe avec un livre de 24 pages  au format DVD, ou en Vinyle simple, ou en K7 Audio… Il existe même un coffret collector renfermant le CD, le vinyle, un second vinyle comprenant neuf démos inédites et un vinyle 7″ (les 45 tours) avec les singles Graveyard Hill & Catfish Kate. Ouf…

Troisième album studio de la bande à Frank Black, « Beneath The Eyrie » a été enregistré en décembre 2018 aux studios Dreamland Recordings près de Woodstock. Comme pour leur précédent album, ils ont de nouveau fait appel au producteur anglais Tom Dalgety

Le quatuor a œuvré dans une ancienne église de la bourgade de Hurley dans l’État de New York. « Il y avait des vibrations particulières provenant des grands vitraux. Ça conférait une drôle d’atmosphère. On ressentait les éléments « , raconte le guitariste Joey Santiago.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=19&v=E2o-65chdoc

La quasi-totalité des chansons des Pixies sont écrites et chantées par Francis Black, dont l’écriture fut caractérisée par une fascination pour les histoires violentes tirées de la Bible Cependant, il écrit aussi sur des sujets différents, sur le monde marin (Where Is My Mind?) et les tremblements de terre (Here Comes Your Man). Plus tard, il écrira sur la science-fiction, les extra-terrestres… Francis Black, plume surréaliste et voix rageuse des Pixies depuis plus de trente ans renoue avec le rock originel du groupe américain sur l’exaltant 7eme album. 

Si « on Graveyard Hill», s’écoute comme un étrange livre de contes folkloriques rempli de magie noire, de mort et d’au-delà, C’est sur  « Death Horizon » que s’achève le disque, renvoyant au destin même des Pixies dissous en 1993.

Gil Tau

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Qui se souvient…? Earwig

Jamais il n’aura été aussi légitime de poser la question « Qui se souvient ? » en évoquant le groupe Earwig, énigmatique projet ayant notamment marqué la Grande-Bretagne de 1989 à 1993. Tout commence à Brighton, lorsque la chanteuse Kirsty Yates s’associe aux musiciens Julian Tardo et Dimitri Voulis. La formation sort un premier EP intitulé « Hardly » qui est déjà très influencé post-punk, avec des guitares ultra saturées, des rythmes aussi froids qu’irréguliers et la voix de l’inquiétante Kirsty. On peut également entrevoir des similarités avec The Smiths, particulièrement au niveau du songwriting, puisque des paroles remplies de désillusion sont chantées par une voix qui la plupart du temps, entre deux petites envolées, s’avère douce, posée, comme le reflet d’une léthargie face aux aléas irréversibles que nous impose parfois la vie. 

S’en suit la sortie de deux EP, premièrement « Might », avec un titre nommé « Driving you mad slowly » qui je trouve sort du lot tant il glace le sang, puis l’excellent Subtract. Ces deux oeuvres sont composées des mêmes caractéristiques que « Hardly » si ce n’est que l’on y ressent aussi une volonté de flirter avec des sonorités plus shoegaze. C’est en 1992 que nait leur seul et unique LP « Under my skin I am laughing » dans lequel certains changements opèrent, comme la présence de sons plus électroniques, hélas annonciateurs du départ de Dimitri Voulis après la sortie de leur compilation «Past ». Un mal pour un bien probablement, car cet événement provoque la création du duo Insides, formé par le couple Yates-Tardo, accueilli très positivement par la critique de l’époque, au point de retrouver leur premier effort intitulé « Euphoria » parmi le classement des albums de l’année 1993 du magazine Melody Maker. Insides nous fera l’honneur d’un EP instrumental, « Clear Skin », avant de disparaître complètement de 1994 à 2000, année où ils créent la surprise avec « Sweet Tip » clairement plus axé jazz et trip-hop.

Aux dernières nouvelles une seule chanson serait sortie en 2016. Savamment nommée Ghost Music, elle prouve encore leur talent pour composer des morceaux totalement hypnotiques et un brin effrayants, quelque soit leur registre. Dans l’attente d’un possible retour, puisqu’ils se sont produits le mois dernier à Londres pour jouer Euphoriadans son intégralité. Pour reprendre les termes décrits par un titre de Earwig, « It’s the waiting I can’t stand », traduisez: « C’est l’attente que je ne supporte pas ». 

Sandra Cillo

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# 761 Nils Indjein

L’Oreille Qui Gratte # 761

Invité : Nils Indjein

Album de la semaine : Arno : Santeboutique

Le Mardi 01 Octobre 2019

Arno : Lady Alcohol

Arno : Oostende bonsoir

1=0 – Paysan

Nils Indjein : Mefi

Nils Indjein : qu’est-ce t’en penses

Nils Indjein : L’artiste au fond de nous

Arno : Santeboutique

Brigitte Fontaine : Cul Béni

Nils Indjein : va voir plus du loin

Nils Indjein : mon image et moi

Nils Indjein : Sign of the time (cover Prince)

Carlos G Lopes : Senpri Faita Un Arguen

Arno : Tjip Tjip c’est fini

Les Videos :

Les Rubriques :

-L’album de la semaine : Arno : Santeboutique http://loreillequigratte.com/arno-santeboutique

– L’autoproduction :  1=0 http://loreillequigratte.com/10-2

-Les Annonces de concert : https://youtu.be/IWdQIBbEIEk

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1=0

1=0    unegalzero

Né en 2001, 1=0  groupe parisien assez « confidentiel », était d’abord un duo qui improvisait avec sampler et boite à rythme. Mais l’internet de l’époque ne permettait pas de mettre en ligne beaucoup de morceaux ni de visuels et restait d’une qualité médiocre ; Il leur a alors fallu deux ans pour commencer à enregistrer leur premier EP déjà avec leurs textes syncopés, intenses et provocateurs. 

1=0, est donc engagé voire hargneux. Les poésies enflammées d’Ali Veejay rappellent les harangues de jeunesse de Diabologum

En 2016 un EP – Forteresse –programmé à l’OQG, nous avait enthousiasmé avec leur titre Mossoul qui nous mettait totalement dans l’ambiance lourde et angoissante de la guerre en Irak (Mossoul fut envahie et prise par Daech dès 2014) – Quel autre groupe parlait-il de ces évènements, à cette époque ?

Sylvain DB (guitare) et Ali Veejay (chant) qui traversait alors, un véritable chamboulement émotionnel, écrivait sur la dépendance affective (James) ou la haine de l’autre (Paysan, Atcha).

A l’approche d’un nouvel album Secte, (au premier trimestre 2020), sur le label Quixote Music ; la réédition de ce mini album, Unégalzero agrémentée de quatre inédits (Folle, Switch, Sender One, Work With Your Lads) s’imposait.  Pour l’occasion, le visuel de chaque morceau a été décliné aux couleurs de chacun des huit chakras. A l’écoute, le plaisir est bien là. Ali Veejay et Sylvain DB, en préambule à leur album Secte déjà très attendu, signent ainsi un retour frappé du sceau de l’excellence.

https://www.youtube.com/watch?v=6DdfZ3itFPY

Ali Veejay ne vit que pour la musique, les musiques… Du rock, ou du slam, spoken word, rap, shoegaze

Il dit : « à titre personnel, je ne fais pas beaucoup de différence entre le rap, le slam, Fauve, Ferré A partir du moment où tu poses une voix non-chantée sur de la musique et que tu suis la rythmique, c’est kif kif, c’est le même grand principe général »

1=0 – fait déferler l’énergie, envoie les décibels et fait monter nos pulsations. Des textes toujours aussi tranchants, répondant à l’urgence. Comme d’habitude, les textes claquent, donnent le tournis – Le phrasé incroyable d’Ali achève d’imposer leur crédo basse / batterie / guitare. Du travail d’orfèvre

Gil Tau

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Arno : Santeboutique

On l’a parfois appelé « le Higelin belge » et même « le Tom Waits belge » Arnold Charles Ernest Hintjens, est donc un chanteur belge et je vous parle d’ARNO, bien sûr…

Ses vrais débuts remontent 1970 et dès 1977 il fonde TC Matic qui dure jusqu’en 1986. En 1991 il forme le groupe Charles et les Lulus qui ne fera qu’un disque et depuis c’est sous le nom d’Arno, simplement, qu’il s’exprime.

Collaborant depuis 2013 dans le Arno band, le producteur Anglais John Parish à encore produit ce dernier opus. John Parish qui ; soit dit en passant ; doit sa notoriété à PJ Harvey, qu’il a lancée au début des 90’. John Parish, guitariste et compositeur, est devenu un producteur recherché (je ne citerai que PJ Harvey,  Eels, Tracy Chapman, Dominic A…Arno etc.)

Le Belge publie donc son nouvel album ‘Santeboutique‘. Il y avance sans fard, comme à son habitude mais il y a comme un parfum d’inquiétude dans l’air car on comprend que notre époque actuelle lui fait finalement plutôt peur. En Belgique « santeboutique » signifierait à peu près « sacré bazar ».

Sur ce disque, une nouvelle fois, Arno baptise le son de « blunk », mélange de blues et de punk que l’Américain Captain Beefheart, lui a inspiré, mais Plus près du blues , de la ballade ou du rock calmé, que du combat. (par exemple sur les titres : Naturel, Oostende bonsoir…)

Il y a Longtemps qu’Arno n’avait pas aussi bien chanté et de sa voix rocailleuse qui réchauffe il met beaucoup de lui dans ses textes, souvent écrits à la première personne. Il semblerait parfois même apaisé… Mais l’ex fêtard invétéré ne s’avoue pas fini. Arno aurait pu intituler ce disque généreux «pas de remords pas de regrets ».

Eh oui j’ai toujours été captivé par cet artiste entier possédant son propre univers brut et puissant.

Gil Tau

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