# 754 Mr White & Embers

L’Oreille Qui Gratte # 754

Invité :  Mr White & Embers

Album de la semaine : Dimone & Kursed :  Mon amorce

Le Mardi 23 Avril 2019

Dimone & Kursed : La Grande Allée

Dimone & Kursed : C’est Nickel

Jessica Smith : You light me up 

Mr White & Embers : Bye Bye Child Eyes

Mr White & Embers : Sligeach

Mr White & Embers : Hands full of sea eyes full of sun

Dimone & Kursed : Le Nord

Winston Mc Anuff & Fixi : Paris Rockin’

Whale : Hobo Humpin’ slobo babe

 The Libertines : Vertigo

Mr White & Embers : Bye Bye Child Eyes

Mr White & Embers : She Gram (Parson Cover)

Mr White & Embers : Walk on the wildside (Lou Reed Cover)

Diomone & Kursed : L’Amorce

Mr White & Embers : Speed Stone Rock”a ‘ roller

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Qui se souvient…? : Whale

Qui se souvient de Whale, groupe suédois qui a connu un petit succès européen dans les années 90 ?

Mené avec brio par la folie douce de la chanteuse et présentatrice Cia Berg, devenue Cia Soro, ce groupe était aussi composé de son petit ami de l’époque Henrik Schyffert, lui aussi animateur télé et également comique et de l’ingénieur du son et designer Gordon Cyrus, bassiste à l’origine du projet aussi connu pour avoir fondé le label d’urban music Breakin’ Bread.

Alors qu’il est difficile de se retrouver concrètement parmi leurs influences à la fois inspirées du label Sub Pop, flirtant autant avec l’expérimental que le trip hop, les musiques électroniques ou encore le hip hop, on constate vite chez ces trois fortes personnalités un sens de l’humour irrésistible et une petite obsession pour la chose, les paroles de Whale possédant souvent un lien avec ce qu’il se passe en dessous de la ceinture. Une volonté de ne pas se prendre au sérieux qui séduit le public et les critiques, car elle semble en totale contradiction avec leurs compositions pourtant extrêmement bien travaillées et maîtrisées. Leur talent ne passe pas inaperçu et ils tapent dans l’œil vitreux d’un certain Tricky, qui assistera à la production de leur premier album We Care et posera même sa voix dans quelques morceaux. We Care sort en 1995,  mais leur premier single Hobo Humpin Slobo Babe affole déjà les charts depuis plus d’un an, avec ses guitares furieuses et son refrain aux allures de chant de supporters. Il remporte d’ailleurs le MTV Europe Music Award pour son clip délicieusement absurde réalisé par Mark Pellington, remarqué plus tard pour ses films certes (Arlington Road, The Mothman Prophecies), mais aussi son travail auprès de U2, Pearl Jam, INXS ou encore Nine Inch Nails.

En étant si bien entourés, il ne leur faudra pas attendre longtemps avant de tourner auprès de Tricky évidemment, mais aussi de partager les dates de gros noms tels que Blur ou Placebo.

Trois ans plus tard, le trio devient quintet. Nouveau line up et nouvel album. Leur deuxième effort s’intitule All Disco Dance Must End in Broken Bones. La mentalité et le désir d’innover restent les mêmes, mais malheureusement la formule, bien qu’efficace aura moins d’impact qu’en 1994, et le groupe se sépare presque dans la foulée, juste après la sortie du premier single Deliver The Juice. Une carrière qui se termine en même temps qu’une décennie, celle de toutes les fusions possibles, à l’image de ce groupe fort sous-estimé.

Sandra Cillo

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Dimone & Kursed : Mon amorce

DIMONE

En solo, il sort ainsi en 2014 son quatrième album, Bien hommé, mal femmé, mais c’est le troisième dis-que, Madame Blanche, qui l’a fait connaître en 2009. En 2012, il reçoit le grand prix de l’académie Charles Cros pour la révélation scène, qui lui apporte une certaine notoriété et l’installe ainsi dans la chanson française.

Mais cet auteur, Dominique Terrien à la ville, ne se laisse pas enfermer dans des « cases » facilement, comme son nom de scène le résume si bien : Démon, en catalan.

Il est de retour 5 ans après son dernier disque ! Le chanteur montpelliérain Dimoné vient de sortir un 5e album intitulé « Amorce ».

Cette fois-ci pas de solo ou de duo, Dimoné s’affiche en bande, en compagnie d’un autre groupe local : Kursed. 

Un mélange des genres et des générations qui a séduit cette figure du rock héraultais. L’ensemble des titres de l’album ont été enregistrées au studio Mirador, à Corconne, au pied du Pic Saint-Loup, le tout dans les conditions du live. en Occitanie

« Le voilà mon gang, Kursed, un groupe, rock, quatre garçons, d’une maturité rare du haut de leurs vingt ans. Et puis me voilà, moi, rendu pile au milieu, passager de mes chansons pudiquement pas sages.  après 5 disques à les jouer sur scène en duo avec Jean-Christophe Sirven. Elles, que j’ai déshabillé jusqu’à l’os, amené parfois jusqu’à la limite, et même relooké. Il est venu le temps de cet inéluctable appel de la tribu, avec mon pédigrée de chanteur nourri d’intranquillité. Ce sera avec Kursed et leur son donnera la couleur à mes nouvelles chansons, sur scène comme sur l’album »

Kursed

Nous sommes un quatuor originaire de Montpellier, avons monté le groupe avec Thomas quand nous avions 13 ans nous sommes des amis d’enfance mais la formation actuelle à 2 ans et demi, c’est un peu un renouveau, c’ est un second souffle

Notre première scène avec Thomas nous l’avons faite vers nos 13/14 ans. Depuis toutes ces années, je ne sais combien de dates nous avons pu faire mais nous devons être autour des 300.

Et puis il y a cette voix, très grave, qui déclame le texte comme une poésie, avec une articulation précise et soignée. Pourtant, ce sont des mots très crus qui expriment ses sentiments, ses émotions d’homme qui a peur d’être abandonné.

On retrouve des influences de la chanson française avec des textes touchants comme l’aurait fait Alain Bashung, mais dans ce timbre vocal si particulier

Dimoné et sa nouvelle bande partiront en tournée un peu partout en France pour faire découvrir leurs titres.. 

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# 753 Lo Pailhes

L’Oreille Qui Gratte # 753

Invité :  Lo Pailhes

Album de la semaine : Spiral Stairs  : We Wanna Be Hyp No Tized

Le Mardi 09 Avril 2019

Spiral Stairs : Hyp No Tized

Spiral Stairs  : BTG

Géraldine Torres : La Moneda

Lo Pailhes : a Phu Quoc

Lo Pailhes : Le Train

Spiral Stairs  : Swampland

Romuald Valin : Extérieur Nuit

 David Bowie : Slow Burn

Lo Pailhes : Qu’elles montent toutes

Lo Pailhes : je ne pourrais pas vivre a Berlin est

Lo Pailhes : Space odity

Joaquin Phoenix :  I Walk The Line

Spiral Stairs  : Hold On

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Lo Pailhes

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Géraldine Torres

La semaine dernière le réseau La Taache ( Nemen ) organisait la venue de Géraldine dans la région et ce fut une réussite avec pas moins de 6 supers concerts en 6 jours.

Je l’ai vue deux fois : au K Fé Malté à Vence, et au « 10 » à Tourrettes s Loup pour un apéro concert de rue. Six dates de mardi à dimanche sans repos, beaucoup de public, beaucoup d’applaudissements, beaucoup de chansons pour raviver nos cœurs et nos esprits.

Géraldine fait de la « chanson à texte » festive et engagée et se produit sur scène à deux, trois ou quatre. Elle cite dans ses influences des gens comme Renaud, Brel, J R Caussimon,  A Leprest, B Dimey, Anne Sylvestre… mais aussi des poètes Neruda, Alberti, Garcia Lorca…

Elle est tombée dans le chaudron de la musique, toute petite… Ce fut le conservatoire, le théâtre, puis l’école du cirque et le festival itinérant des quartiers. Arrivée dans la chanson elle suit la Mano Negra et « tourne » aussi avec Les Hurlements de Leo, Karpatt, la Rue Ketanou et d’autres encore, puis dans les années 2000, fonde le groupe de 4 filles de Face à la Mer

Mais après dix ans elle prend une route plus personnelle et crée son propre projet dans lequel elle chante le monde comme elle le voit, et écrit pour témoigner avec simplicité de ce monde pourtant complexe

Son arme de séduction massive, ce sont ses chansons qui ne sont pas que de simples mélodies et quelques paroles, mais des histoires à la fois douces et bouleversantes, qui mêlent force, poésie et revendications sociales.

Contestataire ; Géraldine nous emporte et nous raconte de poignantes tranches de vie et si elle fait peu de chansons d’amour, celles-là sont si belles…

Géraldine Torres et Arnaud Beugnon nous ont ravis lors de cette tournée à travers les Alpes-Maritimes. La scène reste leur terrain de jeu préféré, voilà les vrais troubadours contemporains.

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SPIRAL STAIRS : We Wanna Be Hyp No Tized

Pour situer cet album de la semaine, je vais commencer par un petit détour dans les années 90 avec un certain groupe californien que forcément, vous n’avez pas oublié, je veux parler de Pavement, connu pour son style lo-fi et qui a eu une grande influence dans le monde du rock indé.

Pavement est formé en 1989 par Stephen Malkmus et son pote Scott Kannberg. L’influence la plus évidente des américains est celle du groupe anglais The Fall. Les deux créateurs à la fois guitaristes-chanteurs, sont aussi connus sous leurs pseudonymes respectifs S.M. pour Malkus et Spiral Stairs pour Kannberg. Vous voyez on y arrive…

Ces deux dernières années, nous avions eu des news de Stephen Malkmus qui nous avait gâté par deux fois : un album Jicks paru l’an dernier et aussi un autre album en solo Groove Denied.

Mais Scott Kannberg ? Et bien lui aussi, reprend du service et suite à un album l’an dernier Doris and the Dagger ; plutôt laid-back, il prend un virage orienté vers un classic rock et le glam des années 1970. Il annonce la couleur avec son groupe Spiral Stairs et revient en force ce mois-ci avec We wanna be hyp no-tized.

Personnellement, j’ai particulièrement aimé ces titres brillants comme l’intro éponyme « Hyp-No-Tized » ou bien « Diario » et « Them Cold Eyes » où ils n’ont pas peur de flirter avec des influences comme Van Morrisson ou bien le Nick Lowe des débuts.

Entre l’interprétation fougueuse de Kannberg et les arrangements stadium rock, de « Hold On», « BTG » ou encore « Dear Husband » ça me ferait penser à du Bon Jovi ou Aerosmith…Spiral Stairs le dit « Ces disques que j’ai écoutés et réécoutés et auxquels j’aspire à ressembler aujourd’hui et voilà de quoi être hypnotisés »

Kannberg déclare ainsi « à 20 ans, je pensais tout savoir – je connaissais tous les nouveaux groupes avant tout le monde – mais cela m’a fermé à beaucoup d’artistes. Des groupes que je n’aimais pas en 1994 ou en 2004 et auxquels je ne croyais pas. Maintenant je suis un peu plus vieux et je me dis, comment est-ce que j’ai pu rater ça ? »  

Je suis bien d’accord avec ce monsieur…et vous ?

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I Walk the Line

 I Walk the Line

Est une chanson écrite par Johnny Cash et enregistrée en 1956.

Dès 1970, un premier film I walk the Line utilisera ce titre dans sa BO

En 2005, un biopic sur la vie de Johnny Cash, réalisé par James Mangold, et reprend le nom de cette chanson : Walk the Line ( sans le « i » je )

Les comédiens Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon incarneront à l’écran Johnny Cash et June Carter qui ont choisi eux-mêmes ces acteurs. Malheureusement, Cash et Carter ne purent voir le résultat final, ils moururent tous les deux en 2003 avant la sortie du film.

C’est Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon ont interprété eux-mêmes les chansons du film. Ils eurent des cours intensifs de R n R ! Le réalisateur explique : »Les acteurs qui n’étaient pas musiciens au départ, le sont devenus… »

La légende…Cash

Le 13 janvier 1968, Johnny Cash donne deux concerts à la prison de Folsom en Californie. L’album Johnny Cash at Folsom Prison, lancé quatre mois plus tard, grimpe dès sa sortie au palmarès du Billboard. 
en 1955, il avait écrit la chanson Folsom Prison blues, après avoir vu un film  Inside the walls of Folsom Prison
 
Johnny Cash, a répété pendant deux jours à la prison. Les deux concerts se sont ouverts avec le titre Folsom Prison blues, et une place importante a été accordée aux chansons inspirées du monde carcéral, comme 25 minutes to go
 
Grâce à ses concerts à Folsom, Johnny Cash a réussi à rassembler les amateurs de rock, de country et de folk et relancer sa carrière. Johnny Cash devenait le « défenseur des oubliés et des exclus » et entrait dans la légende.  

Gil Tau

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# 752 Michel Borla / Hommage à Mark Hollis (Talk Talk)

L’Oreille Qui Gratte # 752

Invité :  Michel Borla

Interview de Phill Brown  en Hommage à Mark Hollis (Talk Talk)

Le Mardi 02 Avril 2019

Lo Pailhes : A Phu Quoc

Michel Borla : Quelques mètres

Michel Borla : Tes veines

Michel Borla : Je n’y pense plus

Michel Borla : Quand j’aurai vingt ans

Neil Young : When you dance

Michel Borla : Fat old sun (Cover Pink Floyd)

Rustin Man : Vanishing heart

Talk Talk : It’s My Life

Talk Talk : Inheritance

Talk Talk : Ascension Day

Talk Talk :  Watershed

Mark Hollis : Siletemps have youheard the news ?

Les Videos :

Tes veines https://youtu.be/WZ3O-Tf2rok

Je n’y pense plus https://youtu.be/MOnkm3VZzZ4

Quand j’aurai vingt ans https://youtu.be/ig41OCnHQW8

Fat old sun https://youtu.be/k_Vy94TQMLk

Session acoustique de Michel Borla https://youtu.be/QCxazrGsaAI

Les Rubriques :

Autoproduction: Lo Pailhes https://youtu.be/sCDZYSFsJbo

Interview de Phill Brown en hommage a Mark Hollis (Talk Talk) https://youtu.be/Ui9VtWr6WUM

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