Jack White : Lazaretto

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Disons le sans détours le nouveau Jack White a pourri mon lundi de la pentecôte.

Devant ce matin de canicule, les enfants me dirent au lever  « viens papa on va à la piscine » ; Je leur réponds « non je reste ici j’ai du travail à finir ».

Non en fait je voulais rester à trainer tranquillement en écoutant le nouveau Jack White. Depuis toujours je suis ses aventures. Enfin plus exactement depuis 2001, quelqu’un (mon frère je pense) m’avait offert le 3e album des White Stripes « White Blood Cells ». Ce son garage m’avait de suite séduit et depuis j’ai jamais lâché.

Au moment du hit planétaire « Seven Nation Army »  je me la pétait régulièrement en disant d’un air hautain « bien sûr les White Tripes, j’adore je les connais très bien et depuis  longtemps ».

D’ailleurs j’ai toujours trouvé paradoxal que le papapapapa de Seven Nation Army soit repris dans des stades pleins a craquer dans le monde entier, par les enfants dans les cours de récréation ou par des candidats de jeux de télé réalité qui ne connaissent même pas l’existence  Jack White.

Je n’ai jamais lâché ce groupe. L’annonce de leur séparation en 2011, se fit dans l’indifférence générale, je dois avouer humblement que je fus attristé, partageant même cette peine sur Face Book qui ne fut commenté que par des râles…

Mais bon ce n’était pas bien grave Jack continua une carrière sans fautes avec les Raconteurs ou surtout The Dead Weather. Son premier album solo est lui aussi impeccable, donc forcement j’étais content de découvrir le  nouveau Lazaretto

Et bien il représente tout ce que je déteste le plus dans le rock, c’est à dire un mec qui se la pette avec uniquement de la technique, qui fait des solos a n’en plus finir, oubliant toute mélodie ou même idée de chanson. L’existence même d’une chanson semble être réduit à mettre en valeur le guitariste. Beurk….

Pour vous avouer a quel point c’est nul a un moment Ariane (qui elle aussi avait délaissé la piscine) passe dans mon bureau et  dit à la cantonade « mais c’est nul ca on dirait les Rolling Stones !  ». Oui je vous l’accorde là elle va loin dans l’insulte…

Toute personne de gout sait qu’après 1972 et « exil on the man street » les Stones ne sont plus rien, même pas une poussière. C’est juste devenu le groupe le plus surestimé de l’histoire du rock

Oui Ariane est dure mais elle à un peu raison une suite de riff ne fait pas une chanson. Personnellement j’ai une immense réticence pour les gens doués  et qui se savent doués. Car ils écrasent, rabaissent,  oublient le doute.

Cet album est le fruit d’un homme gâté par la nature mais qui s’est ensuite gâté.

J’aurai mieux fait d’écouter Girl From Ipenam les pieds dans l’eau. Pour me  consoler je vais écouter le dernier Brian Jonestown Massacre

Simon Pégurier

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