Human

Human c’est Franck LIGABUE, auteur, compositeur, interprète. Né en 1974 il commence la musique à l’âge de 8 ans – La famille de Franck compte plusieurs artistes et son père qui était Directeur d’une école de musique et musicien lui-même lui a grandement facilité ses choix.

Franck laisse les études classiques de musique et en autodidacte se met à la batterie, la guitare, et la basse. À 17 ans, déterminé, il exprime à son père sa décision d’être musicien, son père accepte ce choix et lui demande de quel instrument il veut jouer, Franck répond la batterie et le lendemain son père revient et lui offre sa première batterie….pas mal !

De 1992 à 2002, il s’aguerrit et joue dans de nombreux bals et groupes de reprises puis des compos dans des groupes de  métal

Franck a pu se construire une identité à travers son parcours de musicien désormais confirmé

A Toulouse il est batteur et guitariste dans Soror Dolorosa  (compositions Cold Wave, Death Rock).   Et c’est avec ce groupe qu’il a pu véritablement créer avec la sortie de 4 EP entre 2009 et 2017 et d’un DVD live « Rive Gauche » en 2017. Soror Dolorosa participa, d’ailleurs, à de nombreux festivals européens.

Aujourd’hui expatrié à Rouen et riche de toutes ses expériences, Franck utilise un moyen d’expression, seul en studio et avec une formation (ce qui lui correspond bien), en live.

À travers des compositions Cold-wave -rock, la musique de Human parle des travers de la nature humaine sous tous ses aspects, comme la prise de conscience (Last exit before the crash), le fantasme du grand amour (Quai des Etroits), l’introspection (Cage the monster), la perte d’un proche (Window pain) ou le désir de vivre (Breakin’up the shackles).

Le premier album éponyme de Human nous emporte dans l’univers d’un homme livrant en toute impudeur son voyage intérieur.

(A écouter sur notre web radio, bien sûr… www.loreillequigratte.com)

Je vous invite donc à découvrir et partager cet univers singulier.

https://humanfr.bandcamp.com/releases

 

Human
humanbandfr@gmail.com
www.facebook.com/pg/humanbandf

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King Tuff : The other

La scène rock alternative est dominée par Thee Oh Sees, King Gizzard & the Lizard Wizard ou Ty Segall, mais passé ceux-là on trouve des très, très bons musiciens, comme ce King Tuff (qui fait partie du groupe de… Ty Segall) avec ses compos garage efficaces et  pop (genre MGMTmais en plus crasseux). Toujours signé sur le label Sub Pop, l’Américain a sorti ce 13 avril, son nouvel album.

Kyle Thomas, de son vrai nom, est un acteur importantde cette scène garage californienne. Ainsi, après trois albums et de nombreuses tournées, suivies de plusieurs années passées en tant que guitariste du « Jim Morrison blond », Ty, il a réactivé King Tuff cette année.

The Other, c’est ce monde caché et mystérieux de « l’autre » qui apporte ses idées, sa fraicheur et son authenticité.  Le californien a porté presque seul, ce nouvel opus principalement composé avec sa fidèle guitare acoustique.

Produit dans son studio bâti pour l’occasion, on constate une vraie spontanéité due aux défauts et  incidents de parcours du processus d’enregistrement artisanal ; mais aussi au plaisir retrouvé de Kyle, puisqu’il s’est lui même chargé de tous les instruments, sauf batterie confiée à …Ty Segall hymself et le saxophone à Mikal Cronin.

On se  reconnecte à la magie créative de l’enfance (Birds of Paradise) et signe une poignée de tubes rayonnants, portés par une mélodie évidente (Thru The Cracks) ou sublimés par un groove dansant rendu irrésistible (Raindrop Blue et  Psycho Star). Mais le reste du disque n’est pas à sous estimer : à l’aide de quelques gimmicks tombés du ciel, Kyle Thomas tient en haleine, par le pouvoir d’un harmonica (Infinite Mile), d’un riff bluesy (Ultraviolet) ou d’un synthé typiquement californien.

Et il a bien fait : The Other aligne une dizaine de titres tubesques que je qualifierai aussi « d’estivaux » où son talent s’exprime pleinement. Alors cet été on votera Kyle Thomas pour faire une King Teuf

Gil Tau

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Wreckless Eric : Construction Time And Demolition

artiste britannique punk de la fin des années 1970 et déjà 64 piges au compteur ! Il est tombé dans la musique en 1977 quand il n’était qu’un étudiant post adolescent avec le monde entier qui s’ouvrait à lui.

 Wreckless « l’imprudent », il le fut… et s’est retrouvé coincé derrière ce pseudo improbable et n’a pu éviter une certaine célébrité sous ce nom et devenant un leader de la scène underground Britannique. Il fut aimé, beaucoup, mais aussi assez sous-estimé.

Wreckless, de son vrai nom Eric Goulden, a fait partie du légendaire label Stiff Records (Ian Dury, Elvis Costello , Motörhead, Devo, Dr. Feelgood, Madness, et j’en passe).

Au début des années 1990, il enregistra plusieurs albums en France chez New Rose, et sur Sympathy for the Record Industry, label des White Stripes et de Alan Vega,

Les titres du monsieur ont été repris par The Monkees, Cliff Richard, Marianne Faithfull, entre autres.

Il en est à son 7eme album perso, mais a fait partie de 6 groupes avec des disques à chaque fois.

https://www.youtube.com/watch?v=ufJ8tskbaQg

 Sur ce disque Wreckless Eric voit les mêmes choses que nous, mais installe son point de vue désabusé.

 « J’ai atteint l’âge où je vois des bâtiments démolis que je me souviens avoir vu construire. Au début des années soixante-dix, lorsque je vivais à Hull, (ndlr : non loin de Manchester,  Liverpool,  Leeds et leurs friches industrielles) j’ai vu des rues entières démolies, transformées en vastes étendues de poussière et de briques émiettées. Les résidents ont été transférés dans des endroits lointains que je connaissais seulement par des destinations affichés au front des bus ».

Son nouvel album est un peu l’aboutissement de plus de quarante années de tournées et d’enregistrements – une vie de composition, de créativité et de réussites. Fort, dissonant, mélodique, parfois lyrique, Construction Time & Demolition est une musique qui convient parfaitement à ces temps qu’il juge désespérés.

Il conclue : « Je voulais que ma musique sonne comme si elle se démolissait au fur et à mesure, et parfois je voulais vraiment l’entendre se détruire, d’où ces fuzz in and out, jusqu’à ce que tout ce qui reste soit le son plat d’un cœur qui aurait cessé de battre ».

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Pascal Mono

On l’aime bien ici, Pascal. Nous l’avions invité à l’OQG. Il nous avait conquis par ses qualités humaines et nous l’avions trouvé professionnel et attachant.

Là, il vient de sortir un 4eme album, en anglais cette fois. Album très blues rock titré Dustynation

Le Niçois, fort de ses 20 ans de vie musicale, compose, écrit,  joue de la guitare et là il s’adapte à la « crise du disque » en faisant appel au crowdfunding, car il voulait être libre afin d’éviter qu’un type sorti d’une école de commerce ne lui impose quoique ce soit.

Parcours plutôt chaotique ; depuis les petits bars jusqu’aux scènes newyorkaises en passant par la télévision, Pascal a fait du chemin et a composé en  décrivant la vie, l’amour, la mort…

Le triptyque en Français achevé, il était temps de passer à autre chose« DUSTYNATIONS » est en anglais mais pourquoi ?

Il répond : « Dès l’adolescence, j’ai commencé à imiter mes aînés… Dylan, Lou Reed, puis les grands groupes, Police, Led Zeppelin, Aerosmith … Et à force, j’ai chopé les accents, les attitudes… et c’est resté »

Et cet album c’est 10 titres aux sonorités Blues-Rock, auteur-compositeur-interprète (excepté « Epitaph » une cover de  King Crimson) et si on l’interroge sur ses instruments hormis ses guitares electro acoustique Gibson, ce qu’il préfère c’est sa Fender Télécaster… « Leo Fender a trouvé un son extraordinaire, un côté un peu métallique, country, roots, rock… »

Il dit qu’il doit tout au public ; à son public niçois en particulier. Nice, sa ville. Là où il a fait ses armes. «J’ai grandi au port et pour un saltimbanque c’est important d’avoir un port d’attache»

On a pu l’applaudir dans les lieus branchés niçois par exemple il y a quelques années au Ventura avec les Dum Dum boys, sur toute « la côte » et il y a 2 semaines au Borghese

Bravo Pascal et à bientôt à l’OQG (le 22 mai)

Gil Tau

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# 732 Morphine 666

L’Oreille Qui Gratte # 732

Invité :  Morphine 666

Album de la semaine : Wreckless Eric : Construction Time And Demolition

Le Mardi 10 Avril 2018

Wreckless Eric : Wow & Flutter

Wreckless Eric : Unnatural Act

Pascal Mono : Dust in the hase

Morphine 666 :  The hate klub

Morphine 666 : The hate klub (acoustique)

Wreckless Eric : They Don’t Mean No Harm

Sheeps : Eurocracy

 Morphine 666 :  Kruci

Morphine 666 : Je ne regrette rien (Cover Piaf) – (acoustique)

Morphine 666 : So alone (Johnny Thunders cover) – (acoustique)

Jacques  Higelin : Lettre à La P’tite Amie de l’Ennemi Public N° 1

Wreckless Eric : Forget Who You Are

Les Vidéos

Morphine 666

Les Rubriques :

–           Album de la semaine :   Wreckless Eric :  Construction Time And Demolition https://youtu.be/wySSu2JDu7M

–           Autoproduction : Pascal Mono https://youtu.be/mwUxYS6bNVQ

_           A Venir : https://youtu.be/JwDFs0hCBfU

–           Les annonces de concert : https://youtu.be/WngDMEyDRFA

–           L’Histoire du rock : Hommage à Jacques Higelin https://youtu.be/2D1aKlR1AFI

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# 731 Lo Velvet

L’Oreille Qui Gratte # 731

Invité :  Lo Velvet

Album de la semaine : Amen Dunes : Freedom

Le Mardi 03 Avril 2018

Amen Dunes : Dracula

Amen Dunes : Time

Nick Prizu : Thats All

Anabel : 4 Paredes

Lo Velvet : Dream

Amen Dunes : Miki Dora

Kill the Moose : God is a messed  up

Lo Velvet : l’égyptien

Lo Velvet : Hé Joe

Lo Velvet : Berlin (Cover Lou Reed)

Lo Velvet : Way to heaven

Lo Velvet : Femme Fatale (Extrait) (Cover The Velvet underground)

Les Vidéos

Lo Velvet

Les Rubriques :

–           Album de la semaine :  Amen Dunes : Freedom http://loreillequigratte.com/amen-dunes-freedom

–           Autoproduction : Nick Prizu http://loreillequigratte.com/nick-prizu

_           A Venir : Kill The Moose https://youtu.be/1Hv5EqW1Xss

–           Les annonces de concert https://youtu.be/26wC6YG5vj8

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Nick Prizu

Vous connaissiez le folk-blues de Nick Drake et aussi un certain Nick Cave, dandy-rock légendaire…mais Nick Prizu, ça  vous dit quelque chose ?

Présentations : c’est le chanteur d’un groupe du même nom, Nick Prizu, qui furent les chouchoux de la French Riviera pendant leur courte carrière,  sont présentés comme les fils illégitimes des Panther Burns et des Delmonas, mais qui auraient été produits par un Alex Chilton drogué, entre les sauvages années 50 et les déjantées 60’s.

Leurs concerts mémorables oscillaient entre chaos et génie, absurdité et passion. Ils ont eu le temps, avant la mort prématurée de leur chanteur d’enregistrer cet unique témoignage de leur folie et de tourner un film Super 8 (le mythique « Tequila »). Nick Prizu, n’a gravé aucune galette, juste une bande 8-pistes et aujourd’hui le monde entier peut enfin, entendre cet enregistrement incroyable, grâce à Didier Balducci et Mono Tone Records : Un vinyle de Nick Prizu dans toute leur flamboyance et leur férocité rock’n’roll ! (d’ailleurs, essayez ce nom à l’envers pour juger, en plus, de leur humour)

Un fan rapporte : « J’ai vu mon premier concert de Nick Prizu en juin 89, lors d’un concert à la fac de science de Nice. Nick Prizu était un groupe « variable » – les musiciens changeaient souvent car tout le monde voulait jouer avec Nick! Ainsi on a pu trouver des gens comme Bratch et Baldu des Dum Dum Boys par exemple ».
Le répertoire de Nick était essentiellement composé de reprises : « King Of Surf Guitar », « Poison Ivy », « Rock&Roll Tango », « Blue Velvet » etc.

Nick Prizu, a tiré sa révérence en 1993.

Gil Tau

https://www.youtube.com/watch?v=KrFv3xAWLjg

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Amen Dunes : Freedom

Le talentueux Damon McMahon et son projet Amen Dunes présente un nouvel opus, sobrement intitulé Freedom et qui est arrivé le 30 mars sur le label Sacred Bones.

A peine sorti un premier clip du titre « Miki Dora » débarquent les 11 titres de cet album post rock qui nous rappelle à quel point l’artiste est un personnage particulier dans le paysage musical. Les arrangements vraiment subtils accompagnent la voix si singulière de McMahon pour cet album, bien sûr, dark et tourmenté.

Depuis Love, son quatrième album paru il y a 4ans déjà, et bien qu’ayant « loupé » les trois premiers, je tiens Amen Dunes en haute estime. Seul à bord de ce faux-groupe à géométrie variable dont il est la plume, la voix, l’âme et le principal interprète, Damon McMahon croise rigueur rythmique et mélodie ; folk atmosphérique et krautrock (il a d’ailleurs choisi son pseudo en référence à Amon Düül).

Amen Dunes consacre donc un titre à Miki Dora célèbre et détestable surfeur californien des sixties (et mort en France vers Biarritz) ; McMahon, voit chez le surfeur « une contradiction vivante ; symbole à la fois de la vie libre, et des faux héros que la culture américaine a toujours célébrés ».

Ce 5ème album est pour moi déjà un grand moment folk indie de 2018. Sur le plan musical, Freedom s’inscrit dans la lignée des précédents albums et profite une nouvelle fois de la batterie de Parker Kindred (Antony & The Johnsons, Jeff Buckley) qui fait des merveilles, de Jordi Wheeler et Delicate Steve pour les parties de guitares.

Ce cinquième album Freedom, le bien-nommé, tant le New-Yorkais croise ses influences et transgresse les genres. Chez cet artiste, c’est la somme du tout cela et son appropriation qui permet à l’œuvre de se révéler si forte.

Surtout, Damon dévoile ses doutes, ses fêlures intimes, faisant de son adolescence sa source d’inspiration. Il est ici question de dépendance aux drogues, de la quête de personnalité, d’enfermement, de disparition, et de sentiments contrariés, qu’il est déjà bien tard pour exprimer… Il interprète d’ailleurs chaque chanson avec une ferveur incroyable, les tremolos en fin de phrases et les envolées faisant oublier le timbre nasillard et son étendue vocale pourtant limitée. Ses chansons viennent de loin, des profondeurs de l’âme. D’ailleurs, Chris Coady (de Beach House) a du s’atteler au dur labeur de l’enregistrement et de la production pendant trois ans entre Los Angeles et New-York.

Au fil des écoutes, Freedom se dévoile pleinement et il faut bien admettre que Damon McMahon réalise là, un album qui pourrait être l’une de ces œuvres que je chéris plus que de raison. Mais c’est ainsi…

https://www.youtube.com/watch?v=RONXqXaF8oI

Gil Tau

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Les Tops de L’Oreille Qui Gratte

Ca y est ! Depuis un mois, grâce à votre participation à notre financement participatif nous avons pu donner un nouvel élan à l’Oreille Gui Gratte votre radio indé

www.loreillequigratte.com

Cette nouvelle mouture de votre radio indé n’est pas notre finalité.

Votre soutien, vos témoignages, les mots d’affection que vous nous avez témoignés ces derniers mois nous rendent encore plus déterminés. Nous voulons que cette Web Radio ne soit pas seulement le reflet des 22ans que nous avons passés ensemble mais qu’elle soit votre bande son pour au moins les 22 années à venir.

Nous voulons offrir une tribune de plus en plus grande au rock indépendant, à la scène azuréenne.

Pour cela nous essayons d’être partout, au travers de notre  Web Radio bien sur, mais aussi sur notre blog, sur les réseaux sociaux, sur Agora Cote d’Azur,  Gil et Benoit (et un peu moins moi) arpentons les salles locales pour défricher sans cesse, pour découvrir les nouveaux talents.

Nous avons besoin de vous, n’hésitez pas à nous interpeller, à nous envoyer des mails, des commentaires FaceBook des tweets.

Désolé de le répéter mais nous avons aussi besoin de vous financièrement, nous sommes indépendants donc fragiles, continuez à nous aider via notre tipeee

https://www.tipeee.com/l-oreille-qui-gratte

Nous voulons aussi cerner au mieux vos gouts c’est pour cela, que, comme promis début mars, nous avons mis en route nos top
Votez via notre blog pour que nous connaissions vos coups de cœur, vos artistes fétiches.

Notre premier « Best Of » donne 1r dans « la rubrique autoproduit » Voxorama, ce groupe nicois est à la fois intrigant et captivant. Leur pop électronique aux sonorités 80 nous fait parfois danser, parfois rêver, parfois frémir, un peu comme New Order qui nous fait danser depuis 35ans en nous demandant « How does it feel to treat me like you do »

Dans la catégorie  internationale ce sont les inusables The Feelies et leur son velvetien qui nous parle tant, qui l’emporte

Chaque mois nous mettrons à jour nos classements, nous attendons donc vos votes
Merci

Simon Pégurier
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