FEWS Into Red

Il y a 3 ans je m’étais dit que la claque rock me venait « du monde » à cause de Fews un certain quatuor suédois/américain/britannique et son 1er album intitulé Means, possédant le punk dans ses veines…

David Alexander au chant, Frederick Rundqvis à la guitare, Lulu à la basse et Rasmus Andersson à la batterie. Voilà présenté Fews.

A l’époque ils étaient basés à Londres, mais désormais ils sont basés à Malmö. On pouvait craindre que FEWS allait s’assagir après ces 3 ans d’absence, et bien que nenni ! On se régale ici, de reverbs marquantes, de lignes de basse très carrées, de rythmiques tendue et voix hypnotiques (pour avoir la chair de poule à chaque morceau, c’est super)

On sent qu’ils ont beaucoup écouté du rock indé et au début, ravivent l’aura de Joy Division avant une seconde partie instrumentale en crescendo avec ses riffs shoegaze bien prenants. Ce post-punk de FEWS, renvoie sur certains titres également à leurs influences krautrock.

Avec le 1er titre Quiet ; qui ne l’est pas du tout ; on voit que les quatre n’ont rien perdu de leur énergie. On est dans le tempo immédiatement et leurs interprétations froides rappelleront Robert Smith voire Joe Strummer par moments.

Ce 1er titre scelle un genre pacte faustien sur lequel repose la musique de Fews : la paix contre les guitares, et aussi du temps contre des chansons.

Fews enchaîne avec un More Than Ever qui frôle le single parfait, énergétique et taillé pour la jeunesse. Dans ce disque Fews montre qu’in ne crache pas sur la notion de tubes.

Over, fort en batterie et qui pourrait presque passer comme une « chute » de studio de Television – J’adore !

Business Man que je n’avais pas très aimé à sa sortie en single, prend tout son sens ici, dans une tentative de déconstruction du son du Velvet.. Le sentiment d’urgence est omniprésent ; les chansons sont interrompues souvent après trois ou quatre minutes de peur de trop parler et d’ennuyer. Leur musique a en fait, un aspect très cinématographique et raconte plein d’histoires.

Cet album fera-t-il partie de notre classement annuel ? en tout cas à écouter et réécouter on a 9 mois pour l’apprécier pleinement.

Gil Tau

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