L’Oreille Qui Gratte fête ses 20 ans

Le 26 Septembre 2015 à 20h  – salle Raimu – Cannes (Ranguin)

Émission de radio live regroupant 4  groupes (Electro – Pop – Rock)
Kahom, Olaby, Mare Imbrium, Mills

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Frustrés de ne pas entendre ce qu’ils voulaient sur les radios traditionnelles il y a tout juste 20 ans Simon Pégurier et Benoît Belasco créent L’oreille qui gratte sur Agora Côte d’Azur, rendez vous radiophonique consacré au rock indépendant.

Chaque semaine ils reçoivent un artiste régional pour une session acoustique, le tout agrémenté d’interviews, de nouveautés mais aussi d’autoproductions (nombre d’artistes aujourd’hui célèbres ont eu leur premier passages en radio à l’Oreille Qui Gratte). Cette émission est aujourd’hui culte, elle est le passage obligatoire de tous les artistes de notre région

Pour aller plus loin, pour avoir plus d’espace et de liberté ils ont créé il y a un an leur propre Web-Radio http://radio.loreillequigratte.com 24h/24h – 7 j/7. Le succès est au rendez-vous. Faites le plein de cette musique pas comme les autres.

Les 20 ans seront forcement fêtés en musique. L’Oreille Qui Gratte profite d’une affiche incroyable regroupant la fine fleur de la scène locale : Kahom Project , Olaby,  Mare Imbrium, Mills ainsi que l’artiste plasticienne Cécile Gourlaouen Bourgin pour célébrer en public cet anniversaire.

Cette affiche soigneusement concoctée regroupe des groupes de différents univers (Electro – Pop – Rock). Tous se sont produits à L’Oreille Qui Gratte et font partie des chouchous des programmateurs

Comme de coutume à l’Oreille Qui Gratte chaque groupe fera un live et se prêtera au petit jeu de l’interview, tout cela sera bien évidement disponible en intégralité sur les ondes.

Venez profiter pour seulement 5€  d’une soirée rare qui ira de surprises en surprises.

Contact : redaction@loreillequigratte.com  
06 64 32 70 23 (Simon Pégurier) – 06 64 71 72 69 (Benoît Belasco) 

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Nuits Du Sud 2015.

18 ans… Le festival vençois des Nuits du Sud est donc majeur.
Pour autant, il ne se repose pas sur ses lauriers, et il a décidé cette année de bouleverser son rythme. Le festival est désormais plus resserré (3 semaines ou lieu de 5 semaines, 9 soirées au lieu de 13), mais en échange il n’y a que des têtes d’affiche et les off s’installent peu à peu dans la ville. La formule reste la même : des soirées tout public, à prix abordable, dans le cœur de la ville de Vence, des mélanges musicaux variés avec des rencontres parfois détonantes.
Au final, autant de concerts avec encore plus de qualité. Le passage à l’âge adulte est donc largement réussi.

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Jimmy Cliff – Beth Hart

Faisons un tour d’horizon : le démarrage fut très rock avec l’expérimenté Beth Hart qui nous fit revivre la légende Janis Joplin, Jimmy Cliff a trouvé la formule du reggae, à tous les coups ça marche. Natalia Doco, un sourire, une beauté, un voyage magnifique dans les musiques hispanisantes, de minute en minute l’intensité de son show a monté pour prendre à la tombée de la nuit sa pleine mesure. Milky Chance fut la grande frayeur du festival : la veille l’un des musiciens fut hospitalisé. La seule date française du duo allemand a été en sursis jusqu’à la dernière seconde. Heureusement, pour le plaisir des plus jeunes, le concert eut lieu, mélange de rock sombre et de touche électro, tout fonctionne sur deux titres mais ça marche.

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Milky Chance – Natalia Doco

Maceo Parker est chaque année sur une scène azuréenne, et chaque année il y a autant de spectateurs, on comprend pourquoi, vu une fois, adopté pour toujours. Yuri Buenaventura a fait un régime qui lui a réussi, il est en meilleure forme que lors de sa précédente venue, la preuve : toute la place s’essayait maladroitement à des pas de salsa.

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Maceo Parker – Yuri Buenaventura

Mario Biondi : télescopage entre Barry White et La croisière s’amuse. Bel effet de surprise. Charlie Winston réside régulièrement à Nice, il connait bien les goûts du public azuréen. Il a donc emporté largement la mise surtout quand sa folk prenait des tours et se transformait en rock, sa visite dans le public a elle aussi marqué les esprits.

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Mario Biondi – Charlie Winston

Thiefaine, bien qu’à L’Oreille Qui Gratte nous aimons les musiques plombées, nous  tournions autour depuis toujours. Déjà il y a 30ans au collège de la Sine, ce nom écrit sur les sacs US nous intriguait, mais le noir absolu et l’accès difficile de Thiefaine nous rebutait ; son avant-dernier album Supplément de mensonges nous avait mis la puce à l’oreille, mais nous n’étions pas allés plus loin. Mais là, grande claque, Thiefaine a des textes absolument incroyables écrits à la plume, c’est rock à souhait, il habite la scène. Nos routes se sont enfin croisées, on ne va donc plus le lâcher. Sans contexte l’un des plus grands dans la famille rock française.
C’était donc bien difficile après ça pour la tchatche des Toulousains de Zebda. Bon c’est plutôt marrant, ça a donc marché. Le final, lui, nous donna des frissons, l’un des hits de Zebda, Motivé, est une adaptation du Chant des partisans qu’ils firent reprendre en chœur par le public. Le son montant, un chœur de 5000 personnes reprenant cet hymne de la Résistance s’est propagé jusqu’aux hauteurs de Vence, on aurait pu penser être le 8 Mai 1945 ! Sans le savoir et malgré eux, Zebda ont ainsi créé un instant rare.

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Hubert Félix Thiéfaine – Zebda

Ayo très beau, mais peut-être trop propre, trop lisse. Il y a 35ans nous n’écoutions pas Imagination, donc en 2015 on se moque un peu de Imagination Featuring Leee John, mais pourtant ça fonctionne.

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Ayo – Imagination Featuring Leee John

Souad Massi : nous étions coquins avant le concert mais ce fut une confirmation, un voyage dans toutes les cultures, une artiste rare. Regrettons seulement le percussionniste qui en fait des tonnes. Joan Baez est une légende, nous avions l’impression d’assister à une messe, tout le monde écoutant religieusement ses airs folk connus de tous.

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Joan Baez – Souad Massi

Arthur H a démarré au piano avec des ballades sombres, pour finir il a dansé dans un caddie, avec une veste à ampoules nous invitant sur un air disco à danser avec Madonna. Les textes de Tiken Jah Fakoly se veulent révolutionnaires, mais leur côté naïf nous firent penser à Amadou et Mariam, créant sans le vouloir une bonne humeur qui nous fit adhérer immédiatement à leur son rastafarien.

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Arthur H – Tiken Jah Fakoly

Percus africaines à gogo pour Lindigo qui finit au milieu du public. Pour nous, Magic System s’apparente à un cours de zumba d’1h30 mais le public en redemande.

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Lindigo – Magic System

Voici pour la programmation officielle. Mais n’oublions surtout pas les à-côtés qui font partie intégrante du festival, avec tout d’abord le tremplin des Talents du Sud ouvert à des artistes en devenir de notre région (à noter que L’Oreille Qui Gratte fait partie du jury). Trois groupes étaient sélectionnés : c’est le hip-hop de Yuna Project qui l’a emporté, nouvelle mouture pour ce groupe expérimenté puisqu’ils ont déjà joué dans ce même tremplin en 2009. The Dead Fox On The Road remporta le prix du public, tout jeune duo de folk qui progresse à la vitesse du vent. À suivre de près. Wild Roses, ce groupe 100 % féminin, monte sur la troisième marche, un peu plus d’énergie et la formule sera la bonne.

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The Dead Fox On The Road, Wild Roses, Yuna Project

Dans la droite ligne du tremplin, Les instants concerts  avec des groupes repérés lors des pré-sélections des Talents du sud. The Chillers : bonne humeur assurée avec leur reggae de bonne facture, Marie Reno, très très belle découverte : voilà une fille comme nous les aimons, avec de l’humour et qui n’a pas froid dans le dos. Syka James envoie grave le pâté, seul avec sa guitare, Lunatik Souk porte bien son nom : ça change de style sur chaque morceau, mais toujours avec classe et bonne humeur. Soneros Del Caribe a proposé une salsa qui faisait danser, jusqu’au parvis de la cathédrale Notre-Dame de la Nativité.    

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Marie Reno, The Chillers, Syka James, Lunatik Souk

Finissons avec les deux Nuits Intimes qui avaient lieu dans le cadre exquis de la Salle des Meules. Au programme de ces soirées un concert, puis une rencontre avec l’artiste autour d’un apéritif. Daby Touré puis Awa Ly ont séduit. Mention particulière pour Awa Ly qui a des faux-airs d’Amy Winehouse. Regrettons que ces soirées n’aient pas encore trouvé leur public car ce sont des must.

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Awa Ly – Soneros Del Caribe

Cette 18e édition du Festival des Nuits du Sud fut donc une grande réussite artistique et populaire, puisque chaque soirée fut bondée (en moyenne 5500 personnes).
La suite, ce sera une nouveauté avec le Printemps de Vence, organisé par l’équipe des Nuits du Sud. On piaffe d’impatience de découvrir ça !


L’Oreille Qui Gratte
www.loreillequigratte.com
http://radio.loreillequigratte.com

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