# 743 La Banda a Cana

L’Oreille Qui Gratte # 743

Invité :  Kill The Moose

Album de la semaine : Shotty Horroh : Salt Of The Earth

Le Mardi 27 Novembre 2018

Radio Elvis : La sueur et le sang

Radio Elvis :  Ces garçons là

JEF : L’Onyx

La Banda a Cana : Sies pas soulet CD # 5

La Banda a Cana : Leva ti dou mitan

Radio Elvis : Selon l’inclinaison

What a Zoï  : Pimkie Kookaï  

 Yves Jamait : Prendre la route

La Banda a Cana : Coura ti vèhi

La Banda a Cana : Per lu amic

La Banda a Cana : Stand by me

Yann Tiersen & Noir Désir :   Ces Gens là (hommage Brel)

Radio Elvis : Ce qui nous fume

Contact :

La Banda a Cana

06 88 00 12 16

jm.cana@wanadoo.fr

https://www.facebook.com/La.Banda.a.Cana/

JEF

jef@lemondedejef.com

What a Zoï  :

www.facebook.com/whatazoi

whatazoi@yahoo.fr

Les Videos

La Banda a Cana

Leva ti dou mitan https://youtu.be/1GPr2l6u_gE

Coura ti vèhi https://youtu.be/kbyP5GPtK1c

Per lu amic https://youtu.be/zoN5cRT5POI

Stand by me (Cover Ben E. King) https://youtu.be/DVNOKDi4EeY

–   La Banda A Cana sur une Ile Déserte https://youtu.be/D4M_kfJSl9U

 –  Session acoustique de La Banda A Cana https://youtu.be/2ZszWp7abWY

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Radio Elvis  : Ces garçons là http://loreillequigratte.com/radio-elvis

– Autoproduction : JEF https://youtu.be/39KdrVoZ_z4

– A venir : What a Zoï https://youtu.be/tuM89sixJt8

– Les annonces de concert : https://youtu.be/0vwdVvce1FM

– L’Histoire du rock Hommage a Jacques Brel https://youtu.be/D4M_kfJSl9U

Continuer la lecture

Radio Elvis

Originaire du Poitou, Radio Elvis (alias Pierre Guénard) fut longtemps connu comme slameur mais délaissant rapidement la tchache il décide de monter son groupe de rock sur Paris avec 2 compères… Et ce trio rock français s’est imposé dès sa formation il y a 4 ans. L’an dernier ils ont même récolté un beau succès lors des Victoires de la Musique avec le prix de l’album révélation de l’année pour « Les conquêtes » leur 1er album.

Mais voilà… quand arrive le 2eme disque après un tel plébiscite, il y a pour l’artiste la peur de faire moins bien ou la tentation de ne faire qu’un copier-coller pour se rassurer… (cf Jeanne Added et pire, Chris !) mais Radio Elvis n’a pas failli et se permet, ici, de faire mieux encore. Un sans-faute absolu.

Radio Elvis n’a rien laissé de côté, ils placent la barre très haut. Ce disque est brillant et fait beaucoup de bien à la chanson française. Dans une approche très classe de la musique pop, Radio Elvis tisse sa toile rock. Les parisiens utilisent, avec de très belles compositions, une langue française tout à fait littéraire. Et ça fait du bien !

Avec Ces garçons-là, la question de la virilité est au cœur du propos, et permet au groupe d’évoquer des souvenirs douloureux au fil des morceaux : « C’était un été ordinaire / Ces garçons-là étaient gentils / Trouvaient toujours les mots pour plaire / Moi je me cachais pour écrire (…) J’étais ce garçon ordinaire, Avec son histoire à écrire».

Il leur suffit d’une phrase pour résumer le titre de l’album : « Ces trois garçons-là, c’est Radio Elvis et ils s’assument tels qu’ils sont, peu importe qu’ils soient virils ou efféminés, car c’est beaucoup plus complexe que ça« . Auteur, chanteur, Pierre Guénard ne joue pas à être un autre, toujours avec les mêmes amis, Manu Ralambo et Colin Russeil.

Les trois de Radio Elvis ont sûrement créé leur deuxième album avec une idée claire de ce qu’ils voulaient, entre pop-rock et chanson française, sans aucune barrière d’étiquette : « On voulait quelque chose de très direct, dans les mots et la musique. On n’avait pas envie de se cacher, de paraître plus intelligents ou très forts ».

Toujours juste, simple, droit. Epurer des morceaux qui ne se ressemblent pas, tel semble avoir été le but de Radio Elvis

Voix nue, sonorités mates, lyrisme maitrisé, le parallèle avec Dominique A saute aux oreilles dès les premières paroles. On retrouve des mélodies tarabiscotées et vite prenantes, des arrangements très rock et brutaux prenant au fil du temps de l’ampleur.

Ce magnifique deuxième album prouve que Radio Elvis n’a pas encore appris à décevoir et c’est tant mieux !             

Gil Tau
Continuer la lecture

Qui se souvient…? Ekova

Qui se souvient…?

Qui se souvient d’Ekova, cette rencontre improbable entre Dierdre, chanteuse américaine, Arash, percussionniste iranien et Medhi, luthiste algérien qui a donné naissance à l’un des projets les plus audacieux des 90’s ? Il me semble aussi compliqué à l’heure actuelle de rencontrer des nostalgiques que de savoir ce que le groupe est réellement devenu depuis la sortie de Space Lullabies & Other Fantasmagore en 2001. 

Difficile pourtant, de rester indifférent à l’écoute de ses deux uniques albums (sans compter  Soft Breeze & Tsunami Breaks qui n’est qu’une compilation de remixes) et plus particulièrement du premier, Heaven’s Dust sorti en 1998.  

Il était forcément inévitable qu’une telle différence de cultures au sein du trio ne puisse qu’engendrer un panel de compositions atypiques, mais il fallait également compter sur leurs influences (peu) communes et leur créativité sans limite. Une musique à part donc, mais aussi une volonté de Dierdre de chanter la majeure partie du temps… sans parole. On ne peut pas vraiment parler d’invention comme cela fut le cas avec le kobaïen de Christian Vander, puisqu’elle décide simplement de se libérer dans son expression par le biais d’une langue purement musicale, dont la signification ne trouverait place que dans sa manière de chanter. Une véritable expérimentation sur la musicalité des ses « mots », dans une sphère où ses syllabes et ses onomatopées se mélangent à des instruments aussi rares et nobles que le guembri, l’oud ou le mbira, là où la musique celtique se mêle au folklore maghrébin, où les chants chamaniques épousent des mélodies folk. Heaven’s Dust est une merveille hybride arborant injustement l’étiquette insensée de « musique du monde », alors qu’il s’agit ici d’une musique de plusieurs mondes, plusieurs dimensions. C’était le début d’un projet aussi inédit que beau. Une beauté qui demeure chez son successeur, mais qui, à mon humble avis, se retrouve légèrement dénaturalisée par l’utilisation des machines. 

Il y a eu par la suite quelques collaborations (notamment avec Lofofora ou encore Enki Bilal dans la cadre de son album dessiné Le Sommeil du Monstre) et des projets parallèles, mais plus aucun signe d’Ekova, formation cruellement sous-estimée qui avait tout pour aller loin, très loin. Au point d’accompagner The Cure lors de leur tournée française au début de notre millénaire. Peut-être que notre ère n’était pas suffisamment inspirante pour ces trois magiciens d’un autre temps. 

Sandra Cillo-Boyer 

Continuer la lecture

# 741 M!lls

L’Oreille Qui Gratte # 741

Invité :  Mills

Album de la semaine : Tess Parks And Anton Newcombe

Le Mardi 6 Novembre 2018

Tess Parks And Anton Newcombe : Life After Youth

Tess Parks And Anton Newcombe : Please Never Die

The Landscape Tape : Last Chance To Score

Mills :  Sex with Robot

Mills : Marionette

Tess Parks And Anton Newcombe : Bindle

HollySyz : Unlimited

 Drahla :  Fictional Decision

Mills  Looping

Mills  Peaky

Mills  Heart-shaped box (Cover Nirvana)

Jacqueline  Taieb : 7h du matin

Tess Parks And Anton Newcombe : Die Neue Welt

Les Videos

Mills

 Peaky https://youtu.be/0Rb9JDtuD3A

–    Loop https://youtu.be/4-1KRpb4YAI

–   Marionette https://youtu.be/TQ1IJM6sa_g

–  Heart Shaped Box (Cover Nirvana) https://youtu.be/8d4ndqnstbQ

– M!lls sur une ile déserte https://youtu.be/xseGya9w-qs

–  Session acoustique de  M!lls pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/ZeK5n79IwH0

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Tess Parks And Anton Newcombe http://loreillequigratte.com/tess-parks-anton-newcombe

– Autoproduction : The Landscape Tape https://youtu.be/gr-tDqax-9w

– A venir : HollySyz https://youtu.be/8VprYQ_FfEA

– Les annonces de concert : https://youtu.be/7Zoh97-HQWw

– L’Histoire du rock : Jacqueline Taieb https://youtu.be/wdMmFh0NQ8M

Continuer la lecture

# 742 Kill The Moose

L’Oreille Qui Gratte # 742

Invité :  Kill The Moose

Album de la semaine : Shotty Horroh : Salt Of The Earth

Le Mardi 13 Novembre 2018

Shotty Horroh : Alien

Shotty Horroh : Franck & stein

Regard Oblique : Il Semblerait

Kill The Moose : From here to now

Kill The Moose : Fall from space

Shotty Horroh : Shudehill

Kimberose : I’m Sorry

Kevin Shields : City Girl

Kill The Moose : From here to now

Kill The Moose :  the world is your oyster

Kill The Moose : Suzanne (cover du groupe Moose)

Big Star :   Mod Lang

Shotty Horroh :  Wish You Well

Les Videos

Kill The Moose

–   Fall from space https://youtu.be/Go_hHjSCpfE

–  From here to now https://youtu.be/DyLcQY6RWsU

–   The world is your oyster https://youtu.be/CbMFukwOAZE

–   Kill The Moose sur une Ile Déserte https://youtu.be/h0Dvyozw8pQ

–  Session acoustique de Kill The Moose  pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/LWrGtykapds

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Shotty Horroh : Salt Of The Earth http://loreillequigratte.com/shotty-horroh-salt-of-the-earth

– Autoproduction : Regard Oblique http://loreillequigratte.com/regard-oblique

– A venir : Kimberose https://youtu.be/iEh5rp1Z0fI

– Les annonces de concert : https://youtu.be/MmZ4QOOUNR8

– L’Histoire du rock Big Star http://loreillequigratte.com/big-star

Continuer la lecture

Big Star

La semaine dernière je vous causait des titres entendus en 1967 et j’avais évoqué The BoxTop dont le leader était un certain Alex Chilton – quelques années après, début seventies, il créa Big Star à Memphis.

Big Star fut donc formé en 1971 par Alex Chilton, et Chris Bell. Accueillis plutôt fraichement lors de leur courte carrière, ils enregistrent seulement trois albums avant de se séparer en 1974. En fait Chris Bell a quitté le groupe après la sortie du premier album édité chez STAX , enfin il est mort dans un accident de voiture avant même la fin du groupe.

Mais malgré tout, ils sont cités depuis comme ayant eu une influence majeure sur des dizaines de groupes rock Anglo saxons, de R.E.M. à Flaming lipps, Cream ou les Rolling stones par exemple.

Alex Chilton a poursuivi seul sa carrière. Il a entre autres produit l’album Songs the Lord Taught Us des Cramps. Et aussi le 1er groupe Punk féminin Klitz.

Vient ensuite l’épisode Panthers Burns avec Tav Falco. A noter qu’il a produit les Panthers Burns et les Gories pendant cette période. (distribué en France sur le célèbre label New Rose)

Big Star s’est reformé en 2005 mais la mort d’Alex Chilton, foudroyé par une crise cardiaque le 17 mars 2010, met donc un point final à l’aventure du groupe.

Gil Tau

Continuer la lecture

Regard Oblique

C’est en Ariège que naît en 2008 le trio Regard Oblique. Après plusieurs années à composer, leur premier album sort en 2014. Après des concerts locaux et deux ans de travail un deuxième album de onze chansons, toujours avec la même conviction et la même énergie.

Ce qui frappe immédiatement sur ce disque ce sont les textes en Français s’il vous plait…mais un rock sombre et sauvage

Il y a là-dedans du Noir désir, du Thiéfaine pour le rock ; du Lo Palhès, voire du Gainbourg pour les textes avec toutes ces rimes bien percutantes.  

Regard Oblique s’engage et ça fait du bien dans un rock français de moins en moins porté sur la contestation. On parle ici des thèmes classiques du rock : la critique de la société bien entendu, avec Asservi, Révolte, Vils ou La Planète des Dingues.  La critique de l’humain et de ses contradictions, comme Ego.  Mais aussi, désabusé, car même les histoires d’amour , les filles « elles s’en moquent » disent-ils. Et encore des textes plus personnels comme Amecorps ou Dialogues de Sourd. Musicalement parlant, on se rappelle au bon souvenir du metal de la fin des années 1990 avec un son heavy qui va parfaitement avec la musique qui rappellera les groupes Subsonic ou Diabologum.

 Je les cite « On pourrait se mettre en face et se le dire droit dans les yeux, sur le groove d’une ligne de basse, que tout est beau, tout est merveilleux, mais le temps d’un songe psychédélique et on remet les pieds sur terre ! »

Regard Oblique signe avec Deux un album d’une énergie de dingue, bien produit et magnifiquement en place, qui a le mérite d‘envoyer ses messages sur un gros son (ça me rappelerait Triggerfinger) où les lendemains ne tiennent plus, qu’aux promesses non tenues. La musique s’assombrit au fil des titres. Regard Oblique serre de près la société et ses maux. Leur rock hurle leur détresse…

 « Modelons le monde tel que nous le voyons Au son de Regard Oblique »

J’adore. 

https://www.youtube.com/watch?v=s_X52JSdfR0

Gil Tau

Continuer la lecture

Shotty Horroh : Salt Of The Earth

C’est Adam Rooney et il a découvert qu’il avait un talent naturel pour la rime en passant ses jours au coin de la rue. Et Il est devenu, parait-il, le meilleur rappeur au monde –

Cette époque s’est soudainement arrêtée en mai 2017, lorsque des terroristes ont attaqué sa ville natale ; Manchester.

Et il y a2 semaines, Shotty Horroh a publié son 8eme disque, Salt Of The Earth ; prenant là un tour surprenant, où le rappeur embrasse les sons des héros du rock de sa ville pour livrer son travail le plus personnel et introspectif à ce jour, mais façon rock !

Shotty Horroh, la légende du rap n’est plus, vive l’étoile rock de Shotty Horroh. Le rock a vaincu le Rap au dernier Battle !

Un penchant pour les paroles intelligentes – ça on le savait – Mais Salt of the Earth est la première incursion de Shotty dans le rock. Avec son accent épais de Manc Salt of the Earth se présente comme un OVNI musical trempé de sueur, surgi des discothèques et pubs britanniques. C’est le son d’une nation en crise, racontée. Le disque est une attaque hargneuse contre les forces sociopolitiques qui ont contribué à façonner ses expériences dans sa ville . « Dirty Old Town » est une réflexion sur tout cela… Et « Frank & Stein » laisse une sensation évidente d’Oasis .

En juin dernier, Shotty Horroh a présenté »Shudehill » le premier extrait de l’album, un titre dense avec des paroles rapides et des réparties forcément faciles pour lui. « Lanyards », le dernier titre est l’un des plus beaux titres de l’album qui regorge de sonorités que les fans d’ Arctic Monkeys  des Clash ou même des Sex Pistols (Sid Vicious) devraient bien apprécier. Sur ce premier album, Horroh arrive comme un gosse amoureux de Liam Gallagher, élevé lui aussi dans le Manchester de Stone Roses

Ce qui est surprenant c’est que l’album a été produit par Shotty Horroh, aux studios PMCK à Toronto. Ces Nord-Américains. Ils se sont familiarisés avec le son de Manchester : suffisant pour que l’album trouve un large public des deux côtés de l’atlantique

Album à ne surtout pas louper, à mon humble avis

https://www.youtube.com/watch?v=eUnzvv8d5H8&fbclid=IwAR1iUWpgnXYH-vfMmsnMGJErkRDGXO1WP7tIIH-vY1JGA-Uc7Vu621eYfBo

Gil Tau

Continuer la lecture

Tess Parks & Anton Newcombe

Deuxième collaboration entre Tess Parks & Anton Newcombe, cet album sort trois ans après I Declare Nothing, et là, il s’intitule… Tess Parks & Anton Newcombe… Pourquoi se compliquer la vie ?

Le vieux grigou de Newcombe, (Brian Jonestone Massacre) « l’américain de Berlin » quand il n’est pas en tournée mondiale avec son groupe, s’accoquine à nouveau avec la délicieuse canadienne Tess Park. Ils poursuivent donc leur histoire d’amour (musicale) sur ce nouvel album commun.

Enregistré dans ses studios Cobras à Berlin, Newton nous permet de retrouver avec plaisir la voix sensuelle de Tess tout au long des 9 titres au charme pernicieux, ce qui prouve une fois de plus que leur idée de travailler ensemble était carrément lumineuse…

Mais qui est cette « fille » ? Née à, Toronto, Tess Parks fonce à Londres à 17 ans, et étudie la photographie puis se lance dans la musique. C’est au cours de son séjour londonien que la canadienne signera avec 359 Music, label que monta Alan McGee et Craig Walker, ex-chanteur d’Archive.

Sur ce disque, est-ce la voix de Tess Parks ou la guitare d’Anton Newcombe, qui me procure le plus de frissons ? Je ne saurais dire ; peut-être bien les deux à la fois. De Life After Youth à Right On, la féminité féline de Tess Park transparait au travers des titres rock-psychédéliques de l’album et cela me rappelle les premières œuvres de Brian Jonestown Massacre

Si vous cherchez le trip ultime ; seul dans votre chambre ; c’est le disque idéal … les guitares saturées s’insinuent, la voix de Tess feule et ensorcelle, la rythmique se fait crade et sombre. Il faut donc écouter ce disque, de préférence le soir, « entre chien et loup » voire même la nuit, quand les ombres prennent possession des alentours. Please Never Die ou French Monday Afternoon, entre autres, ont tout du tube psyché, idéal aussi pour se balancer doucement, les yeux mi-clos, dans quelque rade malfamé. Tess Parks & Anton Newcombe, confirme avec éclat, que ces deux-là étaient faits pour se rencontrer pour nous embarquer dans leur voyage. Dès les premières notes du disque, un spleen tenace nous enveloppe et l’on reste bloqué dans cette sensation à la fois douce et inquiétante sur tout l’album, superbement chanté et arrangé. Sensation délicieusement brumeuse risquant bien de constituer le trip ultime…

La voix de la Canadienne s’accorde toujours aussi bien aux compositions, à la guitare et à la production de Newcombe. Les 9 morceaux ont été co-écrits par le duo puis produits et toujours mis en boite par Newcombe et son ingé-son attitré, Andrea Wright.

Rendez-vous fixé en France dans quelques jours à l’Espace B à Paris le 11 novembre

Gil Tau

Continuer la lecture
Fermer le menu