J J Cale : Stay around

John Weldon Cale, dit J. J. Cale, est mort, il y a déjà 6ans, il avait sorti seize albums studio en 38 ans, même pas un tous les deux ans (oqg du 12/11/2013)

Des disques à la fois folk et funky, bichonnés par celui qui a toujours aimé les ballades rythmées mais peinardes.

Pour quelques tubes (Cocaine, After Midnight), pour son talent de guitariste économe et pour sa réputation de vieux cow-boy cool, JJ Cale est devenu un anti-héros, adulé et copié par des musiciens plus connus que lui (Eric Clapton dès 1970 et bien sûr Mark Knopfler de Dire strait).

Une image lui irait bien : le Clint Eastwood des racines de la musique rock.

Comme guitariste, il était considéré comme l’un des plus sûrs représentants du style dit laid back (pour les spécialistes : un jeu décontracté, avec un placement légèrement en arrière du temps). Chanteur à la voix tranquille et nonchalante, en accord avec le phrasé de son instrument. Il a eu pour influence Chet Atkins, Hank Williams et Jimmy Reed.


Des dates marquantes : En 1971 Parution de son premier album, Naturally (After Midnight)

1976 Parution de l’album Troubadour, qui contient sa chanson la plus célèbre, Cocaïne
2006 Collaboration avec Eric Clapton pour l’album  » The Road To Escondido  »

Il fut aussi un pionnier en jouant de tous les instruments sur certains de ses disques – Il s’en est allé à 74 ans mais sa femme Christine Lakeland qui était aussi compositrice et guitariste à ses côtés sur scène et en studio, s’est plongée dans le catalogue de ses chansons qui n’ont jamais été rendues publiques et qui font désormais l’objet d’un album posthume qui vient de paraitre sous le titre « Stay around »

 « Don’t cry sister, everything will be just fine” comme il le disait dans un de ses titres.

Gil Tau

Laisser un commentaire

Fermer le menu