NUITS DU SUD 2016

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                                                                                                      Faada Freddy

           La
19e édition “des Nuits Du Sud” démarra par un mystère : Nous avons
connu Cock Robin il y a 30ans. Peter Kingsbery a pris 30ans, sa
musique n’a pas pris de rides et Anna
a perdu 5ans. Je ne comprends rien ! Mais peu importe. Zaz, avec une robe des plus improbables a mis le feu sur la 
place du Grand  Jardin remplie à ras bord
(9 000 personnes) ses hits du Paris du début du XXe siècle ont fait mouche
grâce à son énergie et sa bonne humeur.

           Haarp sort juste du conservatoire, ça
s’entend. Ce  sont des virtuoses.  Bachar
Mar-Khalife
fut long en bouche allant dans trop d’ambiances différentes
mais sur le final il inventa une techno à base de piano qui mit le feu, c’est
le Oai qu’ont mis les Massilia Sound Sytem.Ne
venez pas les voir pour entendre des douces mélodies mais venez pour l’ambiance
; le délire est autant présent sur scène que dans le public, une belle
communion.

           Le
public se rajeunit pour Cris Cab ça
tombe bien, sa musique est une petite encyclopédie de la pop tant il pique à droite
à gauche pour créer son cocktail ensoleillé mais peut être un peu trop
sucré. Imany est douce et
charmante, nous tombons tous sous le charme de ses petites comptines douces
amères. Dommage seulement qu’il y ait tant de reprises, difficile de se faire
une idée de sa vraie personnalité. Lunatic
Souk
porte bien son nom : ça change de style sur chaque morceau,  mais toujours avec classe et bonne humeur.

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                                                                                                         Cock Robin

            Le
blind Test pour Saodaj’ était quasiment
impossible. Je ne connaissais et donc ne reconnaissais  aucun instrument
(des espèces d’arcs géants !) ; de plus j’aurais parié sur une chanteuse
africaine, alors qu’en fait c’était une grande blonde. Cela donne un groupe
mystérieux mais attachant. Grand Corps
Malade
a confirmé qu’il était un grand conteur. Le slam se pratique 
dans des petits lieux fermés et enfumés, on pouvait craindre que le spectacle
en plein air sur une grande scène soit difficile, il n’en fut rien, il a su créer une ambiance intimiste mettant parfaitement en valeur la qualité
époustouflante de ses textes. The
Christians
propose une soul au air Irlandais, donc une musique qui a grandi
sous le vent. En hommage le vent était présent en force sur Vence. Oui mais il soufflait tellement fort que pour des raisons de sécurité ce concert
à du être malheureusement annulé.

            Par
respect et solidarité envers les victimes du terrible attentat de Nice  du 14 juillet les soirées Salvatore Adamo (15 Juillet) et Alpha Blondy (16 Juillet) furent
logiquement annulées.  Le belge a écrit les filles du bord de mer, l’une des plus grandes chansons à boire
de tous les temps. Pour le reste ça fonctionne sur la nostalgie et la bonne
humeur. Quant à l’Ivoirien (que nous avions déjà vu a Vence 2009) il propose un
reggae basique et efficace.

            Belle
découverte que The Angelcy qui
regarde vers le folk du début des années
70 tel Jethro Tull, Simon & Garfunkel ou Cat Steven. Bravo au programmateur pour
la prise de risque on adhère. Le duo franco cubain d’Ibeyi était le groupe que j’attendais le plus du festival. Bon
quand on attend beaucoup on est souvent un peu déçu ! Mais tout de même
reconnaissons l’immense talent des jumelles qui a deux habitent la scène comme
dix. Du pop rock tout ce qu’il y a de plus classique pour AaRON, ça fonctionne donc rien à dire, sauf peut être sur le
mauvais goût du Marcel du chanteur…

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                                                                                                                 AaRON
           Pas
de doute avec El Gato Negro nous
sommes bien aux Nuits Du Sud, du son  latino, des instruments à vent, des pas de salsa, de la bonne humeur, tout le
décor est la. Dommage qu’à l’ exception du hit en puissance Vamo’ Negra les compositions manquent
d’épaisseur. Bob Sinclar et soudainement Vence se transforme en boite de nuit, sauf que moi je
suis claudicant sur un dance floor, bon fort heureusement ce n’est pas le cas
de la majorité du public, ce fut du début à la fin du set une explosion de
joie.

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                                                                                                      El Gato Negro

           Uriel Herman Quartet 
propose une musique d’ambiance parfaite pour un apéro de début de soirée entre
amis. Rien ne vous excitera et rien ne vous énervera. Retour de la diva Omara Portuondo à Vence,  l’ancien
maire lui avait donné la médaille d’honneur de la ville, tant elle a apporté au
festival. Une fois encore avec ses rythmes cubains lents et mélodieux elle nous
a régalés.  Dommage qu’elle joue plus
“à côte” qu’avec  Diego
El Cigala
, pas un regard partagé dans la soirée. Final en forme de cartoon
avec Faada Freddy technique irréprochable
ambiance du tonnerre.

            Voila
c’est tout pour l’édition 2016  nous attendons déjà avec impatience
l’année prochaine pour une édition qui sera forcement exceptionnelle, puisque
ce sera déjà le 20e anniversaire du festival

Simon Pégurier

Vidéo avec un extrait
de chaque soirée : 

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