Paul Mc Cartney : Egypt station

Mr Paul

Si l’OQG avait commencé dans les années 60, on y aurait programmé des disques des Stones, des Kinks, de Dylan, des Beach boys, (j’en passe…) mais aussi, bien sûr, des disques des Beatles…

Eh bien en ce soir d’octobre 2018 c’est chose faite, car j’ai découvert le nouveau disque des Beatles ½ siècle après St Peppers…En fait le dernier Mac Cartney !

A la 1ere écoute, je me suis sentit bien plus jeune ! Et c’est un certain Paul Mc Cartney qui est responsable.  Quelle musique !

Alors que le bonhomme soit encore capable à 76 ans de donner des concerts de trois heures et faire des tournées de deux ans… c’est dingue ! Mais qu’il nous offre un album du niveau de cet Egypt Station, c’est véritablement, là,  « le mystère des Pyramides ». Car, je vous le dis, Macca vient de publier un chef d’œuvre. Carrément un sommet dans une discographie déjà des plus riches de l’histoire de la pop music.

Sir Paul McCartney revient donc 5 ans après le précédent opus,  NEW , avec ce 17ème album solo d’une qualité incroyable. Et ce qui frappe quand on entame le fabuleux voyage d’Egypt Station, c’est tout de suite, la qualité extraordinaire du son !  

Les précédents albums solo, contenaient généralement quelques pépites éparpillées au milieu de titres moins réussis – Paul enchaîne ici les medleys complexes et arrangements en millefeuille comme à la grande époque des Beatles et des Wings !

Mais il sait vivre Mr Paul, et il n’a pas hésité à s’installer, sans prévenir, dans un petit pub de sa ville natale, le « Liverpool Philharmonic Pub », pour y jouer quelques titres, le 9 juin dernier. Durant ce concert surprise, Paul McCartney a interprété plusieurs de ses grands classiques, et a présenté à son public « Come on to me », tire de son dernier opus, affichant une forme impeccable et son sourire toujours juvénile. Mais posons le vinyle sur la platine et choisissons au hasard…

Despite Repeated Warnings : c’est une chanson « à tiroirs », façon Band On The Run, où s’entrechoquent clavecin, guitare glam, violons, cuivres… Une odyssée incroyable en forme d’opéra de poche sur la catastrophe climatique, le tout dans la veine acoustique typiquement McCartneysienne, style Yesterday ou Blackbird, par exemple.

Caesar Rock ensuite, qui sonne comme un extrait d’Abbey Road : du Beatles avec le son adéquat et même une touche funk façon Prince. Je pourrais passer 1 heure à dépeindre chaque titre, mais je résumerai ici juste en disant que Egypt Station est un patchwork musical vraiment fascinant. Et c’est un cas rarissime d’une inspiration tardive, d’un artiste parvenant à retrouver la grâce de ses meilleures années.

Cet album est magnifique, hors du commun, et on le réécoutera dans vingt ans, comme on réécoute à peu près tout ce que le Beatles ont fait, et toujours avec le même plaisir et la même émotion.

Paul McCartney livre ici un superbe album. On y retrouve tout son talent rock, et pop. Inimitable, probablement imbattable, il y offre des titres plus complexes et bien plus profond. Paul McCartney est une légende, un monument de la musique, cet album le prouve d’une superbe manière.

Paul McCartney, merci. On se voit en Novembre  à Paris pour ce qui sera, sans doute, «  le » concert de l’année.

https://www.ouifm.fr/video-paul-mccartney-sort-un-nouveau-clip/

Gil Tau

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Aretha Franklin

Aretha Franklin

Elle est née en 1942… à Memphis, et elle est décédée cet été.

Dès l’enfance c’est le gospel qu’elle chante dans l’église baptiste de Détroit (Michigan) dont le père était le pasteur et militant des droits civiques. D’ailleurs quand Martin Luther King venait là, il résidait à leur domicile. Bien sûr elle chantera aux obsèques de Martin Luther King.

Puis elle signe chez Columbia, à New York, qui lui font interpréter du jazz. Mais ce n’est pas vraiment sa musique.

Alors viennent les années Atlantic où de 1967 à 1970, elle ne sort jamais du top 20 américain. Elle y place neuf singles, décroche trois disques d’or, trois Grammy Awards.

Je citerai : Think, Chain of Fools, Ain’t No Way…Aretha Franklin écrit l’histoire de la musique soul, du Rn’B. Elle est auteur compositeur, mais son punch et sa capacité d’interprétation l’amènent aussi à reprendre sans complexe les chansons des autres, les faisant siennes.

N’avait-elle pas « piqué » Respect à Otis Redding ? Ce dernier constatant, éberlué : « J’ai perdu ma chanson, cette fille me l’a prise !» Mais aussi Dionne Warwick (avec I Say a Little Prayer), ou les Beatles (Eleanor Rigby et Let It Be)

Quelques dates…presque au hasard

  1. Chain of Fools et I Say a Little Prayer.
  2. Album Amazing Grace.
  3. l’inoubliable Film The Blues Brothers

Pour la céremonie d’adieu, Stevie Wonder a joué un solo d’harmonica et interprété I’ll Be Loving You Always.  Plus de 40 artistes étaient montés jeudi soir sur la scène à Detroit, pour interpréter les plus grands titres d’ Aretha. The Four Tops, Dee Dee Bridgewater ou encore Angie Stone ont fait vibrer les fans aux sons des incontournables Say A Little Prayer et Respect, interprété en choeur par tous les artistes. 

Une chorale de gospel, clin d’œil aux débuts musicaux de la « Reine de la Soul » dans la paroisse de son père, a également célébré son immense carrière, qui a fait d’elle l’une des artistes les plus respectées des États-Unis..

Repose en paix Aretha

https://www.youtube.com/watch?v=gtMUQbnT_LoGil Tau

Giltau

 

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L’esprit du rock était là

« Rachid Taha a un immense talent malheureusement il est dans l’auto destruction et j’ai peur que son étoile ne brule plus longtemps, il titubait, chantait parfois à contre temps, bafouillait mais pourtant son concert fut top, car ses musiciens assurent du tonnerre et ses compositions sont en or. Mais attention M.Taha arrête la défonce sinon tu risques bientôt de ne plus être là pour nous faire partager ta culture métissée ».
Voila ce que j’’ecrivais après son dernier passage au nuits du sud en 2013. http://loreillequigratte.com/nuits-du-sud-2013 Mes propos étaient malheureusement prémonitoires. Ce concert avait des faux airs des derniers concert s d’Amy Winehouse. C’était une bien triste sortie pour un artiste qui a avait un immense talents.Taha était l’exemple meme d’une integration reussie gardant sa culture originale et la mettant à la sauce electro angloxason. D’ailleurs il refusait les patriotistes. Je me souveins très bien que si dans le public certains exhibaientr des drapeaux il leur demandait de les enlver expliquant qu’on n’était pas dans un stade de foot. Sur scene il savait retourner son auditoire, nous faire passer par differentes emotions et à chaque fois on finissait comme lui en nage
Sa rencontre m’a durablement marqué, un tel engagement, une telle fougue. Ca faisait plaisir de voir que l’esprit du rock était là. La comparaison avec les marchands de soupe Faudel, Cheb Mami, Khaled faisait de lui une icone des puristes
Voici la retranscription de notre entretien : http://loreillequigratte.com/rachid-taha-rocknroll-attitude

Simon Pégurier

 

Photos : Loïc Swiny & Ariane Huchard

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Septembre, en attendant

Septembre, en attendant… la rentrée

Ben oui nous on aime bien les vacances donc à L’Oreille Qui Gratte on s’offre encore un mois de vacances !

Enfin ce ne sont plus vraiment des vacances puisqu’on prépare activement la reprise de l’émission hebdomadaire (première le 02 Octobre avec Mare Imbrium) et il va bien nous falloir un mois pour réhabituer nos oreilles aux sons des guitares dissonantes que j’aime tant, que ce soient celles des nouveautés du indé ou celles du rock local. Car durant les vacances nous on a seulement écouté le bruit de la mer, caché quelques fois par celui du rire des enfants jouant avec les vagues qui finissent en écume.

Enfin ce n’est pas tout à fait vrai puisque vous trouverez ici : http://loreillequigratte.com/les-nuits-du-sud-vence-2018 notre traditionnelle chronique des Nuits du Sud de Vence et si vous allez sur notre Face Book https://www.facebook.com/LOreilleQuiGratte vous pourrez constater que Noel Noel a couru tous les festivals de l’été.
Pour la rentrée on a donc besoin de vous. Chaque semaine dans notre émission nous recevons un groupe qui en plus d’une interview se prête a la règle de la session acoustique (3 compositions plus une reprise) en direct dans les studios d’Agora Côte d’Azur

Si vous êtes partant envoyez votre candidature avec un extrait musical à notre programmateur Gil Tau giltau@free.fr

Je dis qu’on était en vacances ce n’est qu’à moitié vrai, Benoît Belasco a bossé tout l’été sur notre web radio www.loreillequigratte.com elle n’a jamais cessé de tourner, et la programmation s’est enrichie. Merci à vous d’être présents, de nous écouter et d’avoir participé en likant les morceaux que vous aimez le plus. Cela nous permet de mieux vous connaitre et de mettre à jour nos tops

D’ailleurs voici les résultats de notre top de l’été :
Dans la rubrique internationale c’est le trio parisien de Radio Elvis qui arrive en tête. Groupe qui arrive à avoir une plume aussi belle que Dominique A et des guitares aussi aiguisées que Noir Désir.
Leur première place est de bel augure pour eux car ils sortent un album en novembre.

A noter dans ce même classement la très belle deuxième place de nos amis niçois de Sheeps un groupe à la fois sensible et bancal

Notons aussi la performance de Bodega qui classe 2 titres dans le top dix. Il faut dire que leur prestation aux Plage de Rock de Port Grimaud a laissé des ondes positives sur toute la côte d’Azur

Dans la catégorie Autoproduit c’est Kill The Moose qui l’emporte.
Difficile de croire qu’ils sont niçois tant ils sonnent anglosaxon. Ce groupe qui nous rappelle EchoBelly aurait pu être signé sur le label culte Sarah Records, tant leurs petites comptines à la sauce showgaze nous donne envie de danser timidement les cheveux dans les yeux.
Eux aussi ont des actualités puisqu’ils sortent un EP To The Moon And Back qui devrait nous tenir au chaud pour l’Hiver

Merci à vous de faire tourner le plus possible notre appel à candidature pour qu’il soit le plus entendu possible

Simon Pégurier

PS : n’oubliez pas que nous sommes 100% indépendants, notre existence est précaire on a donc besoin de votre aide via notre tipeee http://loreillequigratte.com/nous-soutenir

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Les Nuits Du Sud (Vence) 2018

20ème anniversaire oblige l’année 2017 avait été une année d’exception pour les Nuits Du Sud avec pas un mais deux festivals : Le Printemps des Nuits du Sud (http://loreillequigratte.com/le-printemps-du-monde-a-vence ) et le festival d’été (http://loreillequigratte.com/20-ans-des-nuits-du-sud ).

Cette année retour aux affaires courantes pour notre festival avec 8 soirées espacées entre le 19 juillet et le 03 août.

Pour l’attaque de sa troisième décennie le festival a perdu sa couleur «musique du monde» pour devenir un festival totalement éclectique

Tour d’horizon. Le festival démarre par Gaël Faure que nous avons découvert grâce à la nouvelle star. Son spectacle ne retourna pas les foules, mais pourtant nous pouvons remercier 1000 fois Gaël d’être venu à Vence, car il avait dans ces valises le légendaire Alain Souchon. La souche fit un concert relativement court mais libéré de toute promo d’un album. Il a fait un concert « best Of » n’offrant que des tubes intergénérationnels où chacun des spectateurs connaissait par cœur la moindre parole. Avant lui son fils Pierre Souchon a fait la transition avec des chansons enfantines qu’on aurait pu croire écrites par Henri Dès. L’annulation de dernière minute de Slim Paul a permis à notre ami Jude Todd de se produire sur la magnifique scène vençoise. Son concert quasi improvisé fut à la fois mélodique et touchant, un bel artiste en devenir. A la manière d’Avril Lavigne Kyo a tout l’attiraille rock : son, look, attitude… Le début du concert est donc une claque mais très vite on se rend compte que la coquille est vide. Kristel fut incontestablement la découverte du festival, du bon rock qui envoie comme on l’aime. Bravo au programmateur pour la surprise.

Tout le monde connaît Alonzo,  nous ne nous éterniserons donc pas sur son rap marseillais, par contre mes enfants, quelle ambiance sur la place du Grand Jardin… J’avais rarement vu ça. Il y a donc des jeunes à Vence, et des jeunes qui aiment sauter partout. On connaît et on apprécie Luz Casal c’était donc un bonheur de  réentendre la diva, bien que son répertoire actuel ne soit pas le meilleur. Par exemple je n’aime pas Dalida en français, je n’aime pas Dalida en Espagnol. Havana Meets Kingston, choc entre la Jamaïque et Cuba, le tout joué par des musiciens à la technique parfaite. Une grande réussite. Habituellement le reggae est joué par des musiciens qui n’ont pas la moindre base de  solfège, comme quoi quand la technique est là ça peut parfois tout changer. Roberto Fonseca est sans doute la déception du festival, habituellement habitué à de grands shows, il s’est ce soir-là littéralement endormi sur son piano. Quand un de ses musiciens le réveillait il se rappelait qu’il était dans un festival festif, il jouait alors deux trois notes de salsa pour se rendormir aussi vite. Après cette sieste musicale nous étions tous en forme pour LE concert du festival Feu ! Chatterton. Ce groupe que vous avez découvert avant tous les autres à L’Oreille Qui Gratte a fait un concert parfait, des textes et de la hargne. Ils ont écouté et digéré tous les plus grands Gainsbourg, Manset, Thiéfaine, Bashung, Tanger, Brel… Ce groupe est un bijou qui va laisser une trace indélébile dans l’histoire de la chanson (du rock) français. 

Imarhan sur le papier c’est parfait, du rock arabe mélangeant la culture du Maghreb et la culture anglo-saxonne, dans les faits ça manque de volts, dans le même style on préfère les marseillais de Temenik Electrik. Trust : on n’aime pas le hard rock mais comme ils sont les seuls à faire ça en français, on doit admettre que c’est drôle et réussi. Pour moi qui suit travailleur social entendre Anti-Social repris par une foule entière ça me fait toujours bizarre. Alsarah & The Nubatones même cause, même effet qu’Imarhan, parfaits sur le papier, mais clairement trop intimistes pour une scène aussi grande que celle des Nuits Du Sud. En 2012 Al Mc Kays avait réussi à faire croire qu’il avait avec lui les vrais Earth Wind & Fire or dans les faits c’est un groupe tribute. Le décès récent du membre original Maurice White a permis à tout le monde de se rendre compte de la supercherie. Mais qu’importe ce groupe de tribute le fait à merveille et la place du Grand Jardin a mis ses habits discos comme aux plus belles heures de la fin des années 70.

Pas une édition des Nuits Du Sud sans une soirée reggae. Cette année ce fut la dernière, l’un des nombreux fils MarleyJulian retournant la place du grand jardin pour la plus grosse affluence du festival. Nous avons commencé notre chronique en rappelant qu’à  l’ origine les Nuits Du Sud étaient un festival tourné vers les sons du Buena Vista Social Club. A cette époque-là nous avions demandé à cor et à cri Sergent Garcia. D’après nous cette salsa française se prêtait à merveille à la couleur de l’époque du festival. Nous fûmes entendus. Sergent Garcia en est à sa troisième visite et il nous régale toujours autant.

Dans les rares points négatifs de l’année regrettons la disparition des talents des Nuits Du Sud, ce tremplin très pointu nous faisait chaque année découvrir des perles de la scène locale. Certes le tremplin existe toujours, il s’est exporté au Broc, mais il ne bénéfice plus de la même résonance. Peut- être serait-il possible, comme nous l’avions déjà suggéré par le passé, de profiter de la fête de la musique (qui a lieu quelques jours avant le début du festival) pour redonner une scène vencoise à ces talents émergents. 
Dans les points positifs notons que le son a été assoupli ce qui crée une meilleur qualité d’écoute, les lumières elles sont plus douces et plus belles que les années précédentes.

Nous avons déjà hâte d’être là pour le twenty two  festival.                              

Simon Pégurier

Photos : Luz Casal, Alain Souchon, Feu ! Chatterton, Jude Todd, Imarhan           

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Voila l’été

« Voilà l’été j’aperçois le soleil, les nuages filent et le ciel s’éclaircit
  C’est le bonheur rafraîchi d’un cocktail. Les filles sont belles et les dieux sont ravis »

Et oui l’été est enfin la.

On va enfin pouvoir appuyer sur pause dans les cadences infernales, profiter des douces soirées, des levers tardifs, faire des sauts dans l’eau, aller au cinéma ne serait-ce que pour profiter de la clim, faire des barbecues et des apéros improvisés, lire les bouquins en retard qui s’accumulent…

Bien sur n’oublions pas la musique.

Mais en été on a tous la flemme de faire des choix donc le plus simple est de se brancher 24/24h sur la Web-Radio de L’Oreille Qui Gratte www.loreillequigratte.com. D’autant plus que grâce à vous et à votre participation massive au financement participatif https://www.tipeee.com/l-oreille-qui-gratte on a pu s’offrir un nouveau site. 

Benoît se régale et met chaque jour en ligne des nouveautés. 

N’oublions pas non plus bien sur les concerts d’été.

Aujourd’hui chaque village à son festival c’est l’occasion de sortir de découvrir, d’être curieux. Pas de risques, le lendemain on peut dormir on ne sommeillera pas  au boulot

Nous  avons fait pour vous une petite sélection https://youtu.be/erY-U_Metk4

Les plus studieux d’entre vous peuvent déjà nous envoyer à redaction@loreillequigratte.com

des propositions d’invitations pour venir nous retrouver dans les studio d’ Agora Côte d’Azur afin de  participer a une de nos célèbres sessions acoustiques.

Bien sur comme dans chacune de nos « newsletter » nous faisons le point sur notre « best of » fait à partir de vos votes sur le player de notre blog www.loreillequigratte.com

Arrive en tête dans la catégorie internationale The Limiñanas

Ce duo français découvert aux Etats unis est un bijou, grâce à lui on peut imaginer ce qu’aurait donné une rencontre  en  1967 entre Serge Gainsbourg (période Brigitte Bardot) et  le Velvet Underground.

Je ne m’en lasse pas. Où que je sois quand je l’écoute je monte le son.

Et dire que ce groupe est méconnu du grand public, c’est juste un scandale mais c’est aussi pour réparer se genre d’injustice que L’Oreille Qui Gratte existe

Dans la rubrique autoproduit c’est Mills qui arrive en tête.

Et ce n’est que justice Mills c’est quand tu veux retrouver les Pixies et Sonic Youth mais en plus neuf, c’est quand tes humeurs te jouent des tours et que tu veux tout envoyer en l’air, c’est quand t’en a marre des esbroufes et que tu veux du vrai.

Eux aussi quand je les écoute je monte le son

Mills a actuellement besoin de vous, pour pouvoir enregistrer son premier album. Le groupe a lancé  un financement participatif : https://www.proarti.fr/collect/project/m-lls/0

 Vos oreilles vous diront merci

Je vous laisse une rondelle de citron dans un grand verre attend qu’on la secoue

Simon Pégurier
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# 738 Wild Roses

L’Oreille Qui Gratte # 738

Invité :  Wild Roses

Album de la semaine : Johnny Marr : Call The Comet

Le Mardi 26 Juin 2018

Johnny Marr : Actor Attractor

Johnny Marr : Hi Hello

Africa Twin ou Landscape Tape

Wild Roses : Tonight

Wild Roses : Simple song

Johnny Marr : The Tracers

Abschaum : Amour Liquide

 Wild Roses : I’ve never loved someone

Wild Roses : Ophelia

Wild Roses : The bullet

Johnny Marr : Hey Angel

L’Ile Deserte de Wild Roses

Christelle

Livre : Anima :  Wajdi Mouawad

Disque : Ok Computer – Radiohead

Film : Dancing with wolves

 

Marion

Livre : Pablo  Neruda

Disque :  Live de Woodstock

Film : Brazil Terry Gilliam

Les Videos

Wild Roses

–  Simple song  https://youtu.be/74yvc153mR8

–  I’ve never loved someone https://youtu.be/0mNDET3xh_U

–   Ophelia : https://youtu.be/8gAglRkMYM4

–  The bullet https://youtu.be/x4Bvxk3NCCI

–  Session acoustique de Wild Roses pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/hqagvGTVxrU

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Johnny Marr :  Call The Comet http://loreillequigratte.com/johnny-marr-call-the-comet

– Autoproduction : Africa Twin https://youtu.be/oWy6NhokAiw

– A Venir : Ti’Fest https://youtu.be/fnImCv5gojY

– Les annonces de concert : https://youtu.be/-VpnL6ShF-s

– Les Concerts de L’été https://youtu.be/erY-U_Metk4

– Zoom sur Télé chez moi https://youtu.be/40Kxoq2Yeak ou ici https://youtu.be/KJoqc47-hZ0

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Johnny Marr : Call The Comet

Johnny Marr et Morissey sont l’essentiel de The Smith…mais je ne vais pas ici refaire la bio des 5 années du groupe qui commit 4 albums entre 82 et 87 ; vous connaissez ça très très bien.

Il y eut la sortie de The Messenger son premier album solo, puis Johnny Marr nous revenait un an et demi après avec Playland, second chapitre d’une trilogie annoncée et déjà un net progrès sur ce 2ème opus où les mélodies naviguaient entre post punk  et mélodies pop-rock.  Tout ceci était « du bien musclé » au long des 42 mn que le guitariste de Manchester nous avait offert sur ce 2eme album !

Quatre ans après, Johnny Marr réapparait en 2018 avec Call The Comet, troisième disque studio sous son propre nom.

Pour Call The Comet, Johnny Marr a tout simplement abandonné le côté post punk qui hantait ses débuts en solo. Johnny  a préféré s’engager dans une voie davantage cold wave et avec un son de guitare parfois plus « heavy » que par le passé.

Le disque s’ouvre sur la merveille : Rise, le démarrage est donc de très haute tenue. The Tracers, premier extrait connu de Call The Comet et qui fait suite à Rise, est d’une remarquable efficacité.

Johnny Marr sait nous la jouer subtile avec l’élégante Hey Angel et surtout Hi Hello, beauté musicale aux essences smithiennes.
Quand on sait qu’il a évolué dans l’ombre d’un certain Morrissey, chanteur pour le moins envahissant, capricieux et intransigeant, on ne peut qu’être admiratif de ce que fait J Marr (un guitariste hors pair), mais aussi un bon chanteur, capable d’avoir son nom affiché en grand, et non pas simplement devoir rester dans l’ombre de celui avec qui il ne collaborera plus jamais.

Cela fait maintenant plus de trente ans que son groupe de jeunesse s’est séparé et plusieurs années que Morrissey s’embourbe dans des déclarations désolantes. Heureusement, Johnny Marr, lui, reste une valeur sûre et jamais décevante.

Mais c’est la bonne surprise de cet été, Johnny Marr revient donc avec un disque enthousiasmant, ce qui n’était pas forcément gagné d’avance.

Alors qu’il semblait destiné à rester éternellement dans l’ombre, celui-ci s’affirme sérieusement et prend même le dessus sur celui qui semble par contre sur le déclin.

Pour l’instant, Johnny Marr gagne…jeu, set et match !

A suivre…c’est le cas de le dire !

Gil Tau

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# 737 Lo Pailhes

L’Oreille Qui Gratte # 737

Invité :  Lo Pailhes

Album de la semaine : The Brian Jonestown Massacre : Something Else

Le Mardi 12 Juin 2018

The Brian Jonestown Massacre : Who Dreams of Cats

The Brian Jonestown Massacre : Hold That Thought

Curl  :  Shapshifters

MC Solaar : Les mirabelles

Lo Pailhes : Le train

Lo Pailhes : Grisaille

The Brian Jonestown Massacre : My Poor Heart

Ulster Page :  Straight in the eye 

Lo Pailhes : Nos afriques

Lo Pailhes : How It Is

Lo Pailhes : Wait Cover The Kills

John Mayall : Dust My Blues

Lo Pailhes : Surprise

The Brian Jonestown Massacre : Psychic Lips

Les Videos

Lo Pailhes

–  Grisaille https://youtu.be/Q_4VNFJxzBU

Nos afriques https://youtu.be/ZiHa25eEd0c

–  How It Is https://youtu.be/a8OegzinZxc

Wait (Cover The Kills) https://youtu.be/JxB-9ReFgag

–  Surprise https://youtu.be/E3wQwds8Rso

–  Lo Pailhes sur une ile deserte https://youtu.be/NVn1vqcAC28

Session de Lo Pailhes pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/2_DEMsYcPBM

Les Rubriques :

-Album de la semaine : The Brian Jonestown Massacre  : Something Else http://loreillequigratte.com/the-brian-jonestown-massacre-something-else

-Autoproduction : Curl http://loreillequigratte.com/curl

– A Venir : Ulster Page https://youtu.be/IaZA5oGxGNs

– l’Histoire du Rock : John Mayall https://youtu.be/X2U35N037Qk

– Les annonces de concert : https://youtu.be/QkLfkEQajiA

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Curl : Shapshifter

FranKA, (Franck Amendola) de Corpus Delicti,(rock gothique 1991 à 1996) forme Curl en 1996.

Ce fût donc tout d’abord, un projet electro/trip hop de FranckA, à la fin des années 90. Les albums “Ultimate Station” et “Inner” furent signés chez EMI.

Depuis 2009 CURL est devenu un nouveau groupe grâce à l’arrivée de la chanteuse anglaise Hayley Alker, Wil Garcia (guitar) et Jon Callender (batterie ). En 2011 sort “We Are Complex” l’album de cette nouvelle collaboration (sur le label parisien D-Monic).

Après 3 années de travail et d’allers-retours entre Nice et Portsmouth (UK), l’excellent album “Exit Real Life” voit enfin le jour. Sa production enverra l’auditeur dans un voyage sonore émotionnel intense, combinaison de guitares distordues, de machines et de rythmes aériens et bruts, se mariant parfaitement à la voix d’Hayley. Album aux confins de l’electro, du trip hop, du shoegaze…

Le groupe a aussi participé à l’élaboration de la bande son du documentaire primé « Les Enfants d’Okeanos » réalisé par Fabrice Begotti, qui réalisera également la vidéo de « Boards », premier single extrait du nouvel album.

CURL est véritablement un projet international, ses membres se retrouvant régulièrement entre Nice, Marseille et la côte sud de l’Angleterre à Portsmouth,.

https://www.facebook.com/curlmusic/videos/10155866310336474/

Aujourd’hui, dans le groupe CURL, aux côtés de FrankA, on retrouve donc, Hayley Alker, ex chanteuse d’HELSINKI, Jon Callender lui-même ex batteur d’HELSINKI, et Wil Garcia (guitar), et enfin Teo : l’ingé son.

Avec ce nouvel album Shapshifter (metamorphe) sur le label Beth Shalom Records, le groupe a trouvé une nouvelle voie, si tant est que l’on puisse employer ce terme tellement sa capacité à créer, est variée. Abandonnant le trip hop et la new wave et accentuant l’aspect shoegaze, l’électronique est moins présente et l’acoustique plus prépondérante.

Merci pour ce bel album – A bientôt sur scène, nous l’espérons

Gil Tau
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The Brian Jonestown Massacre : Something Else

Le Californien Anton Newcombe est à l’origine de la formation en 1988, à San Francisco, de The Brian Jonestown Massacre . Derrière ce nom fourre-tout qui fait à la fois référence à Brian Jones (dont Anton Newcombe est une version crédible en brun, là où le fondateur des Rolling Stones était d’une blondeur totale) et au massacre perpétré en 1978 à Jonestown au Guyana par le pasteur Jim Jones sur les membres de sa secte, se cache un groupe à géométrie variable dont son fondateur est le seul membre permanent.

The Brian Jonestown Massacre avec un style fait d’emprunts au rock psychédélique, au krautrock, au shoegaze et friand de bizarreries sonores, s’est imposé comme un acteur à part de la scène rock alternatif. Entre hommages non déguisés et vrais albums d’auteur, The Brian Jonestown Massacre a construit une discothèque extraordinaire.

The Brian Jonestown Massacre propose sa musique où les influences (Velvet Underground, My Bloody Valentine, Rolling Stones, Beatles, Dylan, The Byrds, Joy Division, Jesus And Mary Chain… ) se mêlent admirablement. BJM est ébouriffant sur scène ! Tout au long de son existence, le groupe verra ses membres partir, revenir, saboter leurs concerts, se droguer à outrance, se battre.

Le groupe est connu pour son désir constant de rester indépendant des majors, pour « faire que la musique reste diabolique » (Keep Music Evil est d’ailleurs le nom du label d’Anton Newcombe).

Anton Newcombe, est la personnification d’une rock star.Une race en voie de disparition dans le paysage en évolution permanente de la pop et du rock.

S’inspirant de ses premiers albums, inspirés des années 60 et des années 70, Newcombe and Co a réussi à recréer le son d’antan ; ce son qu’ils ont redéfini dans les années 90. Brian Jonestown Massacre sort deux nouveaux albums en 2018. Le premier, ‘Something Else’ dispo en juin chez A Recordings. Notons que  cet album (le 17e) a été enregistré et produit au Cobra Studio d’Anton Newcombe à Berlin.

‘Something Else’ est moins expérimental que ses albums les plus récents et revient au son traditionnel du groupe pour mon plus grand plaisir je l’avoue.

Gil Tau
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# 736 Grayssoker

L’Oreille Qui Gratte # 736

Invité :  Grayssoker  

Album de la semaine : Holly Golightly : Singles round-up

Le Mardi 29 Mai 2018

Holly Golightly :  Virtually happy

Holly Golightly  :  Too late now

Little Bob : Mad Dog

Grayssoker : Fuck Musette

Grayssoker : Jungle

Holly Golightly: Til I Get

Simple Minds : Summer

 Hyphen – Hyphen : knd 

Cheekypony : Morgan’s dance

Grayssoker : interzone

Grayssoker : aerodynamic cover daft punk

Grayssoker : shit your dish

1968 Bourret – Elkabbach – Sly & Family Stone

Holly Golightly :  Laughing to Keep from Crying

Les Videos

Grayssoker

– Jungle https://youtu.be/q77BF6pVddA

– Interzone https://youtu.be/k7eBbjimlxg

Aerodynamic (cover Daft Punk) https://youtu.be/HvtqkxJrZcI

Shit your dish https://youtu.be/xPtyRhKXpSI

Grayssoker sur une ile deserte https://youtu.be/uEqlk5vHnZ4

Session de Grayssoker pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/Vx_S-kK1TUw

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Holly Golightly : Singles round up http://loreillequigratte.com/holly-golightly-singles-round-up

-Autoproduction : Little Bob http://loreillequigratte.com/little-bob-blues-bastards

– A Venir : Simple Minds https://youtu.be/_yGO8BfF2QM

– Les annonces de concert : https://www.youtube.com/watch?v=0Gjm4CzTrQs

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Holly Golightly : Singles round up

Une petite histoire de rock

Aux states dans les sixties Phil Spector a produit des  groupes féminins, la plupart « black » (the Ronettes, the Crystals, etc) et très peu « white » comme The Shangri-las (avec The leader of the pack).  Il y eut aussi Nancy Sinatra. (Des tubes repris en français par les Yéyés)       https://www.youtube.com/watch?v=thEKxFNCuT4

En 1984 apparait un groupe de pop girls britanniques à tendance rock garage, les Milk-Boilers, rebaptisées bientôt Delmonas, leur nom étant inspiré par une chanson de Bo Diddley. Sur tous leurs enregistrements, les Delmonas ont mélangé les « covers » soul sixties avec leurs compositions originales qui sonnaient comme si elles venaient de cette époque – Les titres sont festifs, optimistes dans l’esprit de Shangri-Las, Lesley Gore, Nancy Sinatra, par exemple, et déjà citées. Si elles n’avaient pas tout à fait la portée vocale de ces artistes americaines, ces anglaises revendicatrices et plutôt féministes déjà, compensaient bien, grâce à leur attitude et leur énergie.

Cet esprit a été conservé dans le groupe Headcoatees au début 1990 et qui comprenait Ludella Black, Holly Golightly, Kyra Rubella, et Bongo Debbie. Ce nouveau groupe remplacera Delmonas quelques temps mais se sépara en 1999.

Holly Golightly a donc été membre de ces groupes, avant de se lancer dès 1995 dans une carrière solo et publia en 15 ans une douzaine d’albums studio plus des « live » au son soul et garage.

Et Holly a, historiquement, vraiment été importante pour le rock. Son approche du genre, donne toujours l’impression d’être remarquablement simple : du  groupe de fille rock garage à ses débuts, Holly a évolué parfois vers un vieux rythm and blues enfumé où tout le style a été rendu avec deux micros, une batterie grinçante, le son de la guitare et l’impression de vieux disques poussiéreux venant de Memphis. Elle aura aussi chanté du Lee Hazlewood, ou Willy Dixon. Elle a sorti son précédent album solo Medicine County (en 2010) avec son groupe the Brokeoffs)

Elle a collaboré avec d’autres artistes, tels que The White Stripes (sur l’album Elephant) où Jack White s’extasie sur son chant – Elle a également participé à des B O de films.

Nous avons découvert et aimé ce disque et le partageons donc avec vous.

Gil Tau

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Little Bob & Blues Bastards

Le Havre : ça ressemble à Liverpool ou Détroit (donc ce n’est pas très beau !) et c’est là qu’a grandi (sic) Little Bob ; Roberto Piazza, fils d’émigrés Italiens fuyant Mussolini…

Après avoir travaillé à l’usine comme tout le monde… Bob écoute déjà du blues et il sera pris très tôt par le démon du Rock.

Little Bob c’est un des pionniers du Rock français, en Anglais. En effet, depuis le début des années 70, Bob compose et chante à 99% en anglais contrairement à nombreux autres rockers Hexagonaux.

En1974 : c’est la formation de LITTLE BOB STORY et en 1975 : « Don’t let me be missunderstood« , est leur 1er single chez Crypto. Ils se produisent lors de nombreux concerts en France et déjà partent pour une 1ère tournée en Angleterre.

En 1976 : 1er album « HIGH TIME » enregistré à Antibes. « I’m Crying »  sera classé Single de la semaine chez les Anglo-saxons NME et le MELODY MAKERS.

Aux côtés de Dr Feelgood, ils ont  participé aux débuts de la période Punk, partageant des scène avec The Clash, The Jam, The Stranglers…

La Story (son groupe) a emmené la scène rock en France pendant 40 ans et les membres du groupe s’ils ont parfois un peu changé, ont insufflé cette vraie ferveur toujours intacte aujourd’hui après 25 albums et des centaines de concerts.

En 2011 : c’était la 1ère tournée avec le nouveau groupe : Little Bob Blues Bastards à travers la France et les géniaux Gilles à la guitare et  Bertrand à la contrebasse sont revenus.
Présent aussi au cinema avec le film « Le Havre » de Aki Kaurismäki récompensé par le prix « Louis Deluc »

Little Bob est rare en PACA où il ne se produit que tous les 3 ou 4 ans.

Alors allez faire un tour ce Vendredi 8 juin à l’Euro festival Harley à Grimaud, vous ne serez pas déçus.

Gil Tau

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# 735 Pascal Mono

L’Oreille Qui Gratte # 735

Invité :  Pascal Mono

Album de la semaine : Clara Luciani : Sainte Victoire

Le Mardi 22 Mai 2018

Clara Luciani : Comme toi

Clara Luciani : La grenade

Sheeps : Keyword

Pascal Mono :  Foundations

Pascal Mono : Big Time

Pascal Mono : Heart Blown

Clara Luciani : La dernière fois

Mare Imbrium : Nothing is enough

Pascal Mono : Sheeds of march

Pascal Mono : Hurt (Cover Johnny Cash)

1968 – de Gaulle – Beatles back ussr

Clara Luciani : Drôle d’époque

Les Videos

Pascal Mono

– Big Time https://youtu.be/oeZn9UQG3S8

Sheeds of march https://youtu.be/7wq5k-7N9J8

– Hurt (Cover Johnny Cash) https://youtu.be/5M3cxx5bdtE

Session acoustique de Pascal Mono https://youtu.be/nM_foHpXjIM

Les Rubriques :

-Album de la semaine : Clara Luciani : Sainte Victoire http://loreillequigratte.com/clara-luciani-sainte-victoire

-Autoproduction : Mare Imbrium https://youtu.be/xVmx_6W5Jmg

– A Venir : Sheeps https://youtu.be/zfEBf0a_c5Y

– Les annonces de concert : https://youtu.be/-hRltUrPLlM

– L’histoire du Rock Mai 1968 Nous rêvions juste de liberté  http://loreillequigratte.com/nous-revions-juste-de-liberte-mon-mai-1968-par-gil-taurel

 

 

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Clara Luciani : Sainte Victoire

CLARA LUCIANI

Ici à l’OQG on connait la demoiselle depuis un moment  surtout grâce à son ex groupe La Femme, groupe habitué du Festival Pantiero à Cannes puisque présents en  2011, 2014 et 2016 et leurs 2 disques  Psycho Tropical Berlin (2013) et Mystère.

Mais revenons à Clara, elle explique : « Avec un copain, nous sommes allés voir, à Cannes, un concert de La Femme – Après leur concert nous avons parlé musique avec Marlon… Je lui ai chanté un bout de chanson, il m’a proposé de passer les voir quand ils enregistreraient à Paris. »

Clara plaque alors ses études et monte à la capitale avec sa guitare.  A 19 ans, tout s’enchaîne très vite…

Pour le 2eme album de La Femme,  de nouvelles interprètes apparaissent aux côtés de la chanteuse officielle Clémence Quélennec, comme une certaine Clara Luciani, justement.

Elle chantera  aussi avec Nouvelle Vague, et  avec Nekfeu,  Raphael, Benjamin Biolay, Alex Beaupain.

La femme forte, qui parvient à se reconstruire après la rupture

Enfin seule et après un 1er EP fort triste, elle livre aujourd’hui  un album où elle a pansé ses plaies grâce à la musique, une thérapie par l’écriture en quelque sorte. Dans son écriture, elle incorpore tout : son histoire, ses souffrances, ses doutes… qu’elle malaxe, pour transformer une histoire personnelle en quelque chose de totalement universel.

Marseillaise d’ascendances corse et sicilienne, elle raconte : « Enfant, je ne correspondais pas aux normes, beaucoup trop grande, trop garçonne. J’ai été très vexée quand, à cause de ma voix assez grave, la prof de ma chorale m’a fait passer dans le groupe des garçons. »

L’influence de PJ Harvey ou de Patti Smith a aussi été décisive, mais c’est une autre icône du spleen, Nico, qui trône au sommet de son panthéon.

Sainte Victoire, le nom de l’album évoque déjà la rédemption. Avec un petit côté mystique et belliqueux, il se concentre sur le positif. La Sainte-Victoire c’est aussi une montagne près d’Aix-en-Provence, le pays où elle a grandi. Immortalisée par Cézanne, cette montagne rappelle la beauté des choses de la nature,

Le premier album de Clara Luciani est à son image, fort, puissant, intense et témoigne de ses déconvenues et de ses victoires. Régalez vous !

Gil Tau

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Nous rêvions juste de liberté (Mon Mai 1968 Par Gil Taurel)

Ceux qui avaient moins de 15 ans en mai 1968 et qui nous expliquent savamment,  aujourd’hui, cette période, devraient plutôt éviter. ..Ils ne peuvent saisir le sel de cette ambiance unique dont  ils n’ont pas vécu le contexte.

Il faut remonter fin 1967. Aux USA on est en pleine période Hippie, c’est toujours la guerre au Viet Nam, et c’est la « Guerre froide » entre l’Est et l’Ouest, mais l’information libre, n’est pas de mise il faut vraiment fouiller où l’on peut. En France il n’y a que deux chaines de télévision (d’état) en noir et blanc, et la presse écrite mais avec, mais la censure veille et étend sa chape de plomb.

En 1967, un choc : on apprend la mort du Che…déjà une icône…Assassiné ? Par qui ? On ne le saura jamais vraiment.

Et en 1967, un énorme pas : dépénalisation de la pilule contraceptive mais pour l’avortement on verra plus tard !

Mais pour le jeune avide de culture et de musique c’est plutôt la disette ; quasiment rien pour lui, l’info se résume à quelques magazines : c’est la fin de Disco Revue, la fin de Salut les Copains , heureusement arrive Rock & Folk seule revue musicale intéressante. Rien à la radio sauf le Pop Club de José Arthur à une heure tardive et un brin élitiste, et bien sûr, rien non plus à la télé !

 Si on va chez le disquaire on ne trouve que de la variété française, du Yéyé et un peu de Jazz. Pourtant grâce au bouche à oreille on arrive à être informé de la sortie de certains disques Anglos- saxons.  Pour cette année 1967 on a pu écouter bien sûr les Beatles – Sgt Pepper, les Stones – Let spend the night together,  on entend Simon & Garfunkel (Mrs Robinson), Otis Redding, James Brown, the Yardbirds, et John Mayall…mais pour se procurer ces disques il faut aller sur Paris dans des officines spécialisées dans l’import comme le Lido Musique ou le Discobole.

Je  rappele que les disques estampillés 1967, on ne les connaitra vraiment qu’en 1968 ou même en 1969 car à l’époque il faut du temps. Pas d’ordinateurs ni d’internet, on ne trouve pas de disques facilement, on se les passe sous le manteau, et les disques on les enregistre sur un support révolutionnaire apparu il y a peu, le mini k7 ; l’enregistrement n’est pas très bon mais quelle facilité, donc qu’importe !

Au cinéma on aura la chance de voir The Graduate, Le bal des vampires, On ne vit que 2 fois, par exemple.

Puis 1968 en plein « printemps de Prague » où un vent de liberté souffle sur la Tchécoslovaquie, mais sera sévèrement réprimé. On vient aussi d’apprendre l’assassinat de Matin Luther King, un vrai choc !

Dans ce contexte, en France des étudiants libertaires se révoltent et demandent des comptes aux adultes, les travailleurs, eux, ne se sentent pas encore concernés. Il faut noter que dans les manifestations et émeutes du quartier latin il y a « en face » la police et l’armée mais aussi des militants d’extrême droite du mouvement Occident avec certains jeunes qui viennent casser du gauchiste et qui feront pourtant carrière en politique et en devenant ministres.

Du côté de la culture on aura vu des films comme Bonnie & Clyde, Le Bon la brute et le truand, In the heat of the night…Pour la musique on peu se procurer James Brown (Say it loud) Aretha Franklin (Chains of fools)  Creedence C R (Susie Q)  Jimmy Hendrix  ou The Who – On commencera à entendre parler de Pink Floyd, du Velvet, des Doors dont les disques ont une diffusion plus que confidentielle et la dont la notoriété arrivera bien plus tard. Bien sûr cette liste est  la mienne et peu exhaustive.

Et mai 1968, avec les « évènements » manifestations, l’occupation des universités, des usines, les grèves, la paralysie du pays, et l’immense espoir… Il en restera de nombreuses avancées sociales (+ 35 %  pour le  SMIG et + 10 % pour les salaires, 4eme semaine de congés payés) Culturellement : remise en cause de la « société de consommation » Le féminisme apparait et l’on peut parler d’« amour libre ».

Mes slogans préférés : Il est interdit d’interdire – soyons réalistes, demandons l’impossible – le pouvoir c’est nous.

Nous étions jeunes et nos valeurs ont été : Insouciance, spontanéité, invincibilité. C’est « mon » mai 68

Gil Tau
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# 734 Blk mrrr clb (black mirror club)

L’Oreille Qui Gratte # 734

Invité :  Blk mrrr clb (black mirror club).

Album de la semaine : Courtney Barnett :  Tell Me How You Really Feel

Le Mardi 15 Mai 2018

Courtney Barnett :  Need a Little Time

Courtney Barnett :  City Looks Pretty

Lo Pailhes :  Nos Afriques

Blk mrrr clb: Scalpels

Blk mrrr clb: Scum Punk From Outter Space

Courtney Barnett :  Charity

Modern electrics : Between dawn and dusk

Chelsea Wolfe : The Culling

Blk mrrr clb: Rose

Blk mrrr clb : Scalpels

Blk mrrr clb : A Night Like This

68 : Cohn-canned heat

Courtney Barnett :  Help Your Self

Les Vidéos

Blk mrrr clb

Les Rubriques :

–           Album de la semaine : Courtney Barnett  : Tell Me How You Really Feel http://loreillequigratte.com/courtney-barnett-tell-me-how-you-really-feel

–           Autoproduction : Lo Pailhes https://youtu.be/ZMeMkdFMfvg

_           A Venir : Modern Electrics https://youtu.be/vSRerZdh3YE

–           Les annonces de concert : https://youtu.be/BHLIBMltwLs

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Courtney Barnett : Tell Me How You Really Feel

Avant…au début des années 2010 elle avait sorti plusieurs EP plutôt folk, mais on l’avait vraiment découverte en 2015 avec son 1er album « Sometimes I Sit and Think… ».

 L’Australienne Courtney Barnett avait redynamisé le rock à sa façon plutôt un peu nonchalante. Aujourd’hui, A 30 ans, après une collaboration avec Kurt Vile l’an dernier.  Collaboration désormais dépassé, elle sort son 2eme album, « Tell Me How You Really Feel », et continue d’assumer ses choix : son look d’ado garçonne et débraillée, et son amour assumé pour la musicienne Jen Cloher. (d’ailleurs Courtney joue de la guitare dans le groupe de cette dernière).

Courtney Barnett assume aussi son héritage nineties si bien que Kim deal ex Pixies et sa sœur jumelle Kelley Deal, des Breeders, l’accompagnent sur deux titres de ce nouvel opus.

PJ Harvey a été l’une des premières artistes féminines qu’elle a adorées et découverte grâce à son prof de guitare qui lui a fait aimer sa musique. 

Elle adore cette artiste pour sa puissance et ses guitares brutes. Mais pour elle, Frida Kahlo est un autre exemple ; une passionnée et une combattante féministe.

Courtney est donc féministe et elle cite Margaret Atwood :

« Les hommes ont peur que les femmes se moquent d’eux; les femmes ont peur que les hommes les tuent. »

Et commente : « J’avais repéré cette citation dans un article, sans savoir de qui c’était, et c’est en regardant The Handmaid’s Tale que j’ai fait le lien. Cette série, que j’adore et qui me terrifie en même temps »

L’australienne emporte son slacker -rock  dans des sphères à la Pavement mais des reflets plus pop animent aussi une partie de cet album, vous pourrez vous en rendre compte en achetant l’objet.

Gil Tau

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Top Mai 2018

 Sans transition aucune,  comme chaque mois voici le classement des morceaux que vous avez le plus aimés sur notre web radio www.loreillequigratte.com outre le coté ludique ce best of permet de mieux vous connaitre et donc d’affiner notre programmation

Ce mois ci c’est Feu Chatterton qui arrive en tête avec le morceau  Anna  extrait de leur deuxième album l’Oiseleur. Ce groupe lyrique est inclassable lorgnant autant vers  Apollinaire, Baudelaire, Kerouac que Bashung ou Ferré.

Mais cela n’est pas qu’intellectuel, le corps vibre aussi avec des guitares dignes de Télévision  qui se déchainent

Et puis Anna quel beau choix de prénom. On pense inévitablement  à Tolstoï, Godard, Gainsbourg ou à Emmanuel Alarco

Ils sont passés il y a quelques jours à Anthéa Antibes. Notre ami M. SweeeN y était, il nous a fait comme d’hab d’incroyables photos. Pour ceux qui les ont manquées, séance de rattrapage cet été aux Nuits Du Sud Vençoises

Dans la rubrique autoproduit c’est Sheeps qui arrive en tète, ce nouveau projet de Patrick Dargirolle (My Diet Pill; Kazan) a tous les ingrédients pour nous faire fondre de sublimes morceaux tour a tour sensibles, fous et bancals

Il y a tant d’autres artistes plus originaux les uns que les autres à découvrir via la radio www.loreillequigratte.com  pourquoi ne pas en faire la bande son de vos ponts du joli mois de mai

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