Quel bonheur de vous présenter après des mois de travail mon premier E.P : « Amour(s) ».
Concept album racontant les étapes de la rupture amoureuse. C’est peut-être un des thèmes les plus universels aujourd’hui.
Qui n’a jamais vécu une déception amoureuse ?
Une personne qui nous manque ou que l’on désire ne jamais perdre.
Un mot regretté ou regrettable ?
Une relation ratée au cœur brisé ?
L’idée était de sortir une histoire avec des chansons qui s’enchaînent et se complètent, plutôt qu’un EP avec des morceaux sans lien entre eux.
Partant du titre le plus triste « Éros et Thanatos » comme point de rupture pour ensuite avancer peu à peu au rythme des musiques vers l’éclairci naïf d’une chanson d’amour. Finir par ne plus être seul et conjuguer Amour(s) au pluriel.
Entre le parlé chanté et le rock alternatif, j’ai tenté de faire la production la plus sincère et intimiste. De faire la musique qui me ressemblait le plus en privilégiant l’émotion, quitte à aller au détriment de l’absolu.
Dans cette quête aux sonorités je voudrais remercier Anaïs pour les guitares sur « Battre » et « Cela aussi passera » ainsi que ton apparition vocale sur « Amour(s) » Ta présence embellit l’ep.
(P.S Anaïs J’attends ton album)
Jouant de nombreuses références françaises et internationales, j’ai aussi essayé de suivre à mon tour le sillon laissé par les plus grands albums :
Me frayant dans l’interstice, je me suis perdu dans l’orchestration de Bashung avec « Chatterton » et « Fantaisie Militaire ».
Dans la tristesse et le propos de Françoise Hardy avec l’album « Comment te dire adieu ».
Dans l’émotion d’une rupture au miroir avec « Baby Alone In Babylone » de Jane Birkin, écrit par le grand Gainsbourg
Dans la beauté des « Marquises » de Jacques Brel, dernier espoir résonnant comme un black star.
Dans le Franc parlé poétique de Léonard Cohen.
Dans la sensibilité et les failles de Dominique A.
Dans la naïveté de « Boire » et « Baiser » de Miossec. Artiste qui m’a d’ailleurs plus particulièrement inspiré le morceau de l’EP : « Battre » après avoir eu la chance de l’interviewer.
Pour finir j’ai aussi puisé dans des chefs d’œuvres tels que « The Wall », « Tommy », « L’Homme à tête de chou », « Berlin », « Histoire de Melody Nelson », « Stup Religion », « The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars », ainsi que dans tous les albums concept qui permettent à la musique de décoller et de sublimer pendant des années. Ce qui en fait devenir le plus beau des arts.
Un jour j’aurai peut être moi aussi la chance de faire résonner « Amour(s) » ainsi.
(Évidemment je cite ici des grands artistes seulement pour l’influence qu’ils ont pu porter sur moi et la création de l’E.P. Bien sur la route est encore longue si je veux un jour me comparer à eux.)