Misterwives : Superbloom

Misterwives est un groupe de pop rock états-unien basé à New York composé de 6 membres tous aussi talentueux les uns que les autres : la chanteuse Mandy Lee, le percussionniste Etienne Bowler, le bassiste William Hehir, le guitariste Marc Campbell, le saxophoniste Mike Murphy et le multi-instrumentiste Jesse Blum.
MisterWives est officiellement formé en fin 2012 par Mandy, Etienne et William qui ne jouaient, au départ, que des reprises de titres des années 1980. Un EP et plusieurs démos plus tard, ils sortent leur tout premier album Our Own House en 2015 sous le label indépendant Photo Finish Records de New York. Cet album établit tout l’univers du groupe : un univers indé coloré, aux sonorités à mi-chemin entre No Doubt et Of Monsters and Men avec des paroles « sing along », des instrus entrainantes et un côté hippie des temps modernes.
En Juillet 2020, en pleine période de la COVID-19, MisterWives nous dévoilent leur 3ème album intitulé SUPERBLOOM qui est également leur premier album sous le label Fueld By Ramen qui s’occupe également de groupes déjà reconnus comme Panic! At The Disco, Paramore et Twenty One Pilots.
Cet album a pour thèmes principaux « la joie et la tristesse », « la douleur et comment la surmonter », des sujets très intimes et personnels qui font écho à la relation amoureuse entre Mandy et Etienne qui s’est terminée après 9 ans de vie commune, juste avant l’annonce de l’album.
SUPERBLOOM est donc comme une thérapie, avec 19 titres qui traitent de la colère, de la peur, de la perte d’un être cher mais aussi des nouveaux espoirs, de la joie et surtout de la célébration de l’épanouissement. C’est un arc-en-ciel d’émotions que nous propose MisterWives avec des visuels très colorés avec des fleurs de partout et des chansons solaires qui respirent la joie de vivre et le printemps. Ils sortent de leur zone de confort et pour nous proposer des titres comme decide to be happy, love me true, et SUPERBLOOM avec des mélodies vives et pop qui donnent véritablement envie de se lever et de danser. Il y a tant de choses à écouter sur ce disque, que tout le monde trouvera forcément son bonheur.
J’ai écouté cet album en boucle pendant le confinement et il m’a aidé à voir le bon côté des choses lorsque je ne pouvais pas et il m’a apporté un rayon de soleil dans ma chambre qui s’était assombrie. C’est une réelle bouffée d’air frais qui est arrivée pile au moment où on en avait le plus besoin.
Je terminerais en citant le début des paroles de leur chanson éponyme et dernière piste de l’album : « Petite chose résiliente, tout comme maman t’a élevée, personne n’a besoin de te sauver. Giroflée au printemps, ils ne peuvent pas te contenir car à travers les fissures dans le mur, tu te faufiles. Je mérite des félicitations parce que je suis arrivé de l’autre côté. J’ai eu des révélations et je vais les laisser briller. Je mérite des félicitations, je n’ai jamais pensé que j’allais survivre. Quand tu me dis que je ne vais pas y arriver, c’est à ce moment-là que je fleuris de plus belle. »Arthur Prieur
 

Voici quelques liens d’écoute:

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OG Auks

OG Auks, est un petit groupe composé de 3 pingouins : Mikaël Vuch à la guitare et chant, Thomas Rosamel a la basse et enfin Julien Delion a la batterie Il nous a été révélé par
Classeurock et  l’Association Aix’Qui ?, heureux lauréat de leur fameux tremplin.
Ce Power Trio pourtant tout récent nous a déjà livré 3 demos aux compositions dynamiques que je vous recommande fortement d’écouter:
« Out Of Time » « Bitter Tea » et enfin « Realistic Taste Of Your Mind »
Jouant avec de multiples influences indie rock pour créer une musique personnelle et pourtant tellement universelle, dont les fans détecterons aisément une certaine ressemblance avec le groupe anglais Artic Monkeys (du fait de leur style d’écriture, de la façon de chanter des deux leaders) .
De mon côté je suis déjà fan et en attendant encore beaucoup d’OG Auks, les pingouins on croit très fort en vous !

Baptiste Pegurier

Des liens d’écoute pour vous convaincre ?

 

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# 781 : Speed Rock Machine

L’Oreille Qui Gratte # 781

Invité :  Speed Rock Machine

Album of the Week : The Chats : High Risk Behaviour

Le Vendredi 26 Février 2021

Diffusion Samedi 08 Mai 2021 (1r partie) – 15 Mai 2021 (2e partie)

Speed Rock Machine : Dans mes veines

Speed Rock Machine : Désir (acoustique)

Speed Rock Machine : Dans mes veines (acoustique)

AC/DC :  Whole Lotta Rosie

Speed Rock Machine : Suicide Girl (acoustique)

Speed Rock Machine : Cover Blue Suede Shoes (acoustique)

Speed Rock Machine : Désir

The Chats : Identity Theft

The Chats : Better Than You

 The Chats : Do What I Want

The Rolling Stones  : Start Me Up

Gorillaz : Aries – Song machine, Season One : Strange Timez  2e

Fontaines DC : Televised Mind – A Her’s Death  1e

The Chats : Billy Backwash’s Day

Les Videos

Les Rubriques

Best Of 2020

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# 780 : Duo Cianciolo/Peyrelevade

L’Oreille Qui Gratte # 780

Invité :  Duo Cianciolo/Peyrelevade

Album of the Week : The Pack AD : It Was Fun While It Lasted

Le Jeudi 25 Février 2021

Diffusion : 24 Avril 2021 (1r partie) – 1 Mai 2021 (2e partie)

Duo Cianciolo/Peyrelevade : Someday is a lonely day

Duo Cianciolo/Peyrelevade : Irish Coffee with Bij

Duo Cianciolo/Peyrelevade : Madiba

Bobby Mc Ferrin & Chick Corea : Spain

Duo Cianciolo/Peyrelevade : When you cross the vineyards

Duo Cianciolo/Peyrelevade : Eleanor Rigby (Cover The Beatles)

Duo Cianciolo/Peyrelevade : Jour de pluie au soleil

The Pack AD : Soul Warden

The Pack AD : No Good

The Pack AD : Wings

Bronski Beat : Small town boy

My Diet Pill : Small town boy (Cover Bronski Beat)

Yves Tumor : Kerosene! – Heaven to a tortured mind (4e)

Benjamin Biolay : Comme une voiture vole – Grand Prix (3e)

The Pack AD : Give Up

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The Pack A.D. : It was fun while it lasted

Huitième album qui a pour titre It was fun while it lasted. (c’était plaisant le temps que ça a duré) Ce nouvel opus fait suite à trois albums depuis 2014 quand nous les avions découvertes à l’OQG
The Pack a.d. est ce duo garage rock de Vancouver formé en 2006 et composé de Becky Black au chant et à la guitare et de Maya Miller à la batterie.

Mais Le duo de rock pousse un cri final avec cet album d’adieu, intitulé à juste titre It was fun while it last. Maya Miller a déclaré que le morceau d’ouverture « Give Up » consiste à « décider de ce qui est le mieux pour nous et prendre le contrôle. » Becky Black chante avec émotion « Quoi que j’aie été à l’époque, je ne suis plus comme ça maintenant. »

Un son lourd mais sexy qui plaira tout autant aux petites filles qu’aux grands garçons.

Il n’est pas question de rock cérébral dans leurs albums, mais elles ont dans leur tête, leurs idées bien ancrées, là, pour toujours proposer une musique aussi percutante et addictive.

Elles mettent à la poubelle toutes les conneries d’ordinateurs et autres fioritures électroniques ! Ici place à un rock primitif. C’est corrosif, rugueux, mais ça sait aussi être mélodieux.

 

Les deux canadiennes survoltées ont aiguillonné toutes les formations masculines de rock garage… White Stripes/The Kills/Black Keys par exemple. Elles ont porté l’étendard de la formule duo alors que les Whites Stripes avaient eux, depuis longtemps, jeté l’éponge.

Ce LP comporte 12 morceaux se partageant entre garage rock et blues, compositions planantes et plus pêchues.Toutefois le duo semble avoir perdu, sur ce disque, un peu de sa de sa rage passée, de cette révolte récurrente figurant dans les albums précédents qui abordaient, entre autres thèmes qui fâchent, l’écologie ou la politique nord-américaine.
It was fun while it lasted démarre pourtant sur les chapeaux de roues avec le puissant Give up est de très loin la meilleure compo de ce disque

Il y a un mélange remarquable de guitares tapageuses et fracassantes et de ballades acoustiques douces et sensibles, se mélangeant sur les 12 pistes pour créer ce « chant de cygne »

Autant le duo nous manquera, laissant les fans avec quelque chose sur quoi ils peuvent revenir encore et encore.

Nous leur souhaitons donc bonne route.

Gil Tau

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Fontaines DC : A Her’s Death

Le premier album était déjà une claque, celui-ci est un coup de grâce. Une sorte de cadeau du ciel en adéquation avec cette pochette symbolisant la statue de Cú Chulainn, demi dieu de la mythologie irlandaise. Une très belle continuité pour Dogrel dans lequel les dublinois avaient pourtant beaucoup donné. Preuve étant que ces enfants du post punk savent tenir leurs promesses. Fort hâte d’écouter la suite !

Sandra Cillo

 

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Gorillaz : Song machine, Season One : Strange Timez

Une « époque étrange » évoquée par le titre du septième album du groupe virtuel le plus connu et adulé au monde. Reflet de notre ère, du moins d’un point de vue qualificatif. Pour le qualitatif, nous atteignons ici un niveau stratosphérique. Damon Albarn, Remi Kabaka Jr et Jamie Hewlett (noyau dur du projet) déroulent ici le tapis rouge comme à leur habitude, à une pléiade de guests absolument prestigieux (Robert Smith, Peter Hook, Elton John, le regretté Tony Allen, St Vincent, Beck…) durant 17 titres à la hauteur des talents qui les composent et les interprètent.

Sandra Cillo

 

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# 779 : Dead Fly Dance

L’Oreille Qui Gratte # 779

Invité :  Dead Fly Dance

Album of the Week : Marquis : Aurora

Le Jeudi 25 Février 2021

Diffusion 10 Avril 2021 (1r partie)  –   17 Avril 2021(2e partie)

Dead Fly Dance : Wastelands

Dead Fly Dance : Seasaws

Dead Fly Dance : Go Blind

Fotomatik : Bipolarity

Dead Fly Dance : Green Yellow Eyes

Dead Fly Dance : Beat On The Brat (Covers the Ramones)

Dead Fly Dance : Last Stupper Marquis : More Fun Before War

Marquis : Holodomor (feat. Christian Dargelos)

Marquis : Je n’écrirai plus si souvent (feat. Étienne Daho)

Dominique A : L’éclaircie

Marc Seberg : L’Eclaircie

Blur : Girls and boys

Thurston Moore : Cantaloupe –  By the Fire (8e)

Gael Faye : Respire  Lundi Méchant (7e)

Bob Dylan : False Prophet –  Rough and rowdy ways (6e)

Idles : Grounds – Ultra Mono (5e)

Marquis : Ocean (feat. Dominic Sonic)

Les Videos :

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Best Of 2020 :

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Bob Dylan : Rough and rowdy ways

Premier album original en huit ans pour le prophète (et non « False Pophet » comme il aime à le préciser dans l’un des extraits) et trente neuvième album studio. La voix est quasi méconnaissable avec le temps mais l’esprit est resté intact. Il privilégie une fois de plus les textes et le talkin’blues accompagnés de compositions qui sont de véritables retours aux sources, aussi bien en rapport à sa carrière qu’à l’histoire de la musique américaine et se permet d’être toujours aussi génial et novateur à 79 ans. Qui de nos jours, oserait sortir un single de 17 minutes blindé de références autour de l’assassinat de JFK (Murder Most Foul) ?

Sandra Cillo

 

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Gael Faye : Lundi Méchant

Prenez un mixeur, mettez dedans du rap, la chanson française et la musique africaine. Activez la puissance au max et attendez 3min. Bravo vous avez fait une soupe de Gael Faye ! Après un premier album très réussi, deux ep, un livre et une adaptation cinématographique de ce dernier, Gael Faye n’a plus rien à prouver et s’y connaît dans son art. Cela lui permet de sortir un deuxième lp « lundi méchant » très réussi, au programme des textes chantés, parlés, ou rappez aux couleurs de son pays le Rwanda. Parfait mélange de textes poétiques ou multisylabiques qui bizarrement s’allient parfaitement ensemble pour créer un album qui arrive à se renouveler.

Baptiste Pegurier

 

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Marquis : Aurora

Quelques décennies plus tard « Aurora » aurait dû être le troisième album de Marquis de Sade, en fait 40 ans après « Rue de Siam »… Mais L’histoire fut tout autre et la vie en a décidé autrement. Après cette reformation inespérée, une série de concerts et un album en préparation ; en plein milieu de l’enregistrement de Marquis de Sade on apprenait la plus déchirante nouvelle : Philippe Pascal avait choisi de tirer sa révérence en ce triste 13 septembre 2019 Mais voilà… Que faire de ce travail de création ? Après quelques mois de flottement, Marquis de Sade reprend le chemin des studios, fort du soutien de membres historiques du groupe,et d’Étienne Daho, dont l’histoire est liée au groupe : « Le fait qu’ils nous apportent leur soutien, ça a été très important. On savait que ça serait dur, Étienne m’avait prévenu que nous serions jugés sur le fait de continuer… » Les treize titres sortent donc sous le nom de Marquis. Et les deux morceaux enregistrés par Philippe Pascal verront le jour plus tard dans un coffret vinyle que l’on attend déjà. « Aurora » a donc changé son fusil d’épaule, mais pas de direction. Le chanteur, un jeune flamand, Simon Mahieu et quelques belles participations, à exemple d’un certain Etienne Daho dans un magnifique titre-hommage « Je n’écrirai plus si souvent ». On est donc à la fois aux racines du post punk et d’une culture rock breton qui n’a pas pris une ride. Avec La Flandre en trait d’union. L’album des Rennais laisse loin derrière lui la nostalgie et les veilles choses que l’on répète, que l’on ressasse. Cet album dont l’enregistrement s’étale sur trois ans, de Rennes à New York en passant par Amsterdam, Bruxelles et le Finistère, en pleine pandémie… L’énergie retrouvée ici, nous envoie ses refrains imparables. Ce n’est pas pour rien que plusieurs morceaux tournent déjà régulièrement sur les médias ! Le casting d’« Aurora » est assez éloquent, avec les voix d’Etienne Daho, Christian Dargelos (MdSade), Dominic Sonic, les guitares d’Ivan Julian ( Vovoid, Richard Hell), Richard Lloyd (Television), Xavier Geronimi (Daho, Bashung, Thiéfaine), pour le disque Français le plus indispensable de ce début d’année.

Gil Tau

 

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Idles : Ultra Mono

Nos punks préférés de Bristol reviennent en force avec un album contenant moins de titres fédérateurs à l’image de leurs deux premiers efforts, mais toujours avec leur grande énergie leur intégrité légendaires. L’humour est un peu moins évident dans les lyrics mais heureusement que la rage de leurs engagements elle, est bien présente. Toujours aussi anti racistes et anti machistes. A ce sujet, mention spéciale pour leur génial Ne Touche Pas Moi en collaboration avec l’extraordinaire Jehnny Beth.

Sandra Cillo

 

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