Qui se souvient…? Ekova

Qui se souvient…?

Qui se souvient d’Ekova, cette rencontre improbable entre Dierdre, chanteuse américaine, Arash, percussionniste iranien et Medhi, luthiste algérien qui a donné naissance à l’un des projets les plus audacieux des 90’s ? Il me semble aussi compliqué à l’heure actuelle de rencontrer des nostalgiques que de savoir ce que le groupe est réellement devenu depuis la sortie de Space Lullabies & Other Fantasmagore en 2001. 

Difficile pourtant, de rester indifférent à l’écoute de ses deux uniques albums (sans compter  Soft Breeze & Tsunami Breaks qui n’est qu’une compilation de remixes) et plus particulièrement du premier, Heaven’s Dust sorti en 1998.  

Il était forcément inévitable qu’une telle différence de cultures au sein du trio ne puisse qu’engendrer un panel de compositions atypiques, mais il fallait également compter sur leurs influences (peu) communes et leur créativité sans limite. Une musique à part donc, mais aussi une volonté de Dierdre de chanter la majeure partie du temps… sans parole. On ne peut pas vraiment parler d’invention comme cela fut le cas avec le kobaïen de Christian Vander, puisqu’elle décide simplement de se libérer dans son expression par le biais d’une langue purement musicale, dont la signification ne trouverait place que dans sa manière de chanter. Une véritable expérimentation sur la musicalité des ses « mots », dans une sphère où ses syllabes et ses onomatopées se mélangent à des instruments aussi rares et nobles que le guembri, l’oud ou le mbira, là où la musique celtique se mêle au folklore maghrébin, où les chants chamaniques épousent des mélodies folk. Heaven’s Dust est une merveille hybride arborant injustement l’étiquette insensée de « musique du monde », alors qu’il s’agit ici d’une musique de plusieurs mondes, plusieurs dimensions. C’était le début d’un projet aussi inédit que beau. Une beauté qui demeure chez son successeur, mais qui, à mon humble avis, se retrouve légèrement dénaturalisée par l’utilisation des machines. 

Il y a eu par la suite quelques collaborations (notamment avec Lofofora ou encore Enki Bilal dans la cadre de son album dessiné Le Sommeil du Monstre) et des projets parallèles, mais plus aucun signe d’Ekova, formation cruellement sous-estimée qui avait tout pour aller loin, très loin. Au point d’accompagner The Cure lors de leur tournée française au début de notre millénaire. Peut-être que notre ère n’était pas suffisamment inspirante pour ces trois magiciens d’un autre temps. 

Sandra Cillo-Boyer 

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# 728 Modern Electrics

L’Oreille Qui Gratte # 728

Invité :  Modern Electrics

Album de la semaine : Shame : Song of praise

Le Mardi 13 Février 2018

Shame : One Rizla

Shame : Gold Hole

Mills : Marionnette

Modern Electrics : You owe me one

Modern Electrics : Between dawn and dusk

Modern Electrics : When i will leave you in the morning sun

Shame : Dust on trail

Domona : Sarcastic Life

Metronomy :  Night Owl

Modern Electrics : Instant crush (daft punk et julian casanblaca)

Modern Electrics : Night Light

The Temptations  : Cloud Nine

Shame: The Lick

Contact :

Modern Electric

aurelienlahoche@gmail.com

https://www.facebook.com/modernelectrics06/

Mills

https://mills1.bandcamp.com/releases
https://www.facebook.com/millsband
https://soundcloud.com/millsband
https://www.youtube.com/channel/UC-NAtvW11OJJv6Q0on0BmWg/videos

o.solere@free.fr

similimills@gmail.com

Domona

https://donoma.jimdo.com/

onekickmusic@gmail.com
,

booking.donoma@gmail.com

Sarah Boggs 06 76 74 93 23

Les PodCast :

http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

Les Videos :

Modern Electric:

–        Between dawn and dusk https://youtu.be/wvSxHXNliAg

–        When i will leave you in the morning sun https://youtu.be/zMdxd3LKNts

–        Instant crush ( Cover : Daft Punk et Julian Casanblaca) https://youtu.be/OYQd3-u0tQw

–        Night Light https://youtu.be/IBKNQQFH_2Y

–        Modern Electric sur une ile deserte  https://youtu.be/8B0by0OUyiY

–        Session de live de Modern Electric https://youtu.be/2cVUoDOa7z8

Les Rubriques :

–          Album de la semaine :  Shame  : Song of praise https://tmblr.co/ZFA7bx2VGxrXD

–          Autoproduction :  Mills https://youtu.be/n4v4uWdREkY

–         A venir : Domona https://youtu.be/eNsPNAM6MYM

–          Les annonces de concert https://youtu.be/4do5gBfMgDM

–          L’Histoire du rock Hommage à Dennis Edwards de The Temptations https://youtu.be/HrntUS_usiE

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Shame : Song of praise

Mais qu’est-ce qu’ils ont bouffé  ces jeunots ? Je veux parler là, des Jake Bugg (GB) Trevor Sensor (USA) et autres post- ados géniaux qui feraient  passer Ty Segall pour un vieux avec ses 30 piges…

A la fin des années 1970, lorsque l’ouragan punk soufflait encore outre-manche, en faisant passer le Channel à des albums
secs, nerveux, rageurs et enflammés (comme ce Songs of praise), étaient monnaie courante.  Alors admettons que le rock soit ; sinon mort ; du moins assez marqué XXe siècle et qu’il peine à affirmer aujourd’hui sa pertinence entre le hip-hop et les musiques électroniques, qui définissent la bande-son actuelle.

Lors des concerts de Shame, on repense à Blur, the Clash, Wire, The Fall qui s’entrechoquent allègrement, et, miraculeusement, Charlie Steen, le charismatique chanteur hurleur, et ses jeunes compagnons ne perdent rien de leur énergie entre la scène et le studio. Mieux, ils confirment qu’ils possèdent déjà un répertoire de chansons mémorables (le tonitruant Concrete, l’entêtant One Rizzla) et s’autorisant à varier les tempos (Dans l’envoûtant Angie final) dans un esprit qui rappelle un peu Stones Roses.

Charlie Steen dit : dans l’introduction de « On Rizla » :
« My nails ain’t manicured
My voice ain’t the best you’ve heard
And you can choose to hate my words
But do I give a fuck »

J’ai pas les ongles manucurés.
J’ai les poches vides et des chaussures trouées.
Ma voix n’est pas la meilleure que vous entendrez.
Mais j’en ai rien à foutre
 »

Ils sont l’inverse de ce que leur nom pourrait suggérer : avec Shame, c’est tout sauf de la honte. Jeunes, arrogants,
facétieux, sombres, adorables, sans limites, les cinq Londoniens sont tout ça à la fois.

L’album ?  dix morceaux et 38 minutes, dont ils disent :
« De plus en plus de producteurs viennent de l’electro et ne sont pas à l’aise avec groupes à guitares. Leur façon d’enregistrer un disque est, mine de rien, assez figée et pas adaptée à une musique comme la nôtre. Nous sommes obsédés par le son de la basse, par la batterie, par l’espace qui doit être laissé à chaque instrument. Nous enregistrer, c’est avoir Joy division et Television pour références ».

S’ils peuvent être les héritiers du Punk, Shame signe surtout un album de leur temps, et de leur âge… Songs Of Praise est une collection de moments saisis sur le fil et une succession de sentiments à peine cachés.  Shame a imposé sa griffe au cours de
prestations scéniques aussi intenses que déraisonnablement fréquentes (130 dates en 2017),

Shame qui a été adoubé pour ses performances live avant de faire un détour en studio, nous délivrent donc indubitablement un des  grands disques de 2018. Songs of Praise est un cantique, une ode au rock à guitares, mais repensant ses hymnes, son style et ses icônes.

On a adoré

Gil Tau

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# 727 Clément Althaus

L’Oreille Qui Gratte # 727

Invité :  Clément Althaus

Album de la semaine : Ty Segall : Freedom’s Goblin

Le Mardi 06 Février 2018

Ty Segall : shoot  your up

Ty Segall : She

Skyers : The Walls

Clément Althaus : Dinner

Clément Althaus : Lullaby for the unborn

Ty Segall : my lady’s on fire

Axel Bauer : éteins la lumière

Clément Althaus : Carousel

Clément Althaus : Song for the end of the world

Clément Althaus : cocktail mondain

Clément Althaus : pas vu pas pris

The Fall : Brio de facto

Benoit et la Lune : Enanteya Bomvey

Contact :

Clement Althaus

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Skyers

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Benoit et la lune 

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 Les PodCast :

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Les Videos :

Clément Althaus :

–        Lullaby for the unbornb   https://youtu.be/payvG6WCz3A

–        Carousel https://youtu.be/u7apFCuTHCs

–        Song for the end of the world https://youtu.be/J25eLdZ9Qp4

–        Cocktail mondain https://youtu.be/NiU93ahwrRc

–        Pas vu pas pris https://youtu.be/NcrWjG2-t2o

–        Clément Althaus sur une ile deserte https://youtu.be/sTDIqNudZZ8

–         Session live  de Clément Althaus https://youtu.be/OQFUu_u8rvs

Les Rubriques :

–           Album de la semaine : Ty Segall : Freedom’s Goblin https://tmblr.co/ZFA7bx2U-SQZm

–          Autoproduction :  Skyers https://tmblr.co/ZFA7bx2U-SKft

–          A venir : Axel Bauer https://tmblr.co/ZFA7bx2U-S02p

–          Les annonces de concert https://youtu.be/8hcpwRIczJI

–          L’Histoire du rock Hommage à Hommage à Mark E. Smith (The Fall) https://youtu.be/IXwLkp5tsjQ

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Ty Segall Freedom’s Goblin

Que dire sur « le »  Ty Segall 2018 ? Je pourrais céder à la facilité et parler de bon millésime, de bon cru et retracer l’ensemble de sa discographie, le qualifier d’artiste boulimique, préciser qu’il donne dans le rock garage et hop le tour serait joué !  Et oui, presque tout a été raconté en long, en large et en travers et tous les magazines spécialisé y vont de leur petite chronique dithyrambique à chaque sortie d’album.

Pourtant, pour ceux qui le suivent, et l’attendent comme un Noel rock chaque année, Ty Segall revient avec son nouvel album.  Et la même question se repose à chaque fois depuis dix ans : faut-il encore y croire ? Et cette fois encore la foi revient, grâce à ce Freedom’s Goblin.  Ty évoque même la musique comme une religion, où les disques sont des bibles et les concerts des messes.

Attaquant par un morceau toutes guitares dehors avec “Fanny Dog“, l’affaire reprendrait presque là où Manipulator (2017) les avait laissées. Et puis “Rain” nous prend par surprise avec un titre mélo aux accents épiques. On savait le bonhomme fasciné par les films d’épouvante et l’existentialisme, on le découvre ici disco, rejouant sans le dénaturer Everyone’s a Winner de Hot
Chocolate. Et enfonce le clou avec Despoiler Cadaver. Un groove à porter des pattes d’éph.

Gonflé à bloc par sa première collaboration avec Steve Albini dans le précédent opus, qui enregistre la moitié des morceaux de l’album 2018, Segall fait pleurer de lourdes guitares, alterne le gras, le sec, surprend tout au long des 19 titres, façon disco (on en a parlé) mais aussi du bon vieux rock old school – du Beatles aussi avec my lady’s on fire entre autres. Il se fait zeppelinesque dans She – Un panel extraordinaire !

Alors que beaucoup n’écoutent plus autrement que par listes et affinités sur les plates- formes, Ty Segall réalise une série de flashes qui nous égare parfois, mais qu’il faut avaler d’un trait. Ah…par ici, une inflexion sixties, et puis là un retour  nineties, tiens là métaleux et là encore, comment ne pas entendre un retour au glam rock… Relectures, enluminures, arrangements et on terminera en apothéose par un morceau de 12 minutes

A force de multiplier les efforts, il est admirable que le bonhomme ne sombre pas dans l’auto-référence ou dans le pillage intempestif de ses héros., Ty Segall réussit encore ici à nous intriguer, nous ravir, nous captiver.

Dans une époque où le format album est sans cesse évoqué comme « as been », sortir  un presque double album ne se fait pas sans une certaine idée de la liberté

C’est Ty Segall le Lutin Libre

Gil Tau

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Skyers

Skyers est la dernière signature du label Toulonnais Toolong Records. Mais pour la première fois, c’est le parisien (de Toulon, quand même) Julien Cortes qui prend les commandes d’une nouvelle aventure qui lui tient à cœur : Skyers, de l’indie-rock chaleureux et  dynamique.

Derrière ce projet, Julien Cortes, a déjà officié avec quelques groupes, dont Elista, Erevan Tusk… Le premier album
du projet Skyers vient de sortir, et le titre inaugural On Your Own a été joliment filmé lors d’une session à Toulon. Cette prise acoustique est très sobre, délicate, comme peut l’être tout l’album.

https://www.youtube.com/watch?v=dFwffJ0jPE4

C’est à la rentrée 2016 que Skyers a commencé à se faire une place sur quelques blogs. Avec le titre « Kristin »,
Julien Cortes, nous régala avec un premier single accrocheur. Il a décidé de s’exprimer sur ces onze nouveaux titres lumineux et efficaces, à commencer par « The Walls » faisant frémir les éternels nostalgiques des années 1990, le titre « Back » plutôt genre coldwave ou même « Mountain Of Sound » bien accrocheur.

Skyers flirte avec le meilleur du rock indé US. Sur le premier album de ces Skyers (habitants du ciel), les guitares entêtantes et
la voix profonde font mouche et invitent au voyage.

Les influences revendiquées : The National, Guided by Voices, Sebahdo … Sur scène, Julien Cortès est accompagné de Jim et de leurs instruments.

Je pense que  Skyers va faire du bruit dans le paysage rock indé français. Le toulonnais possède énormément d’idées et d’inspirations pour nous offrir ce premier disque abouti, et passionné.

Attendons la suite sans inquiétude

Gil Tau

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Axel Bauer

Dès 1983,
son Cargo de nuit vogua sur la pop française. Filmé par Jean-Baptiste Mondino, le clip de ce gigantesque tube s’imposa au delà nos frontières hexagonales…Puis un album qui ne marche pas, et à nouveau le succès en 1992 Éteins la lumière qui le remet au goût du jour, avant un nouvel oubli…Puis un autre retour tonitruant en 2000 avec  À ma place, en duo avec Zazie qui se
vend à 600 000 exemplaires.

Ces incessants hauts et bas  lui ont appris à se méfier de la popularité. Ils ont aussi, sans doute, éveillé son besoin de
s’impliquer à tous les niveaux, y compris la promotion. Invitant Gérard Manset ou Jean-Louis Aubert, Miossec et tant d’autres dans ses productions.

Il y a peu il sortait un album autoproduit très rock n’ roll “Live au studio Ferber” et comme il ne veut plus entendre parler des circuits de production ordinaires il le diffuse… Uniquement sur internet, à acheter et écouter sur Deezer ou Spotify

Gil Tau

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# 726 Monsieur Florent

L’Oreille Qui Gratte # 726

Invité :  Monsieur Florent

Album de la semaine : The Liminanas : Shadow People

Le Mardi 30 Janvier 2018

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 The Liminanas : Dimanche

The Liminanas :  Istambul is Sleepy

Syka James : Jeu de rôle

Monsieur Florent : Tu vas faire quoi

Monsieur Florent : Passe-moi ce crayon

The Liminanas : Le premier Jour

Kill the Moose : Good Girl

Method Man : Method Man 

Monsieur Florent : ce qu’on veut

Monsieur Florent : On sait ce que c’est

Monsieur Florent : Parmi vous

The Cranberries : Zombies(2017 acoustic)

The Liminanas : The Gift

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 Contact :

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 Syka James

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 Kill The Moose

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 Les Videos :

Monsieur Florent :

–         Interview https://youtu.be/nH_dxqVWLCg

–         Passe moi ce crayon  https://youtu.be/71V9BNrhki0

–        Ce qu’on veut https://youtu.be/Cl_ug5yvpt4

–        On sait ce que c’est https://youtu.be/4wLn0PhqW1I

–        sur une ile deserte https://youtu.be/8Gur5sglL2k

–       Parmi vous https://youtu.be/fcfPv4jUSR0

–       Session  de  Monsieur Florent https://youtu.be/pA9ujQvJcik

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 Les Rubriques :

–          Album de la semaine : The Liminanas  : Shadow People https://tmblr.co/ZFA7bx2Ui9Gfi

–          Autoproduction :  Syka James https://youtu.be/1CyM39acCFg

–          A venir : Kill The Moose  https://youtu.be/9mE9CDLWKkY

–          Les annonces de concert https://youtu.be/ibP524yxqIQ

–          L’Histoire du rock Hommage à Dolores O’Riordan (The Cranberries) https://youtu.be/-suRqPD1yJ8

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The Liminanas : Shadow People

Ou
l’histoire d’un des meilleurs groupes de rock français actuel – Avec  un premier album en 2010, mais longtemps méconnus en France, The Liminanas décolait fin 2016 avec Malamore, album plutôt electro, enregistré à la maison, à Cabestany dans les environs de Perpignan. Lionel et Marie Limiñana ont vu leur carrière démarrer sous le soleil de ce petit village catalan pourtant pas vraiment rock ‘n’ roll : Un citronnier sur la terrasse mais des guitares plein la cave transformée en studio… Ce premier succès, et puis on les avait applaudis en 2017 au Grimaldi Forum de Monaco lors des Thursday live sessions, où ils ont fait une prestation enthousiasmante et très très rock.

Ils sont maintenant « reconnus » surtout depuis leur signature avec le label Because (Christine and the Queens,
Charlotte Gainsbourg
…).

Là, ils récidivent en 2018 avec “Shadow People” bien plus rock que Malamore. Pour l’enregistrer, The Limiñanas se sont rendus dans le studio berlinois d’Anton Newcombe. Vous savez ;  le leader américain de The Brian Jonestown Massacre. Une rencontre féconde !

« On a débarqué chez Newcombe vers minuit. Une nana qui s’appelle Andrea Wright, ingé-son, (Echo & the Bunnymen , Black Sabbath…) nous a ouvert. Je pensais qu’on allait boire un coup et filer au pieu, mais pas du tout, on a commencé illico à monter quelques bouts de demos.”

Mais aussi ; déjà présent sur Malamore, la basse de Peter Hook (Joy Division) – dont ils sont fan – est présente, sur le titre The Gift. Dans les featuring on retrouve  également les voix de Bertrand Belin ou Emmanuelle Seigner.

Hyperactifs. The Liminanas, qui démarrent toujours les enregistrements chez eux, sont friands de l’apport de grands noms du spectacle. «Je préfère laisser quelqu’un intervenir librement dans notre musique. Et puis on ne demande pas ça à n’importe qui».

Parole de fin à Lionel : « Pour le prochain album, comme il y a toujours une thématique ; là, ce sera une espèce de photographie de la période où on s’est rencontré avec Marie, au lycée ; ça parlera de cette période-là, des gens qu’on y croisait, des bandes qu’on pouvait rencontrer dans les années 90 : des mods, des skins, des hard-rockers, des hippies. Donc il y aura des morceaux sur ce sujet, je ne sais pas pourquoi on s’est mis à écrire là-dessus… ».

On a hâte !
Et en attendant, nous vous conseillons vivement cet excellent disque qui vient de sortir.

Gil Tau

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# 725 Selina Martin

L’Oreille Qui Gratte # 725

Invité :  Selina Martin

Album de la semaine : Bertrand Cantat : Amor fati

Le Mardi 16 Janvier 2018

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 Bertrand Cantat : Aujourd’hui

Bertrand Cantat : Amor Fati

The Pack A D : Animal

Selina Martin : The Addicted

Selina Martin : When the city fell

Bertrand Cantat : Excuse My French

Modern Electric : Night light

Tom Holliston and Local Jerks : Christmas Office party

Selina Martin : If you were a river

Selina Martin : Wish list

Selina Martin : The spirit of radio (Cover Rush)

France Gall : N’écoute pas les idoles

Bertrand Cantat : L’Angleterre

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– When the city fell https://youtu.be/ULBWrj1mx5Q

– If you were a river https://youtu.be/SOAJrT6YU-Q

– Wish list https://youtu.be/UC1dCbk-MPs

– The spirit of radio (Cover Rush) https://youtu.be/DgGxao0tHCs

– sur une ile deserte https://youtu.be/8Gur5sglL2k

– Session acoustique de  Selina Martin https://youtu.be/pA9ujQvJcik

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  Les Rubriques :

–   Album de la semaine : Bertrand Cantat : Amor fati https://tmblr.co/ZFA7bx2UCVA81

–   Autoproduction : The Pack AD https://tmblr.co/ZFA7bx2UCUjyb

–   A venir : Modern Electric https://youtu.be/z7n7O9h-Bzg

–   Les annonces de concert https://youtu.be/QntYz-I1C0o

–   L’Histoire du rock Hommage à France Gall https://tmblr.co/ZFA7bx2UCUwdc

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Bertrand Cantat – Amor fati

Avec Amor Fati, Bertrand Cantat signe son premier album sous son propre nom. Mais le retour de l’ex-chanteur de Noir Désir nous renvoie toujours à sa condamnation pour le meurtre de sa compagne, Marie Trintignant. Cette chronique de l’album relève donc de l’exercice d’équilibriste, d’autant plus que l’artiste y règle des comptes… 

Des faits

15 ans après son crime, le retour de Cantat  dans la lumière, est-il possible ? L’avalanche de mentions «  Bertrand Cantat » sur les sites féministes (parfois misandres) des réseaux sociaux, qui réécrivent l’histoire en affirmant des choses approximatives voire erronée ; est finalement bien exaspérante.

Condamné à huit ans de prison pour « coups ayant entrainé la mort », à Vilnius, en 2003. La condamnation était proportionnée aux actes et conforme à la jurisprudence.

Selon le ministère de l’Intérieur, chaque année  160 personnes sont tuées par leur partenaire, 130 femmes et 30 hommes. Dans la plupart des cas, le meurtre est commis dans un contexte de séparation, et après une longue histoire de violences.

La prison c’est  la sanction pour le condamné et  la protection de la société. Il est prévu la nécessité de préparer la réinsertion de la personne détenue, afin de prévenir de nouvelles infractions. (ça c’est la loi..)

Bertrand Cantat, selon la formule consacrée, a “payé sa dette”, et il a aujourd’hui  les mêmes droits que
n’importe quel citoyen (c’est aussi la loi). Dans le cas présent, la question posée est donc de savoir s’il peut revendiquer un droit à l’oubli

L’album Amor Fati

 Après l’aventure Détroit (en 2013), Bertrand Cantat revient fin 2017, pour la première fois en solo. L’ancien chanteur de Noir Désir poursuit sa route avec intensité, gravité et tristesse.

Dans l’ex propriété de Nino Ferrer, La Taillade, dans le Lot. Les mots simplicité, « force » « profondeur » «apaisement »s’appliquent aux chansons que Bertrand a enregistré là,  un quart de siècle plus tard, dans une dépendance que le fils de Nino, Arthur, a transformé en studio d’enregistrement.

Entouré de fidèles, dont Pascal Humbert et le producteur Bruno Green, il enregistre ce premier album solo. Un voyage
introspectif.

Comme à son habitude, le chanteur de Noir Désir n’hésite pas à exprimer ses opinions politiques dans ses chansons. Après sa célèbre critique acerbe d’un magnat des médias, “L’homme pressé”, sortie en 1997, Bertrand Cantat s’attaque encore, vingt ans plus tard, à l’actualité. Le chanteur continue d’exercer son regard critique sur la société,
ce qu’il a toujours fait.

Dans Amor Fati, citant Nietzsche et son amour du destin

“Ce qui est, est”, voilà ce que répond d’avance Bertrand Cantat. Dans cette chanson titre, il enfonce le clou : « Eh toi qu’est-ce que tu sais d’ma vie, qu’est-ce que tu sais d’ma peine »

Dans Aujourd’hui ? Là, s’il a été un porte-parole de la génération altermondialiste au temps de Noir Désir, sera-t-il encore entendre des cortèges militants ?

Silicon Valley” critique Google et ses “algorithmes”.

Crois moi j’irai te chercher jusqu’au fond de tes désirs ; ceux que tu n’as pas
encore. J’exaucerai sans effort tout ce que tu ne veux même pas
”  chanté d’une voix machiavélique.

Dans “Excuse my French” où il pointe du doigt le “citoyen lambda” prisonnier de  l’économie.

Tu ne connais pas ton bonheur, ton malheur, à quelle sauce tu seras dévoré, avalé…
Tiens toi droit et tu seras traité comme un iench
”.  

Ce titre anglais, introduit la chanson suivante
“L’Angleterre”, dans laquelle il évoque les migrants et le Brexit.

Brexit désillusion, tu peux crever dans la Jungle, on a rien à foutre de ta gueule. Tu vas rester planter là”.

La nuit est au centre de “Anthracitéor” il chante ici

surgit d’un sommeil blanc d’ivoire, la pierre de ta présence”. On ignore à qui il s’adresse et rien n’est écrit explicitement dans son refrain “Je ne connais pas de loi qui pourrait m’éloigner de toi”. Ces mots pourraient être écrits pour évoquer Marie ou Krisztina qui toutes deux “manquent à la Terre” dit –il encore.

Musicalement, Amor Fati est un beau disque parce qu’on y retrouve un Bertrand Cantat qui a vieilli, dont la voix
demeure incandescente. Le rock nerveux cède le plus souvent la place à des chansons aux tempos lents, où les arrangements électroniques crépusculaires (Sillicon Valley, J’attendrai) serpentent au milieu les guitares. Accompagné par Pascal Humbert et Bruno Green, déjà membres de Detroit, on retrouve aussi la trompette d’Erik Truffaz. On n’en doutait déjà pas, après ce retour sans fin, Cantat sait faire des chansons et les incarner. Mon dernier gros coup de cœur (rock français) remontait à H F Thiéfaine Stratégie de l’inespoir  en 2014 – Il y a maintenant Cantat avec Amor Fati.

Ceux qui l’aiment continueront de l’aimer, ceux qui ne pardonnent pas qu’il continue de s’exprimer, le détesteront.

Gil Tau

 

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Hommage à France Gall

D’abord idoles des sixties puis des eighties avec Starmania, M Berger, D Ballavoine, et tant d’autres artistes et tant d’autres succès, sa disparition en a touché plus d’un. J’ai choisi un titre plutôt peu connu pour lui rendre hommage à l’OQG.

N’écoute pas les idoles  – il y a 54 ans sur le 2eme 45 tours de France Gall en 1964 on trouve une pépite : la 2eme chanson écrite et composée par Serge Gainsbourg pour France qui est ici  accompagnée du même quartet de jazz exceptionnel que pour « Laisse tomber les filles » la même année. Jugez plutôt du personnel :

  • Claviers : Alain Goraguer – Boris Vian, Jean Ferrat , Gainsbourg, Abd al malik…
  • Guitare : Léo Petit  – Ella Fitzgerald, Jacques Brel, Johnny Hallyday, Yves Montand…
  • Batterie : Christian Garros Duke Ellington, Quincy Jones
  • Basse : Pierre Michelot
    Claude Nougaro , Maurice Vander, Django Reinhardt,  Miles Davis -avec qui il crée la bande originale du film de Louis Malle Ascenseur pour l’échafaud

Rien que ça !

Dès ces 1ères chansons pour France Gall, Serge Gainsbourg transgresse les limites du répertoire gentillet de la fillette chantante. N’écoute pas les idoles sous-entend que l’ado est déjà avertie des aventures amoureuses sans lendemain…

Serge concocte ici un morceau très humoristique où une fille demande à son petit copain de l’écouter, elle, à la place de toutes ces nymphettes Yéyé qui envahissent les ondes. Bien évidemment, elle s’adresse à ce garçon étant elle-même « idole » à cette époque…

Il s’agit d’un second degré déjà habituel à Gainsbourg pour se moquer des lolitas !  Ce thème un peu schizophrénique sera
exploité plus tard par Gainsbourg dans Poupée de cire poupée de son et Les Sucettes à l’anis par exemple.

Gil Tau

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The Pack A.D.

The Pack a.d. est un duo garage rock de Vancouver formé en 2006 et composé de Becky Black au chant et à la guitare et de Maya Miller à la batterie.

Les deux filles se sont rencontrées dans une station service de Vancouver où l’une travaillait et ont décidé de suivre ensemble
leur route du rock. Pour cela rien de plus simple – prenez une bonne base : le blues ; du gros son : le rock !

Mais qu’est-ce qu’elles « prennent » pour conserver une telle énergie, album après album ? (5e + EP). Quand tant de groupes font un p’tit tour et puis s’en vont, Elles poursuivent brillamment leurs pérégrinations dans l’univers du rock décapant. Un son lourd mais sexy qui plaira tout autant aux petites filles qu’aux grands garçons.

Il n’est pas question de rock cérébral dans leurs albums, mais elles ont dans leur tête, leurs idées bien ancrées, là,  pour toujours proposer une musique aussi percutante et addictive.

Elles mettent à la poubelle toutes les conneries d’ordinateurs et autres fioritures électroniques ! Ici place à un rock primitif. C’est  bruyant, corrosif, rugueux, mais sait parfois aussi être mélodieux.

Les deux canadiennes survoltées reviennent donc avec ce 5e album aiguillonne toutes les formations masculines de rock garage… White Stripes/The Kills/Black Keys par exemple

Avec de tels atouts, Becky Black et Maya Miller sont bien parties pour porter l’étendard de la formule duo alors que les
Whites Stripes ont eux, depuis longtemps, jeté l’éponge.

PLATINUM RECORDS

La première mouture (crée en 1991) est de type associatif, mais Platinum Records est né en 1996 avec le développement d’une nouvelle scène électro française.
Avec des artistes français emblématiques comme Bosco, Curtis et ensuite Rubin Steiner (nominé aux victoires de la musique en 2006), Bikini Machine, le label se fait reconnaitre aussi à l’international et des artistes de tout pays démarchent le label: Powersolo (Dan), The Pack ad (Can), Lateef (US), Lars & The Hands of Light (Dan) et récemment Rich Aucoin (Can) nouvelle
sensation scénique qui écume toute l’Europe.

Aujourd’hui, Platinum continue de tracer sa route et la reconnaissance du label est aujourd’hui bien réelle, la passion qui fait vivre le label n’a rien perdu de sa vigueur depuis sa création.

Gil Tau

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Nous avons besoin de vous

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Vous connaissez sans doute tous L’Oreille Qui Gratte. Ce rendez vous radiophonique consacré au rock indépendant, aux artistes autoproduits et au rock azuréen est désormais incontournable dans le paysage local et national. Avec 22 ans de bons et loyaux services L’oreille qui gratte est aujourd’hui l’émission sur la pop music la plus ancienne de France.

L’équipe poursuit inlassablement son  travail de passeur et de défricheur ayant offert leur première antenne à des centaines d’artistes.

Il y a 3 ans pour avoir encore plus d’espace, plus de liberté, plus de temps l’équipe a créé sa propre Web radio radio.loreillequigratte.com. L’oreille qui gratte est donc désormais présente sur les ondes d’Agora Côte d’Azur deux fois
par semaine mais aussi 24h sur 24h et 7/7 sur le web. Sur cette web radio, vous pouvez trouver une programmation très variée, allant des années 60 aux dernières nouveautés, des pépites passées inaperçues du grand public, des classiques, des artistes autoproduits. Vous pouvez également écouter des programmes et émissions concoctés par des passionnés, comme Goldorakhmaninov, Catacombe, ou Tapped into the Mainline.

L’oreille qui gratte c’est aussi une  équipe sans qui rien ne serait possible : Simon PégurierBenoît Belasco et Gil Tau aux manettes, assistés de Christian, Charles, Ozkär Krapo ainsi que tous ceux qui ont vécu l’aventure avec nous, de près ou de loin, pendant toutes ces années.

A ce jour notre web radio est hébergée gratuitement mais malheureusement cela nous oblige à avoir de la publicité et nous contraint dans notre format. Nous avons donc décidé de changer d’hébergeur mais cela a un coût. C’est bénévolement et sans aide ni subvention que depuis plus de 20 ans nous défendons cette musique pas comme les autres. Nous avons donc aujourd’hui besoin de vous pour mener à bien ce nouveau projet C’est pourquoi nous vous proposons de nous aider en participant à ce financement participatif (sur Tipeee).

https://www.tipeee.com/l-oreille-qui-gratte

Sans votre aide nous ne serons malheureusement pas en capacité de nous développer. Si vous souhaitez que notre espace de liberté commune puisse continuer sa belle aventure il vous suffit de nous aider.

La meilleure contrepartie de votre soutien sera bien sûr de pouvoir continuer à écouter votre radio préférée. Mais vous aurez aussi droit à des récompenses. Certains auditeurs pourront par exemple être invités à assister aux émissions en direct ou passer des dédicaces personnelles. Pour les partenaires professionnels ou institutionnels qui souhaiteraient nous soutenir, nous pouvons proposer une visibilité sur notre site web.

Nous vous en remercions par avance.

 

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 L’Oreille Qui Gratte

Sur radio.loreillequigratte.com  et sur Agora
FM 94 (Pays Grassois) 94.10 FM (Pays Niçois)  88,90 (Pays Mentonnais)

Vous pouvez nous suivre sur notre Web-Radio :
http://radio.loreillequigratte.com

Notre Blog : http://www.loreillequigratte.com/

Face Book : https://www.facebook.com/LOreilleQuiGratte

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Nos PodCast : http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

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# 724 Best Of 2017 de L’Oreille Qui Gratte

L’Oreille Qui Gratte # 724

Le mardi 02 Janvier 2018

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1 – Bertrand Cantat :  Amor Fati

2 – The Brian Jonestown Massacre : Resist Much Obey Little – Don’t get Lost

3 – Fisbach : Le meilleur de la fête – A Ta Merci

4 – Slowdive : Star Roving – Slowdive

5 – The Jesus & Mary Chain :  All Things Pass –   Damage and Joy

6 – Courtney Barnett & Kurt Vile : Continental Breakfast – Lotta Sea Lice

7 – Beck :  Up All Night – Colors

8 – Boss hog :  Black Eyes –  Brood X

9 – LCD Soundsystem : American Dream – American Dream

10 – Juliette Armanet : L’amour en solitairePetite Amie

10 – Thurston Moore : Smoke of Dreams – Rock ‘n’ Roll Consciousness

10 – Hanni El Khatib : So DustySavage time

Artiste PACA : Bloon : Gold in my Head

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Contact :

https://www.facebook.com/bloon.sound/
bloon.contact@gmail.com
0629929596

Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

La Liste de Simon Pégurier :  https://tmblr.co/ZFA7bx2TWCHu7

La Liste de Benoît Belasco :  https://tmblr.co/ZFA7bx2TVWlaS

La Liste de Gil Tau : https://tmblr.co/ZFA7bx2TY92ul

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Les Videos :

1r Bertrand Cantat : Amor Fati https://youtu.be/AnM6jpbmfvE

2e The Brian Jonestown Massacre : Don’t get Lost https://youtu.be/XXEuAix9apc

3e Fisbach : A Ta Merci https://youtu.be/pJDYLl_X2ms

4e Slowdive : Slowdive https://youtu.be/H0VVqtmRKEA

5e The Jesus and Mary Chain : Damage and Joy https://youtu.be/eMbuP5fKzDA

6e Courtney Barnette and Kurt Vile : Lotta Sea Lice https://youtu.be/9biFm4EQVIQ

7e Beck : Colors https://youtu.be/cDzwQjnXtAU

8e Boss Hog : Brood X https://youtu.be/dA_3HBA20Ic

9e LCD Soudsystem : American Dream https://youtu.be/DBdCP5cwRBw

10e Juliette Armanet; Thurston Moore; Hanni El Khatib https://youtu.be/l-ImVLSsOn8

Artiste PACA : Bloon https://youtu.be/UveKmhoSzeA

Top 10. de Gil Tau

https://youtu.be/kMW6BE5CmW0

Top 10. de Simon Pégurier

https://youtu.be/BKl_KC35gGk

Top 10. de Benoît Belasco

https://youtu.be/Z0WtVw9b3mw

Top 10. de L’oreille qui gratte

https://youtu.be/sYX4I0-Q_4A

Le Best Of 2017 de L’oreille qui gratte

https://youtu.be/TRxV78KKWbU

Champagne https://youtu.be/zSPsRDamXZ4

Les annonces de concert https://youtu.be/gJN8icxJ_8E

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Best Of 2017 de L’Oreille Qui Gratte

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Photo : Benoit Belasco Budapest le 21 juin 1993

1 – Bertrand Cantat :  Amor Fati

2 – The Brian Jonestown Massacre : Don’t get Lost

3 – Fisbach : A Ta Merci

4 – Slowdive : Slowdive

5 – The Jesus & Mary Chain :  Damage and Joy

6 – Courtney Barnett & Kurt Vile : Lotta Sea Lice

7 – Beck :  Colors

8 – Boss hog :  Brood X

9 – LCD Soundsystem : American Dream

10 – Juliette Armanet : L’amour en solitairePetite Amie

10 – Thurston Moore :   Rock ‘n’ Roll Consciousness

10 – Hookworms : Teen Dremas

la Liste de Simon Pégurier https://tmblr.co/ZFA7bx2TWCHu7

La Liste de Benoît Belasco https://tmblr.co/ZFA7bx2TVWlaS

la liste de Gil Tau https://tmblr.co/ZFA7bx2TY92ul

 

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There is a light that never goes out

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There is a light that never goes out  (Il y a une lumière qui ne s’éteint jamais)

Voila la phrase qui résume au mieux l’amour que je porte à la pop music.

Depuis l’achat de mon premier vinyle  « The queen is dead » des Smiths il y a près de 32ans cette passion pour le rock indépendant ne m’a jamais lâché,  faisant que ma tête est un perpétuel  juke box, faisant que je recherche sans cesse ces sons qui tuent, cette nouveauté qui me fera oublier la précédente.

L’achat de ce disque est finalement l’événement le plus marquant de ma vie. Il a conditionné tout le reste.  Grace à la musique il  n’y a aucun jour vraiment gris, le son d’une guitare faisant toujours apparaitre un coin de ciel bleu.

J’ai poursuivi cette quête chacun des 365 jours qu’a compté 2017, voici la liste des disques qui m’ont le plus marqué. https://tmblr.co/ZFA7bx2TWCHu7

J’ai mis en tête l’album « Petite amie » de Juliette Armanet.  C’est le  disque que j’ai le plus écouté.  Un disque de variété de luxe qui s’assume, l’album d’une trentenaire sans tabou qui nous parle d’une manière poignante et ironique d’amour, de cul, de solitude. De la vie quoi !

Le Best Of 2017 de L’Oreille Qui Gratte sera dévoilé ce Mardi 02 Janvier 2018 à 19h10 sur  Agora Cote D’azur http://agoracotedazur.fr/

Il sera ensuite à retrouver sur notre Web radio  http://radio.loreillequigratte.com/ et sur notre blog http://www.loreillequigratte.com/

Soyons honnête « There is a light that never goes out » colle aussi parfaitement à l’amour que je porte à la si belle ville de Vence. Mon premier regard chaque matin, (après avoir cherché une chanson qui me convient sur mon radio réveil) se porte vers ses remparts. (D’où la photo). Et cela charge instantanément mes batteries pour la course poursuite de la journée

Je vous propose de traverser l’année qui s’ouvre à nous en musique, vous verrez tous vous semblera plus léger

De fond du cœur je souhaite le meilleur pour 2018

Simon Pégurier

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Best Of 2017 de Gil Tau

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1. Hookworms : Hookworks (Expanded Edition)

2. Hanni El Khatib : Savage Times

3. Liam Gallagher : As You Were

4. Bertrand Cantat : Amor Fati

5. Trevor Sensor : Andy Wharhol’s Dream

6. Pale Seas : Stargazing For Beginners

7. R. Missing : Unsummering

8. Sarah Walk : Little Black Book

9. Goldfrapp: Silver Eyes

10.  Sextile : Albeit Living

11.  Fisbach : a ta merci

12.  The Fall : New Facts Emerge

13.  Depeche Mode : Spirit

14.  The Jesus And mary Chain : Damage and Joy

15.  The Brian Jonestown Massacre : Don’t get Lost

16.  Chuck Prophet : Boddy Fuller Died for

17.  The New Pornographers : White out Conditions

18.  Boss Hog : Brood X

19.  Headstones : Little Army

20.  Courtney Barnett & Kurt Vile : Lotta Sea Lice

21.  Kraftklub : Kraftklub : Keine nacht fur

22.  The Struts : Everybody Wants

23.  Fort Atlantic : Shadow Shaker, Vol 1

24.  Slow joe & the ginger accident : Let Me Be Gone

25.  Charlotte Gainsbourg : Rest

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Best Of 2017 de Simon Pégurier

1. Juliette Armanet : Petite Amie

2. Cigarettes After Sex : Cigarettes After Sex 

3. Shannon Wright : Division

4. Björk : Utopia

5. Peter Perrett : How The West Was Won

6. Feist : Pleasure

7. Mount Kimbie : Love What Survives

8. Jean-Louis Murat : Travaux sur le N89

9. Fisbach : A Ta Merci

10.  Orelsan : la fête est finie

11.  Courtney Barnett & kurt Vile : Lotta Sea Lice

12.  Beck : Colors

13.  Zombie Zombie : Livity

14.  Slowdive : Slowdive

15.  Camille : Ouï

16.  The Feelies : In Between

17.  King Krule : The Ooz  

18.  Alex Cameron : Forced Witness

19.  Charlotte Gainsbourg : Rest

20.  John Maus : Screen Memories

21.  LCD Soundsystem : American Dream

22.  Forever Pavot : La pantoufle

23.  Grandaddy : Last Place

24.  Etienne Daho : Blitz

25.  Lana Del Rey : Lust For Life

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Best Of 2017 de Benoît Belasco

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01.  Thurston Moore – Rock ‘n’ Roll Consciousness

02.  Thee Oh Sees – Orc

03.  The Brian Jonestown Massacre – Don’t get Lost

04.  Lee Ranaldo – Electric Trim

05.  Baxter Dury – Prince of Tears

06.  The Black Angels – Death Song

07.  Bertrand Cantat – Amor Fati

08.  Slowdive – Slowdive

09.  Godspeed You! Black Emperor – Luciferian Towers

10.  Temples – Volcano

11.  Ride – Weather Diaries

12.  METZ – Strange Peace

13.  Mogwai – Every Country’s Sun

14.  The Jesus & Mary Chain – Damage and Joy

15.  The pains of being pure at heart –  The Echo of Pleasure

16.  LCD Soundsystem – American Dream

17.  Faust – Fresh Air

18.  Cherry Glazerr – Apocalipstick

19.  Boss Hog – Brood X

20.  Ty Segall – Ty Segall

21.  Beck – Colors

22.  The Flaming Lips – Oczy Mlody

23.  The National – Sleep Well Beast

24.  The Drums – Blood under my Belt

25.  Zombie zombie – Livity

26.  Courtney Barnett & Kurt Vile – Lotta Sea Lice

27.  The Horrors – V

28.  Bertrand Burgalat – Variations

29.  Protomartyr – Relatives in Descent

30.  Grizzly Bear – Painted Ruins

31.  Algiers – The Underside of Power

32.  Neil Young – Hitchhiker

33.  Liars – TFCF

34.  The xx – I See You

35.  Charlotte Gainsbourg – Rest

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