# 784 Micky Wild

L’Oreille Qui Gratte # 784

Le  Mercredi 28 Avril  2021 – 14h30

Diffusion 19 Juin 2021 (1r partie) / 26 Juin 2021 (2e partie)

 

Invité :  Micky Wild

Album de la semaine : MisterWives :  Superbloom

Micky Wild : Cherry cake

Micky Wild : Yuko

Micky Wild : Kraken

Adri : Sauve moi

Micky Wild : Le tourbillon de la vie (Reprise de Jeanne Moreau)

Micky Wild : Océans

Micky Wild : Baby One More Time (Britney Spears Cover)

Micky Wild : Ersatz

Micky Wild : California

DJZebra : Camille as you are

MisterWives :   3 Small Words

MisterWives :   Find my way home

MisterWives :   Running in place

Alain Bashung  :L’eau et le vin

Alain Bashung : Céline

Alain Bashung : Les Mots Bleus

Jay Jay Johanson : Why Wait Until Tomorrow

Portishead : The Rip

Nika Leeflang : Bad Sunday

MisterWives :  Superbloom (at the live dream)

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# 783 Selina Martin

L’Oreille Qui Gratte # 783

Enregistrement Mardi 27 Avril  2021

Diffusion : 05 Juin 2021 (1r partie) / 12 Juin 2021(2e partie)

 

Invité : Selina Martin

Album de la semaine : Rasha Nahas :  Desert

Selina Martin : The Addicted

Selina Martin : Since You’re gone

Selina Martin : Your face goes long

Fine : 2 3

Selina Martin : Smile

Selina Martin : Where is my mind (Cover Pixies)

Selina Martin : Live acoustique

Selina Martin : Bike

Rasha Nahas : The Clown

Rasha Nahas : Desert

 Angevil : Une Journée sur terre

Rasha Nahas: Lover, Lover, Lover

The Traveling Wilburys :  Tweeter and the Monkey Man

Leonard Cohen : Sisters Of Mercy

Leonrad Cohen : The Hill

Matt Berninger : One More Second

Cabane : tu ne joueras plus à l’amour (feat. Bonnie ‘Prince’ Billy)

Rasha Nahas: Ashes

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Rasha Nahas : Desert

La mer Morte était vivante, il y avait une femme et un enfant, et elle ne pouvait pas vivre chez elle, a-t-elle dit, elle a erré, perdue et elle a erré vers l’ouest !

 

La chanteuse / compositrice palestinienne désormais à Berlin, Rasha Nahas, a sorti son premier album, auto produit, sur son label, Rmad Records – le LP de 9 pistes présente un son rock très original. On a découvert Rasha Nahas grâce à son premier single «  Desert », accompagné d’un clip vidéo ambitieux filmé à Haïfa, politiquement et personnellement chargé    https://www.youtube.com/watch?v=qQE5lzuvwd8

 

Cet album, est une chronique de moments, un collage complexe qui documente un voyage, de la Palestine à l’Allemagne – C’est la soif, la solitude, les mirages, les rencontres en cours de route, la nostalgie et l’idée d’appartenir à quelque chose de plus grand. …

Desert c’est poésie exemplaire, une chanson sans refrain, un poème épique, vraiment assez surprenant dans son ampleur émotionnelle. C’est une narration expressionniste d’inspiration Kurt Weill, sur fond de cordes tourbillonnantes de mélodies lancinantes arabes. C’est aussi la fondation d’un groupe rock…

Né sur le rocher, quelque part dans le vide. Poussière et premier rayon de soleil, le cœur saigne. «Desert» commence ainsi et sait répandre la magie non seulement avec les mots, mais aussi avec la musique. Rasha Nahas utilise le rock alternatif comme scène polyvalente et variée, la guitare, la basse et la batterie sont soutenues par le violoncelle et le violon. Les mélodies sont transmises, amplifiées et étirées – un premier album fait de racines et de traditions.

À seulement 24 ans, Rasha Nahas a présenté là un premier album impressionnant. La Palestinienne au passeport israélien, qui vit à Berlin travaille comme musicienne pour différents théâtres, se montre ici comme une artiste solo talentueuse. « Desert » contient des chansons rock, fiévreuses et des tendres ballades sur la vie difficile au Moyen-Orient.

Rasha Nahas a beaucoup à dire, les moments compliqués et la beauté naturelle font partie de sa vie. Et en ces temps troublés, on n’a pas beaucoup de disques à remettre aussi souvent et avec autant de plaisir, sur sa platine.

Il y a beaucoup à découvrir sur «Desert», Rasha Nahas se montre dans ses chansons comme une personne aux multiples facettes pleine de rêves et d’expériences. Peu importe que les histoires soient vraies ou inventées, tout est possible…

Gil Tau

 

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# 782 : OG Auks

L’Oreille Qui Gratte # 782

Invité : OG Auks

Album de la semaine : Alice Cooper : Detroit Stories

Enregistrement Lundi 26 Avril  2021 – 13h

Diffusion : Samedi 22 Mai 2021 (1r partie)  – Samedi 29 Mai 2021 (2e partie)

 

OG Auks : Bitter Tea

OG Auks : Realistic Taste of your mind

OG Auks : Bitter tea

Snarky Puppy : What about me

OG Auks : Other me

OG Auks : Riot Van : (Cover Artic Monkey)

OG Auks : Out Of Time

Pink Floyd : Comfortably Numb

Raphael  : Personne n’a rien vu

Mathieu Boogaerts  Annie

Arman Méliès : Météores (avec Hubert-Félix Thiéfaine)

Eddy De Pretto : Parfaitement

Alice Cooper : Our Love Will Change the World

Alice Cooper : Hail Mary

Alice Cooper : Hanging on by thread

 Cherry Pills :  Short it Out

Alice Cooper : East side story

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Qui se souvient de… ? Comfortably Numb

Vous êtes vous déjà posé la difficile question de choisir votre morceau préféré de certains groupes ?

Moi oui, et pour les Pink Floyd je peux répondre sans hésitation Comfortably Numb ! Deuxième single de l’immense concept album The Wall.
C’est l’un des derniers morceaux de l’entente Gilmour/Waters. Musique composée a l’origine par David Gilmour pour son premier album du même nom, il décide finalement de le proposer pour l’enregistrement de The Wall.
Problème me direz vous, Gilmour et Waters n’arrivaient pas a se mettre d’accord sur l’enregistrement du titre, cela donnera une chimère entre l’intro que voulait Rogers Waters, et les solos de guitare de David Gilmour. (On peut d’ailleurs noter que dans les nombreux albums live post Rogers Waters, Gilmour fait durer le solo de guitare 3/4min de plus).
Du côté des paroles elles sont écrites par Rogers Waters s’inspirant d’une expérience d’injection de tranquillisant avant un concert, le rendant « Confortablement engourdi ».
L’idée sera reprise ensuite dans le film du même nom avec un héros medicamenté afin qu’il puisse jouer sur scène.

Morceaux enregistrés a Berre-les-Alpes, il est considéré par beaucoup moi y compris comme le meilleur solo de guitare de l’histoire du rock. Que ce soit pour pleurer, danser ou chanter dessus je ne saurais vous conseiller de réécouter ce morceau, voire l’album entier.

Baptiste Pegurier

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Alice Cooper – Detroit Stories

C’est Vincent Furnier ; il est né à Détroit où il a créé il y a ½ siècle un des tout premiers groupes de metal tendance horreur – le rythme de ses albums a été très inégal : les années 70 et 80 très actives, et la décennie 90 , la plus pauvre avec seulement deux sorties. Il faudra attendre 2000 pour que le groupe Alice Cooper retrouve un rythme digne de ses débuts, avec cinq opus où il retrouvait son lustre passé et les guitares acérées qui avaient influencé un certain Jack White de Détroit, lui aussi.

Leur gros hard rock théâtral ; le public américain adore ça ! Ces désœuvrés des eighties, broyés par le Vietnam, les usines fermées, la dope et l’ennui… Ces américains qui ne jurent que par Ted Nugent, les Stooges, Black Sabbath, Kiss, en passant par les Ramones.

Oui… il y a bien quelques reprises à la sauce vampires dans Detroit Stories mais c’est aussi des titres originaux avec la participation d’acteurs clé de l’histoire musicale de Detroit, à commencer par Wayne Kramer, ex-guitariste du MC5, qui brille ici sur TOUT le disque. Ressurgissent aujourd’hui l’original et très punk « Go Man Go » (co-écrit avec Kramer et Ezrin), mais également « East Side Story » qui clôt l’album (une cover de Bob Seger), le « Sister Anne » du MC5, et le « Detroit City 2001« …Mais on trouve « Rock’n’Roll« , morceau du VELVET que Lou Reed aurait écrit à Detroit, parfait pour entamer l’album, surtout avec la présence de Steve Hunter, vieux compagnon de route de Lou Reed sur les fameux live de 1974, « Rock’n’Roll Animal » et « Lou Reed Alive »

Pour la troisième fois sur disque en dix ans, les quatre membres des débuts que sont Michael Bruce, Neal Smith, Dunaway et Alice Cooper donc, retrouvent ici la magie d’antan.

Il y a pléthore de références : ici Chuck Berry « Shut Up And Rock« , presque de l’AC/DC, et l’irrésistible «Hail Mary » . Detroit Stories est très cohérent. Outre son incroyable habilité à raconter des histoires complètement dingues (quel parolier ce Cooper !), son éventail de goûts est large : « Our Love Will Change The World« , tendance Cheap TRICK, tandis que « Drunk And In Love » est un blues bien crade, harmonica à l’appui, et Joe Bonamassa en renfort. « Wonderful World« , où l’on croirait entendre Jim Morrison ! (Desperados 1971)

Alice Cooper rend hommage à sa ville, avec « $1000 High Heels Shoes » et au son de la Motown (label signifiant Motor Town, berceau et tombeau de l’automobile aux USA)

Alice Cooper et Ezrin n’ont rien perdu de l’instinct glam qui a fait le succès du groupe. Mais comment conclure un disque hommage à Detroit sans reprendre sa plus grande star régionale Bob Seger? Là encore, East Side Story surprend par sa fraîcheur ; vintage quand même.
Dans sa carrière, ALICE COOPER a tout tenté, du plus kitch au cabaret-rock le plus hanté, d’où la valeur extraordinaire de ce Detroit Stories Et à titre personnel au-delà du grand guignol de ses shows divertissants ALICE COOPER vient de livrer un chef d’œuvre …. Chapeau l’artiste !

Gil Tau

 

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