Disparition de Prince Rogers Nelson ; le monde du basket en deuil.

Jeudi 21 avril 2016, 18h30 ; la journée de boulot a  été bonne. Après une bonne session bien productive je sors m’acheter des clopes et une baguette histoire de m’aérer un peu le museau. Dehors le printemps est bien installé, il fait doux, tout est serein.

Perdu dans mes pensées, je sens à peine la vibration qui agite le fond de ma poche ; un premier SMS.
– « Putain, Prince serait mort… confirmation par l’impresario… tu as des infos ? »

Le temps d’une réponse peu ou prou rassurante (je le savais hospitalisé – une vilaine grippe), tout s’accélère, messages sur messages…
-« Ho bah non, décès de Prince… 57 ans. »

-« Sad, sad year »

-« Une pensée pour mon petit Loïc, dur ! »

-« J’espère que la nouvelle a pas trop de mal à passer, des bisous »

-« Prince est mort ? »

Okay, HEY ! Je suis pas agent d’artiste ! (de « l’Artiste ») … et en plus toutes vos vibrations commencent à me
refiler le tracsir. J’accélère le pas pour rentrer tracer les sources d’informations. Il se peut que cela soit un vilain hoax. Vite.

 Google > Prince / death… les infos arrivent, principalement relayées par TMZ.

On aurait retrouvé un corps à Paisley Park (studio d’enregistrement et résidence de Prince), mais le shérif du comté ne confirme pas encore l’identité de la victime. NE CONFIRME PAS ENCORE ! Soulagement ; malgré une petite voix funeste, insidieuse et persistante, ce n’est peut-être pas lui.

Et là… tweet fatal. Anna Meachan, son agent signe l’atroce nouvelle. « C’est avec une profonde tristesse que je confirme que cet emblématique artiste de légende, Prince Rogers Nelson est mort ».

Implosion, hébétude, silence.

Back in the days

Amsterdam, juillet 1984, un adolescent de douze ans assommé par la chaleur et l’ennui d’une estivalité en terre étrangère,
fusionellement vautré au fond d’un canapé en cuir marron, découvre avec avidité les joies de la toute jeune chaine musicale MTV. Pendant des heures les clips s’enchainent ; Wham, Cindy Lauper, ZZ Top, Gary Glitter, Alice Cooper,
Madonna… Soudain un rif de guitare assassin déchire le brouhaha pop ambiant. A l’écran les images d’un jeune éphèbe afro-américain, outrageusement lascif au fond de sa baignoire d’où il apparait nu, envoie une pléiade d’œillades
suggestives qui en disent long sur ses intentions. Le titre s’affiche, Prince – When doves Cry ; ma vie vient de changer, pour toujours.

When we were fans

Dans les années 80 en plein cœur de la mouvance new wave/cold wave/post punk – au trou du cul provincial et culturel du sud de la France – être fan d’un artiste aussi atypique que le kid signifiait souvent solitude et incompréhension. Que de quolibets entendis-je à l’époque sur le son, l’attitude et la sexualité (présupposée contre nature) de celui que
j’idolâtrais alors. Les noms d’oiseaux volaient bas, à son endroit comme au mien, même si plus ou moins unanimement les détracteurs devaient bien reconnaitre qu’il y avait bien « quelque chose » qui se passait avec ce nain-là.

Solitude donc, jusqu’au jour ou – au détour d’un camp d’ado’ – je rencontrais enfin un coreligionnaire ; nous avions trouvés chacun en l’autre le support essentiel au développement de notre passion musicale commune. A partir de là les choses se sont salement accélérées, en lien avec le fan club de Paris nous avions trouvé le moyen d’accéder au
catalogue Français de tous les bootleg et autres produits « non officiels » du Kid. Je garde en mémoire ce moment où j’ai reçu MA copie sur cassette du légendaire Black Album qui était elle-même copié sur une cassette copié sur le vinyle… pirate forcément. Etre fan à l’époque, ça se méritait.

Idole

Parce que forcément, Prince était une idole, une vraie.
Pas une icône préfabriquée à la façon Stock Aitken Waterman (Rick Astley, souvenez-vous…). Non. A l’instar de David Bowie et de ses multiples personnalités, Prince multipliait son personnage à chaque album à grand renforts d’une garde-robe à chaque fois repensée et d’excentricités capilaires à géométries variables (notons au passage que Prince commencera et finira sa carrière en mode « coupe afro »).

On gardera en mémoire la période « mini slip, mini cuir mais il fait le maximum » de Dirty Mind, la période pourpre de
l’inénarrable « Purple Rain », la période jazzy dans le feutré façon cotton club de « Parade » (oui, l’album de « Kiss » et de
« Girls & Boys » qui vaut surtout pour tous les autres titres aussi hautement inspirés qu’expérimentaux) … la liste est encore longue, période « Sign o’ the times », « Lovesexy »…

Heros

« Ils nous vendent des idoles, nous voulons des héros » chantait Michel Cloup au sein d’ « EXPérience » et
à cet endroit, Prince n’était pas qu’une idole, c’était aussi un Héros. En première lecture « Guitar Hero » bien sûr, tant son talent à manier le manche était indéniable (bien qu’il ait toujours eu tendance à considérer que son jeu pouvait toujours s’améliorer ; allez jeter un œil à ce lien – vers 3.30mn – pour vous en convaincre > https://youtu.be/6SFNW5F8K9Y),
mais aussi Héros musical dans un sens radicalement plus large. Imaginez que sa légende raconte que le bonhomme était capable de jouer de tous les instruments (j’ai dit tous) pour les besoins de ses compositions. Talent, travail, génie
créatif… si la définition du Héros inclut ne serait-ce que partiellement l’inspiration que ce dernier est capable d’insuffler à tous ceux qui pourraient croiser son chemin artistique alors Prince est à ranger sur les plus hautes
marches de l’Olympe musicale.

Comment ça j’en fais des tonnes ?! Bah quoi, j’suis fan, enfin… ex fan, en mode repenti nostalgique.

Pourri

Parce que soyons clair, si Prince était éminemment prolifique l’ensemble de son travail n’est pas fait que de chefs d’œuvres, loin s’en faut. C’est là le prix à payer lorsque l’on dispose d’un trop plein d’inspiration (c’est arrivé à d’autres, David Bowie – encore – en tête). Nous entrons là dans l’Age noir de la production Princière. A l’aube des années 90
Warner sentira venir le coup et cherchera à restreindre le Kid à une seule sortie par année, chose insupportable pour celui qui ira jusqu’à abandonner son patronyme contractuel en se contentant de distribuer des fonds de tiroir
jusqu’à terme (« The Vault.. old friends for sale » entre autres).  

Old friends

A l’heure de l’insupportable nouvelle je ne peux, aujourd’hui que penser à tous ceux qui ont été part active de cette
« famille » Princière (par souci de « contrôle de la concurrence », Prince écrivait la musique de quasiment tous ses proches musicaux), Wendy Melvoin, Lisa Coleman, Dr Fink, Eric Leeds, Sheila E, Morris Day, Jerome Benton, Maceo Parker, George Clinton… (Putain, ils sont si nombreux) et à la façon dont ils doivent la recevoir. 57 ans putain ; c’est vraiment pas un âge pour passer l’arme à gauche lorsque l’on représente un tel potentiel.

Jehovah

Car que les choses soient très claires, si le nain a tiré sa révérence si tôt ce n’est assurément pas que le fait d’une vilaine grippe. Soyons sérieux. Mourir d’une grippe ? En 2016 ?! Même si le gars préfère se défoncer au piano + microphone tous les soirs plutôt que de rester au plume à se soigner à grands coups de grog… non ça ne colle pas. Dites-moi
plutôt que le machin a dégénéré et qu’une fois à l’hosto’ face à des possibilités d’injections et ou de prise de sang le gars Roger a préféré mettre en avant ses convictions religieuses (c’est dieu qui décide) plutôt que son bon sens. Hm, okay, okay… le seul avantage que je peux voir à la chose c’est que de son côté la team paradis ils va enfin avoir un showman correct (si l’on considère que tout ce qui respecte un peu en terme de qualité musicale est déjà en train de faire un bœuf de tous les diables au sous-sol).

« Sometimes it snows in april » donc… vilaine prophétie ; ne m’en veuillez donc pas si en la circonstance je préfère me rappeler que « life is a party, and parties weren’t meant to last ».

Ah oui, si vous vous posez encore la question du titre, apprenez que s’il est communément admis qu’il était universellement doué pour la musique, il n’en reste pas moins vrai qu’à son adolescence le Kid de Minneapolis était aussi doué pour le sport. Basketball. Ne riez pas. Richard Robinson, son coach de l’époque, cite à son endroit « Prince était un
excellent joueur ; il était excellent un ballon entre les mains, bon tireur malgré sa petite taille ../.. il aurait pu commencer une carrière… ». Ironie du sort, c’est le fait de n’avoir pu faire carrière dans le sport qui le mènera à la carrière musicale qu’on lui connait.

« Si je ne peux pas devenir le plus grand basketteur de tous les temps, je deviendrais le plus grand musicien de tous les
temps. »

So be it.

“Can I have a halelujah ?!”

Loïc Swiny 

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# 690 Men On The Hill

Invité : Men On The Hill

Album de la semaine : PJ Harvey :The Hope Six Demolition
Project

Le 19 Avril 2016

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 PJ Harvey : The Wheel

PJ Harvey : Chain Of Keys

Hannah   :
Boy in the mirror

Men On The Hill : Going To The Borderline

Men On The Hill : We are energy

Johnny Cash : The man on the hill

Led Zeppelin : misty mountain

The landscape tape : Tantamount to a second

PJ Harvey : The Ministry Of Defence

Men On
The Hill :
Mexican
skulls

Men On The Hill
:
Gypsy moth

Men On The Hill ; Dark spell

Rocket from the tombs : Ain’t It Fun

M : Le père ubu

Men On The Hill : Top Of The World

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 Contact :

Men On The Hill 

menonthehill@gmail.com

https://www.facebook.com/MOTH-Men-On-The-Hill-416377451763949/

http://www.menonthehill.com/

The Landscape tape

thelandscapetape@free.fr

https://soundcloud.com/thelandscapetape

Hannah
ealarco@free.fr

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 Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

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Les Vidéos :

Men On The Hill 

–         
We are energy: https://youtu.be/D99uRwlWTsg

–         
Mexican skulls https://youtu.be/67IJuKbacD8

–         
Gypsy moth https://youtu.be/W-KuJ_-a6tg

–         
Dark spell https://youtu.be/6z102Ee5Dsc

–         
Session de Men On The Hill https://youtu.be/d2tdx28ZXRU    

 Les
Chroniques :

–         
PJ Harvey : The Hope Six Demolition
Project https://tmblr.co/ZFA7bx25J7j-U

–         
Hannah : https://www.youtube.com/watch?v=OgRHCqNE0g8

–         
The landscape tape https://youtu.be/2t52kPYZZ9Y

–         
Rocket from the tombs : https://tmblr.co/ZFA7bx25J4dPy

–         
Les Annonces de
concert
: https://youtu.be/Mgw9rAuY-FM

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PJ Harvey : The Hope Six Demolition Project

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Quand on s’appelle Polly Jean Harvey et qu’on foisonne d’idées et de talent, on choisit de s’embarquer avec son vieux complice, photographe vidéaste Seamus Murphy dans un voyage qui les mènera du Kosovo à Washington via l’Afghanistan.
Il en résulte un album conçu comme le journal de bord du périple qui l’ont menés incognitos au cœur de la souffrance et de la misère.
Le résultat du tournage se nomme The Wheel (aussi notre 1er tire). The Wheel est un documentaire engagé relatant la misère des Balkans, P J Harvey en ramènera, un recueil de poèmes écrit en même temps que les textes de The Hope Six Demolition Project.
Ce nouvel album de PJ Harvey a été conçu pendant une résidence au Somerset House à Londres. Il y eu une expo intitulée ‘Recording in Progress’ mettant en scène PJ Harvey, son groupe et les réalisateurs Flood et John Parish, (ses collaborateurs depuis 1995) ainsi que toute l’équipe, au travail dans un studio construit pour l’occasion et permettant à un public restreint d’observer le travail.

Un live multimédia, mêlant poèmes et documentaire accompagnant les onze nouvelles chansons du disque a même eu lieu à Londres en octobre dernier. L’art total quoi !

Sur ce projet, elle a tiré la quintessence du chaos qui agite la plupart de nos sociétés, que ce soit sur le plan social, économique ou environnemental.

Le nom de l’album fut inspiré à PJ Harvey après son voyage à Washington où le projet « Hope VI » visait à démolir des taudis, avec pour conséquences, l’impossibilité pour les habitants de se reloger dans des habitations devenues trop chères.

Un saxophone omniprésent, les parties vocales ainsi que les choeurs, assurés par les multi-instrumentalistes Terry Edwards et James Johnston (Gallon Drunk, Nick Cave, tom Waits…) Tout me va dans cet album.

On ressent la désolation et la désespérance qu’elle voit. Un album de colère et d’amour, sans effets de style ni de glamour
Une réflexion sur la guerre et la misère du monde.
Une rockeuse unique et indignée qui ignore la complaisance ou la facilité…

Gil Tau

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Rocket from The tombs (groupe éphémère)

C’était le punk-rock avant
qu’on ne lui trouve un nom. Entre juin 1974 et août 1975, un OVNI est
enregistré à Cleveland (Ohio) Peter Laughner a fondé le premier groupe de rock
underground de Cleveland. Ils jouaient un mélange plutôt amphetaminé des
Stooges et du Velvet.

Avant de mourir à l’âge de 24
ans Laughner a été le leader de différents groupes mais est surtout connu pour
sa participation à Rocket from the Tombs et aussi à la création de Pere Ubu.

 Après quelques 45 tours Peter
Laughner est alors en plein processus d’auto-destruction et les autres membres souhaitent
qu’il quitte le groupe. Ce sera fait en 76 et pour cause… Il avait de très gros
problèmes d’alcool et de drogue qui provoquèrent son décès (pancréatite aiguë)
en 1977, à l’âge de 24 ans

Laughner était un fan de rock
et écrivain acharné, très influencé par Lester Bangs (critique et chroniqueur
rock célèbre). Laughner admirait Lou Reed, mais s’inspirait aussi de bluesmen
comme Robert Johnson et Woody Guthrie.

A l’époque, Lester Bangs avait
commenté cet évènement ainsi : “ je
pense que c’est le début d’une autre époque – La "New Wave” peut se
targuer de sa première victime, et étant donné la prédilection du milieu pour
la drogue et, plus généralement, l’autodestruction, on peut parier qu’il y en
aura beaucoup d’autres après lui
.“.

 En nov 2015 deux des membres
fondateurs relancent le groupe et sort un CD album –  Rocket from the Tombs  – Black
record

Gil Tau


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les 5ans de notre Blog

Je viens de recevoir un mail m’annonçant que c’est
l’anniversaire de notre blog www.loreillequigratte.com
(49 919 visites
en 5ans)

C’est l’occasion de ressortir un billet que j’ai écrit il y
a 10ans à l’occasion de la 400e émission.

Bien
sur aujourd’hui la boite à lettre est numérique, ma fille est venue au monde
sur Careless Whisper , je continue à grossir, je suis de plus en plus sourd,
plein de personnes nous ont rejoints (d’autre nous ont quittés) mais à quelque
chose près ce billet est toujours d’actualité

Je vous donne RDV ce soir 19h10 pour la 690e
émission avec
MOTH – Men On The Hill

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Putain mardi c’est la 400eme émission de l’oreille qui gratte donc 12 ans
d’antenne…

Une fois n’est pas coutume, je vais faire une bafouille en forme de
remerciements.

Tous d’abord je trouve dingue qu’après tout ce temps je me fasse encore
avoir, que je cours toujours après toutes ces nouveautés issues du rock
indépendant, recherchant la mélodie, l’accord parfait qui va changer ma vie
pendant…. 3 semaines… après j’aurai oublié a jamais ces groupes hyphes (je
pense par exemple aujourd’hui aux klaxons). Cette quête effrénée fait que le
moment le plus jubilatoire de mes journées est quand je descends à la boite aux
lettres voir les galettes que j’ai reçues, dans l’espoir bien sûr de trouver
l’essence du rock‘n’roll : instantanée, révolutionnaire, sexuelle. Ma drogue
à moi en somme qui me sert de carburant pour supporter la médiocrité du
quotidien.

Cette quête musicale, ce défrichage continuel m’a amené en 600 heures
d’émissions de radio à passer 6800 chansons, recevoir 250 groupes (des plus
connus Camille ou Dionysos (les copains de toujours) a Pierrot de le chanteur
du rue du pays vencois), réaliser 300 interviews et autant de sessions
acoustiques émaillées d’îles désertes (chiffre à la louche bien sur),  sans compter la quantité innombrable de
disques que j’ai pu écouter, ni même le nombre de concerts auxquels j’ai
assistés, ce qui fait qu’aujourd’hui je deviens sourd de l’oreille droite, mais
qu’importe…

Qui se souvient de la chanson qui passait à l’instant de la naissance de
son premier enfant ? Moi Polnareff. Je réfléchis quotidiennement au
premier disque que ma fille qui arrive dans un mois va écouter.

Pour beaucoup Je dois être malade ! Certainement mais pas plus que
les sportifs, qui courent puérilement derrière un ballon en veillant à ce que
le voisin n’aille pas plus vite. Moi je ne suis en concurrence avec personne.

L’oreille qui gratte ce n’est pas un truc d’autiste que je fais seul dans
mon coin. C’est avant tout une extraordinaire histoire d’amitié avec Benoît mon
ami de 22ans avec qui, attablés à une terrasse vençoise ensoleillée nous est
venue l’idée folle de lancer cette émission, Benoît trouvant le titre et moi le
générique. 12 ans après ce sont encore les deux mêmes qui sont aux rennes de
l’émission. Peu de gens peuvent se targuer d’autant de fidélité en amitié.
Notre relation est la principale force de l’oreille.

En 12 ans nous avons eu beaucoup de compagnons de route qui nous ont  nourris, motivés, aidés, nous les remercions
maintenant : Philippe Vernay, Laurent, Francky, Vicky, Hervé, Francis,
Antoine, Christelle, Philippe Henry ou encore récemment Justine et bien sur la
dernière recrue Alain, à la culture musicale incommensurable avec qui
maintenant nous formons officiellement un trio à la tête de l’émission. J’en
oublie certainement, je m’en excuse. Je
joins mes remerciements aux groupes qui se prêtent à notre émission, aux
salles de concerts qui nous reçoivent, aux maisons de disques, et bien sur aux
médias qui nous soutiennent, telle Nouvelle Vague ou Live In Marseille

Certains me reprochent de ne pas grandir, de m’enfermer dans
l’adolescence, je dis non, il y a 12 ans j’étais mince avec les cheveux longs
et aujourd’hui j’ai grossi, j’ai des cheveux mi-longs sur les épaules… Plus
sérieusement pour moi la fidélité, la constance et la persévérance  sont parmi les qualités les plus importantes
de l’être humain. Mes proches reconnaissent que je ne brûle jamais ce que j’ai
aimé, et si sur mon lit de mort je ne renie rien de se que j’étais à 20 ans je
me dirai que je n’ai pas complètement raté ma vie  

Maintenant en
route pour la 500eme mais d’abord je dois écouter ce disque tout chaud qui
vient d’arriver. Allez rien que pour une fois je fais une pause pour boire une
coupe de champagne la santé de la musique en général et de « l’Oreille qui
gratte » en particulier.  

 
Simon Pégurier

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# 689 Yuna Project

Invité : Yuna Project

Album de la semaine : Christophe : Les vestiges du chaos

Le 12 Avril 2016

Christophe
: Stella Botox

Christophe: E Justo

Lo Pailhes  : Quasimodo

Yuna Project : Heroes

Yuna Project  : Heroes (Acoustique)

Nina Attal : Ain’t gone

Christophe : Drone

Yuna Project  : good mood (Acoustique)

Yuna Project  : western (Acoustique)

Yuna Project  : fu-gee-la (fugees) (Acoustique)

Sax Machine : One free  (feat.
RacecaR & Muppet)

Contact :

Yuna Project

+33 6 35 16 24 46

dun.yuna@gmail.com

http://yunaproject.bigcartel.com

Lo
Pailhes

lo@pailhes.com
http://pailhes.bandcamp.com

Sax machine

http://www.saxmachine.biz

sebastien@lastationservice.org

Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

Les Vidéos :

Yuna Project

–         
Yuna Project :  Heroes https://youtu.be/N2_XD7rC5to

–         
Yuna Project  : Good mood https://youtu.be/6lRBoGDc4oc

–         
Yuna Project  : Western https://youtu.be/qjpGEAdck2Q

–         
Yuna Project : fu gee la (Cover
fugees) https://youtu.be/VwhH4BBnYBQ

–         
Session acoustique de Yuna Project : https://youtu.be/9vfQNSWhkJE

Les Chroniques :

–         
Christophe : Les vestiges du chaos https://youtu.be/fZmYZ08FEDU

–         
Lo Pailhes : Ca sert à quoi une chanson ? https://youtu.be/Z4TXvEAF4nY

–         
Nina Attal : https://youtu.be/kBjMWj3J8MU  

–         
Les Annonces de
concert
: https://youtu.be/whP4Dy95wuI

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ScareCrow :

Scarecrow
vous emmène dans un monde où le Blues et le Hip Hop ne font qu’un, où le groove
est roi, qu’il soit arraché dʼun Dobro ou samplé dʼun vieux vinyle…

Les quatre toulousains – galvanisés
par 400 concerts dans 15 pays l’an dernier – reprennent la route en 2016, pour
présenter les titres de leur prochain album prévu pour le mois de mai…

Du Blues des années 20 au Hip
Hop des années 90, il n’y avait qu’un pas à faire… Scarecrow vous emmènera dans
un monde où Son House côtoie Jurassic Five,  mais finalement, rien d’anormal ! Le
hip-hop n’est rien d’autre que le blues des années «90». C’est dans les deux
cas l’expression de gens qui opprimés et qui souhaitent s’évader, grâce à la
musique.

Des textes noirs mais pas
pessimistes dressant un constat de l’état de la société actuelle. Il existe
toujours des gens exploités, des gens au bord du gouffre

Sur scène, Slim -guitariste – et Antibiotik -scratcheur/rappeur-
confrontent les générations dans l’exercice de style qui est de mêler deux
langues, deux cultures, avec pour trame de fond la basse et la batterie 
enivrantes de Jamo et de Papʼs.

Scarecrow ne se voit pas
comme un groupe engagé, mais à la question :

« vous vous autoproduisez et restez indépendants. Est-ce un choix ? »

Ils expliquent :

« Oui, cette démarche est la nôtre car nous avons souhaité rester maîtres
de notre destin artistique tout en cherchant à comprendre les systèmes de la production.
Aujourd’hui, avoir une liberté musicale et financière est un luxe, cela nous à permis
par exemple de mettre notre album en téléchargement libre
 ».

Derrière ce mot désignant un
épouvantail : Scarecrow ne doit pas faire peur, pas de trace de méchant,
ici, rien que du bon !

Gil Tau 

Scare
Crow :

www.blueshiphop.com

scarecrow@blueshiphop.com

denis@adam-media.fr

juanito@subsocietygroove.fr

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The Professionals

C’est groupe de rock britannique
plutôt éphémère (79 à 82). Ils n’auront commis que 2 singles et 2 albums

L’histoire : Alors là
faut prendre des notes !

On est en 1979…Après le split
des Sex Pistols et la mort de Sid
Vicious, Steve Jones et Paul Cook, joueront
avec Johnny Thunders et formeront Shampistols,
groupe qui se sépare très vite.

Là ;  Cook et Jones formeront un groupe très
éphémère “the looters” avec
Paul Simonon (the clash)

Cook et Jones
finiront par former “the professionals
avec le bassiste Andy Allen qui jouait déjà sur des titres des Pistols.

Deux single sortiront en
1980. Mais Allen est viré du groupe (il n’avait pas le look adéquat…) Il se
vengera quelque peu, en empêchant la sortie de l’album prévu cette année là…Na !

Andy Allen sera alors remplacé
par Paul Myers.

Je résume :

Membres du groupe

Steve Jones : chant et
guitare

Andy Allen  puis Paul Myers : Basse

Ray McVeigh : 2eme Guitare

Paul Cook : batterie

Le groupe ne fera que de
rares apparitions en Angleterre, préférant tourner aux USA .

La carrière du groupe sera
plombée par un grave accident de voiture en 1981 durant la première tournée
Américaine et 3 membres sur les 5 ont été gravement blessés. Finalement le
groupe se sépare fin 82  car Steve Jones
a décidé, lui, de rester à New-York.

On retrouvera tous les
membres du groupe qui joueront ensuite, chacun, dans divers groupes…ouf !

Gil Tau

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# 688 Melchior Liboa & Chinaski

Invité : Melchior Liboa & Chinaski

Album de la semaine : Bleached : Welcome the worms

Le 05 Avril 2016

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 Bleached : I’m All Over This Place

Bleached : Sour Candy

NAMASTE et T Mweni : Walk with Me

Melchior
Liboa :
L’amour fou

Chinaski :
Caresse l’amour

Chinaski: Nous réveiller
enfin

Melchior
Liboa : +

Scare crow :  Evil and Crossroad

Bleached : Chemical Air

Melchior Liboa : Ma mort

Chinaski: je lève mon verre

Melchior Liboa  & Chinaski: j’envisage

The Professionals : White Light White Heat-

Timber Timbre – Hot Dreams

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Contact :

Melchior Liboa

www.melchiorliboa.com

melchior.loboa@free.fr

Chinaski :

www.chinaski-web.com

hank.chinaski@wanadoo.fr

Namaste et Tina Mweni :

www.tinamweni.com

www.namaste-music.com

contact@ateaprod.com

contact@tinamweni.com

interaction.contact@gmail.com

Scare
Crow :

www.blueshiphop.com

scarecrow@blueshiphop.com

denis@adam-media.fr

juanito@subsocietygroove.fr

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Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

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Les
Videos :

Melchior Liboa –
Chinaski

–         
Chinaski : Nous réveiller
enfin https://youtu.be/uvfvBGYd8ZE

–         
Melchior Liboa :  + https://youtu.be/EDp6nHWVtkA

–         
Melchior Liboa :  Ma mort https://youtu.be/BJm5lDR9sWs

–         
Chinaski :  je lève mon verre https://youtu.be/huKtVjVsViQ

–         
Chinaski – Melchior Liboa :  j’envisage
(Bashung Cover) https://youtu.be/A4IM7QCCZHc

–         
Session
de Melchior Liboa & Chinaski :
https://youtu.be/p8Qim-CQPJ4

Les
Chroniques :

–         
Bleached : Welcome the worms https://youtu.be/X9Ot4jV-trg

–         
NAMASTE et T
Mweni
https://youtu.be/djn3KkfJymE

–         
Scare crow https://youtu.be/qAnNpL3CuEw

–         
Les
annonces de concert https://youtu.be/ndIdQUJMwuE

–         
Vus
et Entendus : Kahom (Nice le 01 Avril) https://youtu.be/IZUuRxE2Zfg

–         
Vus
et Entendus :  Vacuum Cleaner (Nice le 01 Avril 2016) https://youtu.be/BiDObL1HEME

–         
Vus
et Entendus : Quintron & Miss
Pussycat
(Nice le 4 avril 2016) https://youtu.be/srZ98X2gBMU

–         
Vus
et Entendus : Vallaurea Festival  (Vallauris le 26 Mars) https://youtu.be/FneKxQlus14

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