Laissez-moi revenir sur le dernier concert de L’oreille Qui Gratte à la Zonmé

Namjera appelé au dernier moment sur la date à l’honneur de commencer la soirée, groupe post métal composé de 4 membres : deux guitaristes,  un bassiste, un batteur. Il mettrons le feu à la salle pendant 45min avec un seul est unique morceau expérimental, dans une ambiance à faire raisonner les murs et surtout casser nos tympans innocents, de quoi pogoter au rythme de la prestation scénique.

Le temps que les plus frileux du gros son rentre dans la salle pour qu’enchaîne avec mon power trio préféré Og Auks ! Les trois pingouins de l’indie rock sont de retour avec leur premier vrai concert, un set électriques et très épuré capable de séduire tous les stades, et si vraiment vous n’êtes pas convaincu la Fender Stratocaster rose de Mika saura vous raisonner

Après un deuxième entracte nous avons eu la chance de voir la talentueuse Selina Martin, dans un set doux et énergique elle nous livre son talent aux inspirations brit-pop dans la lignée de Pj Harvey, sa bonne humeur est sa robe digne de Kate Pierson des B-52’s a su finir en beauté cette soirée..

En tout cas merci à Noël pour son talent de défricheur, à l’équipe de L’oreille Qui Gratte et les amis. On refait d’autres concerts bientôt, soyez à nos côtés

Article et Videos : Baptiste Pégurier 

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OG Auks – Selina Martin – Namjera à La Zonmé.

Bouleversante soirée. Où chaque groupe a joué son set comme s’il était le premier, ou le dernier. Dans un des rares endroits où l’initiative culturelle reste possible. Trois groupes bouleversants dans leurs paradoxes et leurs chemins tracés tout en identités propres.
Namjera semble traverser pas à pas un monde essaimé de monstres bizarres, une odyssée où est vécue alternativement le rêve, le combat, des boucles sonores qu’on croit reconnaitre et auquel on se raccroche un peu pour maitriser un peu le tourbillon à venir. On ne ressort pas indemne des Namjera, ils sont une déflagration, il faut du temps pour savoir ce qu’il nous reste de nous après leur passage.

Les OG Auks, en imagerie trois petits pingouins virevoltants sur la banquise. Ils semblent à chaque fois développer des mélodies tranchantes imparables et pourtant … dans leurs progressions une folie cadrée s’empare d’eux, des accélérations ou des appuis sur l’embrayage en plein élan. Tout en courses folles les OG Auks posent, imposent l’urgence.

Selina Martin Music est une météorite incandescente sous les atours d’une fée. Elle se pose à vos côtés, vous prends par le cœur, s’envole avec vous de ses mélodies virevoltantes. A en juger par les airs béats autour, l’enchanteresse réveille des parts de nous. Une belle soirée, comme un conte.

Noël Noël 

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On se voit Samedi

On se voit Samedi 25 Septembre à La Zonmé (Nice) pour le concert mensuel de L’Oreille Qui Gratte

L’Oreille Qui Gratte a déjà effectué sa rentrée sur la bande FM.
En effet depuis le 04 Septembre vous nous retrouvez à nouveau tous les samedis de 20h à 21h sur Agora Cote d’azur.
 
Pour prolonger son travail de défricheur l’équipe de l’oreille qui gratte organise aussi tous les mois un concert à La Zonmé (Nice).
 
La recette reste la même que pour les émissions, un cocktail zonique de jeunes pousses niçoise,
 
En plus de vous faire découvrir le meilleur de la scène locale ces concerts permettent aussi de financer notre web radio www.loreillequigratte.com Notre radio est 100 % indépendante que ce soit dans sa programmation mais aussi dans son financement. Depuis 25ans nous ne demandons aucune subvention. Nos seules rentrées d’argent, nous vous les devons
Le  25 septembre à La Zonmé nous aurons la chance et l’honneur de vous présenter :
 
– OG Auks : de l’Indie Rock aux multiples influences telles que le Hip-Hop, la Funk et le Math Rock, de ce mix sort une mélancolie et une rage bien personnelle.
 
– Selina Martin : La canadienne, cannoise depuis peu, a un style à la fois intime et ouvert,  alternativement doux et dur. Elle pourrait être classée dans les catégories de la pop, du rock, du cabaret, du folk, du punk… le résultat est en fin de compte unique. Il est livré avec la puissance et la beauté subtile de sa voix singulière.
 
– Adrï, artiste de 24 ans se démarque par sa force de composition lui ouvrant de multiples facettes. Du Hip Hop planant à la pop il pose ses univers singuliers. Il s’applique à rendre son art sublime, surtout incontournable.
 
A l’occasion de nos 25ans la MJC Picaud nous a offert un immense cadeau en nous offrant une journée d’enregistrement,
Nous avons enregistré 4 émissions que nous vous proposerons les 1er samedis du mois en audio sur Agora et en vidéo sur nos réseaux sociaux
 
Nous vous en dirons plus très prochainement. Mais je peux déjà vous annoncer qu’à cette occasion nous avons reçu entre autre OG Auks et Adri, je peux donc vous affirmer sur preuve que ces artistes sont de la dynamite.
 
Faites nous donc confiance et rendez vous samedi soir
PAF : Cinq euros (consacrés à la web radio )
 
>restauration et buvette sur place
 
>adhésion à la Zonmé obligatoire5 Euros pour les 365 jours venant.
 
>Règles liées au covid appliquées
 
 
 
La Zonmé : 7 bis rue des Combattants en Afrique du Nord, 06000 Nice
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# 787 Stéphane Brunello

Le Mercredi 15 Septembre 2021

Diffusion le 02 Octobre 2021

Invité : Stéphane Brunello

Pixies : Cecilia Ann (Générique)

Stephane Brunello : Ce train ne s’arrête pas

Stephane Brunello : Après

Stephane Brunello : Les belles années

Les Innocents : Les Cascades

Stephane Brunello : Chacun chez soi

Stephane Brunello : Les Mots Bleus (Cover Christophe)

Stephane Brunello : Politiquement Correct

Les Videos :
 
 
L’Intégralité de l’Interview de Stéphane Brunello https://www.youtube.com/watch?v=Gc654vnJ5Jo
 
Intégralité de la Session acoustique de Stéphane Brunello https://www.youtube.com/watch?v=koMwbKXDuvk
 
 
 
 
Les Mots Bleus (Cover Christophe) https://www.youtube.com/watch?v=7BKN7qbPqWs
 
 
L’Intégralité de l’émission https://www.youtube.com/watch?v=W_ZyimGvxpw
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Rencontre avec Namjera

J’ai eu la chance folle d’être reçu par Namjera dans leur antre pour une interview.
Chance folle tant leur musique m’est ancrée.
J’ai parlé de musique de ce que je devrais nommer œuvre.
Un voyage et un paysage émotif dépeignant des tableaux jetés au ciel, une quarantaine de minutes prégnantes aux limites du shamanisme.
Monter cette itw alternée de leur art est une gageure tant il est dommage de chercher à comprendre complètement tout ce qui est à mon sens indicible.
Une potion magique se ressent, ne se déchiffre pas.
Ici s’égrène comme un battement le temps, qui semble s’allonger doucement, continuer malgré quelques grains de notes dissonantes en rouages, avant l’explosion, longue, diffuse.
On s’avance, rentre dans Namjera comme dans une mer, devenant par moment, océan. Leur musique est une histoire, continue, une immersion de 43 minutes, où chaque seconde est une touche de pinceau dressant paysages, tableaux et pages s’effeuillant seules. Le quatuor livre des échappées puissantes qui nous reviennent en boucles comme des furieuses balles rebondissantes.
De l’orfèvrerie qui par moment s’explose au sol, se remodèle dentelle, s’infuse.
Au début de tout il y avait Aymen, le jeune homme au sourire rayonnant, la base, déjà dans sa position , il est la colonne vertébrale, huile et rouage, fil d’Ariane où chacun tour à tour va monter « funambuler ».
Au début aussi il y avait Jonathan. Un personnage semblant grand petit Prince mais surtout Edwards aux mains d’argent mutantes sous vos yeux, entouré de sa batterie comme autant de potions magiques (pincée d’ici , pincée de là … ). Un jeu tout en équilibre instable pour obliger par moment l’envol, la dégringolade et l’envol, encore, il est par moment, le chemin saccadé, l’escalier dans le vide, la voie qui s’ouvre où chacun va s’engouffrer, tracer chemin, s’ouvrir lumière.
Sebastian est le feu qui couve, la braise qui souvent explose, alimente et s’alimente auprès de l’un, de l’autre, et de l’autre encore, une toupie magique en apesanteur constante.
Et Nico, la présence, l’ancré qui se laisse de temps en temps fissurer par tant de génie (ou de génies) là-dedans (ou dedans), qu’importe, car l’important … C’est trouver la porte, le couloir, l’appel, le saut d’une musique qui vous prends comme une main aux triples… …
De l’orfèvrerie qui par moment s’explose au sol, se remodèle dentelle, s’infuse.
 

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Chansons Romantiques par GiedRé

Une pochette digne d’un symphonie de Mozart et un titre aussi vendeur que « Chansons Romantiques au Piano » voilà ce que nous promet le nouvel album de GiedRe, et pourtant il suffit d’un peu connaître l’artiste pour savoir que ce n’est pas un disque à offrir à mamie.
Pourtant le titre ne nous ment pas avec 10 morceaux joués pratiquement qu’ au piano, mais avec une simplicité dingue s’approchant de la musique pour enfant. De quoi nous forcer à écouter les paroles. Et parlons-en des paroles !
Le non politiquement correct et l’humour noir inspiré de Brigitte Fontaine, Didier Super ou même du grand Brassens me fait encore et toujours autant rire.

Malgré une légèreté enfantine basée sur un humour que je pourrais qualifier de « pipi caca » sans tomber dans l’insulte et une voix qui chante d’une manière toute aussi enfantine on pourrait vite crier à la blague de rue. Pourtant avec une légère ouverture d’esprit on peut y trouver un véritable engagement, pas vraiment politique mais comparable à une prise de position. Vous allez dire que j’exagère mais pour moi une fille qui chante qu’elle aimerait rentrer tous ses sacs plastiques dans le derrière du ministère de l’écologie moi ça me touche.
(Voir le deuxième morceau de l’album, Sac Plastique).
Jouant donc au fil des morceaux du racisme, de l’écologie, de la mauvaise haleine, de la surconsommation de masse, et de la cause féminine qui lui est chère, je peux d’ailleurs citer à ce propos les morceaux « tu as une bite » et surtout « à poil » dans laquelle elle répète la dite phrase tel un père de famille alcoolisé à un concert. « On te veut à poil, mais on ne veut pas tes poils » mais avec sa voix cela sonne presque comme une comptine pour enfant, du grand art.

L’album finit avec « Manger du caca » ou GiedRe nous dévoile le plus grand tabou de la sphère musicale, et révélation tous les artistes rêveraient en réalité que nous chantions en chœur, « 
Moi je mange mon caca et j’aime ça, manger du caca, c’est mon dada à la cuillère ou à la main pour le dessert ou au petit matin manger du caca moi j’aime ça. »
Et avec comme bruit de conclusion de l’album une chasse d’eau. Vous avez dit artiste engagé ?

Baptiste Pégurier 

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# 786 Malt Liquor

Le Mercredi 01 Septembre 2021

Diffusion le 18 Septembre 2021 (1r partie) / 25 Septembre 2021 (2e partie)

Invité : Malt Liquor

Album de la semaine : Yann Tiersen : Kerber

+ Retour sur les concerts de l’été

Yann Tiersen : Ker Yegu

Yann Tiersen : Poull Bojer

Morphine : Buena

Adamé : Pas maintenant

Kid Francescoli : roma hollywood (Live à l’OQG)

Pomme : Anxiété

Katerine :

Tigran Hamasyan : Levitation 21

Les Rita Mitsouko : Les Histoire d’A

Benjamin Biolay : Comme une voiture volée

Asaf Avidan : One day

Mogwai :

Andreas (feat. 2Pac) : Black Panthers Under my Skin

Thomas Fersen : Cest tout ce qu’il me reste

Gaël Faye – Lundi Méchant

Yann Tiersen : The Film

Malt Liquor : Hell I’m blind

Malt Liquor : 18 Février

Malt Liquor : Callin’ Home

The Big Picture : Last Train

Malt Liquor : Sex Drug & Candy

Malt Liquor : Sweater Weather (Cover Neighborhood)

Malt Liquor : ML

Malt Liquor : The Last Train

Les Videos :

Retour sur les concerts de l’été 

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Qui se souvient de…. ? Morphine

Une basse slide 2 cordes jouée au bottleneck, un saxophone baryton et une batterie, aujourd’hui je vous parle de l’une des formations les plus atypiques qui soient : Morphine. Certains penseront que je vous fais un affront en vous demandant si vous vous en souvenez. Morphine reste cependant à mes yeux un groupe qui n’est pas suffisamment évoqué, aussi bien en tant qu’influence qu’en tant que simple référence.

Fondé par le regretté Mark Sandman, ancien membre de Treat Her Right et le saxophoniste Dana Colley, Morphine a eu l’ambition de se faire un nom dans la grande famille du rock alternatif américain sans aucune utilisation de guitare. Un savant mélange de blues, de jazz et d’arrangements propres au rock indé de leur époque a construit leur identité durant sept ans de carrière sans faute. Impossible de rester insensible à ces sonorités insolites, où des compositions langoureuses ou énergiques se mêlent à la voix grave et sensible de Sandman.

Des mélodies hypnotiques pouvant aussi bien nous projeter dans les coulisses d’un club de jazz underground que dans une chambre aux lumières tamisées en charmante compagnie.

Leur album Cure for Pain sorti en 1993, successeur de leur premier effort intitulé Good sorti l’année précédente, est considéré comme l’un de leurs meilleurs, si ce n’est le plus représentatif du trio. C’est d’ailleurs grâce à lui que Morphine se fera connaître en Europe et battra des records de vente pour un label indépendant avec 300 000 exemplaires vendus. Suivront Yes en 1995 et Like Swimming en 1997 qui compléteront et achèveront une discographie constamment fidèle à une technique et un style hors-norme. The Night sortira en 2000, un an après la mort de Sandman, victime d’une crise cardiaque sur une scène italienne.

Morphine aura finalement exercé durant la quasi totalité des années 90, tout en restant à contre-courant des registres phares de cette décennie et en gardant une popularité intacte jusqu’à la fin, ce qui relève de l’exploit.

Remède à la douleur certes, mais également à la monotonie.

Sandra Cillo-Boyer 

 

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