100ans de la radio

Mais un beau matin, elle s’est branchée sur une radio de New York…
Tu sais quoi, elle ne croyait pas ce qu’elle entendait…
Elle s’est mise à bouger sur cette musique fantastique
Tu sais, sa vie a été sauvée par le rock ‘n’roll !
Malgré tous les coups durs que tu subis, tu pourrais simplement danser au son du rock’n’roll
 
Pour illustrer à ma façon le 100ème anniversaire de la naissance de la radio voici un extrait (traduit) du Rock’n’Roll du Velvet Underground

 

J’aurai pu écrire ces quelques lignes.
En effet à l’adolescence la découverte de la pop music (au travers de Bernard Lenoir sur Inter de Zegut ou des nocturnes de RTL) a littéralement sauvé ma vie.
 
D’un gars complexé, refermé sur lui-même qui ne regardait que ses chaussures au travers de mes références j’ai réussi à lever les yeux et à m’affirmer (à l’époque The Cure, The Smiths; Bowie…)
 
Si quelqu’un avait un badge, un t-shirt ou écrit au stylo avec un marqueur noir sur son sac US le nom d’un groupe c’était un signe de ralliement (une personne de goût).
 
En fait depuis mes 13 ans ma principale occupation a été de dévorer les nouveautés du rock indé.
 
Cette passion était trop forte il fallait que je sois aussi acteur. C’est pour cela qu’en 1995 Benoît Belasco nous avons créé notre propre émission de radio : L’oreille qui gratte
 
Depuis la passion n’a pas molli, elle nous a permis de rencontrer moult personnes, d’apprendre, de prendre confiance en nous, de partager de devenir des passeurs. Et bien sûr d’apprendre encore et encore.
 
L Oreille Qui Gratte a évolué s’est diversifiée a grandi. Nous avons créé notre propre web radio www.loreillequigratte.com.
Nous proposons des événements comme ce samedi 5/06 à Picaud Mjc – Musiques Actuelles (Cannes) https://www.facebook.com/19623418094/posts/10158471838968095/
 
Nous sommes fiers d’être devenus la plus vieille émission de rock de France.
 
L’adulte que je suis aujourd’hui, la culture qui est la mienne je la dois en grande partie à la musique indépendante et donc bien sur à la radio
 
Je laisse le mot de la fin à Brigitte Fontaine
 :
« Le silence est atroce (…)
Juste de la musique
Juste des mots, des mots, des mots, des mots
Tout juste un peu de bruit
Tout juste un peu de bruit
Comme à la radio »

 

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