Scarecrow
vous emmène dans un monde où le Blues et le Hip Hop ne font qu’un, où le groove
est roi, qu’il soit arraché dʼun Dobro ou samplé dʼun vieux vinyle…
Les quatre toulousains – galvanisés
par 400 concerts dans 15 pays l’an dernier – reprennent la route en 2016, pour
présenter les titres de leur prochain album prévu pour le mois de mai…
Du Blues des années 20 au Hip
Hop des années 90, il n’y avait qu’un pas à faire… Scarecrow vous emmènera dans
un monde où Son House côtoie Jurassic Five, mais finalement, rien d’anormal ! Le
hip-hop n’est rien d’autre que le blues des années «90». C’est dans les deux
cas l’expression de gens qui opprimés et qui souhaitent s’évader, grâce à la
musique.
Des textes noirs mais pas
pessimistes dressant un constat de l’état de la société actuelle. Il existe
toujours des gens exploités, des gens au bord du gouffre
Sur scène, Slim -guitariste – et Antibiotik -scratcheur/rappeur-
confrontent les générations dans l’exercice de style qui est de mêler deux
langues, deux cultures, avec pour trame de fond la basse et la batterie
enivrantes de Jamo et de Papʼs.
Scarecrow ne se voit pas
comme un groupe engagé, mais à la question :
« vous vous autoproduisez et restez indépendants. Est-ce un choix ? »
Ils expliquent :
« Oui, cette démarche est la nôtre car nous avons souhaité rester maîtres
de notre destin artistique tout en cherchant à comprendre les systèmes de la production.
Aujourd’hui, avoir une liberté musicale et financière est un luxe, cela nous à permis
par exemple de mettre notre album en téléchargement libre ».
Derrière ce mot désignant un
épouvantail : Scarecrow ne doit pas faire peur, pas de trace de méchant,
ici, rien que du bon !
Scare
Crow :
juanito@subsocietygroove.fr