Double découverte au programme : La Salle le Stockfish et l’artiste Marie Flore.
Finalement ce fut une triple découverte. Ne m’étant jamais rendu dans cette salle je mets mon GPS qui m’indique l’avenue François Mitterrand. Je pense alors que c’est une erreur comment peut il y avoir une avenue Francois Mitterrand à Nice ! Le GPS m’indique le quartier de la république, stade Vauban, rue de Turin. N’étant plus étudiant depuis bien longtemps cela fait peut être 30 ans que je ne me suis plus rendu là bas (la dernière fois cela devait être au Diable bleu). Me voila dans une faille spacio temporelle… je ne reconnais plus rien, a mon époque il y avait un immense terrain appartenant je crois à EDF et des casernes. Il y a là maintenant une ville nouvelle avec multiplex cinéma, Mc Do et tramway… On pourrait être n’importe où en France mais j’avoue que ce quartier a changé en beaucoup mieux.
J’arrive donc à la salle située au cœur d’une résidence étudiante. Le parvis est presque aussi beau que la cour d’honneur du palais royal avec ses fameuses Colonne de Buren (créees il me semble lors du 1er mandat de Mitterrand – peut être un hommage caché). Un gros chat câlin à souhait nous accueille, la soirée s’annonce bien.
Une fois dans la salle c’est le coup de cœur. Enfin à Nice une salle de moyenne capacité (500 places) adaptée aux musiques actuelles avec sièges modulables en fonction des événements. La programmation est variée et riche. Avec en plus à chaque fois un artiste local mis à l’honneur en première partie
C’est le cas ce soir avec la niçoise Nade. Physique parfait, aisance sur scène. Mélodie simple mais qui rentre en tête. A suivre. Arrive ensuite Marie Flore n’ayant jamais entendu un note je suis curieux de savoir. Ma première impression fut positive (Il faut toujours se méfier de la première impression car c’est souvent la bonne.) Une petite bonne femme dynamique et filiforme comme je les aime avec la coupe d’Uma Thurman dans Pulp fiction. Je découvre alors sa variété de luxe qui regarde vers Juliette Armanet ou Clara Luciani, les thèmes sont toujours ceux de l’amour déçu, elle n’hésite pas à parler de cul comme un mec ou à employer des termes crus. Elle n’a pas une capacité vocale de ténor ce qui est mieux car nous avons toujours détesté les virtuoses. Elle virevolte d’un bout à l’autre de la scène. Bref on se laisse prendre par sa musique sans prétention mais bien ficelée.
La soirée découverte fut donc pour moi une réussite. Je vous recommande vivement de découvrir cette salle situe idéalement au cœur de Nice avec en plus un arrêt de tramway à proximité.
Chronique : Simon Pégurier
Photos : Géraldine Martin