# 767 The Zemblas

L’Oreille Qui Gratte # 767

Invité :  The Zemblas

Album de la semaine : The Get Down – B O série Netflix 2017

Le Mardi 22 Décembre 2019

The Fatback Band : Do the bus stop

Mickael Kiwanuka : Black Man in A White World

2 : 12 AM : Breath Life Again

The Zemblas I’M Gonna Move

The Zemblas Live It Up

The Zemblas The Coffee Grind

Lyn Collins : Think

Lone Redneck :  Train of love

Draib : Crack The Liar’s Smile

The Zemblas Miss The Party

The Zemblas  The Funky Walk (Cover Dyke & The Blazers)

 Billy Hawks Oh Baby

Martha & The Vandellas Ready For Love

Garland Jeffreys : Wild In The Streets

Les Videos :

Les Rubriques :

L’Album de la semaine : The Get Down – B O série Netflix http://loreillequigratte.com/the-get-down-netflix-bo

L’Autoproduction : 2  12 AM http://loreillequigratte.com/2-12-am-move-on-2019

A Venir : Lone Redneck https://youtu.be/nDUdu67MYLM

Les annonces de concert : https://youtu.be/4AG00HcR1UU

Qui se souvient…. ? Drain http://loreillequigratte.com/qui-se-souvient-drain

The Zemblas

Live It Up : https://youtu.be/IlGi9c3emIU

The Coffee Grind https://youtu.be/QFCip78Tvko

Miss The Party https://youtu.be/l-vsOA2gMYE

The Funky Walk (Cover Dyke & The Blazers) https://youtu.be/GiPjLFFgqPI

sur une ile deserte https://youtu.be/TupFKG7HscI

Session acoustique de The Zemblas https://youtu.be/_VCQpvDAewY

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2 :12 AM – Move On 2019

Petite histoire : Un soir de 2018, au Borghese (à Nice) pour une soirée avec Hubert Zerosix (ex Jumping Cadors de Vence) lorsque je fus téléporté à Paris en 1998 car je reconnus dans la salle, une jeune personne qui, à l’époque, bossait dans une boutique que je fréquentais Bd St Michel. En fait elle se trouvait dans ce bar car son compagnon Grégoire Garrigues, accompagnait à la guitare Hubert ce soir-là.  Cette fille c’est Marie Ospiri et elle en a fait des choses depuis 1998…

Elle raconte… « C’est début 2000 que Grégoire (producteur et manager MiIano Records) m’a initiée à cet univers de la musique qui me fascinait depuis toujours »

Elle a travaillé et sorti des diques (EP et Album) en solo et aussi en duo en 2015 avec Alec Hôrlin du Houx  sous le nom de 2 :12 AM – En 2018 elle sort un magnifique album solo : Villa Bianca (prog à l’OQGratte) Marie a fait un travail de composition et d’écriture en français pour ce bel album.

Et là : surprise quand il y a 1mois, à l’occasion d’un show case pour le label Milano Records le duo refit une apparition. Alec et Marie ont ressorti leurs instruments du placard, rallumé leurs amplis, réveillé leur producteur – manageur et ont décidé de refaire un tour de piste.

2 : 12 AM c’est donc Alec, chanteur et compositeur du groupe et  Marie, chanteuse et bassiste. Une chose est sûre : 2 :12 AM est de retour et 2019 sera une bonne année !

Move On c’est un EP avec une sensibilité indie-folk en anglais, deux voix en parfaite harmonie, soutenues par une guitare acoustique et une basse, tout en délicatesse et mis en valeur par une production parfaite.

Ça fait plaisir : le duo, après une longue pause, est de retour avec cet EP 4 titres sur le Label Milano Records

https://www.youtube.com/watch?time_continue=114&v=yjR6FuMfi1Q&feature=emb_logo 

Gil Tau

 

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The Get Down Netflix BO

j’ai vu la série Netflix à 120 M de dollars de Baz Luhrmann (Moulin Rouge !Gatsby le Magnifique) et ça m’a quand même laissé un peu sur ma faim …Avis personnel : story à l’eau de rose…parsemée de longueurs et de musique de variété exaspérantes.

Mais l’histoire ?  L’action de déroule dans le Bronx en 1977 dans les décombres de quartiers entiers gangrénés par la pauvreté et laissés à l’abandon, le tout sur un fond musical qu’affectionnent les Latinos et des Noirs : le Disco… mais voilà, c’est contesté par les balbutiements du Rap – quelques DJs inventent le son des décennies à venir, que personne n’appelle encore hip-hop…C’est The Get Down.

Cette série retrace la genèse de la culture Hip-hop. On découvre alors comment ont émergé les crew de breakdance ainsi que les rappeurs et des graffeurs au sein du quartier le plus défavorisé de la ville. Même si l’on détecte des imprécisions historiques, ces anachronismes ne pèsent donc pas si lourd dans une série qui n’a jamais eu la prétention de documenter l’époque avec exactitude, mais bien d’offrir un instantané subjectif. On lorgne ici, par moments, sur West Side Story, Saturday Night Fever voire Stranger things.

Grace à la beauté des décors et des costumes, on assiste à un grand mix joyeux de couleurs, de musique et de plans sur New York avec quelques scènes d’archives filmées, bienvenues pour l’authenticité. Le fil conducteur est la tranche de vie ; performance de l’acteur Justice Smith, incarnant Ezekiel le héros du crew et qui crève l’écran. Mais les interrogations existentielles bien pensantes des personnages énervent un peu… Allez voir sur Wikipédia le titre de chaque épisode et vous serez édifiés… Je pourrais dire sentencieusement : Chaque personnage parvient à trouver sa voie, grâce à une force intérieure ou un partenaire pour l’aider. Preuve que dans ce Bronx sans foi ni loi régnait aussi une forme de paix et d’unité ? Hum hum !

The Get Down décrit donc les espoirs de ces ados… espoirs présentés ici avec une candeur et un enthousiasme qui frôlent la provocation, le tout accompagné d’une histoire d’amour fleur bleue qui évoque un peu Roméo et Juliette ! On suivra donc au long des épisodes le crew des Get-Down Brothers (Tous bien propres et biens mis sur eux vivant dans des lieus très bien tenus eux aussi)

Pouvait-on raconter les débuts du hip-hop sans y inclure Grandmaster Flash, considéré avec DJ Kool Herc comme l’un des pères fondateurs du mouvement sans oublier la Zulu Nation d’African Bambaataa ? Engagé comme consultant G M Flash est rapidement promu producteur associé puis devient un personnage de la série. Mais le côté positif, quand on n’est pas spécialiste comme moi, on apprend des choses : On découvre Dans des scènes de The Get Down, le scratch, qui consiste à manipuler un disque d’avant en arrière à partir d’un point précis (défini par le fameux crayon violet), le backspinning (trouver le bon beat à répéter pour faire la transition entre deux disques) ou encore le punch phrasing (cuivres).  Grandmaster Flash vient d’inventer ces techniques. Il n’a pas encore sorti son album fondateur, The Message.

Au total, une série à regarder surtout les 6 premiers épisodes (de 1 heure ou plus) et la BO à savourer sans limite !

Gil Tau

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Qui se souvient…. ? Drain

Qui se souvient de Drain ou Drain S.T.H (en raison de leur ville natale, Stockholm), groupe exclusivement féminin qui avait fait son petit effet lors de nos chères années 90 ? Beaucoup de scandinaves et d’américains s’en rappellent déjà probablement mieux que nous, vu le succès qu’elles ont rencontré dans ces deux parties du globe.

Drain, c’est tout d’abord une rencontre, entre la guitariste Flavia Canel et la batteuse Martina Axén. Les deux musiciennes officient dans divers groupes, notamment Livin’ Sacrifice, formation punk, elle aussi entièrement féminine, qui a évolué dans un registre plus hard rock sous le nom d’Aphrodite.

Après de nombreux bouleversements au niveau des styles certes, mais aussi concernant leur line up, leur carrière prend enfin un tournant décisif grâce à Anna Kjellberg et Maria Sjöholm, respectivement bassiste et chanteuse de ce qui deviendra donc Drain. Leur métal alternatif pourtant étrangement influencé par Alice in Chains séduit les foules.

Les tournées s’enchainent pour elles aux côtés de grands noms comme Type O Negative, Corrosion of Conformity, Machine Head, Megadeth, Godsmack et même les monstres sacrés Black Sabbath avec lesquels elles partagent la scène du fameux Ozzfest en 1997 et 1999.

Pour la petite anecdote, Maria Sjöholm n’a pas seulement saisi qu’une opportunité artistique par le biais de cet événement puisque le mythique guitariste Tommy Iommi finira par devenir son époux en 2005.

Les parenthèses du name-dropping et de la vie privée désormais fermées, il est temps de se focaliser à nouveau sur le son de ces suédoises. Très technique et basé sur une dichotomie entre des compositions lourdes et puissantes et des lignes de chant sensuelles et élégantes. Un mélange qui ne se caractérise plus vraiment par son originalité de nos jours soit, mais qui a le mérite d’avoir surpris les auditeurs d’une époque et d’un endroit qui n’en avaient pas forcément l’habitude. Un son que vous pouvez explorer au fil de l’EP (Serve the Shame) et des deux albums (Horror Wrestling et Freaks of Nature) qu’elles ont sorti entre 1995 et 1999. En guise de révérence, elles ont collaboré à la bande originale de la stoner comedy « Detroit Rock City » d’Adam Rifkin avec une reprise heavy, ralentie et crasseuse du « 20th Century Boy » de T-Rex.

Depuis le début du 21ème siècle justement (la transition était trop parfaite), chaque membre a su s’épanouir dans divers projets parallèles. Flavia a rejoint les groupes Anotherday et Blowsight. Anna a rejoint la formation Hanzel Und Gretyl et a tourné en 2007 avec les Revolting Cocks, appelée et recrutée par Al Jourgensen en personne. Toujours dans le domaine du rock industriel, Martina a remplacé Tobey Torres au chant dans Snake River Conspiracy en 2004, pour finalement se consacrer à sa carrière solo en 2006.

Malgré divers changements au fil de leur parcours, ces artistes venues du froid ont toujours su garder individuellement un style bien à elles, profond et énergique. Une intégrité qui donne envie d’étudier l’ensemble de leurs projets respectifs.

Sandra Cillo

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# 766 Olaby

L’Oreille Qui Gratte # 766

Invité :  Olaby

Album de la semaine : L’épée :  Diabolique

Mardi 03 Décembre 2019

L’épée : Springfield 61

L’épée :  On dansait avec Elle

My Favorite Horses :  Et cette voix

Olaby : Katikias

Olaby : 5h20

L’épée : La brigade des maléfices

Von Pariahs  : Suffocate

Viktor Tsoï :   Следи за собой

Olaby : Neptune 89

Olaby : Scint

Olaby : These days (Cover Nico)

 Hkath : Sacrilège

 L’épée : Lou

Les Videos :

Les Rubriques :

L’Album de la semaine : L’épée :  Diabolique http://loreillequigratte.com/lepee-diabolique

L’Autoproduction : My Favorite Horses  http://loreillequigratte.com/my-favorite-horses-funkhauser

A Venir : Von Pariahs http://loreillequigratte.com/von-pariahs

Les annonces de concert : https://youtu.be/TmZUPCv4mJM

L’histoire du rock : Viktor Tsoï http://loreillequigratte.com/viktor-tsoi

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L’épée : Diabolique

C’est à la base, le troisième album solo de d’Emmanuelle Seigner, composé par les Français The Limiñanas. Mais de cette collaboration, est né un vrai groupe, une tournée, un album intense avec ses quelques lettres d’amour au rock’n’roll…cette musique que l’on dit du diable mais qui sauve des vies.

Comment tout ceci est-il arrivé ? Emmanuelle Seigner remarque une chanson signée Limiñanas dans la série Gossip girl.  Elle se penche alors sur le parcours du groupe, et en tombe amoureuse. L’actrice, déjà riche de deux albums solos et d’une collaboration avec Ultra Orange, est en manque de musique… Un journaliste des Inrocks la met finalement en contact avec les Limiñanas.  

Mais retour En 2018 où Les Limiñanas sont en train de terminer leur album Shadow People : Très vite, le duo Perpignanais entame la composition de maquettes pour ce qui doit alors être un nouvel album solo d’Emmanuelle. La Parisienne revient finalement deux fois à Cabestany enregistrer des textes écrits par Bertrand Belin ou Lionel Limiñana lui-même.

Basées sur leurs conversations ; les paroles ciselées par Lionel mettent en scène une fiction fantasmée d’Emmanuelle Seigner, en aventurière, en pétroleuse. La chanteuse nous dit : “Cet enregistrement s’est déroulé de manière tout à fait organique, spontanée, amicale. Energies similaires, envies convergentes… » l’alchimie est évidente pour ces nouvelles aventures musicales. Immédiatement, Emmanuelle, Marie et Lionel s’envolent pour Berlin rencontrer Anton Newcombe qui a déjà travaillé sur les maquettes

Alors… Aux manettes de ce tout nouveau projet : on reprend Anton Newcombe. Et en invité, c’est Bertrand Belin qui manie la plume.

Là on comprend mieux la qualité du disque !

https://www.youtube.com/watch?v=mVdvZThLFec

Aux studios Cobra à Berlin, Newcombe parachève l’enregistrement de ce qui est de plus en plus une œuvre commune. Il a déjà rajouté des guitares, du mellotron, des solos et sa sorcellerie, aux titres envoyés. Chez lui il reconstruit son légendaire mur (de son) : un mélange dont il possède le « copyright » un peu à la Byrds ! Reste à trouver un nom à ce disque, Anton Newcombe à un rêve : ce sera L’Epée, les Français sont donc séduits par ce nom, sa puissance visuelle et évocatrice, que l’Américain a choisi en Français. Les frenchies adorent L’épée ; « ça sert à anoblir comme à couper les têtes » : cette ambiguïté les ravit. “On ne sait toujours pas pourquoi il a choisi ce nom

Cet album qui nous plonge dans le bain psychédélique des 60s-70s.  On a adoré qu’il invoque les esprits de Lou Reed, de Jesus and Marie Chain ou de Ronnie Bird. 

Gil Tau

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My Favorite Horses – Funkhauser

Depuis sa création à Montpellier en 2016 My Favorite Horses a effectué 4 tournées dans l’Hexagone et sort aujourd’hui son deuxième EP FUNKHAUSER sur le label Rock it to the moon.

Le groupe a suscité les éloges de des revues spécialisées (Les Inrocks, Longueur d’onde, Mowno, etc.) mais aussi de Fr3 et le Midi libre, entre autres.

Ils ont joué en 1ere partie de Peter von poehl, Motorama ou Ducktails par exemple. Dans leur style indé rock affirmé en provenance directe des années 80-90, leur marque de fabrique c’est la profondeur musicale et l’énergie d’un paysage sonore élégant et mélodique. Mais désormais avec une tonalité très electro.

 Si le 1er EP était en Anglais le second est aujourd’hui dans la langue de Molière. Ce disque est une évocation de villes inconnues, de livres inachevés ou de tranches de vie bouleversée. Les textes sont magnifiques et je vous invite à les découvrir et les savourer.

Enregistré par David Darmon (Dimoné…)et Christophe Van Huffel (Christophe) qui ont flairé là la pépite ce 2eme EP est exceptionnel !

https://www.youtube.com/watch?time_continue=13&v=HB4lO_oQl5Q&feature=emb_logo

Là on les découvre à l’OQG et nous pensons que la scène rock indé Française peut s’enorgueillir de ce groupe virtuose…  À suivre sans faute, en tous cas !

Gil Tau

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Von Pariahs

Théo Radière raconte simplement : « Avec Sam, on s’est connus à l’âge de 9 ans, quand il a emménagé en France. On est allés au centre aéré ensemble, on a fait partie de la même équipe de foot et on est aussi allés au lycée ensemble. Les autres (Guillaume, Marco, Hugo, Romain) on s’est rencontrés entre 12 et mes 16. On a tous grandi aux environs de Fontenay le Comte en Vendée, et on se croisait soit au collège avec Guillaume, puis en soirée…un peu plus tard »
Les six (aujourd’hui Nantais) reviennent avec un troisième album Radiodurans qui fracasse littéralement.

Mais Il s’agit clairement d’un groupe de scène avec des concerts en forme d’uppercut pour les Von Pariahs ! Haute énergie, agressivité bien sentie, mélodies acérées, violence rentrée, contact simple et « total post punk ».

Une fois arrivés sur scène les Von Pariahs font ce qu’ils ont à faire, ce qu’ils maîtrisent le mieux : ils envoient direct la purée dès le premier morceau joué ! Puis demandent au public de se rapprocher fissa et se lancent dans un puissant set dont ils ont le secret.

Emmené par un chanteur sachant chanter, le groupe défouraille à tout va en jouant sur ses points forts, une rythmique qui claque comme un coup de fouet ; un bassiste fou, en transe du début à la fin, des guitares piquantes, des synthés étourdissants et des titres qui vous feront bouger.

Les tubes présents sur leurs albums font souffler un vent jubilatoire : voix puissantes, ambiances tragiques, bombes sonores se promenant entre post punk , shoegaze ou cold wave. Ça vous fera penser à Joy Division, Jesus and Mary Chain, My Bloody Valentine ou Suicide. Pas la peine d’en dire plus !

Quand ils finiront leur show, quand les Von Pariahs quitteront la scène vous resterez sur le cul et vous en parlerez autour de vous pendant longtemps encore.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=75&v=7WAqIZb2fj4&feature=emb_title

Gil Tau

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Viktor Tsoï

KNOH (Kino) 

C’est un Russe qui a fait le meilleur film rock depuis bien longtemps ! Point de fureur ni de drogue mais un film romantique, intense et beau. Ici on parle de désir pacifique et de liberté. Un biopic qui relate une époque et des horizons bien lointains, signé Kirill Serebrennikov. Je veux parler de LETO ( L’Eté) présenté à Cannes au printemps et consacré à Viktor Tsoï .

Viktor, c’était d’abord une gueule : né en 1962 d’une mère russe et d’un père coréen, enfant de Leningrad, il entre aux Beaux-Arts à 15 ans, puis quitte l’établissement un an après pour se consacrer à sa passion : le rock. Une musique condamnée à la clandestinité en URSS. Depuis les années 1960, pour être autorisé à se produire, il faut obtenir un label d’État, s’habiller « correctement », et diffuser un message « positif ».

Dans les années 80, il choisit la scène alternative, qui fait vibrer la jeunesse soviétique à Leningrad. Le jour, il travaille comme chauffagiste dans un immeuble – un endroit transformé depuis en musée de l’underground -, la nuit, il se produit dans les appartements communautaires, des petites salles, et sur la scène du Rock club de Leningrad, qui ouvre ses portes en 1981 pour contrôler les activités musicales de la ville. À 20 ans, il fonde le groupe KNOH (Kino)  . Viktor est un poète, il compose un rock inspiré des groupes de new wave anglais. En quelques années, il se fait un nom dans la contre-culture musicale rock.

https://www.youtube.com/watch?v=KcSqsQN9_Cs

Et à la fin des années 1980, il explosa au cinéma aux côtés d’un jeune cinéaste, Rachid Nougmanov. Son deuxième film, L’Aiguille, (1988), va secouer le cinéma russe. C’est le premier à traiter des drogues en URSS, un sujet tabou. Viktor Tsoï incarne le premier rôle, celui d’un vagabond en prise avec des trafiquants.

L’Aiguille fait 30 millions d’entrées et est considéré comme le symbole de la chute de l’URSS. En 1989, Tsoï est élu par la presse meilleur acteur de l’union soviétique.

Il n’a que28 ans, en 1990, quand il part en tournée dans toute l’URSS et meurt dans un accident de voiture en Lettonie.  Cet accident fera de lui un mythe.  

 https://www.dailymotion.com/video/x4fe8o6

Gil Tau

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