En quarantaine

Bien évidemment comme tout le monde nous restons au chaud chez nous.

Notre concert du 4 Avril à la Zonmé – Nice (avec Kill The Moose ; Satin Blue ; Lo Pailhes)  est naturellement  annulé.

Les directs de L’Oreille Qui Gratte sont en suspend.

Pour autant comme nous sommes (pour la plupart) à la maison, la musique (indépendante bien sur) nous accompagne plus que jamais. Nous sommes donc en train de faire le plein de nouveautés pour être encore plus pointus à la reprise.
Notre Web Radio www.loreillequigratte.com  elle continue d’émettre je vous propose d’en faire votre bande son du confinement.

Sur notre Face Book https://www.facebook.com/LOreilleQuiGratte/  nous vous proposons un playlist en quarantaine.

Comme par exemple  (Siouxsie And The Banshees : Happy House /  Keren Ann : Not Going Anywhere / Joy Division : Isolation)

Restons en contact via le web et a très bientôt dans la vraie vie 

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Rock Astoria

Vous êtes nombreux à me dire que Jack Lalli est mon double

Enfin lui il a écrit un livre et il a vu le velvet underground en concert

Mais je vous l’accorde les similitudes sont nombreuses. Jack vit sa vie en musique et la raconte dans la presse locale ou sur des antennes radio.

Jack vient de sortir son premier livre (Rock Astoria), il écrit comme il parle, croise sans cesse anecdotes pero et mythologie rock. Tout est constamment lié. Au cours des pages nous revivons l’histoire musicale de Nice des 30 dernières années. Tout cela avec humour, sans jamais se prendre au sérieux.

A la fin de livre Jack a eu la belle idée de mettre un abcedaire des groupes, lieux, acteurs…. qui font la culture rock sur Nice. Jack m’a fait l’honneur de me citer ainsi que L’oreille qui gratte

Je l’en remercie

Simon Pégurier
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# 773 MKW

L’Oreille Qui Gratte # 773

Invité :    MKW

Album of the Week : The Avener :  Heaven

Le  Mardi 03 Mars 2020

The Avener :  Masters of War

The Avener : Run Away With Me

Penboc’h :  Doin’ 

MKW : Shaman

MKW : Milk and Honey

MKW : Truth or dare

The Avener : Wild

Ibrahim Maalouf   Oxmo Puccino : La Porte Bonheur

 Mclusky  To Hell With Good Intentions

MKW : Blinding lights (reprise de the Weekend)

MKW : clouds

 The Avener : Worried About You

Les Videos :

MKW :

Milk and Honey https://youtu.be/3hVDmx2LWYM

Truth or dare https://youtu.be/TlbTc9NglJc

Blinding lights  (cover The Week end ) https://youtu.be/sjD5stbvvYc

Clouds https://youtu.be/55XJE_IpOn4

MKW sur une ile deserte https://youtu.be/bazhbx1dQAQ

Session de MKW pour l’oreille qui gratte https://youtu.be/4sILkGKFLd4

Les Rubriques :

L’Album de la semaine : The Avener :  Heaven http://loreillequigratte.com/the-avener-heaven

L’Autoproduction : Penboc’h  https://youtu.be/k-6QQNyusKw

A venir Oxmo Puccino http://loreillequigratte.com/oxmo-puccino

Les annonces de concert : https://youtu.be/Ygk5GSdRYVs

Qui se souvient de …. ? Mclusky http://loreillequigratte.com/qui-se-souvient-mclusky

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Oxmo Puccino

né 1974 au Mali et arrive à Paris en 1975 – Il découvre le Rap à 12 ans puis à 15 ans  il intègre le collectif Time Bomb les rappeurs du 19e arrondissement où l’on trouve déjà des pointures comme  Kery James – La principale qualité d’Oxmo Puccino réside dans son écriture fondée sur ses phrases chocs et son attachement à la chanson française. Ce qui lui vaudra le surnom de « Black Jacques Brel ». Il se considère lui-même comme un « chansonnier » et un « poémien ».

En 1998 Oxmo Puccino signe chez Virgin et publie son premier album studio, Opéra Puccino, considéré aujourd’hui comme un album culte du rap hexagonal – Des albums studio, on en compte sept à ce jour mais il y a aussi les nombreux disques en public et les mix tapes en quantité.

On le retrouve aussi dans des centaines collaborations avec les plus grands noms du rap français (Kery James, Kheops et Akhenaton, Saian Supa Crew, 113, Stomy Bugsy, Passi, Joey Starr, Kool Shen, etc), il a aussi travaillé avec des artistes d’autres univers (Ibrahim Maalouf, Philippe Katerine, M, Erik Truffaz, Gorillaz, Christine and the Queens…)

En 2006, il sort chez Blue Note, célèbre label de jazz, un concept-album en collaboration avec le groupe The Jazzbastards, appelé Lipopette Bar. L’album, jazzy et très inspiré des films noirs, narre l’histoire du Lipopette Bar, de son équipe et de ses habitués. Pour ce disque hommage, Oxmo Puccino s’est inspiré de la vie de la chanteuse Billie Holiday,

En 2014  sur le projet Au pays d’Alice c’est avec le trompettiste Ibrahim Maalouf et un orchestre classique d’une trentaine de musiciens et de la chorale d’enfants de la maîtrise de Radio France qu’il revisite Lewis Carroll.

Il se fait un nom et une place sur les scènes jazz et chanson française. En septembre 2019, Oxmo Puccino a publié son nouvel album studio, « La Nuit du réveil », un disque dans lequel il évoque le temps qui passe

Au début de l’année 2010, avec son 4eme album L’arme de Paix, il gagne une Victoire de la musique : prix du meilleur album de musique urbaine.

Dans ses Projets collaboratifs j’ai retenu

Depuis, Oxmo Puccino a creusé son sillon, et il est à mon goût, sans conteste, le meilleur rappeur Français.

Ne le ratez pas au Lino Ventura le 12 mars prochain

Gil Tau

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The Avener : Heaven

C’est Tristan Casara, 33 ans, Niçois , DJ français électro. Il se fait d’abord connaître avec son titre Fade Out Lines, un remix de la chanson de Phoebe Killdeer.

Il se présente ainsi « piano classique dès 6 ans, conservatoire à 11 ans puis le jazz, ce qui m’a permis d’ouvrir mon oreille à beaucoup de choses différentes. L’électro ? j’ai découvert à 15 ans. Je suis passé par plein d’étapes : le rock, le blues, le funk… Donc, je fais de la musique, tout simplement »

 A l’adolescence, il se tourne vers l’électro et la deep house et se fait un nom en tant que DJ à environ seize ans, notamment au club L’Iguane café, haut lieu de la nuit niçoise. De 2008 à 2010, Tristan sera DJ résident au High Club, une autre boîte de nuit de Nice.

Suivront de longues années, toujours DJ, entre Nice et Paris – une période ingrate, pendant laquelle Tristan Casara devenu The Avener, ne trouve pas sa place dans un paysage électronique à l’offre saturée, et finalement très cloisonnée.

En  2014, The Avener, lance sur le net son single Fade Out Lines, d’abord publié sous le label Serial Records, le titre finit par être remarqué sur le web et être signé par une major. La chanson se hisse alors en tête des charts européens

Il dit « Avec ce titre, je me suis trouvé. C’est un mélange de toutes mes influences en tant que DJ et producteur. Je suis passé par plein de styles musicaux. Par moments, même la musique électronique me plaisait moins. Je la trouvais trop froide, trop agressive, trop aiguë … J’avais envie de revenir aux basiques »

Son 1er album The Wanderings of The Avener peut donc être considéré comme une revanche sur le purisme techno et house, il suit désormais ses propres règles à travers remixes, samples et featurings (ndlr : tout ça en français dans le txt) où voient se croiser les talents de Kadebostany, John Lee Hooker, Adam Cohen, Mazzy Star ou encore Sixto Rodriguez. Pas vraiment une playlist homogène donc ! et pourtant Tristan a su marier les genres en les fondant à la texture de son propre son – au final, une démarche et une esthétique résolument pop.

Sur ce dernier disque Heaven j’ai noté le travail remarquable sur le titre “Master Of War”, un rework de Bob Dylan de 1963. The Avener semble aller à l’essentiel. Droit au coeur, pour nous toucher et surtout dépouiller ses productions du superflu. Des pépites il y en a aussi : “Run Away With Me” très rock sur lequel il invite son pote Manu Lanvin, puissant vocalement et musicalement. “Under The Waterfall” en compagnie de M.I.L.K. qu’on écoute encore et encore sans jamais nous lasser…

Il y a au final une évidence : Heaven est un opus qui risque de nous accompagner longtempshttps://www.youtube.com/watch?v=8g9qkM-vdCk 

Gil Tau

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Qui se souvient… ? Mclusky

A la fois criards et mélodiques, car oui, cela est bel et bien possible, les gallois de Mclusky ont réussi en trois albums et neuf ans d’existence en tout et pour tout à devenir l’un des groupes underground les plus efficaces et les plus importants de cette fin de siècle dernier.

La rencontre déterminante en 1996 entre Andy Falkous et Matthew Harding, deux employés d’un centre d’appels à Cardiff voyant dans la musique un refuge à l’ennui, se retrouve liée à la légende qui voudrait que ces deux nouveaux copains croisent par la suite le chemin du bassiste Jonathan Chapple totalement par hasard au camping du festival de Reading, alors que ce dernier urine sur leur tente, visiblement dans un état second. Nous ne saurons jamais si l’anecdote est vraie. Elle reste en tout cas indéniablement à l’image du groupe: drôle, trash et inhabituelle.

Avec une originalité sans pareil donc, et une créativité inépuisable, ils ont été considérés comme le renouveau du rock noise (s’il ne fallait leur attribuer qu’un seul genre, mission quasi-impossible) faisant à la fois autant penser aux Pixies qu’à Shellac, en naviguant à travers leurs saturations agressives et leurs morceaux ironiquement enjoués, le tout ponctué de textes dont l’absurde, le cynisme et la cruelle lucidité sont mis en lumière par un humour noir totalement ravageur.

Un premier album sort en 2000. Intitulé        My Pain and Sadness is More Sad and Painful than Yours            il charme tout de suite par son énergie, sa rage et son authenticité. Et puisqu’il a été question d’une comparaison avec Shellac et qu’une fois n’est pas coutume, c’est encore Steve Albini accompagné de son flair indestructible qui finira par produire le restant de leur discographie , jusqu’à leur séparation en janvier 2005. Il s’agira donc du deuxième effort   Mclusky Do Dallas     en  2002 redoutablement puissant et faisant paradoxalement écho aux aspects les plus pop de The Fall ou Wire et de l’album de la révérence qui utilisera comme leur premier bébé un titre à rallonge: The Difference Between Me and You is That I’m Not on Fire   en 2004. Aboutissement barré, jouissif et ravageur, un an avant leur split, le grand classique de la fin de carrière d’un groupe positionné alors au sommet. Parfois, il vaut mieux se dire que c’est mieux comme ça. Il y eut cependant une renaissance via des projets parallèles. Chapple a mené jusqu’en 2009 le projet post-punk Shooting at Unarmed Men et Falkous n’a pas non plus dit son dernier mot grâce à  sa nouvelle formation Future of the Left, toujours en activité et perpétuellement hantée par les fantômes noisy et hardcore de Mclusky. Je ne pourrais faire mieux que de vous conseiller de jeter une oreille très attentive à ces différents parcours, preuves que notre millénaire n’est certainement pas en reste d’artistes aussi respectables que prolifiques.

Sandra Cillo (Boyer)

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