Mr Paul
Si l’OQG avait commencé dans les années 60, on y aurait programmé des disques des Stones, des Kinks, de Dylan, des Beach boys, (j’en passe…) mais aussi, bien sûr, des disques des Beatles…
Eh bien en ce soir d’octobre 2018 c’est chose faite, car j’ai découvert le nouveau disque des Beatles ½ siècle après St Peppers…En fait le dernier Mac Cartney !
A la 1ere écoute, je me suis sentit bien plus jeune ! Et c’est un certain Paul Mc Cartney qui est responsable. Quelle musique !
Alors que le bonhomme soit encore capable à 76 ans de donner des concerts de trois heures et faire des tournées de deux ans… c’est dingue ! Mais qu’il nous offre un album du niveau de cet Egypt Station, c’est véritablement, là, « le mystère des Pyramides ». Car, je vous le dis, Macca vient de publier un chef d’œuvre. Carrément un sommet dans une discographie déjà des plus riches de l’histoire de la pop music.
Sir Paul McCartney revient donc 5 ans après le précédent opus, NEW , avec ce 17ème album solo d’une qualité incroyable. Et ce qui frappe quand on entame le fabuleux voyage d’Egypt Station, c’est tout de suite, la qualité extraordinaire du son !
Les précédents albums solo, contenaient généralement quelques pépites éparpillées au milieu de titres moins réussis – Paul enchaîne ici les medleys complexes et arrangements en millefeuille comme à la grande époque des Beatles et des Wings !
Mais il sait vivre Mr Paul, et il n’a pas hésité à s’installer, sans prévenir, dans un petit pub de sa ville natale, le « Liverpool Philharmonic Pub », pour y jouer quelques titres, le 9 juin dernier. Durant ce concert surprise, Paul McCartney a interprété plusieurs de ses grands classiques, et a présenté à son public « Come on to me », tire de son dernier opus, affichant une forme impeccable et son sourire toujours juvénile. Mais posons le vinyle sur la platine et choisissons au hasard…
Despite Repeated Warnings : c’est une chanson « à tiroirs », façon Band On The Run, où s’entrechoquent clavecin, guitare glam, violons, cuivres… Une odyssée incroyable en forme d’opéra de poche sur la catastrophe climatique, le tout dans la veine acoustique typiquement McCartneysienne, style Yesterday ou Blackbird, par exemple.
Caesar Rock ensuite, qui sonne comme un extrait d’Abbey Road : du Beatles avec le son adéquat et même une touche funk façon Prince. Je pourrais passer 1 heure à dépeindre chaque titre, mais je résumerai ici juste en disant que Egypt Station est un patchwork musical vraiment fascinant. Et c’est un cas rarissime d’une inspiration tardive, d’un artiste parvenant à retrouver la grâce de ses meilleures années.
Cet album est magnifique, hors du commun, et on le réécoutera dans vingt ans, comme on réécoute à peu près tout ce que le Beatles ont fait, et toujours avec le même plaisir et la même émotion.
Paul McCartney livre ici un superbe album. On y retrouve tout son talent rock, et pop. Inimitable, probablement imbattable, il y offre des titres plus complexes et bien plus profond. Paul McCartney est une légende, un monument de la musique, cet album le prouve d’une superbe manière.
Paul McCartney, merci. On se voit en Novembre à Paris pour ce qui sera, sans doute, « le » concert de l’année.
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