The New Pornographers (rock canadien) est ce que l’on appelle un « supergroupe » qui a démarré en 1997 à Vancouver et
qui est en, l’occurrence, un groupe super…
Après le succès de leur premier album, Mass
Romantic, sorti en 2000, ce qui ne devait être donc qu’un side project, va
se transformer en véritable groupe et entre 2003 et 2014, cinq autres albums
vont ensuite paraitre
A noter qu’on peut aussi se procurer un album
live mais uniquement en vente durant les concerts et sur le site du groupe
Le
7eme album Whiteout Conditions arrive trois
ans après Brill Bruisers en 2014
Cet
album synthétise tout le savoir-faire singulier d’un groupe kaléidoscope,
expert dans la mise en abyme de la pop des quarante dernières années, des Beach Boys à Fleetwood Mac en passant
par la pétulance des Bangles et le
power-rock des Cars…
Niveau
notoriété, hormis leur fan-club d’Amérique du Nord, on ne peut pas dire que
cette aventure ait été accueillie à la hauteur des qualités réelles qu’elle démontre
depuis 2 décennies.
On
se prend donc à rêver que ce Whiteout Conditions,
chargé, une fois encore, d’une palanquée de tubes potentiels, jouira d’une
reconnaissance à la hauteur de la qualité de ce nouvel album
Newman,
capitaine de cette aventure, avait en tête au départ de ce dernier opus de
faire se rencontrer la rigueur martiale du krautrock
avec l’onctuosité solaire des 5th
Dimension, (Aquarius/Let the Sunshine In) groupe soul
californien protégé de Jimmy Webb (qui
a écrit pour Elvis Presley, Bob Dylan, The Supremes, Joe Cocker, Art Garfunkel ).
Avec
pour thèmes l’inventaire de la situation mondiale actuelle, et on a donc le
choix, The New Pornographers continue
à tracer son bonhomme de chemin et les canadiens s’en sortent avec les honneurs
en nous offrant un septième opus effervescent et jouissif, faisant ressortir
tous les atouts de ses sept membres.
Le retour de
Bonnie & Clyde ou Presque ! Le groupe de Jon Spencer et Cristina Martinez, sa
douce moitié est enfin réactivé (17 ans après « Whiteout »)
Ils avaient
envoyé l’EP « Brood Star » en guise de carte de vœux il y a quelques mois.
Voici « Brood X », le quatrième album du groupe, et non, non ! Boss Hog n’a rien perdu de son panache. Ce
rock nerveux, éminemment new-yorkais, reste une machine jamais impeccable mais
out à fait implacable…
Boss Hog ne peut
être considéré que comme un side-project de Jon Spencer. Boss Hog est bien plus
qu’un à-côté, notamment grâce à la personnalité de Cristina, âme véritable de du
groupe.
Cristina
Martinez, Miss punk-rock du comté de Washington, femme de Jon Spencer, et
chanteuse de Boss Hog, où Jon chante et joue de la guitare.
Cristina
rêvait d’être « le boss » : ainsi naquit Boss Hog, genre de
super-groupe indé au line-up indécis et dont Jon et Cristina sont aujourd’hui
les seuls membres d’origine. Un temps, Boss Hog fut constitué de deux couples.
Ce qui inspire à Cristina le commentaire suivant : « Nous étions comme ABBA »
Cold Hands
(1990), premier album de Boss Hog, sur la pochette duquel la jeune femme pose entièrement nue (en boots,
tendance artistique). Elle dit : « Mais Je n’ai jamais été
complètement nue sur scène, mais pas loin. »
“Rencontrer
Jon, à l’époque, rejoindre Pussy Galore , déménager à New York et faire Boss
Hog a radicalement changé ma vie »
Brood x Enregistré
dans le Lower East Side et mixé au Key Club Recording Compagny, sur la même console
que Sly Stone (on ne se refuse rien), cet album est un disque mature, pour une
époque trouble, la parfaite bande-son pour une révolution nécessaire…à cette
génération X…Allez on y croit !
La musique
de Boss Hog a suivi la même évolution que Chistina : toujours sexy, mais légèrement
plus sage qu’il y a quelques années.
Je dirais
que pour des raisons tenant à la fois à leurs musiques, leurs charismes, leurs
caractères et leurs côtés sex-symbols du rock, des parallèles ont pu
être faits avec le couple Kurt Cobain – Courtney Love…dans leur version brune !
Toujours
hyperactif et soucieux de diversifier aussi bien ses exigences que ses
productions, Pierre Maury continue à explorer et défricher
Ce second album de Monolog : Morphee
Cabaret Troopers, chez Unknown Pleasures Records fait suite à un premier
album, Hasta la
Evolucion, sorti chez D-Monic en 2014
Ce que nous apprécions à l’OQG, c’est l’artiste autant que l’homme qui
réussit ce mélange entre des vocaux très David Bowie et un rock noir à souhait…
Pierre n’était pas très satisfait du projet « live » de The R.A.I.N Project, et il a voulu repartir
avec un nouvel objectif musical solo qui remplacerait Rain.
Il eu aussi cette envie de s’orienter
vers un format musical plus new wave, cold wave, voire post punk.
Press Gang Metropol recherchait alors un musicien pour la scène.
Quelqu’un qui pourrait à la fois assurer des parties de claviers et des
guitares. L’expérience l’a tenté. C’est là qu’il a rencontré d’autres membres
du groupe qui seront présents dans le Monolog Live Project,
Question :
Tu dis toi-même que tu préfères la musique sous forme de disque plutôt qu’en
live ; ta vision des choses a-t-elle changé après avoir tourné avec eux ?
Il nous précise alors sa pensée :
Je garde un très bon souvenir des concerts avec Press Gang Metropol.
Je me suis régalé. Sans doute le fait de pouvoir être en retrait par rapport au
rôle de chanteur que j’ai l’habitude de tenir. Du coup, je n’ai eu sur scène
que des bons moments. Par contre, cela n’a pas altéré mon point de vue.
« Les musiques actuelles, c’est sur disque ! » Dont acte…
Robyn Hitchcock, est avant
tout chanteur et guitariste, mais il joue également du piano, de l’harmonica et
de la basse. Sorti de l’ombre à la fin des années 1970 avec les Soft Boys, il connait par la suite une belle
carrière solo. Son style est influencé par Bob Dylan, John Lennon et Syd
Barrett, par exemple.
Assez méconnu de ce côté-ci de la Manche,
l’auteur-compositeur-interprète britannique âgé de 64 ans, Robyn
Hitchcock, depuis les années 70 avec The Soft Boys et The
Egyptians, a toujours proposé des disques aux accents psychédéliques, étant
parfois accompagné de Peter Buck
(guitariste de REM). Il nous a proposé la semaine dernière un énième album qu’il
a autoproduit
Trois années se sont écoulées depuis l’album précédent
The Man Upstairs. Durant ce laps de temps, Hitchcock
s’est installé à Nashville et l’immersion vient fatalement influencer le son de
ce nouvel album. Ce 21ème disque a été enregistré à Nashville
L’excellence de cette création n’est pas
étrangère à la réalisation de Brendan Benson, la tendre moitié de Jack White au sein des Raconteurs.
Hitchcock ne se réinvente pas complètement, mais la qualité
des chansons et sa voix sans défaut font de cette production une réussite.
Parmi les joyaux de cet album ? Le titre ironique
et très « Johnny Cash » intitulé I Pray When I’m
Drunk, les guitares, à la The Byrds, évoquées dans Mad
Shelley’s Letterbox, et les superbes harmonies dans 1970 in
Aspics ainsi que la néo-psychédélique aux accents beatlesques titrée Autumn
Sunglasses… et c’est vraiment bon du début à la fin.
Je vous mets au défi de dénicher des vétérans
chanteur-compositeurs capables d’autant de pertinence qui ne s’égarent pas dans
les sentiers de la redite. Hitchcock est totalement intègre et
a eu la grande intelligence de bien s’entourer, de faire pleinement confiance à
ses fréquentations professionnelles.
Un album éponyme, quand il a proposé en
quatre décennies tant de titres excentrique, Robyn Hytchcock est toujours un
aussi singulier.
Allez, les jeunots ! Ne serait-ce que
pour parfaire vos connaissances musicales, je vous invite à visiter l’univers
musical de Robyn Hitchcock.
J’aime ces
histoires à peine croyables, c’est pourtant le récit réel d’une résurrection,
d’une rencontre humaine devenue artistique.
Il s’agit de
Joseph Manuel Rocha, (Slow Joe, donc), le visage buriné par le chaos de sa vie
et ses 50 ans d’errance solitaire entre Bombay, Goa et Delhi, à chanter seul sa
poésie chargée de spiritualité indienne mais un genre de blues aussi… Un jour,
un musicien, Cédric de la Chapelle, le croise sur une plage de Goa, il l’enregistre
et revient en France avec des maquettes, tout de suite Jean-Louis Brossard des
Trans Musicales de Rennes, le repère. Cedric monte un brillant quartet pour
l’accompagner sur scène.
Ils programment dans la foulée ce véritable crooner indien. Celui-ci accepte
l’invitation, obtient des papiers après plusieurs décennies en marge de la
société et monte sur la scène des Trans.
La
suite fera de lui un rocker insoumis, dans la longue tradition des figures
poétiques du genre, à la manière par exemple d’un Leonard Cohen. Et c’est le monde qui découvre Slow
Joe & The Ginger Accident lors de plus de 300 concerts et deux
albums brillants : Sunny Side Up (2011) et Lost for Love (2014).
Il y a
presque un an Slow Joe s’est éteint à l’âge de 73ans. Le chanteur indien nous
laisse avec les 10 titres superbes de ce troisième album Let Me Be Gone
qui est sorti le 17 février sur le label Musique Sauvage.
Slow Joe
aimait la musique de son pays, le rock d’Elvis, le Rhythm and Blues de Ray
Charles ou le jazz de Cole Porter. Des influences qu’ont reconstruites avec maestria
les musiciens de The Ginger Accident. En fait un mélange savant de Blues puissant, rock sixties, ballade jazz
, avec des riffs psychés de guitares twang, orgue farfisa, rythmiques grooves,
lyrisme des cordes, chant traditionnel en Konkani.
Tout s’accorde
parfaitement avec la poésie sombre de l’artiste qui fait de l’amour une
aventure mystique, en même temps maudit ces dealers d’héroïne trop souvent
croisés, aime les démunis et discute avec la mort dans un dernier titre
crépusculaire et bouleversant. Un album intense et électrisant en forme de
testament blues et rock pour le poète et vagabond céleste.
Ayez ce disque dans votre discothèque c’est un
testament sonore où le blues s’épanche en poésie et de psychédélisme.
Pour illustrer cette
information nous avons programmé Join
Together une chanson sortie en single en 1972, issue du projet abandonné Lifehouse,
et qui ne paraît sur aucun album officiel
du groupe, mais a été incluse, sur diverses compilations.
Lifehouse, c’était quoi au
juste ? Cela a été un projet d’opéra-rock de science-fiction des Who devant faire suite à Tommy paru en 1969. Ce projet est finalement abandonné en faveur de l’album de rock
plus classique en 1971 Who’s Next qui est en fait, une émanation de Lifehouse.
Et de quoi parlait Lifehouse
? Thème extraordinairement visionnaire : ça se situe dans un futur lointain où le rock’n’roll a disparu et où
les gens voient le monde à travers des tubes. La pollution est devenue telle
que la population doit porter des Lifesuits. Ce sont des costumes qui peuvent
simuler toutes les expériences possibles et imaginables de telle façon que
personne n’a besoin de sortir de chez lui.
Les costumes sont reliés à
une vaste unité centrale appelée la
Grille (the Grid),
similaire à l’Internet actuel, mais ces
tenues contiennent également des tuyaux pour alimenter l’individu en
nourriture, gaz divers et amusements ; théoriquement, on peut vivre des
dizaines de milliers d’existences en un temps très court grâce à The Grid.
Celle-ci est contrôlée par un homme nommé Jumbo. Et n’oublions pas que tout
ceci est écrit en 1972, ça s’appelle de l’avant-gardisme !
Arrivera ensuite Quadrophenia
1973 album extraordinaire (film en1979) et tant d’autres disques qui suivront…
Mais revenons en 2017 : L’actualité
du groupe de rock britannique est d’avoir dévoilé le premier titre d’un album à paraître
pour ses 50 ans de carrière.
Il pourrait avoir pour titre
Be Happy ou Get Lucky, mais non il s’agira de Be Lucky. Ce titre vient d’être annoncé par les Who. Les Who, à qui
l’on doit tant de titres célébrissimes comme My generation ou encore Who
are you, etc etc. Les Who s’apprêtent en effet à célébrer les 50 ans de la
sortie de leur premier single.
Be Lucky
arrive huit ans après Endless Wire, leur dernier album en date.
Pete Townshend et Roger
Daltrey sont bien toujours là, mais accompagnés, bien sûr, d’un groupe au
complet sur scène.
Un évènement à bien noter et
que l’on attendra impatiemment en cette année 2017.
Pour leurs 20ans les Nuits Du Sud nous ont offert le plus beau cadeau auquel on pouvait rêver avec la création d’un festival supplémentaire « le printemps des Nuits du sud »
Pour l’occasion le festival avait loué l’un des fameux Magic Mirror que l’on connaît bien sur la Cote d’azur pour accueillir régulièrement les concerts du Midem de Cannes.
Ce chapiteau s’est installé sur la place du Grand jardin pour une semaine de plaisir musical et pas moins de 19 concerts.
En choisissant un Magic Mirror l’équipe des Nuits Du Sud a vu juste. Ce chapiteau est un lieu exquis. La taille est idéale environ 1500 personnes, l’ambiance est classe, style années 1920, les miroirs qui donnent leur nom au chapiteau réfléchissent et créent des angles de vue inattendus.
Tout est étudié pour le confort des spectateurs : les jeux de lumières sont parfaits, le son est au top, la visibilité est optimum de partout. Même le snack et la buvette étaient soignés
Bernard Lavilliers ouvrit le festival avec un immense succès populaire puisque sa date était Sold Out longtemps à l’avance, il nous a livré une version intime de son répertoire seulement accompagné d’un percussionniste (Mahut), parfait pour mettre en valeur les richesses de sa poésie militante. La jeunesse fut comblée avec le Biotois Feder, qui a transformé notre place du Grand Jardin en Dance-Floor géant. L’haitiene Leyla Mc calla nous a fait fondre avec son chant et sa mélodie pleine de chaleur, malheureusement il manquait un peu de diversité dans ses compositions et le banjo s’est avéré un peu fatiguant à la longue. Nino De Elche est une espèce de Sigur Ros expérimental et espagnol, Envoûtant au début, amusant au milieu, lassant à la fin. General Elektriks se produit régulièrement sur la Cote, le public sait donc d’avance qu’il ne sera pas déçu, sa funk sur ressort est scénique par excellence, pas un instant de répit, ça saute dans tous les sens.
Le grand succès de Faada Freedy lors de l’édition d’été 2016 a incité les programmateurs à reprogrammer des groupes de Beat Box puisqu’il n y en avait pas moins de trois. Berywam dans un style cartoon, Vocal Sampling proposant des reprises originales de classiques du rock, quant à Bukatribe ils sont plus tournés vers les sons urbains en laissant de-ci delà place à la soul. Idir nous a proposé sa poésie berbère en communiquant sans cesse avec le public, une soirée touchante et émouvante. Bonga est une valeur sure de la musique africaine osant même par moments mixer la musique gitane avec du zouk
La chroniqueuse de France InterSophia Aram a réussi l’exploit de s’adresser aux Bobos tout en ne les épargnant pas. Puggy est le groupe le plus rock-indé du festival donc forcément celui qui m’a le plus touché. Pour Doc gyneco le public était conquis d’avance, moi beaucoup moins du coup pour moi le spectacle fut autant dans la salle que sur scène. La divine Kate Bush est avare de scène Emilie & Ogden en ont profité pour s’engouffrer dans l’espace libre en nous proposant des ballades a base d’harpe aux mélodies envoûtantes.
Michel Jonaz profite de chaque seconde sur scène, comme si c’était son tout dernier concert, il laisse vivre ces morceaux prenant et partageant un plaisir immense en les jouant. Mulatu Astatke propose du jazz expérimental africain qui pulse. Etrange et envoutant. Ben l’oncle Soul met du groove et de la sensualité chez Franck Sinatra, mais soyons honnêtes le public attendait avec impatience ses hits en rappel pour chanter en chœur avec le tourangeau
Je le dis depuis toujours, pour moi le mélange est l’avenir du monde. Nes en est la preuve l’arabe et les influences ethniques, sont mixées au français avec des textes magnifiques mais il y a aussi de l’anglais, des touches jazz et une voix incroyable ! N’ayons
pas peur de le dire The Temptations le groupe phare de la motown est le groupe noir le plus important et influent de l’histoire populaire américaine il a ouvert la voie entre autre à Stevie
Wonder ou Marvin Gaye, bien sur, dans la formation qui se produisait aucun n’est issu du groupe original de 1961 mais qu’importe nous avons passé une soirée excellente avec ses airs Doo
Wop qui nous ont tous donné envie de faire quelques pas de danse (maladroits en ce qui me concerne)
Il y a une douzaine d’années,
quand mes potes de l’OQG, Benoit et Simon me parlaient de ce groupe des 80’ avec de l’émotion dans la
voix (leur adolescence) moi j’étais un peu largué. Pour cause de vie privée, mes
années 80, c’était resté un peu la jachère, niveau rock indé… Et alors je me
suis dit : « j’ai loupé
ça !il faut rattraper ce temps
perdu » et c’est ce que j’ai fait, en écoutant beaucoup…
Alors, dans le rock
alternatif, il y aura eu un avant et un après The Jesus and Mary Chain. Cette bascule remonte à 1985 et à leur
premier album “Psychocandy”,
dans lequel les guitares saturées des frères Reid dressent un mur de son sur
des mélodies rock. Du jamais entendu à l’époque ou presque.
Précurseurs de ce mouvement
qu’on nommera la “noisy pop”, les Ecossais ouvrent alors la voie à
d’autres groupes tels My Bloody Valentine ou Sonic Youth, eux aussi devenus
cultes.
Sauf qu’aucun de ces groupes
n’a connu autant de tumultes que The Jesus and Mary Chain, tant ses deux
leaders, Jim et William Reid, se
sont bagarrés. Partout, entre eux et contre le monde entier. En studio, sur
scène, à la maison, sous l’emprise de l’alcool et des drogues. Des
concerts ont été interdits à Plymouth, Birmingham, Sheffield et un fut supprimé
à Glasgow pour avoir blasphémé sur scène !
On entend souvent que ce sont
dans les vielles casseroles qu’on fait les meilleures confitures (et encore je reste
poli)…19 ans ! Imaginez, Il aura fallu attendre près de deux décennies
pour qu’arrive un nouvel album de The
Jesus And Mary Chain. En effet depuis Munki,
rien de nouveau sous le soleil pour le groupe (à l’exception de disques live et
de rééditions)
Et la raison est plutôt simple
… Vous connaissez bien la haine et le mépris entre les frères Gallagher (Oasis) ?
Et bien les frères Reid avec leurs disputes légendaires ont fait passer celles
d’Oasis pour de gentilles chamailleries ! Eux ils ont commencé à se
détester encore bien plus tôt ; dès le milieu des années 80, quand ils ont
monté le groupe. Aujourd’hui ils disent finalement : “Nos bagarres ne nous ont pas tués, alors
autant aller de l’avant.”, alors ils ressuscitent magnifiquement leur
groupe TheJesus and Mary Chain, avec “Damage and Joy” leur septième album
Dans cet album, ils chantent :
“I hate my brother and he hates me / And that’s the way it’s supposed to
be” (“Je déteste mon frère et il me déteste / Les choses sont
ainsi”).
Savourons donc ce nouvel opus
que l’on attendait même plus, c’est du bonus car c’est à mon sens, tout à fait excellent.
Groupe vocal de soul, mythique, des sixties formé par Otis Williams (le seul toujours présent
aujourd’hui)
Depuis 1959 ils chantent sous
4 ou 5 divers noms avant d’adopter le nom de The Temptations
Oh Mother of Mine, est leur premier single, sur le label Miracle en juillet 1961. À partir de
l’année suivante, ils enregistrent pour Gordy
Records, un nouveau label lancé par Berry Gordy, le fondateur de la Motown.
Leur premier succès, Dream Come True, sort en avril
1962 et se retrouve classé au hit-parade.
En 1963, David Ruffin intègre le
groupe et devient le chanteur principal.
À partir de 1964, les
Temptations travaillent avec Smokey Robinson,
du groupe The Miracles. Smokey Robinson est cet immense compositeur et
producteur de la Motown qui oeuvre aussi pour beaucoup d’autres groupes.
En 1965, The Temptations placent
plusieurs titres dans le Top 20, et obtiennent leur premier numéro 1 aux
États-Unis grâce à My Girl
– La chanson a été écrite par Robinson pour mettre en valeur la voix de
David Ruffin.
C’est Paul Williams (baryton)
qui règle les chorégraphies. Mais finalemnt Williams, malade, se suicidera
en 1973
Le style des Temptations est
également caractérisé par leurs tenues de scène et leurs chorégraphies. Ils se
distinguent des autres groupes par leur élégance
Les Temptations font un court
passage sur le label Atlantic Records en 1976 puis reviendront à leurs
premières amours à la Motown
Leurs titres ont été repris
des dizaines de fois mais en particulier je citerai Otis Redding, Michael
Jackson, Stevie Wonder, Marvin Gaye, et bien d’autres.
Venez à Vence et revivez la
légende avec ce groupe aux 40 albums
Qu’est-ce que l’histoire
retiendra de Chuck Prophet ? loué par la critique mais tout autant ignoré
du public … Après une douzaine d’albums solo il semble avoir tout capté du
rock : certains y verront du Dylan, du Beck, du Tom Petty mais bien sûr sa
propre personnalité. vivacité de la guitare, de l’orgue (bien sixties) parfois des
intonations à la Robert
Plant sur des ballades
roots-rock
Il produit le disque parfait
empreint de sensibilité et d’intelligence, dans ce que le rock américain peut
faire de mieux.
On l’avait découvert à Nice
au Volume il y a 2 ans et ceux qui découvriront le disque du bonhomme, fort de
ses décennies de carrière, le classeront aux côtés des meilleurs. Le titre de
l’album est un hommage à Bobby Fuller, connu pour être celui qui a créé en
1966 « I fought the law » (repris
par the Clash) et a été retrouvé mort dans un parking à l’âge de 23 ans. https://www.youtube.com/watch?v=OgtQj8O92eI
C’est une ode au rock’n roll,
on y parle également du bonheur que procure le bras d’une platine T D sur un
vinyle. « Bobby Fuller died for our sins » prend l’allure d’un roman
noir. « Angel Nieto » revient sur la tragédie de ce jeune homme noir
abattu par la police de San Francisco, « Killing machine » évoque le
parcours d’un tueur en série. Malgré ces thèmes plombés, l’ensemble de cet
album est swinguant comme le bon rock’n roll. Toutes guitares dehors mais en
finesse, Chuck Prophet signe là un des sommets de sa carrière.
Bobby Fuller died for our sins est un album parfait dans ce qu’il invoque
subtilement des modèles (Bob Dylan, Lou Reed, David Bowie et Elvis Costello)
mais il s’agit ici de toujours se détacher des icônes. On saura aussi apprécier,
des textes pleins d’esprit et de sarcasme mordant, sa façon de montrer que ses
influences sont revendiquées et assumées artistiquement.
Au fond, quelque part, Chuck
Prophet réalise des synthèses idéales sur lesquelles tout bon fan de rock peut
fantasmer. Avec un vrai professionnalisme donc très discret, Chuck Prophet
montre sur ses 13 plages qu’il n’y a rien à jeter. On se rappellera aussi bien sa
sensibilité pop sur « Lonely Desolation » que sa faconde en termes de
glam rock avec « Loce Is The Only Thing » : non pas parce qu’il
les interprète à la perfection mais parce que sa maestria fait presque de lui
le prophète qu’il pourrait encore être.
Avec ce 13 ème album de Chuck
Prophet, on tient assurément un des disques qui feront cette année 2017
Il était une fois un teenager
Parigot, dans les sixtie’s… Déjà il achetait des 45 t des Beatles (Roll over Beethoven 1963) et des Rolling
Stones (Carol 1964). Il a pu lire sur
les pochettes qu’un certain Berry était l’auteur de ces chansons mais il
ignorait tout de ce M. Berry. A l’époque on ne parle de rock, ni à la radio ni à
la télé et pas d’internet, bien sûr. Le peu de presse écrite spécialisée, Disco revue puis Rock and folk, lui en apprennent un peu plus sur ce M. Berry et
quand il voit ce Chuck Berry sur scène, à la Locomotive en 1966,
avec sa Gibson devenue célèbre, c’est un évènement qui le marque à tout jamais…
Mais revenons arrière… Né en
1926 à Saint-Louis (Missouri), Chuck Berry connaîtra relativement tard le
succès, après avoir enchaîné les petits boulots et s’être choisi une carrière
de coiffeur.
En 1955 Chess Records, craque
pour une chanson hillbilly (ancêtre country) chantée par un homme noir :
c’est Chuck Berry et son « Maybellene »
sur des textes remis au goût du jour et c’est donc premier single de Chuck Berry And His Combo qui s’écoule alors
à un million d’exemplaires, atteignant le top des charts américains
Alors qu’un débutant, Elvis
Presley interprète à son tour « Maybellene », Chuck Berry a déjà une
trentaine d’années.
Jusqu’en 1959, l’homme à la Gibson va signer une
douzaine de hits Carol, Johnny B.
Goode, Rock and Roll Music, Roll Over Beethoven, Sweet Little Sixteen, d’ailleurs
pillée par The Beach Boys pour Surfin’
U.S.A. en 1963.
Chuck Berry avait d’ores et déjà
pavé la route pour l’invasion anglaise : The Rolling Stones, The Beatles,
The Animals ou The Yardbirds qui reprenaient toutes ses chansons. Chuck Berry a
enregistré tous ses grands titres entre 1955 et 1959. Son succès est alors
gigantesque auprès des ados américains, car il traite dans ses chansons de
thèmes chers à la jeunesse comme les voitures, les flirts, l’école.
C’est l’un des pères
fondateurs du rock’n’roll qui vient de disparaître. Charles Edward Anderson Berry Sr. Alias Chuck Berry est mort samedi
dernier près de Saint-Louis, a annoncé la police locale dans la soirée après
avoir découvert le chanteur inanimé à son domicile.
Je lui rends hommage avec ce
souvenir que je désire conserver