The Pack A.D. : It was fun while it lasted

Huitième album qui a pour titre It was fun while it lasted. (c’était plaisant le temps que ça a duré) Ce nouvel opus fait suite à trois albums depuis 2014 quand nous les avions découvertes à l’OQG
The Pack a.d. est ce duo garage rock de Vancouver formé en 2006 et composé de Becky Black au chant et à la guitare et de Maya Miller à la batterie.

Mais Le duo de rock pousse un cri final avec cet album d’adieu, intitulé à juste titre It was fun while it last. Maya Miller a déclaré que le morceau d’ouverture « Give Up » consiste à « décider de ce qui est le mieux pour nous et prendre le contrôle. » Becky Black chante avec émotion « Quoi que j’aie été à l’époque, je ne suis plus comme ça maintenant. »

Un son lourd mais sexy qui plaira tout autant aux petites filles qu’aux grands garçons.

Il n’est pas question de rock cérébral dans leurs albums, mais elles ont dans leur tête, leurs idées bien ancrées, là, pour toujours proposer une musique aussi percutante et addictive.

Elles mettent à la poubelle toutes les conneries d’ordinateurs et autres fioritures électroniques ! Ici place à un rock primitif. C’est corrosif, rugueux, mais ça sait aussi être mélodieux.

 

Les deux canadiennes survoltées ont aiguillonné toutes les formations masculines de rock garage… White Stripes/The Kills/Black Keys par exemple. Elles ont porté l’étendard de la formule duo alors que les Whites Stripes avaient eux, depuis longtemps, jeté l’éponge.

Ce LP comporte 12 morceaux se partageant entre garage rock et blues, compositions planantes et plus pêchues.Toutefois le duo semble avoir perdu, sur ce disque, un peu de sa de sa rage passée, de cette révolte récurrente figurant dans les albums précédents qui abordaient, entre autres thèmes qui fâchent, l’écologie ou la politique nord-américaine.
It was fun while it lasted démarre pourtant sur les chapeaux de roues avec le puissant Give up est de très loin la meilleure compo de ce disque

Il y a un mélange remarquable de guitares tapageuses et fracassantes et de ballades acoustiques douces et sensibles, se mélangeant sur les 12 pistes pour créer ce « chant de cygne »

Autant le duo nous manquera, laissant les fans avec quelque chose sur quoi ils peuvent revenir encore et encore.

Nous leur souhaitons donc bonne route.

Gil Tau

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