« Tous les baisers reçus
Savais tu qu’ils duraient
Qu’en se mordant la bouche
Le gout en revenait »
Les plus belles paroles de chansons de l’année sont signées Bashung/Dominique A et datent de 2008 de là à penser qu’il ne s’est rien passé depuis 10ans voila un grand pas que je ne franchirai pas.
Pour vous donner la preuve du contraire Noel Noel a réalisé un remarquable papier sur ces sorties de l’année 2018 que vous trouverez ici http://loreillequigratte.com/une-annee-2018-par-noel-noel
Pour nous à l’oreille qui gratte l’événement de l’année bien entendu était la grande réussite de notre appel participatif qui nous a permis de relancer notre Web Radio www.loreillequigratte.com
Encore merci à vous, votre présence nous a touchés profondément
Comme nous sommes totalement indépendants notre existence reste fragile vous pouvez continuer à nous aider, vous pouvez vous rendre ici http://loreillequigratte.com/nous-soutenir
(Pour plus d’informations on vous propose en ici http://loreillequigratte.com/dans-la-presse les articles que nous a consacré Nice Matin suite au lancement de la nouvelle mouture de notre site)
Au niveau musical nous avons eu toujours autant de coups de cœur dans un style de plus en plus éclectique. L’équipe de l’oreille qui gratte vous dévoilera son Best Of le Mardi 08 janvier à 19h10 sur Agora Cote D’Azur http://agoracotedazur.fr/ mais pour vous mettre l’eau à la bouche voici http://loreillequigratte.com/best-of-2018-de-simon-pegurier déjà la mienne perso.
Vous pourrez vous rendre compte que cette année j’ai beaucoup aimé les filles qui malgré leur fragilité s’assument (Courtney Barnett, Cat Power, Jeanne Added, Anna Calvi…)
A noter un coup de cœur particulier pour Clara Luciani qui succède à Juliette Armanet pour nous proposer une variété française qui ne fait plus rougir.
En littérature Edouard Louis a été un précurseur des Gilet Jaunes avec son court texte « Qui a tué mon père » qui frappe encore plus fort qu’un uppercut. A noter aussi que bien que nous n’aimons plus les livres sur la guerre le « frère d’arme » de David Diop nous a complètement subjugués.
On savait que Vaclav Havel avait mené le printemps de Prague au son du Velvet Underground le film « Leto » nous montre qu’à l’époque sombre de l’URSS le rock servait déjà de libération
Pour le reste Emmanuel Macron a force d’être ni a gauche ni a droite a déçu la droite et la gauche.
Mais nous ne sommes pas là pour parler de politique, notre regard porte plutôt vers le ciel et vers les étoiles qui fait qu’à Cuba, A Vence, a Vladivostok, a Reykjavik, a Ouahigouya nous avons le même plafond.
Comme le dit Philip Roth à qui nous rendons hommage sur notre carte de vœux « On ne saurait se passer des étoiles» nous vous en souhaitons une constellation pour 2019.
Meilleurs Vœux