Bouleversante soirée. Où chaque groupe a joué son set comme s’il était le premier, ou le dernier. Dans un des rares endroits où l’initiative culturelle reste possible. Trois groupes bouleversants dans leurs paradoxes et leurs chemins tracés tout en identités propres.
Namjera semble traverser pas à pas un monde essaimé de monstres bizarres, une odyssée où est vécue alternativement le rêve, le combat, des boucles sonores qu’on croit reconnaitre et auquel on se raccroche un peu pour maitriser un peu le tourbillon à venir. On ne ressort pas indemne des Namjera, ils sont une déflagration, il faut du temps pour savoir ce qu’il nous reste de nous après leur passage.