# 740 Romuald Valin

L’Oreille Qui Gratte # 740

Invité :  Romuald Valin

Album de la semaine : Anna Calvi : Hunter

Le Mardi 16 Octobre 2018

Anna Calvi :  Indies Or Paradise

Anna Calvi :  Wish

The Foolers : Faudrait que tu t’en ailles

Romuald Valin : Extérieur nuit

Romuald Valin : L’Homme que tu vois

Anna Calvi :  Don’t Beat The Girl Out Of My Boy

Kitchies : Mirage

Alain Bashung : Immortels

 Romuald Valin Labyrinthe

Romuald Valin L’œil du tigre

Romuald Valin Extérieur nuit

Romuald Valin Ne me jette pas (Cover Diamond Joe  : Don’t set me back)

Anna Calvi :  As A Man

Les Videos

Romuald Valin 

–  L’Homme que tu vois https://youtu.be/cgL3Aw92KSs

– Labyrinthe https://youtu.be/5xMA9UQ_NGg

–  L’œil du tigre https://youtu.be/MNPmYVx1sCU

–  Extérieur nuit https://youtu.be/I5e1BKnW6f8

–  Ne me jette pas (Cover Diamond Joe : Don’t set me back) https://youtu.be/vXdN8rLfaWA

–  Session acoustique de Romuald Valin  pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/ouRpYPTiTrk

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Anna Calvi  : Hunter http://loreillequigratte.com/anna-calvi-hunter

– Autoproduction : The Foolers  http://loreillequigratte.com/the-foolers

– A venir : Kitchies https://youtu.be/WDMkHV2rEg8

– Les annonces de concert : https://youtu.be/OxTjlEvDnkI

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Anna Calvi : Hunter

Il y quelques mois, quand Simon avait parlé d’un concert d’Anna Calvi dans la région, je m’étais dit « tiens ; quelle est cette artiste…Française (ou corse)? » depuis j’ai pu la découvrir grâce à son second album, mais disons… l’apprécier modérément.

Présentation : Anna Calvi née à Twickenham d’un père italien et d’une mère anglaise. Son père l’a initiée très tôt à Jimi Hendrix, au blues de Robert Johnson ou à Nina Simone. Anna invoque aussi Patti Smith, Jeff Buckley, David Bowie dans ses influences

Là, avec la sortie de son 3eme album, elle vient mettre du sel (et du poivre) en cette rentrée. Je l’ai compris dès la sortie de Don’t Beat The Girl Out Of My Boy, le premier single qui est une déclaration féministe et queer, prônant la libération sexuelle.

Anna Calvi était restée discrète sur sa vie privée. Avec Hunter, on retrouve les envolées de sa voix et la guitare incisive. Mais la musicienne britannique a décidé de prendre la parole pour mettre en scène son intimité. 

Elle dit : « À mon sens, le mot “queer” ne désigne pas simplement la sexualité. C’est un mot plus large qui signifie ne pas vouloir être étiquetée. Le mot “queer” permet donc d’appartenir à un spectre plus large et de le célébrer. »

Anna Calvi se libère sur Chain elle chante « Je serai le garçon, tu seras la fille », le propos est constant tout au long d’un album démarrant en beauté avec As a man, qui concentre le subtil mélange de force et de fragilité qui a fait les meilleurs titres de l’Italo-Anglaise.

Hunter est un disque à l’intensité maximum, où la passion est toujours présente. Anna sait toujours mordre avec sa guitare, comme sur Indies Or Paradise ou bien sur Wish. On notera Swimming Pool qui fait très Jeff Buckley.

Produites par Nick Launay (complice de Nick Cave), les nouvelles chansons gagnent en urgence, trouvent ce second souffle qui faisait défaut au précédent album, comme si Anna s’y jetait à corps perdu.

Sur Hunter, Don’t beat the girl out of my boy ou le torride Indies or paradise, aux guitares hurlantes, Anna semble vouloir rattraper le temps perdu et la fille torturée s’est muée en furie avide et dans l’urgence, insufflant la passion dans ses plaintes très sensuelles.

Gil Tau

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The Foolers

Un soir de septembre avec des amis motards on prend un verre sur la place julien à Barcelonnette … là, une petite scène avec un duo qui interprète ses compos. Je leur dis « super, ce que vous faites, vous avez enregistré quelque chose ? » et à la fin de leur prestation ils viennent me voir et me donnent spontanément un CD – On cause 5-10 mn et je leur promets de passer des titres à la radio. C’est donc chose faite ce soir.

Leur CD, Deux Potes ; c’est L’album qui trotte depuis quelques temps dans la tête de ces deux là : Jordy Privat et Nathan Lenogue ; copains de lycée.

Cela fait déjà 4 ans que The Foolers a été créé, il fallait bien passer le cap en sortant un disque !  

Après un premier enregistrement de Boire c’qui s’passe ; titre de 2014

Cette année ils ont enfin trouvé le temps pour poser leurs idées sur papier et lancer les enregistrements pour vous faire partager leur musique sur cet album.

« On adore toujours autant jouer en live, et cela continuera, on est d’ailleurs fréquemment en concert au mois de juillet dans les environs de Montpellier, et en aout sur Barcelonnette.  Mais avec ce CD vous pourrez même nous écouter dans la voiture en allant au boulot ! »

Dans le livret du CD on peut lire : Un album qui nous tient à cœur et qui résume 4 ans de musique, d’amitié et de délires inoubliables. Un album qui parle beaucoup de filles et d’alcool. Mais pas seulement…

Une dizaine de titres exclusifs des Foolers dans l’esprit du groupe, dont certains déjà connus tel que Leaving, mais aussi de nombreux titres inédits tout frais.

J’avais vraiment envie de vous les faire partager

Bon vent aux Foolers

Gil Tau
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# 739 Mare Imbrium

L’Oreille Qui Gratte # 739

Invité :  Mare Imbrium

Album de la semaine : Paul Mc Cartney : Egypt station

Le Mardi 02 Octobre 2018

Paul Mc Cartney : Fuh You

Paul Mc Cartney: Come on to me

Romuald Valin : Exterieur Nuit

Mare Imbrium: Please stop breathing

Mare Imbrium: I can create

Paul Mc Cartney:  Caesar rock

J P Nataf : J’ai couru

Olaby : Scint

Mare Imbrium: Hard to say

Mare Imbrium : Nothing is enough

Mare Imbrium : Moonage daydream de David Bowie

Artha Franklin : Eleanor Rigby

Paul Mc Cartney  : Nothing for me

Les Videos

Mare Imbrium

–  I can create https://youtu.be/FdPFH77dAGE

–  Nothing is enough https://youtu.be/Iluyta4cm1w

–   Moonage daydream (Cover David Bowie) https://youtu.be/ffMc-beizGk

–  Mare Imbrium sur une Ile Deserte https://youtu.be/2CRbKQuPWuk

–  Session acoustique de Mare Imbrium pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/ZiLslyteE2o

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Paul Mc Cartney : Egypt station http://loreillequigratte.com/paul-mc-cartney-egypt-station

– Autoproduction : Romuald Valin https://youtu.be/culuNL–b_4

– Les annonces de concert : https://youtu.be/AfCPXGsbAH0

– L’Histoire du rock Aretha Franklin http://loreillequigratte.com/aretha-franklin

 

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Paul Mc Cartney : Egypt station

Mr Paul

Si l’OQG avait commencé dans les années 60, on y aurait programmé des disques des Stones, des Kinks, de Dylan, des Beach boys, (j’en passe…) mais aussi, bien sûr, des disques des Beatles…

Eh bien en ce soir d’octobre 2018 c’est chose faite, car j’ai découvert le nouveau disque des Beatles ½ siècle après St Peppers…En fait le dernier Mac Cartney !

A la 1ere écoute, je me suis sentit bien plus jeune ! Et c’est un certain Paul Mc Cartney qui est responsable.  Quelle musique !

Alors que le bonhomme soit encore capable à 76 ans de donner des concerts de trois heures et faire des tournées de deux ans… c’est dingue ! Mais qu’il nous offre un album du niveau de cet Egypt Station, c’est véritablement, là,  « le mystère des Pyramides ». Car, je vous le dis, Macca vient de publier un chef d’œuvre. Carrément un sommet dans une discographie déjà des plus riches de l’histoire de la pop music.

Sir Paul McCartney revient donc 5 ans après le précédent opus,  NEW , avec ce 17ème album solo d’une qualité incroyable. Et ce qui frappe quand on entame le fabuleux voyage d’Egypt Station, c’est tout de suite, la qualité extraordinaire du son !  

Les précédents albums solo, contenaient généralement quelques pépites éparpillées au milieu de titres moins réussis – Paul enchaîne ici les medleys complexes et arrangements en millefeuille comme à la grande époque des Beatles et des Wings !

Mais il sait vivre Mr Paul, et il n’a pas hésité à s’installer, sans prévenir, dans un petit pub de sa ville natale, le « Liverpool Philharmonic Pub », pour y jouer quelques titres, le 9 juin dernier. Durant ce concert surprise, Paul McCartney a interprété plusieurs de ses grands classiques, et a présenté à son public « Come on to me », tire de son dernier opus, affichant une forme impeccable et son sourire toujours juvénile. Mais posons le vinyle sur la platine et choisissons au hasard…

Despite Repeated Warnings : c’est une chanson « à tiroirs », façon Band On The Run, où s’entrechoquent clavecin, guitare glam, violons, cuivres… Une odyssée incroyable en forme d’opéra de poche sur la catastrophe climatique, le tout dans la veine acoustique typiquement McCartneysienne, style Yesterday ou Blackbird, par exemple.

Caesar Rock ensuite, qui sonne comme un extrait d’Abbey Road : du Beatles avec le son adéquat et même une touche funk façon Prince. Je pourrais passer 1 heure à dépeindre chaque titre, mais je résumerai ici juste en disant que Egypt Station est un patchwork musical vraiment fascinant. Et c’est un cas rarissime d’une inspiration tardive, d’un artiste parvenant à retrouver la grâce de ses meilleures années.

Cet album est magnifique, hors du commun, et on le réécoutera dans vingt ans, comme on réécoute à peu près tout ce que le Beatles ont fait, et toujours avec le même plaisir et la même émotion.

Paul McCartney livre ici un superbe album. On y retrouve tout son talent rock, et pop. Inimitable, probablement imbattable, il y offre des titres plus complexes et bien plus profond. Paul McCartney est une légende, un monument de la musique, cet album le prouve d’une superbe manière.

Paul McCartney, merci. On se voit en Novembre  à Paris pour ce qui sera, sans doute, «  le » concert de l’année.

https://www.ouifm.fr/video-paul-mccartney-sort-un-nouveau-clip/

Gil Tau

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Aretha Franklin

Aretha Franklin

Elle est née en 1942… à Memphis, et elle est décédée cet été.

Dès l’enfance c’est le gospel qu’elle chante dans l’église baptiste de Détroit (Michigan) dont le père était le pasteur et militant des droits civiques. D’ailleurs quand Martin Luther King venait là, il résidait à leur domicile. Bien sûr elle chantera aux obsèques de Martin Luther King.

Puis elle signe chez Columbia, à New York, qui lui font interpréter du jazz. Mais ce n’est pas vraiment sa musique.

Alors viennent les années Atlantic où de 1967 à 1970, elle ne sort jamais du top 20 américain. Elle y place neuf singles, décroche trois disques d’or, trois Grammy Awards.

Je citerai : Think, Chain of Fools, Ain’t No Way…Aretha Franklin écrit l’histoire de la musique soul, du Rn’B. Elle est auteur compositeur, mais son punch et sa capacité d’interprétation l’amènent aussi à reprendre sans complexe les chansons des autres, les faisant siennes.

N’avait-elle pas « piqué » Respect à Otis Redding ? Ce dernier constatant, éberlué : « J’ai perdu ma chanson, cette fille me l’a prise !» Mais aussi Dionne Warwick (avec I Say a Little Prayer), ou les Beatles (Eleanor Rigby et Let It Be)

Quelques dates…presque au hasard

  1. Chain of Fools et I Say a Little Prayer.
  2. Album Amazing Grace.
  3. l’inoubliable Film The Blues Brothers

Pour la céremonie d’adieu, Stevie Wonder a joué un solo d’harmonica et interprété I’ll Be Loving You Always.  Plus de 40 artistes étaient montés jeudi soir sur la scène à Detroit, pour interpréter les plus grands titres d’ Aretha. The Four Tops, Dee Dee Bridgewater ou encore Angie Stone ont fait vibrer les fans aux sons des incontournables Say A Little Prayer et Respect, interprété en choeur par tous les artistes. 

Une chorale de gospel, clin d’œil aux débuts musicaux de la « Reine de la Soul » dans la paroisse de son père, a également célébré son immense carrière, qui a fait d’elle l’une des artistes les plus respectées des États-Unis..

Repose en paix Aretha

https://www.youtube.com/watch?v=gtMUQbnT_LoGil Tau

Giltau

 

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