Daniel DARC : Créve Cœur (Mercury / Universal / Water music)

Dans un monde idéal Bush ne serait pas le maître de l’univers, Arte ferait l’audience du bigdil et vice et versa, Le Pen et Besancenot feraient 0 %, La moitié du globe ne mourait pas de faim, Houellebecq serait prix Nobel de littérature, Nouvelle Vague serait la référence en lieu et place de Rock ‘N’ Folck, Alain Juppé serait inéligible pour 10 ans, Les chercheurs seraient les vedettes au lieu des mannequins, Taxi Girl aurait eu le succès de Telephone…

Mais malheureusement nous ne sommes pas dans un monde idéal, tout ici n’est fait que d’injustices. Daniel Darc en a bouffé des frustrations, son groupe Taxi Girl est resté culte, leur seul succès « cherchez le garçon » fut le début de la fin car des ce jour il furent rejetés par les punks qui les soutenaient jusque là. Darc était l’âme du groupe pourtant c’est Mirwais collègues d’aventure au seins de Taxi Girl qui a percé en tant que producteur de Madonna. Alors que c’est a Darc qu’on devait la marque de fabrique Taxi Girl, texte désespéré lorgnant vers les poètes maudits tel Lautreamont mêlé a une musique a la fois froide, synthétique et tellement attachante. Darc aurait du devenir Star mais il n’en fut rien il resta éternellement dans l’ombre. Pourtant il ne désespère pas revenant aujourd’hui avec un album, celui d’un homme abattu mais continuant quand même le combat, lorgnant du coté de Daho ou Miossec. Mais comment ne pas craquer devant tant de pessimisme l’album s’ouvre par cette phrase « Les robes de mariée c’est salissant. Les regrets, ça va droit au cœur et ça y reste jusqu’à ce qu’on meure » cela correspond tant au dépressif heureux que nous sommes. Dans un monde idéal  « Et quel Crime ? » serait numéro 1 de tous les hit, oui mais ici c’est Pascal Obispo.     Simon Pégurier

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