Après les tonnes d’hommages dont certains furent hallucinants, par exemple : J P Raffarin, les frères Bogdanoff et un certain Laurent Wauquiez, ouvertement homophobe, qui défilait à la tête des puritains, aux manifs contre le mariage gay (sic : pour tous) voici ma modeste participation.
Début de l’histoire… 70 – 73 : je l’ai vu « passer » mais ne m’y suis guerre intéressé. A l’époque j’achetais et écoutais Steely Dan, Lou reed, Neil Young, Deep Purple, Dylan, Elton John, Eagles et autres Pink Floyd (et encore je passe toute la Soul et les Français!)… Puis fin 70’ je suis invité au Palais des congrès pour un opéra-rock plutôt marquant : Il y avait là, l’homme politique prêt à tout et à l’égo démesuré (pléonasme), dans une cité appelée Nazi-land, des rebelles qui s’appelaient (tiens, tiens) Blackstar, l’Underground Café et sa serveuse automate amoureuse de Ziggy, et là j’ai eu envie d’en savoir plus et découvrir ce Bowie, seulement entraperçu…
Alors voici ce j’ai découvert
Au-delà son talent musical, une certaine presse faisait écho aux grands appétits sexuels atypiques de l’artiste !
On sut que d’Elizabeth Taylor, à Mick Jagger en passant par Tina Turner, Lou Reed et tant d’autres…ont comptés parmi ses conquêtes.
Mais peu lui importait, il disait “J’ai dragué tout le monde. C’était une période merveilleusement irresponsable”
Moi, Je ne suis donc pas un fan absolu de la 1ère heure, mais en même temps j’ai découvert ce Bowie qui a évolué dans un domaine artistique extraordinaire et extrêmement riche et varié, tout au long de sa carrière.
Dès lors j’ai toujours écouté certains de ses morceaux avec beaucoup de plaisir et en particulier toute cette période des seventies d’Aladdin Sane, Ziggy Stardust, etc… Par contre la période Let’s Dance, les années 80, je ne l’ai pas du tout aimée. D’autres faisaient bien mieux que lui dans le genre disco.
J’adule toute cette décennie 70, mais depuis quelques années, c’est Station to station, qui me fascine particulièrement. On est en 75-76, David a déjà été mod, hippie, rocker, glam, et là il se réinvente en Thin White Duke, la plus classe de ses incarnations scéniques. La plus inquiétante aussi. Album parfois considéré comme un album de transition, avant l’apothéose de la trilogie berlinoise, avec Brian Eno. Mais laissez-moi aimer Heroes, c’est tellement bien.
Tiens, ça me fait penser à l’arrivée de Bowie à la Victoria Station, cette même année 76. A-t-il fait ce salut nazi que d’aucuns ont cru voir ?
Bowie était un visionnaire, un artiste hors du commun. Pas un «simple musicien de rock», il a développé tout au long de 45 années de carrière un univers absolument unique. Il a toujours été capable d’évoluer à travers les nombreux personnages qu’il a incarnés. Je l’ai finalement aimé au point d’aller à Paris il y a quelques mois pour l’EXPO BOWIE à la Cité de la musique et dont je joins 2ou 3 photos.
RIP Mr Jones.