The Kitchies Villeneuve Loubet (Le 28 Novembre 2014)

THE KITCHIES LIVE ou l’art de montrer aux vieux singes comment on s’y prend pour realiser la grimace !!

Ce soir de novembre, alors que la pluie venait enfin de nous abandonnée, l’ami Pegurier, Ze Gilto et moi même avons decidé de braver le froid polaire de cette fin d’année (20°c) pour nous rendre sur les lieux du crime…

Quelle surprise en arrivant sur les lieux …une salle de concert…une vraie en grand comme a la télé !

Que dire, la petite soeur du Nikaia LIVE.
Ce soir à l’affiche, Benjamin Fincher, Ze Kitchies et Alpes….
En toute honneteté nous faisions le deplacement pour le KItchies, nouvelle coqueluche d’un publique nicois toujours aussi present.
Ca y est 21:00 …ca monte sur scene , tout part trés vite …la voix de john’ le premier riff de guitare, la basse ronrone , et le batteur venu d’un autre temps donne le ton a tout ce petit monde…
melodie sur melodie, choeurs sur choeurs, le quatuor nicois envoie du trés trés lourd au grand plaisir de ses fans ! Des morceaux connu pour les uns, en decouverte pour les autres, c’est 50 minutes tambour battant que la machine KITCHIES bien huilée se jette dans l’aréne.
Un son aux couleurs de big ben baigné de lumieres et de riffs aditionnels synthétique , comme pour offrir le cadeau sans en oublier l’emballage !
Sur scene ca parle, ca joue, ca rie dans cette joyeuse famille heureuse de nous presenter leur bébé…

En tant que guitariste averti de mon état, c’est une grosse claque que j’ai prise ce soir à ce gala de rock azureen, emmené par cette jeunesse fougueuse et pleine de talent , qui nous prouve encore une fois que ke le rock n’est pas mort …

Aimablement offert par la ville, le CACSA et le FESTIVAL DES NUITS CARRÉES…

SAN ANTONIO

Article : Christophe Brillant

Photos : Simon Pégurier

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Xavier Plumas – le Moulin à Lire Grasse

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Ce soir (21 Novembre 2014) , c’est dans ce lieu feutré du GRASSE historique à l’abri des regards indiscrets que se deroulait le concert acoustique de Xavier Plumas.
Quelle stupefaction que d’entrer dans ce vieux moulin pour y trouver l’introuvable…une librairie…
Cest au 3 de la rue des moulinets que se cache ce joyaux de amoureux de l’encre et du vieux papier…
Intimiste, calme en petit comité, c’est ici que PLUMAS nous a conté une 20 aine de ses titres…
A mi-chemin entre vincent delerme et louis Bertignac, c’est sur des melodies tres aeriennes et des textes en Francais S’il vous plait que nous avons pris part à cet atypique voyage .
Il manquait tout de meme pour parfaire le decors, une petite equipe harmonique en appui a cette poesie musicale dans un cadre digne des bibliothèques du “ nom de la rose ”

San Antonio

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Photos : Christophe Brillant & Simon Pégurier

Vidéo de l’annonce du concert de Xavier Plumas par l’équipe de  l’Oreille Qui Gratte : http://youtu.be/l6Y5vnlFCd0

Pour écouter c’est là : www.youtube.com/watch?v=NOVJpZWehD4

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# 655 El Botcho

Invité : El Botcho

Album : Pink Floyd – The Endless River

Le Mardi 18 Novembre

 Pink Floyd : Louder than words

Pink Floyd : It’s What We Do

Pink Floyd : talking HAWKIN

Rouge Violence – non non non

El Botcho : Romance in the underground

El Botcho : You’ve got to be my girl

El Botcho : The trap

Gush –  Dirty Attitude

El Botcho : Plenty of faces

El Botcho : Unbelievers (Vampire weekend cover)

Vampire WeekEnd : Horchata

Pink Floyd : Surfacing

Contacts :

El Botcho

www.elbotcho.com

www.facebook.com/idigelbotcho?fref=ts

elbotcho_theband@yahoo.fr  , alextelliez@yahoo.fr

Rouge Violence

https://www.facebook.com/pages/Rouge-Violence/131345290261269?fref=ts

musicjule@hotmail.fr

Les Videos :

El Botcho : You’ve got to be my girl http://youtu.be/Nad-ij1hbls

El Botcho : The Trap http://youtu.be/Q0XLDk-csi0

El Botcho :  Plenty of face http://youtu.be/dXDn1gjBJEg

El Botcho : Unbelievers (Vampire weekend cover) http://youtu.be/mt46i4unjCY

Christophe Brillant à propos de l’album The Endless River de Pink Floyd : http://youtu.be/YP5gs5QChJ8

Le texte de la chronique sur Pink Floyd est disponible ici : http://www.loreillequigratte.com/post/103063016936/pink-floyd-the-endless-river

Les Annonces de concert : http://youtu.be/Ovgk-Hdp560

Gilbert Taurel à propos de Rouge Violent : http://youtu.be/559uVO1Juxk

Gilbert Taurel à propos de Gush : http://youtu.be/fgVXMdKUd34

Gilbert Taurel à propos de The Troggs : http://youtu.be/hzxUqywJ77o

Les PodCast :

Pt I : http://www.wat.tv/audio/655-el-botcho-pt-744hn_2jryb_.html

Pt II :   http://www.wat.tv/audio/655-el-botcho-pt-ii-744gv_2jryb_.html

Ou Ici : http://agoracotedazur.fr/podcast-loreille-qui-gratte

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Pink Floyd : The Endless River

Allez cette semaine dans l’Oreille qui gratte on vous parle du nouveau Pink Floyd
“The endless river” sorti le 10 novembre dernier …

La profession critique sans limite ce nouvel album , et à tort , les soit disant fans crient au scandale et regrettent l’époque Syd barrett et ummagama …

APRÈS 50 ans de carrière et des records interplanétaires de vente de disques , on ne va pas retourner dans le passé juste pour faire plaisir à une petite poignée de beatniks frustrés et oubliés de mai 68 !

Trêve de blabla !

Le nouveau Floyd est bien la …et ça fait plaisir !

David GILMOUR  multiples instruments de talent en plus des guitares
Nick MASON  batterie
Guy pratt basse chœurs … Beau fils du défunt richard Wright
Claviers : richard Wright himself  et claviers additionnels GILMOUR  jon carin
Produit par Phil Manzanera

Cela faisait 20 ans tout rond que les fans attendaient cela …
revoir un jour le nom de Pink floyd réapparaître sur la devanture des bonnes crèmeries , et comme d’accoutumée en grand et flamboyant dans les rue de la capitale anglaise .

Une pochette toujours aussi sobre mais raffinée , la maison hipgnosis même après la disparition de son gourou le très talentueux  "storm thorgerson"
continue à perpétuer le profond talent et la magie de son créateur …
une barque flottant sur une mer de nuage sur fond de soleil couchant …
Un opus des plus décriés par les critiques du monde entier , une collecte de fonds de tiroirs pour certains , l’album de trop pour les autres , par nos musiciens se trouvant si bien à l’ombre de leur retraite dorée …

Et bien non ! Que neni ! Que l’on arrête ici toutes formes de spéculation et de médisances …
Qu’à cela ne tienne …c’est un bon et pur album du flamand rose …

Des bandes oubliées , un clavier tôt parti , un leader charismatique noyé dans ses pilules merveilleuses et édulcorées , un vide artistique  et des fans toujours plus nombreux avides de ces volutes musicales , de claviers envolés et des solos guitaristiques des plus envoûtants  …

Voilà la recette miracle de ce fameux cocktail Molotov que nous a réservé SIR David GILMOUR  et son acolyte de toujours SIR Nick MASON , le seul pouvant aujourd’hui se venter d’avoir participé à la totalité des 50 ans de carrière de ce groupe charismatique pour ce dernier requiem floydien .

En replongeant dans des cartons, et en recroisant leurs vieux démons, les floyd montrent que leur talent inimitable est toujours d’actualité, certains morceaux oubliés du précédant refont surface comme venus d’ailleurs mais toujours autant dans le coup.
Un hommage rendu au CLAVIERISTE disparu Richard Wright , des compositions qu’il désirait offrir à leur fans , un album ambiance qu’il voulait réaliser …
Alors soyons honnête George ! what else ???

Tenu de bout  en bout par les 18 morceaux , c’est un ultime voyage au pays des magicmushrooms ,des fées , des lutins et des nuages enchantés sur fond de sonorités toujours plus nouvelles et encore plus vintages…

Des nappes d’orgue hammond , des fender Rhodes ronflants , des synthétiseurs tout droit sortis de “wish you were here ” ou d’ANIMALS , en passant par les grandes orgues christiques de la rotonde du royal Albert HALL !
Des guitares à gogo croisant avec les batteries simples et puissantes de MASON ,
Nul doute la patte qui fait fureur depuis presque 50 ans reste inimitable et indémodable .

Même si the division  Bell n’est pas loin, certains clins d’œil apparaissent bel et bien durant l’écoute, les riffs de guitares restent toujours aussi puissants et mélodiques, sur ces harmonies venues d’ailleurs.
Autant dire que même sorti des abîmes et des cartons, le floyd ne laisse rien au hasard …

Chaque morceau retrace honorablement ces quelques 50 années de musique spatiale au travers de drames judiciaires sur fond de schizophrénie, pour un ex leader toujours aussi mégalomane et un peu trop zélé  ! Mais passons !

On reconnaîtra sans mal  les harmonies enchanteresses du grand SHINE ON YOU CRAZY diamond , les rythmiques démentes et rock de THE WALL , certaines harmonies empruntées au majestueux COMFORTABLY NUMB  et j’en passe…

Des lignes de saxo alto viennent enfin rendre à notre défunt richard Wright sur ces nappes enchanteresses et électriques sa juste place de CLAVIERISTE talentueux, trop souvent oublié.

On laissera entrevoir sur la piste 7 un riff de piano emprunté à US AND THEM ,
Sur un autre morceau un riff de guitare sorti de THE WALL …
Au beau milieu de cette ambiance envoûtante , on trouvera ainsi un très psychédélique solo de batterie rappelant sans heurt , le live à Pompei ou Nick MASON montrait alors au monde toute la largeur et la finesse  de son jeu, à la fin du célèbre SAUCERFULL OF SECRETS .

Cet album est résolument le bilan de cette si magique carrière avec des clins d’œil dans tous les coins, nous rappelant que le FLOYD même dans son chant du signe conserve sans problème ses titres de noblesse.
17 titres de musique d’ambiance ,contrarient certains soit disant puristes de bas étage , pas encore au courant après 15 albums que la grande majorité des chefs d’œuvre de ce dinosaure du rock résident en partie sur ces ambiances et ses long solos langoureux …
Le titre 18 est l’ultime souffle de cet album sans faille , composé par David GILMOUR himself , et très finement écrit par sa femme POLY Samson , ancienne critique littéraire et auteur de la plupart de ses textes depuis the Divison bell.
Tout est la, intro guitare acoustique, claviers ravageurs, mélodies sucrées telles nos pommes d’amour d’antan, et enfin pour clôturer en beauté c’est une heure 03 de jouissance auditive, un solo de guitare DONT seul son auteur a le secret …

PINK FLOYD 50 ans après à toujours autant la côté auprès de ses fans et c’est tant mieux …
Numéro un dans tous les pays du monde, alors qu amazon.com reste en rupture perpétuelle de stock .

Mais  sachez que dans un mois , on remet le couvert avec le nouvel album de David GILMOUR …il sera le 4 eme du nom avec la même équipe de musiciens que sur cet album floydien , comme si l’ultime opus ne voulait pas mourir , comme si la flamme ne voulait jamais s’éteindre …

Avec ce dernier album, On vient d’entendre le chant du signe …mais rassurez vous , il n’ont pas encore le pied dans la tombe !

Même si the dark side of the moon reste dans toutes les mémoires comme étant le succédé absolu des épopées spatiales et narcotiques …

A l’heure ou dans nos cieux  certains de leurs musiciens reposent en paix ,

des appareils se posent sur les comète spatiales, ou la réalité de ce voyage dépasse la fiction  ,

Pink Floyd vient tout de même  d’en signer  la bande originale …

Christophe Brillant

La video de la chronique est disponible ici : http://youtu.be/YP5gs5QChJ8

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Vendredi 14 novembre Etienne Daho sera en concert à Cannes

J’ai hâte d’être à cette date pour revoir le rennais se produire sur scène

Etienne Daho représente à lui seul la complexité, le paradoxe de notre pays où l’on est critiqué quand on a réussi, qu’on a du succès. Si Etienne Daho était Anglais il serait dans ce pays l’équivalent d’un Damon Albarn une personne respectée qui allie le succès critique et populaire. Oui mais chez nous c’est mal vu d’être populaire. Je vous rappelle tout de même que le terme pop (pop music) est justement une abréviation de « populaire »…

Pourtant Etienne Daho est un des plus grands. Depuis 30ans il aligne inlassablement hits sur hits tout en soignant les détails, les mélodies, arrangements, textes…

Sur scène il nous propose des méga shows de lumière où il sait garder des moments intimes et personnels

Personnellement le signe imparable pour savoir si j’aime vraiment un artiste c’est que je l’écoute dans mon auto radio et dans ma boite à gants il y a 3 albums de Daho

Lors de sa tournée 2001 (le 17 Mai) il s’était arrêté au Nikaia de Nice.  Je l’avais rencontré à cette occasion. J’étais tombé sur un gars d’une gentillesse et d’une modestie incroyables. Dans mon entretien j’avais essayé de lui demander pourquoi il n’allait pas plus loin dans l’underground, lui qui partage avec moi une passion ultime pour Lou Reed. A coté de ça dans un grand écart des collègues lui demandaient de faire des jingles pour leurs radios.

Nous étions filmés, ce film servit à agrémenter les bonus du DVD live.  Bien sur je l’ignorais, je l’appris ensuite par hasard grâce a Greg d’Astrolab. Ce fut l’occasion d’apprendre que nous partagions la même passion pour Daho.

Comme il est en tournée j’ai eu envie de ressortir ce petit bout de film.

Je ne suis pas sur d’avoir eu raison  (bien que fils d’acteur), je ne me supporte pas en vidéo (c’est sans doute pour ça que je fais de la radio)

Cela me permit de constater amèrement  que j’ai immensément grossi et de me rappeler aussi qu’il y a quelques années Ariane portait la frange 😉

Pour le reste deux de mes questions on était reprises et l’on me voit aussi nerveusement griffonner mes notes, on aperçoit aussi Etienne me dédicacer mon CD

L’entretien est disponible ici : www.loreillequigratte.com/post/101995872591/etienne-daho-juste-quelquun-de-bien

A vendredi Etienne

Simon Pégurier

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Etienne Daho : Juste quelqu’un de Bien

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Daho est un des rares artistes a faire l’unanimité entre public et critique, alliant variété des plus sucrée, tube carabiné FM à des textes et une image d’une noirceur et d’une épaisseur authentiques dignes de l’underground New Yorkais. Une fois qu’on a rencontré le personnage tout ce qui reste est alors sa force et sa gentillesse, sa disponibilité et surtout son humilié. Il est rare dans ce milieu de rencontrer quelqu’un d’aussi sincèrement gentil. « Juste quelqu’un de bien, le cœur à portée de mains …. »  .

          Considères tu ton dernier album « Corps et armes » comme un hymne a l’amour ?

Oui à l’amour, à la passion, à la déraison, à rentrer dans le monde tout simplement, mais surtout à aimer a fond. Oui bien sur c’est un hymne à l’amour, à la jeunesse du cœur, à la passion qui quelques fois nous fait faire n’importe quoi.

            Tu sembles avoir de plus en plus envie de te produire sur scène ?

Oui, mais je crois que cela vient avec l’experience, au debut c’était plutot pour un esprit de fête,  je ne me rendais pas compte du succès que j’avais, que ça allait si vite. Je crois d’ailleurs que c’est très bien que je ne me sois pas rendu compte de ce qui se passait autour de moi, car cela ne m’a pas abîmé, je ne me sens pas usé par 20 ans de carrière, par tout ce parcours.

            La set liste de tes concerts est elle difficile à définir ?

C’est toujours dur à faire car maintenant il y a beaucoup de chansons, car je chante depuis longtemps, donc il y a forcement des frustrations pour moi et peut être aussi pour les spectateurs, comme je ne veux pas faire le juke boxe de radio nostalgie je vais présenter mon dernier album, et puis il y a des chansons qui font plaisir ce sont des additions avec les gens mais moi aussi je suis contant de les chanter. C’est donc une espèce de mélange. Je me suis pris la tête j’ai fait 200 listes, et il n’y en avait aucune d’idéale. C’est très très difficile de choisir.

            Tu es un des rares français à être reconnu en Angleterre comment expliques-tu cela ?

J’ai été élevé en Bretagne, j’ai donc forcement plus d’affinités pour l’Angleterre  que pour Paris et puis très jeune je suis toujours allé en Angleterre. Je comprends donc leur fonctionnement. J’ai aussi travaillé avec Saint Etienne qui ont repris « Week-end a Rome » ça s’appelle « He’s on the phone » on avait vraiment fait ça pour se faire plaisir et contre toutes attentes on s’est retrouvé deuxième des charts et single of the week du New Musical Exprsess. Donc je sais que j’ai un profil qui leur convient. Et puis la majeure partie des artistes que j’admire et que je respecte ont déjà entendu parler de moi, ça me fascine.

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           Je trouve chez toi un paradoxe tu as une très grande culture : sur le cinéma tu cites régulièrement Lynch et consorts, en musique tu reprends le Velvet ou encore Syd Barret, tu parles souvent de littérature comme d’Arthur Miller dans Paris le Flore et pourtant tu fais de la variété. Je te verrai davantage sur un rayon plus rock, es tu vraiment à l’aise, à ta place ?

            Oui bien sur c’est ce que je sais et que j’aime faire. J’ai a peu près tout essayé comme un disque avec William Orbit en 86 Pop Satori, qu’on peut également considérer comme de la variété. Moi j’aime certains styles de variété. Gainsbourg, Barbara, Jeanne Moreau, Brigitte Fontaine, tout ça c’est de la variété, mais c’est aussi autre chose. Moi j’aime vraiment la chanson et je crois que c’est dans la tradition française d’écrire des chansons, après on peut épouser diverses formes rythmiques ou sonores. Certains de mes albums sont plus ou moins des OVNI, je pense notamment au précédent « Eden » en 96, que j’aimais beaucoup, mais qui a été assez mal accueilli, car il ne ressemblait  a rien. La majeure partie de mes albums sortent des sentiers battus, mais à partir du moment où un album OVNI commence à marcher il devient forcement de la variété. La variété n’est pas forcement quelque chose de péjoratif pour moi. C’est péjoratif dans la mesure ou… Mais bon je vais pas parler des autres car je m’en fout, mais bon ça peu l’être.

            Cultives tu ton image de « nouveau romantique » de « beaux ténébreux » pour être underground en dehors du système ?

Non je ne cultive rien de particulier. J’essaye simplement de faire exactement ce que j’ai envie de faire, ce que je ressent. Et si déjà j’arrive à ça,  c’est bien. Après le reste c’est une projection que les autres ont sur moi.

            Oui mais tout de même, ton visuel est très soigné, tes pochettes sont belles tes clips sont magnifiques

    J’aime les jolies choses. J’ai pu aussi travailler avec des gens supers avant qu’ils soient gros, encore bébé. J’ai par exemple bossé avec Jeunet le réalisateur de « Delicatessen » ou du « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » sur le clip de « Tombé pour la France » en 85.

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            C’est toujours ton coté variété intello que l’on retrouve là, tu es quand même soutenu par la presse musicale à contenu comme Magic ! ou les Inrockuptibles qui font référence et qui sont intellectuels ?

 Moi je ne suis pas un intello, je suis quelqu’un de totalement affectif, donc quand on est affectif on n’est pas intello, on n’organise pas. La seule chose à laquelle je me raccroche et que j’écoute c’est l’instinct, si mon instinct me dit que c’est bon, je fonce.

            Toujours dans le même registre je suis surpris qu’il n’y ait pas un même groupe de musicien qui te suive depuis 20 ans ?

Se marier pour une tournée c’est déjà beaucoup. Ce n’est pas par lassitude c’est que je crois qu’il faut  renouveler les gens avec qui on travaille. Par expérience il s’est avéré être une erreur de travailler longtemps avec les même personnes, parce que l’on ne se surprend plus, ou alors on se retrouve après s’être  fâché,  après des drames.

            Le fait d’avoir retrouvé sur le dernier album « Corps et Armes » les Valentins, qui d’ailleurs se produisent avec toi est-ce une sorte de retour aux sources ?

Non non non non absolument pas, il ont été là sur mon parcours mais bien après que j’aie commencé. Un retour aux sources ce serait avec Jacno ou Marquis de Sade. Choisir des partenaires  ce n’est pas simple, moi j’ai toujours travaillé avec des amis. Quand j’ai fait des tentatives avec des producteurs très chers ou très à la mode ça ne marche pas, ou alors il faut les trouver bébés quand il ne sont pas encore chers.

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            Tu dis fonctionner au plaisir c’est pour ça que tu es toujours chez Virgin depuis tes débuts ? Est-ce parce que tu y as une grande liberté, que tu t’y sens bien ?

            Il y a eu un petit coup de feu l’an dernier parce que j’ai failli signer ailleurs. Mais c’est quand même une maison de disque a qui l’on peut dire non je ne ferai pas ça car artistiquement ça me gonfle. Ce sont des arguments qu’ils prennent en compte. C’est important pour moi. C’est aussi une maison de disque qui a une grande diffusion qui a accès au tous les médias, c’est important pour moi d’avoir la couv de Magic ! et de faire en même temps une 20H30. Moi je n’ai pas de problèmes avec ça, je suis la même personne, pour moi le coté très populaire et plus spécialisé c’est pareil, ça ne change rien, c’est bien de faire le grand écart sans la crampe.

            Tu as tourné dans quelques films notamment un film d’Olivier Assayas « Désordre » et un autre de Virginie Thevenet « Jeux d’artifices », es tu attiré par le cinéma et quel style aimes tu ?

Jouer c’est un bien grand mot. On va plutôt dire que j’ai traversé le film en courant. C’était bien car c’était une expérience avec des gens qui parlaient à peu près le même langage que moi, c’était du cinéma d’auteur. Je trouvais qu’il y avait un propos. Ce sont presque des premières œuvres, il y a donc des maladresses, mais beaucoup de charme aussi. Si je dois un jour être acteur car on me propose pas mal de choses, il faudra que tout me convienne. Mais je n’ai pas très envie de faire du cinéma j’ai surtout envie de faire de la musique de monter sur scène, c’est ça mon vrai truc, le reste, c’est du superflu. Le cinéma que j’aime ?  John Waters, Tim Burton, Hal Hartley, David Lynch ou encore Clouzot. Je me rends quelques fois au festival de Cannes mais uniquement pour voir des films et  non pas pour l’ambiance. J’ai vu là-bas Twin Peaks de David Lynch, je suis un grand fan de la série, j’ai d’ailleurs vraiment hâte de voir son nouveau film présenté cette année, j’ai vu aussi à Cannes un film de  Patrice Chereau.

On te sens serein ?

Ou la c’est que je suis un bon comédien. Non ça va, j’ai une vie qui est bien, je ne vois pas de quoi je pourrais me plaindre, j’ai une passion qui est la musique, j’en vis. J’ai une vie passionnante je bouge.

  Propos recueillis par Simon Pégurier.

 Nice – Le 17 mai 2001

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# 654 Mare Imbrium

Invité :   Mare Imbrium

Album of the week :  Johnny Marr – Playland

Le 04 Novembre 2014

 Johnny Marr :  Candidate

Johnny Marr : Back In The Box

Johnny Marr :  Little King

Curl  : Invisible

Mare Imbrium : Downhill

Mare Imbrium : Too Long

Mare Imbrium : Do you wanna Know ?(Arctic Monkeys Cover)

Benjamin  Fincher : Good Thinks come on ones

Mare Imbrium : Nemo

Mare Imbrium : Somewhere I See

Olaby :  land of ice

 Cream : Sunshine of Your Love

Johnny Marr :  Easy Money

 

Contacts:

Mare Imbrium

Mail : mare.imbrium06@gmail.com

Tel : 06-68-53-82-10

FB : www.facebook.com/mareimbrium06

MySpace : www.myspace.com/mareimbrium06

Soundcloud : www.soundcloud.com/mareimbrium06

Benjamin Fincher
www.myspace.com/benjaminfincher
benjaminfincher@gmail.com
06 62 63 15 93

Curl

electronkaa@hotmail.fr

www.myspace.com/curlfromnice

Olaby

http://olaby.fr

www.facebook.com/oolaby

contact@olaby.fr

Les Videos :

Mare Imbrium : Too Long : www.youtube.com/watch?v=9ZXEr20R8q0

Mare Imbrium : Do you wanna Know (Arctic Monkeys cover) www.youtube.com/watch?v=Yvb5ADMF3pE

Mare Imbrium : Somewhere I See : www.youtube.com/watch?v=jFdE2GQlD3M

Les Annonces de concert : www.youtube.com/watch?v=fBAUunyJuQQ

Gilbert Taurel A propos de Johnny Marr : www.youtube.com/watch?v=_lV_AN3Z_Ac

Gilbert Taurel a propos de Curl :  www.youtube.com/watch?v=Vwvbnn5uF-E

Gilbert Taurel a propos de Cream www.youtube.com/watch?v=zGMSys9xC6w

 

Les PodCast :

Pt I : www.wat.tv/audio/654-mare-imbrium-pt-73adn_2jryb_.html

Pt II :   www.wat.tv/audio/654-mare-imbrium-pt-ii-73acx_2jryb_.html

Ou Ici : http://agoracotedazur.fr/podcast-loreille-qui-gratte

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