# 760 Nowhere Boy

L’Oreille Qui Gratte # 760

Invité :  Nowhere boy

Album de la semaine : Imperial Wax : Gastwerk Saboteurs

Le Mardi 25 Juin 2019

Imperial Wax : No man’s Land

Imperial Wax :  Poison Ivy

Big Hair Lover : Le Libre Cours

Nowhere boy : A call from the earth

Nowhere boy : Beni

Imperial Wax :  Barely Getting By

HK & Les Saltimbanks : Enfant d’une époque

Nowhere boy : Anger

Nowhere boy : Gold

Nowhere boy : Habibi de Tamino

The holy two : Misunderstood 

JJ Cale : My Baby Blues

Imperial Wax : Saying Nothing

Les Videos

Nowhere Boy

–  Beni : https://youtu.be/dHnucLuO9-o

 Anger https://youtu.be/wN87wjodoi0

 Gold https://youtu.be/gt1aqtVrAQw

Habibi (Cover de Tamino) https://youtu.be/pU1A2_0fkUM

– Nowhere Boy sur une ile deserte https://youtu.be/6MCyaJu81TM

-Session Acoustique de Nowhere Boy https://youtu.be/v3w60EicqU0

Les Rubriques :

-L’album de la semaine : Imperial Wax : Gastwerk Saboteurs http://loreillequigratte.com/imperial-wax-gastwerk-saboteurs

– Autoproduction Big Hair Lover https://youtu.be/yMp3XMau5Jw

-A Venir : HK & Les Saltimbanks https://youtu.be/QWg8dQxOamk

-Les Annonces de concert : https://youtu.be/_PMQmGdiuVE

-L’histoire du Rock : JJ Cale http://loreillequigratte.com/j-j-cale-stay-around

Les remerciements : https://youtu.be/PLmeNrHSXl0

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Imperial Wax : Gastwerk Saboteurs

D’abord quand on écoute Imperial Wax, on se dit que c’est excellent ! Puis on réécoute plusieurs fois et là on se retrouve comme en terrain de connaissances, alors on creuse un peu et là « mais bon sang…mais c’est bien sûr…on les connait ceux-là »

Car rien que le nom aurai dû me mettre sur la voie, en effet le 27e album de The Fall, sorti il ya 10 ans et considéré comme l’un de ses meilleurs opus,  s’intitulait Imperial Wax Solvent

Après le décès de Mark E. Smith les musiciens de l’ultime décennie Pete Greenway — guitar , Dave Spurr — bass , Keiron Melling — drums ont fait le bon choix : embaucher un chanteur / guitariste Sam Curran ,et reconstituer un groupe sous le nom d’Imperial Wax et heureusement, il n’ont même pas essayé de ressembler The Fall. Mais ne vous y trompez pas : The Fall est toujours là  sur Gastwerk Saboteurs. La volonté agressive du groupe le montre clairement. Mais Curran est un chanteur, pas un fanfaron et évite l’écueil, tandis que les musiciens créent un postpunk plus mélodique que le groupe parent.

C’est la question éternelle pour les groupes de rock : « que ferez-vous lorsque le leader quittera le groupe ? Vous continuez, vous abandonnez ou… quoi ? » Dans le cas de Imperial Wax, il n’y avait pas beaucoup de choix. Ils savaient qu’ils ne pourraient pas simplement remplacer Mark E. Smith à sa mort l’an dernier. The Fall sans Smith serait une parodie. En même temps, le trio avait développé une chimie et un rapport humain et musical qui ne pouvaient être simplement pas abandonnés.

Et ils l’on fait : Du grunge qui grince des dents de «Barely Getting By» au rock retentissant de «Turncoat», le Garage de «No Man’s Land», au rock délabré de «Plant the Seed», et ils le font, en effet, et bien ! !

Le groupe se hérisse d’une énergie rock urgente appliquée à de solides mélodies. L’album comporte également deux chansons épiques de neuf minutes : «Rammy Taxi Illuminati» très psychédélique, tandis que «Night of the Meek» est une exploration du côté postpunk.

On se souviendra du fondateur de The Fall, Mark Smith, comme d’une présence prolifique et singulière. Ils ont laissé 31 albums studio. Quant au groupe d’aujourd’hui vous pouvez entendre tout leur travail résumé dans les deux « tueries » que sont « No Man’s Land » et « Poison Ivy« .

Gastwerk Saboteurs sait faire autre chose, mais il le fait bien.

C’est un rock engagé, authentique et féroce, on adore à l’OQG

Gil Tau

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J J Cale : Stay around

John Weldon Cale, dit J. J. Cale, est mort, il y a déjà 6ans, il avait sorti seize albums studio en 38 ans, même pas un tous les deux ans (oqg du 12/11/2013)

Des disques à la fois folk et funky, bichonnés par celui qui a toujours aimé les ballades rythmées mais peinardes.

Pour quelques tubes (Cocaine, After Midnight), pour son talent de guitariste économe et pour sa réputation de vieux cow-boy cool, JJ Cale est devenu un anti-héros, adulé et copié par des musiciens plus connus que lui (Eric Clapton dès 1970 et bien sûr Mark Knopfler de Dire strait).

Une image lui irait bien : le Clint Eastwood des racines de la musique rock.

Comme guitariste, il était considéré comme l’un des plus sûrs représentants du style dit laid back (pour les spécialistes : un jeu décontracté, avec un placement légèrement en arrière du temps). Chanteur à la voix tranquille et nonchalante, en accord avec le phrasé de son instrument. Il a eu pour influence Chet Atkins, Hank Williams et Jimmy Reed.


Des dates marquantes : En 1971 Parution de son premier album, Naturally (After Midnight)

1976 Parution de l’album Troubadour, qui contient sa chanson la plus célèbre, Cocaïne
2006 Collaboration avec Eric Clapton pour l’album  » The Road To Escondido  »

Il fut aussi un pionnier en jouant de tous les instruments sur certains de ses disques – Il s’en est allé à 74 ans mais sa femme Christine Lakeland qui était aussi compositrice et guitariste à ses côtés sur scène et en studio, s’est plongée dans le catalogue de ses chansons qui n’ont jamais été rendues publiques et qui font désormais l’objet d’un album posthume qui vient de paraitre sous le titre « Stay around »

 « Don’t cry sister, everything will be just fine” comme il le disait dans un de ses titres.

Gil Tau

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