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Chronique de l’album des niçois Griefjoy (ex : Quadricolor)  dans le numéro de Septembre de Magic

Griefjoy (Arista / Sony Music)

Si d’aucuns d’étonneront de voir le jeune groupe niçois Griefjoy signer sur un premier album sur une major, tous ceux qui, dès 2010 on eu le privilège de voir le quatuor sur scène sous son premier alias (Quadricolor) se diront qu’il était grand temps qu’un enregistrement digne de ce nom fasse honneur à l’incroyable aisance dont il a maintes fois fait preuve sur les planches. Amis depuis l’adolescence à Nice – au bord de cette french riviera – Guillaume Ferran (piano, chant), Billy Suiero (guitares), David Spinelli (basse, synthé) et Romain Chazut (batterie) forment aujourd’hui un bloc d’instrumentistes experts en la matière auquel il faut ajouter le quasi invisible, mais indissociable du projet, Sylvain Autran, dont les textes vont comme un gant au nouvel alias doux-amer de la bande. Afin de ne pas se rater, la mise en son a été confiée a Stéphane « Alf » Briat, que l’on ne presente plus. Les toutes premieres mesures du disque montrent bien l’ambition de Griefjoy d’étouffer et donner plus d’ampleur à sa power pop d’antan. Aux riffs électroniques parfois réminiscents de M83 (Taste Me, Feel), dont les glissades lorgnent à l’occasion sur le Dance Floor (l’hallucinante People Screwed Up, ou l’on jurerait entendre Arcade Fire et Aufgang faisant un bœuf au pied d’Ayers Rock), s’oppose le timbre chaleureux du cahnt et l’omniprésence acoustique du piano. Aux lignes de basses sinueuses et parfois funky (Windswept ou l’irrésistible Touch Ground) répond une batterie dont l’élégance et la souplesse sortent d’évidence de l’école du jazz. Un mélange des genres osé sur lequel beaucoup ont buté, mais que la maitrise technique des musiciens est parvenue à canaliser, comme sur l’impeccable Kids Turn Around. Diablement réussi et satisfaisant, Griefjoy passe très vite. A Suivre, assurément.

 

Marc Gourdon (Magic # 175 – Septembre 2013)

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