# 738 Wild Roses

L’Oreille Qui Gratte # 738

Invité :  Wild Roses

Album de la semaine : Johnny Marr : Call The Comet

Le Mardi 26 Juin 2018

Johnny Marr : Actor Attractor

Johnny Marr : Hi Hello

Africa Twin ou Landscape Tape

Wild Roses : Tonight

Wild Roses : Simple song

Johnny Marr : The Tracers

Abschaum : Amour Liquide

 Wild Roses : I’ve never loved someone

Wild Roses : Ophelia

Wild Roses : The bullet

Johnny Marr : Hey Angel

L’Ile Deserte de Wild Roses

Christelle

Livre : Anima :  Wajdi Mouawad

Disque : Ok Computer – Radiohead

Film : Dancing with wolves

 

Marion

Livre : Pablo  Neruda

Disque :  Live de Woodstock

Film : Brazil Terry Gilliam

Les Videos

Wild Roses

–  Simple song  https://youtu.be/74yvc153mR8

–  I’ve never loved someone https://youtu.be/0mNDET3xh_U

–   Ophelia : https://youtu.be/8gAglRkMYM4

–  The bullet https://youtu.be/x4Bvxk3NCCI

–  Session acoustique de Wild Roses pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/hqagvGTVxrU

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Johnny Marr :  Call The Comet http://loreillequigratte.com/johnny-marr-call-the-comet

– Autoproduction : Africa Twin https://youtu.be/oWy6NhokAiw

– A Venir : Ti’Fest https://youtu.be/fnImCv5gojY

– Les annonces de concert : https://youtu.be/-VpnL6ShF-s

– Les Concerts de L’été https://youtu.be/erY-U_Metk4

– Zoom sur Télé chez moi https://youtu.be/40Kxoq2Yeak ou ici https://youtu.be/KJoqc47-hZ0

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Johnny Marr : Call The Comet

Johnny Marr et Morissey sont l’essentiel de The Smith…mais je ne vais pas ici refaire la bio des 5 années du groupe qui commit 4 albums entre 82 et 87 ; vous connaissez ça très très bien.

Il y eut la sortie de The Messenger son premier album solo, puis Johnny Marr nous revenait un an et demi après avec Playland, second chapitre d’une trilogie annoncée et déjà un net progrès sur ce 2ème opus où les mélodies naviguaient entre post punk  et mélodies pop-rock.  Tout ceci était « du bien musclé » au long des 42 mn que le guitariste de Manchester nous avait offert sur ce 2eme album !

Quatre ans après, Johnny Marr réapparait en 2018 avec Call The Comet, troisième disque studio sous son propre nom.

Pour Call The Comet, Johnny Marr a tout simplement abandonné le côté post punk qui hantait ses débuts en solo. Johnny  a préféré s’engager dans une voie davantage cold wave et avec un son de guitare parfois plus « heavy » que par le passé.

Le disque s’ouvre sur la merveille : Rise, le démarrage est donc de très haute tenue. The Tracers, premier extrait connu de Call The Comet et qui fait suite à Rise, est d’une remarquable efficacité.

Johnny Marr sait nous la jouer subtile avec l’élégante Hey Angel et surtout Hi Hello, beauté musicale aux essences smithiennes.
Quand on sait qu’il a évolué dans l’ombre d’un certain Morrissey, chanteur pour le moins envahissant, capricieux et intransigeant, on ne peut qu’être admiratif de ce que fait J Marr (un guitariste hors pair), mais aussi un bon chanteur, capable d’avoir son nom affiché en grand, et non pas simplement devoir rester dans l’ombre de celui avec qui il ne collaborera plus jamais.

Cela fait maintenant plus de trente ans que son groupe de jeunesse s’est séparé et plusieurs années que Morrissey s’embourbe dans des déclarations désolantes. Heureusement, Johnny Marr, lui, reste une valeur sûre et jamais décevante.

Mais c’est la bonne surprise de cet été, Johnny Marr revient donc avec un disque enthousiasmant, ce qui n’était pas forcément gagné d’avance.

Alors qu’il semblait destiné à rester éternellement dans l’ombre, celui-ci s’affirme sérieusement et prend même le dessus sur celui qui semble par contre sur le déclin.

Pour l’instant, Johnny Marr gagne…jeu, set et match !

A suivre…c’est le cas de le dire !

Gil Tau

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# 737 Lo Pailhes

L’Oreille Qui Gratte # 737

Invité :  Lo Pailhes

Album de la semaine : The Brian Jonestown Massacre : Something Else

Le Mardi 12 Juin 2018

The Brian Jonestown Massacre : Who Dreams of Cats

The Brian Jonestown Massacre : Hold That Thought

Curl  :  Shapshifters

MC Solaar : Les mirabelles

Lo Pailhes : Le train

Lo Pailhes : Grisaille

The Brian Jonestown Massacre : My Poor Heart

Ulster Page :  Straight in the eye 

Lo Pailhes : Nos afriques

Lo Pailhes : How It Is

Lo Pailhes : Wait Cover The Kills

John Mayall : Dust My Blues

Lo Pailhes : Surprise

The Brian Jonestown Massacre : Psychic Lips

Les Videos

Lo Pailhes

–  Grisaille https://youtu.be/Q_4VNFJxzBU

Nos afriques https://youtu.be/ZiHa25eEd0c

–  How It Is https://youtu.be/a8OegzinZxc

Wait (Cover The Kills) https://youtu.be/JxB-9ReFgag

–  Surprise https://youtu.be/E3wQwds8Rso

–  Lo Pailhes sur une ile deserte https://youtu.be/NVn1vqcAC28

Session de Lo Pailhes pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/2_DEMsYcPBM

Les Rubriques :

-Album de la semaine : The Brian Jonestown Massacre  : Something Else http://loreillequigratte.com/the-brian-jonestown-massacre-something-else

-Autoproduction : Curl http://loreillequigratte.com/curl

– A Venir : Ulster Page https://youtu.be/IaZA5oGxGNs

– l’Histoire du Rock : John Mayall https://youtu.be/X2U35N037Qk

– Les annonces de concert : https://youtu.be/QkLfkEQajiA

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Curl : Shapshifter

FranKA, (Franck Amendola) de Corpus Delicti,(rock gothique 1991 à 1996) forme Curl en 1996.

Ce fût donc tout d’abord, un projet electro/trip hop de FranckA, à la fin des années 90. Les albums “Ultimate Station” et “Inner” furent signés chez EMI.

Depuis 2009 CURL est devenu un nouveau groupe grâce à l’arrivée de la chanteuse anglaise Hayley Alker, Wil Garcia (guitar) et Jon Callender (batterie ). En 2011 sort “We Are Complex” l’album de cette nouvelle collaboration (sur le label parisien D-Monic).

Après 3 années de travail et d’allers-retours entre Nice et Portsmouth (UK), l’excellent album “Exit Real Life” voit enfin le jour. Sa production enverra l’auditeur dans un voyage sonore émotionnel intense, combinaison de guitares distordues, de machines et de rythmes aériens et bruts, se mariant parfaitement à la voix d’Hayley. Album aux confins de l’electro, du trip hop, du shoegaze…

Le groupe a aussi participé à l’élaboration de la bande son du documentaire primé « Les Enfants d’Okeanos » réalisé par Fabrice Begotti, qui réalisera également la vidéo de « Boards », premier single extrait du nouvel album.

CURL est véritablement un projet international, ses membres se retrouvant régulièrement entre Nice, Marseille et la côte sud de l’Angleterre à Portsmouth,.

https://www.facebook.com/curlmusic/videos/10155866310336474/

Aujourd’hui, dans le groupe CURL, aux côtés de FrankA, on retrouve donc, Hayley Alker, ex chanteuse d’HELSINKI, Jon Callender lui-même ex batteur d’HELSINKI, et Wil Garcia (guitar), et enfin Teo : l’ingé son.

Avec ce nouvel album Shapshifter (metamorphe) sur le label Beth Shalom Records, le groupe a trouvé une nouvelle voie, si tant est que l’on puisse employer ce terme tellement sa capacité à créer, est variée. Abandonnant le trip hop et la new wave et accentuant l’aspect shoegaze, l’électronique est moins présente et l’acoustique plus prépondérante.

Merci pour ce bel album – A bientôt sur scène, nous l’espérons

Gil Tau
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The Brian Jonestown Massacre : Something Else

Le Californien Anton Newcombe est à l’origine de la formation en 1988, à San Francisco, de The Brian Jonestown Massacre . Derrière ce nom fourre-tout qui fait à la fois référence à Brian Jones (dont Anton Newcombe est une version crédible en brun, là où le fondateur des Rolling Stones était d’une blondeur totale) et au massacre perpétré en 1978 à Jonestown au Guyana par le pasteur Jim Jones sur les membres de sa secte, se cache un groupe à géométrie variable dont son fondateur est le seul membre permanent.

The Brian Jonestown Massacre avec un style fait d’emprunts au rock psychédélique, au krautrock, au shoegaze et friand de bizarreries sonores, s’est imposé comme un acteur à part de la scène rock alternatif. Entre hommages non déguisés et vrais albums d’auteur, The Brian Jonestown Massacre a construit une discothèque extraordinaire.

The Brian Jonestown Massacre propose sa musique où les influences (Velvet Underground, My Bloody Valentine, Rolling Stones, Beatles, Dylan, The Byrds, Joy Division, Jesus And Mary Chain… ) se mêlent admirablement. BJM est ébouriffant sur scène ! Tout au long de son existence, le groupe verra ses membres partir, revenir, saboter leurs concerts, se droguer à outrance, se battre.

Le groupe est connu pour son désir constant de rester indépendant des majors, pour « faire que la musique reste diabolique » (Keep Music Evil est d’ailleurs le nom du label d’Anton Newcombe).

Anton Newcombe, est la personnification d’une rock star.Une race en voie de disparition dans le paysage en évolution permanente de la pop et du rock.

S’inspirant de ses premiers albums, inspirés des années 60 et des années 70, Newcombe and Co a réussi à recréer le son d’antan ; ce son qu’ils ont redéfini dans les années 90. Brian Jonestown Massacre sort deux nouveaux albums en 2018. Le premier, ‘Something Else’ dispo en juin chez A Recordings. Notons que  cet album (le 17e) a été enregistré et produit au Cobra Studio d’Anton Newcombe à Berlin.

‘Something Else’ est moins expérimental que ses albums les plus récents et revient au son traditionnel du groupe pour mon plus grand plaisir je l’avoue.

Gil Tau
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