J’avais un souvenir impérissable du Mari de la coiffeuse se huis clos amoureux plein de poésie, film de Patrice Leconte de 1990 avec Jean Rochefort.

Je viens de le revoir et la magie fonctionne toujours autant, à tel point qu’on se demande comment supporter la médiocrité du quotidien après avoir connu de si hauts sommets. C’est d’ailleurs la question que se pose et à laquelle répond tragiquement Mathilde.


Cette scène a forcement immensément influencé Christophe Miossec puisqu’il a même piqué chacune des lignes de cette poignante lettre pour son hit “je m’en vais” www.youtube.com/watch?v=3Dpov_3Sl9A

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“Mon amour, je m’en vais avant que tu t’en ailles.

Je m’en vais avant que tu ne me désires plus, parce que alors il ne nous restera que la tendresse et je sais que ça ne sera pas suffisant.

Je m’en vais avant d’être malheureuse. Je m’en vais en apportant le goût de nos étreintes, en apportant ton odeur, ton regard, tes baisers.

Je m’en vais en apportant les souvenirs des plus belles années de ma vie, celles que tu m’as données.

Je t’embrasse longuement, jusqu’à mourir.

Je t’ai toujours aimé. Je n’ai aimé que toi.

Je m’en vais pour que tu ne m’oublies jamais.

Mathilde.”

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