Adieu M.Godard

Mais comment un homme immortel peut-il mourir…

Je suis convaincu que nous sommes tous le fruit de la culture que nous avons emmagasinée dans nos jeunes années.

L’Homme que je suis s’est construit au milieu de la nouvelle vague cinématographique française : Truffaut, Eustache, Rohmer et bien sur Godard.

Le décès de ce dernier géant me touche particulièrement. Il n’y a pas un jour qui passe sans que les dialogues de « A bout de souffle » (qu’est ce que c’est dégueulasse // Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville. allez vous faire foutre !) de « Pierrot le Fou (Quelle importance ! C’est fou ce que j’aime ta ligne de hanche) ou du « Le Mépris » (Tu les trouves jolies mes fesses ?// Je t’aime totalement, tendrement, tragiquement) ne tournent dans ma tête

Dans mon cerveau, ce sont les musiques de Delerue ou de Martial Solal qui vous accompagnent quand vous parlez.

Oui c’est sans doute tous ces films que j’ai vus qui font que je suis si sensible, si indécis, si peureux, si rempli d’absolu.

C’est sans doute pour ça que j’aime les filles dans des robes prisunic (rouges évidemment),

c’est sans doute pour ça que j’aime que le ciel soit bleu, la mer verte, les voitures rouges, les cheveux des filles jaunes.

Sans le savoir mes collègues doivent détester la nouvelle vague, cela provoque ces discussions abscons. Mais non, désolé mes discussions ne porteront jamais sur le physique de M.Pokora !

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