# 772 Pen boc’h

L’Oreille Qui Gratte # 772

Invité :    Pen boc’h 

Album of the Week : Nada Surf  : Never Not Together

Le Mardi 18 Février 2020

Nada Surf :  So Much Love

Nada Surf : Come Get Me

Graeme Allwright : La ligne holworth

Pen boc’h : la rue

Pen boc’h : crève l’amour

Pen boc’h  : j’ai des doutes

Nada Surf : Something I Should Do

Monkey men : The Tide

 Ruby : Tiny Meat

Pen boc’h  : PROM

Pen boc’h  :  Marlène – cover Noir Désir

 Serge Teyssot Gay : les cabinets

Nada Surf : Ride In The Unknown

Les Videos

Pen Boc’h

Crève l’amour https://youtu.be/fgMUpC1D2H4

j’ai des doutes https://youtu.be/V7AYSq0N7kg

PROM : https://youtu.be/mr1Vcf6Sb7Q

Marlène   (cover Noir Désir) https://youtu.be/LfwU6d-3v4Q

Sur une ile deserte https://youtu.be/wkwZ_v37DqQ

Session acoustique de Pen Boc’h Pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/Shar-I4YAWs

Les Rubriques :

L’Album de la semaine : Nada Surf  : Never Not Together http://loreillequigratte.com/nada-surf-never-not-together

L’histoire du rock Graeme Allwright http://loreillequigratte.com/graeme-allwright

L’Autoproduction :   Monkey Men https://youtu.be/HivaFe4WjAM

Les annonces de concert : https://youtu.be/GAcgX6sR_gs

Qui se souvient de …. ? Ruby http://loreillequigratte.com/qui-se-souvient-de-ruby

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Nada Surf : Never Not Together

Alors… les présente-t-on encore ? Allez… pour les extraterrestres :  trio américain, qui a bercé plusieurs générations de jeunes. En 1996, avec leur titre Popular ils critiquaient l’entêtement de beaucoup à vouloir être populaires (toujours d’actualité 25 ans plus tard) … en 2006, Matthew Caws, Daniel Lorca et Ira Elliot embarquent les ados pour leurs premiers émois amoureux avec « Always Love ». En 2016, Matthew Caws envoyait un message d’espoir aux gens trop seuls et complexés avec « Out Of The Dark ». Nada Surf à toujours décrit les maux mais aussi les espoirs des gens, et c’est forcément un groupe que l’on retrouve à chaque fois avec beaucoup de plaisir.

Faisant suite à ce « You Know Who You Are » il y a quatre ans, Nada Surf revient alors que le  trio est désormais à 4 avec Louie Lino pour ce disque. Le groupe assume son adulescence sur des titres toujours aussi passionnés. On pourra voir une dimension intemporelle dans la musique de Nada Surf. On trouve des moments riches en sensation comme « Looking For You » et « Mathilda » qui pourraient faire office de bande-son de série TV édulcorée post-adolescente mais la formule marche toujours parfaitement bien. L’histoire de la chanson « Mathilda », qui remet en cause les codes patriarcaux, est inspirée de la propre expérience de Caws : « Jeune garçon, on m’appelait Mathilda, on se moquait de moi. J’avais cette petite voix, des cheveux longs, je n’étais pas classiquement masculin. Mon père m’encourageait à rester ce que j’étais. On fait beaucoup de mal en obligeant les enfants à entrer dans une armure qui les empêche de s’exprimer. »

Dès l’introduction sur « So Much Love » mais aussi tous les autres titres, la voix de Matthew Caws n’a toujours pas pris une ride. La précision, les qualités mélodiques et les émotions distillées par le groupe restent toujours au rendez-vous chez ces francophiles américains.

Cette cohérence musicale doit à la sérénité du groupe ; tous cinquantenaires, maintenant… D’ailleurs, dans un morceau « Looking For You » Caws s’inspire carrément de la sagesse d’un mantra bouddhiste affirmant que les choses que l’on cherche dans la vie nous cherchent aussi…tout un programme…  « L’idée d’être lié et de chercher ces liens est un thème commun à tous les titres, » explique Caws…, « on est de plus en plus séparés socialement, … Internet rend la planète plus grande, ça peut nous rapprocher mais ça nous sépare également, Et l’époque n’est plus tolérante … »

Vous ne serez pas déçus par ce neuvième album Enregistré au Pays de Galles aux prestigieux Rockfield Studios (Oasis, Echo & The Bunnymen), Never Not Together, est un très bon disque que l’on peut qualifier de cocoon pop

Gil Tau
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Graeme Allwright

C’est l’artiste qui a fait découvrir aux teenagers dès 60’ des monuments de la folk tels Bob Dylan, Léonard Coen, Woody Guthrie et Pete Seeger… c’est grâce à ses chansons que plusieurs générations de jeunes ont démarré la guitare – De sa Nouvelle Zélande natale il arrive à Paris au début des années 1950 et chante dès les 60’ dans des cabarets, notamment à La Contrescarpe en haut de la rue Mouffetard où l’on verra des Lavilliers et Thiéfaine la décennie suivante. Son talent séduit Colette Magny et Mouloudji, et ceux-ci le poussent à enregistrer son premier disque, Le Trimardeur, en 1965 alors que Graeme est âgé de 39 ans. Ses deux albums suivants de 1966 et de 1968, aux tonalités protest-song, très en vogue à cette époque auront un réel succès.

Ses traductions des adaptations très fidèles en Français des maitres américains, ses mots simples et son accent charmeur donnent à ses textes une proximité immédiate, et une force empathique singulière. Ses propres textes (toujours en Français), ont également une grande puissance – Politiquement engagé pour la non-violence, contre les essais nucléaires, contre la société de consommation…

La ligne Holworth, titre écouté ce soir, est une chanson de marins dont il est l’auteur. ça parle d’un homme qui dirige une compagnie maritime spécialisée dans le transport de bagnards, et qui s’adaptera aux nouvelles donnes : l’émigration. Dans ce monde qui se dit « moderne » et où la détresse des plus pauvres ne peut rien contre le mépris des nantis. Pauvres qui s’exilent toujours vers des terres qu’ils voient comme un eldorado, mais simple marchandise face aux mêmes exploiteurs de la misère. Les paroles sont superbes, et la mélodie, très folk ; magnifique. Graeme Allwright s’est éloigné volontairement de l’industrie du spectacle, car cela ne correspondait pas à sa philosophie. Refusant la relation artiste/fan classique, il a mené une carrière en marge des médias (qui l’ont d’ailleurs censuré depuis sa participation à la lutte pour la défense du Larzac (un certain Roger Bové y participait)

En 1980, Graeme Allwright chante avec Maxime Le Forestier au Palais des sports. Les bénéfices des concerts et du double album sont entièrement reversés à l’association Partage pour les enfants du tiers-monde.

Un grand monsieur ne l’oubliez pas

Savourez ici un autre titre : Qui a tué Davy Moore 1966 (bob Dylan)

https://www.youtube.com/watch?v=LWI2SFeeDzU

Gil Tau

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Qui se souvient de … ? Ruby

Il est rare de ma part de poser cette question pour un groupe possédant encore une actualité récente, mais qui se souvient du projet Ruby ? Né en 1995 de la collaboration entre Lesley Rankine et Mark Walk et nommé ainsi via le prénom commun de leurs deux grands-mères maternelles, il représente la renaissance artistique de la chanteuse écossaise qui venait alors de se séparer du groupe Silverfish. Elle décrit en interview une envie d’aller voir ailleurs, géographiquement comme musicalement. Et comme cette fée aux cheveux bleus ne fait apparemment rien comme les autres, c’est à Seattle, capitale du mouvement injustement nommé « grunge » qu’elle enregistre Salt Peter, petit bijou totalement influencé par la déferlante trip hop de son époque. Enregistré dans un studio joliment appelé « Mommy’s Cunt » (nous ne traduirons pas), il est le résultat de sept mois d’un travail minutieusement effectué par Lesley et Mark de Skinny Puppy, précédemment rencontré lors de la production d’un album de Pigface. Sept mois durant lesquels les deux artistes ont façonné les sonorités diverses de cet album. Parfois au point de ne pas sortir durant plusieurs jours d’affilée. A raison car le résultat est tout simplement sublime. L’énergie du rock y côtoie des sonorités électroniques, la candeur de la pop flirte avec des samples jazzy et la noirceur du rock industriel épouse une voix enjôleuse, bien loin des hurlements d’un Al Jourgensen ou d’un Trent Reznor. Salt Peter n’est pas vraiment un album facile d’accès, mais il parvient tout de même à nous séduire une fois la glace brisée, voire à nous hypnotiser complètement. Il se réécoute même avec grand plaisir 25 ans plus tard.

Il y eut un album de remixes en 1996: Revenge, The Sweetest Fruit et un EP de six titres intitulé Revert to Type en 2013 ainsi que des tournées aux Etats-Unis jusqu’en 2016. Bien que toutes les oeuvres qui ont suivi Salt Peter n’aient pas eu le même charme et donc le même impact sur le public, il n’empêche que ce dernier suit encore religieusement les pas de la géniale Rankine de nos jours. Elle avait donc raison en disant lors d’une interview, qu’elle avait l’impression que la musique de Ruby avait une dimension internationale, ouverte sur le monde, ne s’adressant à personne en particulier mais à tous en général. Elle avait beau finir cette déclaration avec humour en se décrivant comme une « vieille hippie pénible », il faut admettre qu’elle ne pouvait pas se rapprocher plus de la réalité. Une bonne occasion, s’il en fallait réellement une, de se plonger dans son univers, en particulier pour celles et ceux qui ne l’ont jamais exploré, pour comprendre et s’imprégner corps et âme de ce sentiment d’universalité.

Sandra Cillo

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# 771 Eddy Ray Cooper

L’Oreille Qui  Gratte # 771

Invité :    Eddy Ray Cooper

Album of the Week : The blue butter pot : Let Them talk

Le Mardi 11 Février 2020

The blue butter pot : Am I Wrong

The blue butter pot :  Let Them Talk

La Piétà :  La Moyenne

Eddy Ray Cooper : My black and white dreams

Eddy Ray Cooper : Lost between right or wrong

Eddy Ray Cooper :Sweet melody

The blue butter pot : Support the Badger

Todchic : Imprevu

 Earthling : Nefisa

Eddy Ray Cooper: RIP Mr Diet

Eddy Ray Cooper: No deal (Cover Townes Van Zandt)

 Mary Gauthier : I can’t find the way

The blue butter pot :  Doors

Les Videos

Eddy Ray Cooper

Lost between right or wrong https://youtu.be/gxxjbU5FVeM

Sweet melody https://youtu.be/KBXiOo6-fCc

RIP Mr Diet https://youtu.be/D794-ZQudds

sur une ile deserte https://youtu.be/ef4ri-uDkeg

Session acoustique d’Eddy Ray Cooper https://youtu.be/gTClTIwoN9Q

Les Rubriques :

L’Album de la semaine : The blue butter pot : Let Them talk http://loreillequigratte.com/the-blue-butter-pot

L’Autoproduction :  La Piétà http://loreillequigratte.com/la-pieta

A Venir : Todchic  https://youtu.be/D4TujW2ny6A

Qui se souvient de …. ? Earthing  http://loreillequigratte.com/qui-se-souvient-de-earthing

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The blue butter pot : Let Them talk

C’est du rock mâtiné de folk et de blues aussi … Le groupe nous fait voyager à travers plusieurs univers marqués par ce blues du sud ! Mais attention pas le sud du Delta du Mississipi ! Ici c’est le blues du Golfe, vous savez ? le golfe du Morbihan, le sud de la Bretagne … Car ces deux-là viennent des environs de Vannes

Il y a Ray (guitare/chant) et Oliv (batterie). Le groupe a été créé en 2012 à la hâte pour un festival de blues. Notre duo officie depuis, dans un répertoire « dirty blues-rock »

Deux gars musiciens qui se connaissent depuis un bon bout de temps, maintenant, et qui n’aiment pas les ambiances trop lisses et les productions aseptisées.

Ils aiment quand c’est rugueux, et pourtant, pour nous ôter le préjugé fatal d’avoir à faire à deux brutes ; ils emmènent parfois nos oreilles dans quelques douces ballades qui sont jouées du fond du cœur.

Quelques repères :

2015 : Année importante avec la production d’un ep 5 titres : Direction le studio pour le 1er disque chez Bruno Franc au studio Le Local à Auray. Sortie début 2016.

2017 sortie de leur premier album «If the Wind». En 2020 le duo The Blue Butter Pot remet le couvert avec «Let them talk». Qui sortira en fait le 24 mai prochain chez l’Autre Distribution. A noter, d’ailleurs, un crowdfunding en cours sur la plateforme Ulule. Ils reviennent donc avec douze titres résolument plus âpres, plus électriques et plus puissants. Un album qui sonne plus garage mixé et masterisé par Jim Diamond !  Le mythique producteur de Détroit, à qui l’on doit les deux premiers disques de «The White Stripes»,

Chapeau, longue barbe, look Red-Neck et ambiance de Farmer le duo est théâtral pour peu qu’on les laisse s’exprimer. la spontanéité franche explose sur scène avec un batteur insolent et puissant ! C’est sur son groove massif que le guitariste grave et charismatique, cogne ou effleure sa guitare en grognant de sa voix lugubre, les textes inspirés tantôt du quotidien, tantôt d’un imaginaire sur fond de marécages et de Pick Up américains. (ç me rappelle forcément un certain Seasick Steve),

The Blue Butter Pot, ce n’est pas moins de 350 concerts depuis sa création.

Alors abondez à leur financement et régalez-vous avec Let them talk avant de les voir sur scène, bien sûr.

Gil Tau

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La Pietà

Elle est en colère et elle se bat ! Elle se permet tout ce que l’on interdit aux filles depuis toujours…  https://www.youtube.com/watch?v=ImRWd4bnuHg

La Pietà c’est une silhouette brune, cheveux pas très bien remontés en chignon, jupette et collants noirs, baskets blanches, ou le contraire… haut qui lui découvre un peu de sa poitrine – elle serait presque une enfant – celle du temps où elle voulait échapper au passé d’une « jolie chanteuse pop, signée sur une grosse maison de disque » :

La presse ne tarit pas de qualificatifs pour l’évoquer par exemple :

Outsider, brutale, fatale, hurleuse, celle qui bouscule et déstabilise le public et les professionnels

Didier Varrod/ France Inter – « Une œuvre condamnée à régner. »

Longueur d’ondes – « Une punk-rappeuse aux textes non conformistes. » –

Le Monde – « La Pietà croise la rage du punk et la verve du rap, c’est une boule d’énergie qui boxe avec les mots et les sons. » –

Alors qu’écrire sur elle, que l’on n’ait déjà dit ?  Et bien c’est dans ses textes qu’elle nous dit beaucoup d’elle-même « Lève –toi… Maintenant ou jamais … parce que c’est pas vrai que quand le temps s’en va tout s’en va… » Très vite on comprend qu’elle ne lâchera rien « Si la rage est un moteur, alors je risque d’aller loin » –  elle dit ses doutes, ses peurs – « J’ai peur alors je fonce et je m’enfonce dans le brouillard… » On la devine parfois fragile et parfois enfant perdue « Je suis brisée, maman, je me suis trompée tout l’temps » mais bien  consciente finalement d’être  « comme tout le monde ». Alors c’est sans surprise qu’on l’entend reprendre Si maman, si de France Gall.

 On aime aussi tous ses paradoxes exprimés, comme lorsqu’elle prétend être la moins féministe de la Terre… On aime sa reconnaissance de la différence : « Je revendique le droit aux épaules usées, aux cernes, au vécu, aux regards fatigués…  Je revendique le droit aux égarés… » Et bien sûr on se laisse prendre à la fin, au goût de l’apaisement : « Ma guerre est finie / je déclare la paix avec moi aujourd’hui… »  

Rebelle et lucide, La Pietà n’est pas ici pour plaire mais pour nous remuer.

Alors le public se lève, certains iront même auprès d’elle, sur la scène, choristes improvisés de son titre emblématique « La moyenne » et on la verra se laisser prendre dans leurs bras…

Après 4 EP, elle sort aujourd’hui son 1er album chez Lepetitchatnoirrecords Montpellier

Achetez-le !

Gil Tau

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Qui se souvient de …. ? Earthing

Qui se souvient ? Ils s’appellent Mau, Tim Saul et Andy Keep et sont en totale harmonie avec leur environnement et leur époque. Les trois artistes de Earthling peuvent se vanter d’avoir été les dignes représentants du mouvement trip hop. Cependant, eux aussi avaient beau venir de Bristol, ils ont également fait partie de celles et ceux qui ont été éclipsés par la Sainte-Trinité du genre, composée de Massive Attack, Tricky et Portishead. Sans grande justification, puisque leurs deux albums Radar et Human Dust n’ont rien à envier à ces géants, et Geoff Barrow collabore même sur trois titres de leur premier effort. Une injustice que nous devons en priorité à leur maison de disque, qui finira par refuser la sortie de leur deuxième LP, jugé trop sombre, en 1997. Si le destin en avait décidé autrement, le groupe n’aurait pas implosé aussi rapidement et Human Dust aurait très probablement connu le même cult following qu’un Maxinquaye, Dummy ou encore Mezzanine. C’est finalement le label français Discograph qui sortira cet album torturé en 2004. Sept ans après donc, ce qui est bien trop tard. Le monde entier s’était déjà suffisamment imprégné des sonorités de leurs confrères, ce qui a inconsciemment et paradoxalement donné à cette oeuvre une saveur de déjà vu, ou du moins déjà entendu. Mais peu importe ce passif maudit, c’est toujours avec le même plaisir que l’on découvre ou redécouvre ces bijoux de noirceur et de mélancolie, ponctués du flow dynamique, direct et vindicatif de Mau, l’un des rappeurs les plus originaux et cultivés qui soit. Il y a eu une reformation en 2010 pour l’album Insomniac’s Ball, qui à l’instar de ses prédécesseurs, se bonifie au fil des écoutes. Car la musique d’Earthling a toujours été aussi créative qu’intelligente. Elle pose un cadre précis, dont les éléments se soulignent à merveille grâce aux paroles de son MC incroyable. En digne représentante de son registre, elle marie des samples jazzy avec une atmosphère lourde, des boucles lascives et hypnotiques avec des mélodies extrêmement dark. Ce qui donne un résultat surprenant d’innovation et de profondeur pour chacun des trois albums. On peut donc conclure sur le fait qu’Earthling demeure l’un des projets les plus ambitieux et inventifs, mais aussi malheureusement les plus malchanceux des années 90. Ce qui n’empêche bien évidemment personne de se pencher sur leur discographie courte certes, mais surtout incroyablement riche et caractéristique d’un genre qu’on ne présente plus.

Sandra Cillo
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