Jeanne Cherhal : Le Broc le 18 Avril 2015

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Un soir d’hiver à la sortie d’un concert de la salle de spectacle du Broc que le monde entier nous envie.
J’apprends par la maire de notre village (que le monde entier nous envie) la programmation de Jeanne Cherhal.
Hein ?  Quoi ? Comment ? Quand ? La date ????
C’est pour le 18 Avril, je m’empresse donc d’écouter son dernier album.
Ben oui, je n’avais plus beaucoup de temps pour  être incollable sur les paroles le soir du concert !!
Du coup pour faire d’une pierre deux coups, me voilà partie à  écouter réécouter et éplucher tous ses albums… ayé suis amoureuse.
La salle du Broc peut accueillir 187 personnes assises et ce jour-là la salle était comble.
Ambiance studieuse ce soir-là, du moins au début.
21h, le rideau s’ouvre,  je découvre une très belle femme habillée de blanc rouge aux lèvres  assise au  piano. En face d’elle, ses compagnons de tournée : un batteur et deux guitaristes.
Un décor intimiste, juste quelques projecteurs braqués en direction d’une  toile blanche donnant l’impression que les ombres jouent avec les musiciens.
Plus un bruit… soudain la musique commence par le titre  « J’ai faim » le ton est donné
La première partie du concert est très rythmée. Les premiers titres sont chantés  au piano, elle se donne un malin plaisir à jouer à croiser et décroiser ses jambes.
Dans un élan d’énergie, elle se lève, se place devant le micro, commence à danser en prenant  soin d’avoir un geste affectif pour chacun des musiciens  et s’amuse avec son piano en jouant à l’envers !!
Ses chansons taquinent un chant déluré et des textes enchanteurs comme cette magie qui opère quand elle nous fait partager ses émotions entre deux chansons.
Elle chante l’amour de la première à la dernière chanson. Un amour ardent, haletant, rebondissant passionnel et passionnant.
Au terme du concert, une partie beaucoup plus douce, calme et profonde. Elle  raconte la femme qu’elle est aujourd’hui dans ses contradictions ses envies, robuste et fragile à la fois, Pétillante avec beaucoup de légèreté,  Une véritable classe.
Je n’ai plus qu’une chose à dire : Jeanne continue à écrire des chansons ou on s’y retrouve entièrement !  

Laurane Melzer (Article et photo)

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