NUITS DU SUD 2016

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                                                                                                      Faada Freddy

           La
19e édition “des Nuits Du Sud” démarra par un mystère : Nous avons
connu Cock Robin il y a 30ans. Peter Kingsbery a pris 30ans, sa
musique n’a pas pris de rides et Anna
a perdu 5ans. Je ne comprends rien ! Mais peu importe. Zaz, avec une robe des plus improbables a mis le feu sur la 
place du Grand  Jardin remplie à ras bord
(9 000 personnes) ses hits du Paris du début du XXe siècle ont fait mouche
grâce à son énergie et sa bonne humeur.

           Haarp sort juste du conservatoire, ça
s’entend. Ce  sont des virtuoses.  Bachar
Mar-Khalife
fut long en bouche allant dans trop d’ambiances différentes
mais sur le final il inventa une techno à base de piano qui mit le feu, c’est
le Oai qu’ont mis les Massilia Sound Sytem.Ne
venez pas les voir pour entendre des douces mélodies mais venez pour l’ambiance
; le délire est autant présent sur scène que dans le public, une belle
communion.

           Le
public se rajeunit pour Cris Cab ça
tombe bien, sa musique est une petite encyclopédie de la pop tant il pique à droite
à gauche pour créer son cocktail ensoleillé mais peut être un peu trop
sucré. Imany est douce et
charmante, nous tombons tous sous le charme de ses petites comptines douces
amères. Dommage seulement qu’il y ait tant de reprises, difficile de se faire
une idée de sa vraie personnalité. Lunatic
Souk
porte bien son nom : ça change de style sur chaque morceau,  mais toujours avec classe et bonne humeur.

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                                                                                                         Cock Robin

            Le
blind Test pour Saodaj’ était quasiment
impossible. Je ne connaissais et donc ne reconnaissais  aucun instrument
(des espèces d’arcs géants !) ; de plus j’aurais parié sur une chanteuse
africaine, alors qu’en fait c’était une grande blonde. Cela donne un groupe
mystérieux mais attachant. Grand Corps
Malade
a confirmé qu’il était un grand conteur. Le slam se pratique 
dans des petits lieux fermés et enfumés, on pouvait craindre que le spectacle
en plein air sur une grande scène soit difficile, il n’en fut rien, il a su créer une ambiance intimiste mettant parfaitement en valeur la qualité
époustouflante de ses textes. The
Christians
propose une soul au air Irlandais, donc une musique qui a grandi
sous le vent. En hommage le vent était présent en force sur Vence. Oui mais il soufflait tellement fort que pour des raisons de sécurité ce concert
à du être malheureusement annulé.

            Par
respect et solidarité envers les victimes du terrible attentat de Nice  du 14 juillet les soirées Salvatore Adamo (15 Juillet) et Alpha Blondy (16 Juillet) furent
logiquement annulées.  Le belge a écrit les filles du bord de mer, l’une des plus grandes chansons à boire
de tous les temps. Pour le reste ça fonctionne sur la nostalgie et la bonne
humeur. Quant à l’Ivoirien (que nous avions déjà vu a Vence 2009) il propose un
reggae basique et efficace.

            Belle
découverte que The Angelcy qui
regarde vers le folk du début des années
70 tel Jethro Tull, Simon & Garfunkel ou Cat Steven. Bravo au programmateur pour
la prise de risque on adhère. Le duo franco cubain d’Ibeyi était le groupe que j’attendais le plus du festival. Bon
quand on attend beaucoup on est souvent un peu déçu ! Mais tout de même
reconnaissons l’immense talent des jumelles qui a deux habitent la scène comme
dix. Du pop rock tout ce qu’il y a de plus classique pour AaRON, ça fonctionne donc rien à dire, sauf peut être sur le
mauvais goût du Marcel du chanteur…

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                                                                                                                 AaRON
           Pas
de doute avec El Gato Negro nous
sommes bien aux Nuits Du Sud, du son  latino, des instruments à vent, des pas de salsa, de la bonne humeur, tout le
décor est la. Dommage qu’à l’ exception du hit en puissance Vamo’ Negra les compositions manquent
d’épaisseur. Bob Sinclar et soudainement Vence se transforme en boite de nuit, sauf que moi je
suis claudicant sur un dance floor, bon fort heureusement ce n’est pas le cas
de la majorité du public, ce fut du début à la fin du set une explosion de
joie.

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                                                                                                      El Gato Negro

           Uriel Herman Quartet 
propose une musique d’ambiance parfaite pour un apéro de début de soirée entre
amis. Rien ne vous excitera et rien ne vous énervera. Retour de la diva Omara Portuondo à Vence,  l’ancien
maire lui avait donné la médaille d’honneur de la ville, tant elle a apporté au
festival. Une fois encore avec ses rythmes cubains lents et mélodieux elle nous
a régalés.  Dommage qu’elle joue plus
“à côte” qu’avec  Diego
El Cigala
, pas un regard partagé dans la soirée. Final en forme de cartoon
avec Faada Freddy technique irréprochable
ambiance du tonnerre.

            Voila
c’est tout pour l’édition 2016  nous attendons déjà avec impatience
l’année prochaine pour une édition qui sera forcement exceptionnelle, puisque
ce sera déjà le 20e anniversaire du festival

Simon Pégurier

Vidéo avec un extrait
de chaque soirée : 

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La 21e saison de L’Oreille Qui Gratte s’achève.

La 21e saison de L’Oreille Qui Gratte s’achève.

Merci aux 24 groupes qui ont participé.

Merci à l’équipe d’ Agora Côte d’Azur pour la confiance et la liberté et bien entendu, un immense merci à l’équipe de l’Oreille Qui Gratte (Gil Tau, Benoît Belasco, Laurane Melzer…) sans qui il me serait impossible de réaliser quoi que ce soit.

Notre web radio http://radio.loreillequigratte.com/ elle continue à fonctionner. Faites donc le plein de musique
pas comme les autres pendant l’été

Si à la rentrée vous souhaitez être invités pour une session acoustique,
vous pouvez déjà poser votre candidature auprès de Gil giltau@free.fr

Je vous souhaite un bon été

Simon Pégurier

# 674  WarmCans
# 675 Les 20ans de L’Oreille Qui Gratte (Pt I) : Kahom & Olaby
# 676  Les p’tits gars laids
# 677 Les 20ans de L’Oreille Qui Gratte (Pt II) : Mare Imbrium & Mills
# 678 Lone Redneck
# 679 The Landscape Tape
# 680 Jude Todd
# 681 MY DIET PILL
# 682 Best Of 2015 courtney barnett
# 683 Penboc’h
# 684 Bloon
# 685 Monkey Men
# 686 Champollion Rock Rock
# 687 Rum Runners
# 688 Melchior Liboà  & Chinaski Jean-Louis
# 689 Yuna Project
# 690 MOTH – Men On The Hill
# 691 NEEDS
# 692 Ninety’s Story (NSC)
# 693 Out of Hand
# 694 Kahom Project
# 695 Lo Pailhes
# 696 TchaPaKan

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# 696 TchaPaKan

Invité : Tchapakan

Album de la semaine : Neil Young & Promise of the Real : Earth

Le Mardi 28 Juin 2016

 Neil Young & Promise of the Real : After The Gold Rush

Neil Young & Promise of the Real : Seed Justice

Laure Briard : Toi et Moi

Tchapakan : Putain d’amour

Tchapakan: 4€ le tour

Tchapakan : T’as tout cassé  

Babylon Circus : Never Stop

Massive Attack : Dead Editors

Christophe : Dangereuse

Tchapakan : Dis le moi

Tchapakan : Medley (Mélangé  – Le dimanche a Bamako // la jument de Michao
// brigadier Sabari // Get up stand up // One step beyond)

Loulou Saint Chauve : Splendeur de l’Europe

Neil Young & Promise of the Real : Human Highway

 Contact :

tchapakan

jef@tchapakan.com

hotjef@hotmail.fr

Ninjol06@yahoo.fr

tchapakan@hotmail.fr

www.tchapakan.com

www.myspace.com/tchapakan 

06
86 82 05 71 (Jef)

Laure Briard

www.facebook.com/laurebriardchantelafrance

benjamin@almost-musique.com

 Les
PodCast :

http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

 Les Videos :

Tchapakan :

4€ le tour : https://youtu.be/pkgV9-bBnMc

T’as tout cassé : https://youtu.be/A9ZPA0d0v9k

Dis le moi : https://youtu.be/QFwgdYMiYp8

Medley
(Mélangé  – Le dimanche a Bamako
// la jument de Michao // brigadier Sabari // Get up stand up // One step
beyond) https://youtu.be/3t71lsyj6WA

Session de Tchapakan
https://youtu.be/XqaxebNCSuc

Les
Rubriques

Les
remerciements :
https://youtu.be/nLAMDdHBjRk

Album de la semaine : Neil Young & Promise of the Real
:  Earth https://youtu.be/nxgqgPZSj2I

 Autoproduction :
Laure Briard https://youtu.be/DA9vDU72-UM

Les
annonces de concert
 :
https://youtu.be/VeJzYquanSI

Vu
et entendus : La Fête du château
2016 https://youtu.be/2-n6OD35AbA

L’histoire
du rock : Hommage à Olivier
Bonnafous
(Bonnaf)  https://youtu.be/XgADu3hLyDc

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# 695 Lo Pailhes

Invité :
Lo Pailhes

Album
de la semaine : Yak : Alas
Salvation

Le
14 Juin 2016

Yak : Victorious (National Anthem)

Yak : Hungry Heart

Pi Ja Ma : Radio Girl

Lo Pailhes : Surprise

Lo Pailhes : Quasimodo

Lo Pailhes :
Corner

Ben Mazué : 35ans

Neil Young And Crazy Horse : like a hurricane

General Elektriks : Whisper to me

Lo Pailhes : Du temps au musée

Lo Pailhes : La nuit je mens (Cover Alain Bashung)

Lou Reed : Ecstacy

Lo
Pailhes :
: Qu’elles montent toutes

Yak : Harbour the Feeling

 Contact :

Lo Pailhes

lo@pailhes.com

http://pailhes.bandcamp.com

Pi Ja Ma:
Official – www.pijamaofficial.com/
Facebook – www.facebook.com/pijamaofficial
Twitter – twitter.com/pijamaofficial
Instagram – instagram.com/pijamaofficial
Soundcloud – @pijamaofficial
Youtube – www.youtube.com/pijamaofficial
Tumblr – http://paulinedetarragon.tumblr.com/
bleep@bleepmachine.com

Ben Mazué

http://www.benmazue.com

yann.bigay@onandon-records.com

anthony@furax.fr

 Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

 Les Videos

Lo Pailhes

Quasimodo https://youtu.be/GLjcPO_-g_0

Corner
https://youtu.be/lRvXWTeNh3c

Du temps au musée https://youtu.be/AlM0A7v0dak

La nuit je mens (Cover Alain Bashung) https://youtu.be/7gS1ILaMG6I

Qu’elles montent toutes https://youtu.be/dF5WAxuVc4k

Session de Lo Pailhes https://youtu.be/1VcF04kuXPM

Les
Rubriques

Album
de la semaine : Yak : Alas
Salvation https://youtu.be/Pv-9S2U-l68

Autoproduction :
Pi Ja Ma https://youtu.be/9NFQ7WoVcWc

Artiste
en concert : Neil Young https://youtu.be/DHCLLnQIp0k

Les
annonces de concert
 :
https://youtu.be/ZD4TXro61Pk

L’histoire du rock : Lou Reed Ecstasy https://youtu.be/3bsVVQxBR5g

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# 694 Kahom

Invité : Kahom

Album
semaine : Miossec : Mammifère

Le
07 Juin 2016

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 Miossec : On y va

Miossec : Après le bonheur

Petit Biscuit : Sunset Lover

Kahom : Naissance

Kahom : Les Contenus denses

Young Father : No way

Neil Young : People Want To Hear About Love

Mills : Marionnette

Kahom : Saoul et Mort

Kahom
:
Au Tempo

Kahom
:
Brother James (Cover Sonic Youth)

The Chills : look for the good in others an

Miossec
:
l’innocence

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Contact :

Kahom

kahom06@gmail.com
https://twitter.com/kahom_music
https://fr-fr.facebook.com/kahom.project
https://soundcloud.com/kahom-music/
https://myspace.com/kahom
https://www.youtube.com/user/kahom06

Petit
Biscuit :

management@petitbiscuit.fr

https://soundcloud.com/petitbiscuit

https://www.facebook.com/petitbiscuitsound

Mills

o.solere@free.fr

https://mills1.bandcamp.com/releases
https://www.facebook.com/millsband
https://soundcloud.com/millsband
https://www.youtube.com/channel/UC-NAtvW11OJJv6Q0on0BmWg/videos

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 Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

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Les
Vidéos

Kahom

Les
Contenus denses
 :  https://youtu.be/imxUVFyiwIU

Saoul et
Mort
 : https://youtu.be/8q6GgSgBPWk

Au Tempo : https://youtu.be/1ZKNoxJOdPI

Brother James (Cover Sonic Youth) https://youtu.be/q-4unOzhFoA

Sur une ile
déserte
https://youtu.be/YyPWLtdjl8Q

Session de Kahom
https://youtu.be/tlerZ3apLrQ

Les
Rubriques

Album de la semaine : Miossec : Mammifères https://youtu.be/rq8ecIX27Ow

Autoproduction : Petit Biscuit https://youtu.be/XSY9mcm6VA8

Artiste en concert : Neil Young https://youtu.be/Ma-VWiM6tpQ

Les annonces
de concert
 : https://youtu.be/SktmA5LJWqY

L’histoire
du rock : The Chills  https://youtu.be/id49WtSI9F4

Vus et Entendus : Nots.
Nice – le Dojo le 04 Juin 2016 https://youtu.be/dK_0zo6Xir4

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# 693 Out Of  Hand

Invité : Out Of
Hand  

Album semaine : The Kills : Ash and Ice

Le
31 Mai 2016

 The Kills : Doing It to Death

The Kills : Impossible Tracks

Alpes : Lune et l’autre

Out of  hand   : Envoutement

Out of  hand  : Berceuse pour ne pas dormir

Archie and The Bunkers : Sally Lou

2 Many’s DJ : push it like a dog (stooges vs
salt ‘n pepa)

Kahom : Pour Ceux Qui

Out of  hand  : Les Nantis

Out of  hand  : Envoutement

Out of  hand  : Le Destin

Flo Morrissey : Pages Of Gold

Hubert Mounier : La maison de pain d’épice

The Kills : Black Tar

 Contact :

Ooh

m_bourry@hotmail.com

www.facebook.com/ooh06

http://www.deezer.com/album/10194056

 Alpes :

https://www.facebook.com/alpes.band/

https://twitter.com/alpesofficiel

contact@transfuges.com

g.eynauddefay@free.fr

littledbigb@gmail.com

romuald.sintes@gmail.com

Kahom

kahom06@gmail.com
https://twitter.com/kahom_music
https://fr-fr.facebook.com/kahom.project
https://soundcloud.com/kahom-music/
https://myspace.com/kahom
https://www.youtube.com/user/kahom06

Les
PodCast :

http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

 Les Videos

Out Of hand

Berceuse
pour ne pas dormir
https://youtu.be/ZU5W3N133Zw

Les Nantis https://youtu.be/TYMexK9nPm8

Envoutement :
https://youtu.be/zpHAmVvKEkQ

Le Destin https://youtu.be/niK_IU0-U88

Sur
une île déserte https://youtu.be/cNOJdrzTuEk

Session d’Out Of Hand https://youtu.be/MUcDxBmY85o

Les Rubriques :

The Kills : Ash and Ice https://youtu.be/ArbS_8BetVI

Les
annonces de concert https://youtu.be/O5ForWQbLRE

Hommage
à Hubert Mounier : https://tmblr.co/ZFA7bx25uIo_8

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# 692 Ninety’s Story

Invité :  Ninety’s Story

Album semaine : Kid Congo & The Pink Monkey Birds – La
Arana Es La Vida

Le 17 mai 2016

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 Kid Congo: La
Araña

Kid Congo: We
Love You

Bizarre Cooking Accident  : Starting Out The Day

Ninety’s
Story
 :
Church

Ninety’s
Story
 :
Exashare

Radiohead : Identikit

Kaos Karma :  Drone

Kid Congo: Anything
to Say

Ninety’s Story : Mogwai

Ninety’s
Story
: Church

Ninety’s
Story
:
Chamber of reflection (Cover Mac DeMarco)

Kid Congo: Ricky
Ticky Tocky

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 Contact :

Ninety’s Story

Bouhanna.D@live.fr

ninetysstory@gmail.com

www.facebook.com/NinetysStory

http://soundcloud.com/ninetystoriescompany

Fabio Giberti

angegiberti@hotmail.fr

www.facebook.com/pages/Hot-Nacho-Fabio-Giberti/355839064442259

www.myspace.com/dark39ndirtfashon

Motel ***

Philippe
Vernay :

06
60 20 54 44

philippe.vernay@neuf.fr 

philippe.vernay1@libertysurf.fr

info@
motel-music.net

management@motel-music.net

http://www.motel-music.net/

motel3.blogspot.com

Bizarre Cooking Accident

bizarre.cooking.accident@orange.fr

https://soundcloud.com/bizarre-cooking-accident

https://www.facebook.com/BIZARRE-COOKING-ACCIDENT-140288272649003/

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 Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

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 Les Videos :

Ninety’s story

Exashare https://youtu.be/1J2CXJaKuVE

Mogwai https://youtu.be/UUUtcVrEJSA

Church https://youtu.be/2pbOd1zlyJE

Chamber of reflection  (Cover Mac Di Marco) : https://youtu.be/p3c2IBjKjmE

sur une île
déserte
https://youtu.be/P9pcM5QZk3E

La Session https://youtu.be/D1tHciZfpy8

Les chroniques

Kid Congo & The Pink Monkey Birds :  La Arana Es La Vida https://tmblr.co/ZFA7bx26euA39

Bizarre Cooking Accident https://youtu.be/OEUCR5CqXTo

Kaos Karma https://tmblr.co/ZFA7bx26etDL-

Les annonces de
concert
https://youtu.be/AOW4_M-LUMQ

Vus et Entendus https://youtu.be/BwXnUCWDm_g

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Kid Congo & The pink monkey birds : La Arana Es La Vida

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Après l’album Haunted Head en
2013, voici le 7eme album de Kid Congo, l’inconnu et à la fois légendaire
Mexico-Californien

(Heureusement les parents du
Kid purent passer la frontière… Trump n’était qu’en culottes courtes et ne pensait
pas à ériger de mur, à cette époque)

Sans grosse notoriété, Kid
Congo fut « quand même » guitariste au sein des Cramps et joua également avec Nick Cave and the Bad Seeds. Rien que
ça !

Nous sommes dans les années 80’ : après avoir été président
du fan club des Ramones, à 20 ans, Brian Tristan (Kid Congo) fonde The Creeping Ritual, groupe qui devient The Gun Club. Puis Brian rejoint les Cramps.
Ce sont eux qui le baptisent Kid Congo Powers.

De 1983 à 1988 Il revient au
sein du Gun Club, mais il les re-quitte
pour intégrer alors Nick Cave and the Bad
Seeds
à Berlin. Là, Il participe, excusez du peu, aux 5e et 6e
albums et plusieurs tournées de Nick Cave

Finalement à la fin des
années 1990 il se lance dans une carrière solo

Kid Congo
est atypique ! Ce dernier album au titre en espagnol (comme son premier) La Araña Es La Vida est autoproduit
et a été enregistré dans la salle de sport d’un lycée. Mais il a choisi un label
bien cool pour distribuer cet album :  « In The Red Records » (Thee Oh Sees,  Black Lips, Jay Reatard, etc.

La Araña Es La Vida fait un bien fou à écouter… Mais que raconte donc ce
disque ? C’est une « ode à la grande déesse
femme-araignée
de Téoticuhan, connue pour provoquer des érections matinales
hallucinogènes et protéger des enfers ». Sacré programme !

Un peu de culture : Téoticuhan était la plus grande ville du
Mexique il y a 2000 ans (période Maya)

Sur ce disque si on trouve quelques
titres instrumentaux, style surf music mais bien arrosé de téquila quand même !
Il y a surtout de l’excellent rock garage où l’on retrouve bien toutes les
influences du Mexicanos, avec une voix qui n’est pas sans rappeler certaines autres
et que je vous laisse deviner.

Notons que la pochette du
vinyle est bien plus belle de celle du CD. Les 10 titres de l’album se
dégustent comme autant de Tortillas bien épicés. J’ai pris un énorme plaisir à
écouter ce très bon disque rock où le Kid fait merveille.

Enfin, j’avoue avoir écouté
l’album plusieurs fois le matin et pour le côté hallucinogène et les enfers :
j’ai rien noté de particulier à mon réveil ! ! !  

Essayez donc ! vous
verrez…

Gil Tau

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Kaos Karma : blues électroïde

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Kaos Karma  

 C’est Fabio Giberti qui se
cache derrière Kaos Karma et qui donne un nom à sa musique : blues électroïde.  On
a bien une idée sur les raisons du nom de Kaos Karma, mais c’est surtout en
écho à Kerouac et ses obsessions et, bien sûr, l’allitération en K qui plaisait
à Fabio.

Adolescent, il a lu Kerouac, et
c’est le fil rouge de cet album. Il s’est attaché à adapter des textes issus de
Mexico City Blues un recueil de
poèmes sombres et très libres, influencés par le jazz.

De toute façon, ce que fait Fabio
d’ordinaire, même en dehors de lire Kerouac, est toujours un peu sombre

Gil Tau

Extraits d’une ITW de Fabio :

Si Kerouac tourne autour de la dope, du sexe, du
désenchantement, Link Wray et Jim Morrison t’ont influencé également,
non ?

Oui mais Pas seulement, j’avais
en permanence Vega et Christophe à l’esprit pendant l’enregistrement. Avec Pits, j’ai remixé et masterisé l’album,
il a apporté des idées très précieuses.

Pits bosse entre autres avec
les Dum Dum Boys. Baldu, autre membre des Dum Dum Boys et Pascal D’Oriano, le
batteur, sont des potes.

Pits est ingénieur du son, il
s’occupe souvent de mixer et masteriser les Dum Dum Boys.

Link Wray,
c’est surtout sa guitare qui est présente chez moi. Pour Morrison, oui, j’ai tellement écouté les Doors…Alors…

Tu as tout fait tout seul dans ton home-studio ?
Effectivement, les guitares, les
voix, les basses, jouées à la guitare et bidouillées ensuite. D’habitude je
pose une vraie basse, mais ici je cherchais une unité de son

L’album sort en vinyle…
Oui, à l’ancienne ! Face A, face
B…Sur Ki-mono Records.
Ce label a été monté par un ami de Cannes
Phil Vernay
(ndlr : il a participé à
l’oreille qui gratte
). Il joue dans un groupe appelé Motel. C’est un groupe de Paris. Ils en sont à trois albums.

Quelles sont tes autres références musicales ?
Tout le catalogue Sun. Le blues, le
vrai. Pas la tambouille pour « club de bridge, façon Clapton ». La
pop anglaise des sixties, la country, des Dixon Brothers à Ry Cooder, Cale,
Nico, Beefheart… Je m’arrête là, sinon j’y passe la nuit !

Merci Fabio et à très bientôt
en concert

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la parution de ‘magic’ s’interrompt

La fin de la parution de Magic est pour moi la fin de toute une époque.
Je suis abonné à ce magazine quasiment depuis son premier numéro, car
j’ai tout de suite accroché sur son esprit fanzine, ses partis pris, sa
maquette épurée et bien sur ses choix musicaux.
Ce magazine m’avait
fait délaisser les trop politisés Inrockuptibles et je dois avouer que
je me sens aujourd’hui un peu orphelin

🙁

Simon Pégurier 

http://www.magicrpm.com/apres-vingt-et-un-ans-en-kiosque-la-parution-de-magic-sinterrompt/

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# 691 Needs

Invité : Needs

Album de la semaine : Parquet Courts :  Human Performance

Le 03 Mai 2016

Parquet Courts : Dust

Parquet Courts : Two Dead Cops

Dinno : Réflexion solaire

Needs : Valentine (OQG edit)

Needs :Punch Drunk Love

Needs :Broken Beauty

The Shoes : Give It Away

Prince : When Doves Cry

Parquet Courts : Pathos Prairie

Needs :June Colors

Parquet Courts : Paraphrased

Needs :Chandelier (Sia super drunk version)

Contact :

Needs

needstheband@gmail.com

http://needstheband.wix.com/needs

https://www.facebook.com/needstheband

Dinno

dinnoband@gmail.com

http://soundcloud.com/dinnoband

 Les PodCast
:

http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

Les
Videos :

Needs

Punch Drunk Love : https://youtu.be/zluBjdhaKzA

Broken Beauty : https://youtu.be/ySFU-1Ig9-c

June Colors : https://youtu.be/qrnTI4KfDjg

Chandelier (Cover Sia)
–  super drunk version https://youtu.be/SyXGvleh7zA

Session de Needs https://youtu.be/N4xDFrQg3bM

Les Chroniques

Parquet
Courts  
: Human
Performance https://youtu.be/hkMT_ve2toE

Dinno https://youtu.be/CrG56SbSgiM

The Shoes https://youtu.be/9icSr7pJnm0

Les
annonces de concert https://youtu.be/u79Ds3QvuOc

Vus
et Entendus : Ya OK Yeah & Russell
Swallow
https://youtu.be/TF-reLdJgOE

Hommage
a Prince de
Simon Pégurier

https://youtu.be/o2qW6r1GpXs

De
Loïc Swiny

https://tmblr.co/ZFA7bx25R51k_

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Parquet Courts  : Human Performance

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Les Parquet Courts sont américains, mélange cool et condensé de tout
ce que le rock indépendant ricain nous a donné depuis plusieurs décennies, de Pavement bien sûr à Sonic Youth. On ajoutera aussi une pointe de Television sans oublier une pincée de Velvet Underground bien sûr.

On avait déjà craqué sur ce quatuor
de Brooklyn (Austin Brown, Andrew et Max
Savage et Sean Yeaton
), leurs prestations scéniques volcaniques, leur
discographie impeccable et une progression constante, nous faisait espérer
encore mieux et c’est fait grâce à ce tout à fait excellent, Human Performance.

Leurs précédents albums très
remarqués contenaient déjà des pépites de rock indé… mais nous espérions encore
mieux ! Et ça y est, il est là, sorti sur le label Rough Trade, le
super 5eme album génial et foutraque comme on aime.

Parce que Savage et Brown
sont des auteurs de talent, quelques chansons atteignent les must en matière de
rock indé.

Les chansons ? Parlons-en :
De Dust
à l’accrocheuse Human Performance, l’explosive Paraphrased, la lancinante
Two
Dead Cops
, tout est excellent !

Mais, la pièce de résistance
est sans conteste One Man, No City dont les riffs de guitare évoquent Run Run Run d’un certain Lou Reed du Velvet

Il y aura une lute serrée
pour le disque de l’année àl’OQG, Parquet
Courts
nous donne là son meilleur disque, sexy et noir, aux arrangements
nickels et bien moins simpliste qu’il n’y parait.

Human Performance est désormais l’album le plus ambitieux de Parquet Courts : une œuvre jouissive,
nous avons adoré ! C’est également leur album le plus accessible. 

Trêve de bavardage achetez
cet album et voyez les clips, vous ne serez pas déçus

 Gil Tau

facebook.com/Parquet-Courts

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Dinno

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Si la pop française peut
paraître parfois un peu chichiteuse, ce n’est clairement pas le cas avec Dinno

Dinno sort
de sa montagne lozérienne pour composer une pop ensoleillée, baroque et
paysanne.  On dit que l’élan dadaïste de Léo Lacan et Mathieu Teissier, les deux têtes pensantes de ce projet, affranchit
les instruments de toute hiérarchie : là, le son d’un quatuor à cordes,
ici le charme d’un synthé à pile, plus loin, les cordes pincées d’un clavecin,
pendant qu’une guitare folk joue en compagnie d’un Mellotron. On trouve même de
petites flûtes hippies…Je vous le disais, il y a de tout ! On sent
d’ailleurs leur amour pour tous ces instruments vintage  

Réalisé à la maison avec les
moyens du bord, leur premier EP paru sur le label Music Unit le 14 mars, dévoile un univers singulier aux résonances
psychédéliques avec leur duo de voix tout à fait « Beatles »

Cette pop baroque du duo à la
force de nous plonger, grâce aux instruments, dans l’insouciance des 70′s et
ses musiques psychés.

Frais et musicalement riche, de
belles découvertes comme celles là, on en redemande.

 
Gil Tau

Contact :

Dinno

dinnoband@gmail.com

http://soundcloud.com/dinnoband

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Adieu M.Hubert Mounier

Avec son autorisation, j’ai piqué ces quelques lignes à mon ami Jean Michel Spagnol pour rendre hommage à Hubert Mounier  (l’ex chanteur de l’Affaire Louis’ Trio).

Je suis vraiment triste, ce bonhomme était profondément attachant et avait trouvé la formule magique pour écrire des pop song parfaites.

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Hubert écrivait des chansons et dessinait des petits personnages en noir et blanc.
Hubert postait des images de martiens, de pin ups ou de vieilles bd, Hubert reprenait ses anciennes chansons à la guitare devant une webcam comme un adolescent qu’il était resté
Hubert avait écrit quelques unes des plus belles chansons qu’il m’ait été donné d’entendre, il m’avait redonné envie de refaire de la musique avec son premier album solo et il avait eu la gentillesse d’écouter mes maquettes de la Constante, et l’album une fois fini en me précisant sa chanson préférée. Hubert c’était un peu l’enfant des Beatles et de
XTC qui aurait décidé de commencer sa carrière comme une farce avant de devenir plus grave, plus adulte.
Ce matin Hubert est mort, il avait mon âge et au delà du chanteur c’est tout un pan de ma vie qui part

“ autant se dire adieu avant qu’on soit trop vieux ….”

Bon voyage l’ami, vous allez pouvoir faire un sacré boeuf avec Francois Lebleu en contemplant à la fois cette “ chic planète ” et “ la « ue sur la mer ”

Jean-Michel Spagnol

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Disparition de Prince Rogers Nelson ; le monde du basket en deuil.

Jeudi 21 avril 2016, 18h30 ; la journée de boulot a  été bonne. Après une bonne session bien productive je sors m’acheter des clopes et une baguette histoire de m’aérer un peu le museau. Dehors le printemps est bien installé, il fait doux, tout est serein.

Perdu dans mes pensées, je sens à peine la vibration qui agite le fond de ma poche ; un premier SMS.
– « Putain, Prince serait mort… confirmation par l’impresario… tu as des infos ? »

Le temps d’une réponse peu ou prou rassurante (je le savais hospitalisé – une vilaine grippe), tout s’accélère, messages sur messages…
-« Ho bah non, décès de Prince… 57 ans. »

-« Sad, sad year »

-« Une pensée pour mon petit Loïc, dur ! »

-« J’espère que la nouvelle a pas trop de mal à passer, des bisous »

-« Prince est mort ? »

Okay, HEY ! Je suis pas agent d’artiste ! (de « l’Artiste ») … et en plus toutes vos vibrations commencent à me
refiler le tracsir. J’accélère le pas pour rentrer tracer les sources d’informations. Il se peut que cela soit un vilain hoax. Vite.

 Google > Prince / death… les infos arrivent, principalement relayées par TMZ.

On aurait retrouvé un corps à Paisley Park (studio d’enregistrement et résidence de Prince), mais le shérif du comté ne confirme pas encore l’identité de la victime. NE CONFIRME PAS ENCORE ! Soulagement ; malgré une petite voix funeste, insidieuse et persistante, ce n’est peut-être pas lui.

Et là… tweet fatal. Anna Meachan, son agent signe l’atroce nouvelle. « C’est avec une profonde tristesse que je confirme que cet emblématique artiste de légende, Prince Rogers Nelson est mort ».

Implosion, hébétude, silence.

Back in the days

Amsterdam, juillet 1984, un adolescent de douze ans assommé par la chaleur et l’ennui d’une estivalité en terre étrangère,
fusionellement vautré au fond d’un canapé en cuir marron, découvre avec avidité les joies de la toute jeune chaine musicale MTV. Pendant des heures les clips s’enchainent ; Wham, Cindy Lauper, ZZ Top, Gary Glitter, Alice Cooper,
Madonna… Soudain un rif de guitare assassin déchire le brouhaha pop ambiant. A l’écran les images d’un jeune éphèbe afro-américain, outrageusement lascif au fond de sa baignoire d’où il apparait nu, envoie une pléiade d’œillades
suggestives qui en disent long sur ses intentions. Le titre s’affiche, Prince – When doves Cry ; ma vie vient de changer, pour toujours.

When we were fans

Dans les années 80 en plein cœur de la mouvance new wave/cold wave/post punk – au trou du cul provincial et culturel du sud de la France – être fan d’un artiste aussi atypique que le kid signifiait souvent solitude et incompréhension. Que de quolibets entendis-je à l’époque sur le son, l’attitude et la sexualité (présupposée contre nature) de celui que
j’idolâtrais alors. Les noms d’oiseaux volaient bas, à son endroit comme au mien, même si plus ou moins unanimement les détracteurs devaient bien reconnaitre qu’il y avait bien « quelque chose » qui se passait avec ce nain-là.

Solitude donc, jusqu’au jour ou – au détour d’un camp d’ado’ – je rencontrais enfin un coreligionnaire ; nous avions trouvés chacun en l’autre le support essentiel au développement de notre passion musicale commune. A partir de là les choses se sont salement accélérées, en lien avec le fan club de Paris nous avions trouvé le moyen d’accéder au
catalogue Français de tous les bootleg et autres produits « non officiels » du Kid. Je garde en mémoire ce moment où j’ai reçu MA copie sur cassette du légendaire Black Album qui était elle-même copié sur une cassette copié sur le vinyle… pirate forcément. Etre fan à l’époque, ça se méritait.

Idole

Parce que forcément, Prince était une idole, une vraie.
Pas une icône préfabriquée à la façon Stock Aitken Waterman (Rick Astley, souvenez-vous…). Non. A l’instar de David Bowie et de ses multiples personnalités, Prince multipliait son personnage à chaque album à grand renforts d’une garde-robe à chaque fois repensée et d’excentricités capilaires à géométries variables (notons au passage que Prince commencera et finira sa carrière en mode « coupe afro »).

On gardera en mémoire la période « mini slip, mini cuir mais il fait le maximum » de Dirty Mind, la période pourpre de
l’inénarrable « Purple Rain », la période jazzy dans le feutré façon cotton club de « Parade » (oui, l’album de « Kiss » et de
« Girls & Boys » qui vaut surtout pour tous les autres titres aussi hautement inspirés qu’expérimentaux) … la liste est encore longue, période « Sign o’ the times », « Lovesexy »…

Heros

« Ils nous vendent des idoles, nous voulons des héros » chantait Michel Cloup au sein d’ « EXPérience » et
à cet endroit, Prince n’était pas qu’une idole, c’était aussi un Héros. En première lecture « Guitar Hero » bien sûr, tant son talent à manier le manche était indéniable (bien qu’il ait toujours eu tendance à considérer que son jeu pouvait toujours s’améliorer ; allez jeter un œil à ce lien – vers 3.30mn – pour vous en convaincre > https://youtu.be/6SFNW5F8K9Y),
mais aussi Héros musical dans un sens radicalement plus large. Imaginez que sa légende raconte que le bonhomme était capable de jouer de tous les instruments (j’ai dit tous) pour les besoins de ses compositions. Talent, travail, génie
créatif… si la définition du Héros inclut ne serait-ce que partiellement l’inspiration que ce dernier est capable d’insuffler à tous ceux qui pourraient croiser son chemin artistique alors Prince est à ranger sur les plus hautes
marches de l’Olympe musicale.

Comment ça j’en fais des tonnes ?! Bah quoi, j’suis fan, enfin… ex fan, en mode repenti nostalgique.

Pourri

Parce que soyons clair, si Prince était éminemment prolifique l’ensemble de son travail n’est pas fait que de chefs d’œuvres, loin s’en faut. C’est là le prix à payer lorsque l’on dispose d’un trop plein d’inspiration (c’est arrivé à d’autres, David Bowie – encore – en tête). Nous entrons là dans l’Age noir de la production Princière. A l’aube des années 90
Warner sentira venir le coup et cherchera à restreindre le Kid à une seule sortie par année, chose insupportable pour celui qui ira jusqu’à abandonner son patronyme contractuel en se contentant de distribuer des fonds de tiroir
jusqu’à terme (« The Vault.. old friends for sale » entre autres).  

Old friends

A l’heure de l’insupportable nouvelle je ne peux, aujourd’hui que penser à tous ceux qui ont été part active de cette
« famille » Princière (par souci de « contrôle de la concurrence », Prince écrivait la musique de quasiment tous ses proches musicaux), Wendy Melvoin, Lisa Coleman, Dr Fink, Eric Leeds, Sheila E, Morris Day, Jerome Benton, Maceo Parker, George Clinton… (Putain, ils sont si nombreux) et à la façon dont ils doivent la recevoir. 57 ans putain ; c’est vraiment pas un âge pour passer l’arme à gauche lorsque l’on représente un tel potentiel.

Jehovah

Car que les choses soient très claires, si le nain a tiré sa révérence si tôt ce n’est assurément pas que le fait d’une vilaine grippe. Soyons sérieux. Mourir d’une grippe ? En 2016 ?! Même si le gars préfère se défoncer au piano + microphone tous les soirs plutôt que de rester au plume à se soigner à grands coups de grog… non ça ne colle pas. Dites-moi
plutôt que le machin a dégénéré et qu’une fois à l’hosto’ face à des possibilités d’injections et ou de prise de sang le gars Roger a préféré mettre en avant ses convictions religieuses (c’est dieu qui décide) plutôt que son bon sens. Hm, okay, okay… le seul avantage que je peux voir à la chose c’est que de son côté la team paradis ils va enfin avoir un showman correct (si l’on considère que tout ce qui respecte un peu en terme de qualité musicale est déjà en train de faire un bœuf de tous les diables au sous-sol).

« Sometimes it snows in april » donc… vilaine prophétie ; ne m’en veuillez donc pas si en la circonstance je préfère me rappeler que « life is a party, and parties weren’t meant to last ».

Ah oui, si vous vous posez encore la question du titre, apprenez que s’il est communément admis qu’il était universellement doué pour la musique, il n’en reste pas moins vrai qu’à son adolescence le Kid de Minneapolis était aussi doué pour le sport. Basketball. Ne riez pas. Richard Robinson, son coach de l’époque, cite à son endroit « Prince était un
excellent joueur ; il était excellent un ballon entre les mains, bon tireur malgré sa petite taille ../.. il aurait pu commencer une carrière… ». Ironie du sort, c’est le fait de n’avoir pu faire carrière dans le sport qui le mènera à la carrière musicale qu’on lui connait.

« Si je ne peux pas devenir le plus grand basketteur de tous les temps, je deviendrais le plus grand musicien de tous les
temps. »

So be it.

“Can I have a halelujah ?!”

Loïc Swiny 

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# 690 Men On The Hill

Invité : Men On The Hill

Album de la semaine : PJ Harvey :The Hope Six Demolition
Project

Le 19 Avril 2016

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 PJ Harvey : The Wheel

PJ Harvey : Chain Of Keys

Hannah   :
Boy in the mirror

Men On The Hill : Going To The Borderline

Men On The Hill : We are energy

Johnny Cash : The man on the hill

Led Zeppelin : misty mountain

The landscape tape : Tantamount to a second

PJ Harvey : The Ministry Of Defence

Men On
The Hill :
Mexican
skulls

Men On The Hill
:
Gypsy moth

Men On The Hill ; Dark spell

Rocket from the tombs : Ain’t It Fun

M : Le père ubu

Men On The Hill : Top Of The World

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 Contact :

Men On The Hill 

menonthehill@gmail.com

https://www.facebook.com/MOTH-Men-On-The-Hill-416377451763949/

http://www.menonthehill.com/

The Landscape tape

thelandscapetape@free.fr

https://soundcloud.com/thelandscapetape

Hannah
ealarco@free.fr

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 Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

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Les Vidéos :

Men On The Hill 

–         
We are energy: https://youtu.be/D99uRwlWTsg

–         
Mexican skulls https://youtu.be/67IJuKbacD8

–         
Gypsy moth https://youtu.be/W-KuJ_-a6tg

–         
Dark spell https://youtu.be/6z102Ee5Dsc

–         
Session de Men On The Hill https://youtu.be/d2tdx28ZXRU    

 Les
Chroniques :

–         
PJ Harvey : The Hope Six Demolition
Project https://tmblr.co/ZFA7bx25J7j-U

–         
Hannah : https://www.youtube.com/watch?v=OgRHCqNE0g8

–         
The landscape tape https://youtu.be/2t52kPYZZ9Y

–         
Rocket from the tombs : https://tmblr.co/ZFA7bx25J4dPy

–         
Les Annonces de
concert
: https://youtu.be/Mgw9rAuY-FM

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PJ Harvey : The Hope Six Demolition Project

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Quand on s’appelle Polly Jean Harvey et qu’on foisonne d’idées et de talent, on choisit de s’embarquer avec son vieux complice, photographe vidéaste Seamus Murphy dans un voyage qui les mènera du Kosovo à Washington via l’Afghanistan.
Il en résulte un album conçu comme le journal de bord du périple qui l’ont menés incognitos au cœur de la souffrance et de la misère.
Le résultat du tournage se nomme The Wheel (aussi notre 1er tire). The Wheel est un documentaire engagé relatant la misère des Balkans, P J Harvey en ramènera, un recueil de poèmes écrit en même temps que les textes de The Hope Six Demolition Project.
Ce nouvel album de PJ Harvey a été conçu pendant une résidence au Somerset House à Londres. Il y eu une expo intitulée ‘Recording in Progress’ mettant en scène PJ Harvey, son groupe et les réalisateurs Flood et John Parish, (ses collaborateurs depuis 1995) ainsi que toute l’équipe, au travail dans un studio construit pour l’occasion et permettant à un public restreint d’observer le travail.

Un live multimédia, mêlant poèmes et documentaire accompagnant les onze nouvelles chansons du disque a même eu lieu à Londres en octobre dernier. L’art total quoi !

Sur ce projet, elle a tiré la quintessence du chaos qui agite la plupart de nos sociétés, que ce soit sur le plan social, économique ou environnemental.

Le nom de l’album fut inspiré à PJ Harvey après son voyage à Washington où le projet « Hope VI » visait à démolir des taudis, avec pour conséquences, l’impossibilité pour les habitants de se reloger dans des habitations devenues trop chères.

Un saxophone omniprésent, les parties vocales ainsi que les choeurs, assurés par les multi-instrumentalistes Terry Edwards et James Johnston (Gallon Drunk, Nick Cave, tom Waits…) Tout me va dans cet album.

On ressent la désolation et la désespérance qu’elle voit. Un album de colère et d’amour, sans effets de style ni de glamour
Une réflexion sur la guerre et la misère du monde.
Une rockeuse unique et indignée qui ignore la complaisance ou la facilité…

Gil Tau

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Rocket from The tombs (groupe éphémère)

C’était le punk-rock avant
qu’on ne lui trouve un nom. Entre juin 1974 et août 1975, un OVNI est
enregistré à Cleveland (Ohio) Peter Laughner a fondé le premier groupe de rock
underground de Cleveland. Ils jouaient un mélange plutôt amphetaminé des
Stooges et du Velvet.

Avant de mourir à l’âge de 24
ans Laughner a été le leader de différents groupes mais est surtout connu pour
sa participation à Rocket from the Tombs et aussi à la création de Pere Ubu.

 Après quelques 45 tours Peter
Laughner est alors en plein processus d’auto-destruction et les autres membres souhaitent
qu’il quitte le groupe. Ce sera fait en 76 et pour cause… Il avait de très gros
problèmes d’alcool et de drogue qui provoquèrent son décès (pancréatite aiguë)
en 1977, à l’âge de 24 ans

Laughner était un fan de rock
et écrivain acharné, très influencé par Lester Bangs (critique et chroniqueur
rock célèbre). Laughner admirait Lou Reed, mais s’inspirait aussi de bluesmen
comme Robert Johnson et Woody Guthrie.

A l’époque, Lester Bangs avait
commenté cet évènement ainsi : “ je
pense que c’est le début d’une autre époque – La "New Wave” peut se
targuer de sa première victime, et étant donné la prédilection du milieu pour
la drogue et, plus généralement, l’autodestruction, on peut parier qu’il y en
aura beaucoup d’autres après lui
.“.

 En nov 2015 deux des membres
fondateurs relancent le groupe et sort un CD album –  Rocket from the Tombs  – Black
record

Gil Tau


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les 5ans de notre Blog

Je viens de recevoir un mail m’annonçant que c’est
l’anniversaire de notre blog www.loreillequigratte.com
(49 919 visites
en 5ans)

C’est l’occasion de ressortir un billet que j’ai écrit il y
a 10ans à l’occasion de la 400e émission.

Bien
sur aujourd’hui la boite à lettre est numérique, ma fille est venue au monde
sur Careless Whisper , je continue à grossir, je suis de plus en plus sourd,
plein de personnes nous ont rejoints (d’autre nous ont quittés) mais à quelque
chose près ce billet est toujours d’actualité

Je vous donne RDV ce soir 19h10 pour la 690e
émission avec
MOTH – Men On The Hill

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Putain mardi c’est la 400eme émission de l’oreille qui gratte donc 12 ans
d’antenne…

Une fois n’est pas coutume, je vais faire une bafouille en forme de
remerciements.

Tous d’abord je trouve dingue qu’après tout ce temps je me fasse encore
avoir, que je cours toujours après toutes ces nouveautés issues du rock
indépendant, recherchant la mélodie, l’accord parfait qui va changer ma vie
pendant…. 3 semaines… après j’aurai oublié a jamais ces groupes hyphes (je
pense par exemple aujourd’hui aux klaxons). Cette quête effrénée fait que le
moment le plus jubilatoire de mes journées est quand je descends à la boite aux
lettres voir les galettes que j’ai reçues, dans l’espoir bien sûr de trouver
l’essence du rock‘n’roll : instantanée, révolutionnaire, sexuelle. Ma drogue
à moi en somme qui me sert de carburant pour supporter la médiocrité du
quotidien.

Cette quête musicale, ce défrichage continuel m’a amené en 600 heures
d’émissions de radio à passer 6800 chansons, recevoir 250 groupes (des plus
connus Camille ou Dionysos (les copains de toujours) a Pierrot de le chanteur
du rue du pays vencois), réaliser 300 interviews et autant de sessions
acoustiques émaillées d’îles désertes (chiffre à la louche bien sur),  sans compter la quantité innombrable de
disques que j’ai pu écouter, ni même le nombre de concerts auxquels j’ai
assistés, ce qui fait qu’aujourd’hui je deviens sourd de l’oreille droite, mais
qu’importe…

Qui se souvient de la chanson qui passait à l’instant de la naissance de
son premier enfant ? Moi Polnareff. Je réfléchis quotidiennement au
premier disque que ma fille qui arrive dans un mois va écouter.

Pour beaucoup Je dois être malade ! Certainement mais pas plus que
les sportifs, qui courent puérilement derrière un ballon en veillant à ce que
le voisin n’aille pas plus vite. Moi je ne suis en concurrence avec personne.

L’oreille qui gratte ce n’est pas un truc d’autiste que je fais seul dans
mon coin. C’est avant tout une extraordinaire histoire d’amitié avec Benoît mon
ami de 22ans avec qui, attablés à une terrasse vençoise ensoleillée nous est
venue l’idée folle de lancer cette émission, Benoît trouvant le titre et moi le
générique. 12 ans après ce sont encore les deux mêmes qui sont aux rennes de
l’émission. Peu de gens peuvent se targuer d’autant de fidélité en amitié.
Notre relation est la principale force de l’oreille.

En 12 ans nous avons eu beaucoup de compagnons de route qui nous ont  nourris, motivés, aidés, nous les remercions
maintenant : Philippe Vernay, Laurent, Francky, Vicky, Hervé, Francis,
Antoine, Christelle, Philippe Henry ou encore récemment Justine et bien sur la
dernière recrue Alain, à la culture musicale incommensurable avec qui
maintenant nous formons officiellement un trio à la tête de l’émission. J’en
oublie certainement, je m’en excuse. Je
joins mes remerciements aux groupes qui se prêtent à notre émission, aux
salles de concerts qui nous reçoivent, aux maisons de disques, et bien sur aux
médias qui nous soutiennent, telle Nouvelle Vague ou Live In Marseille

Certains me reprochent de ne pas grandir, de m’enfermer dans
l’adolescence, je dis non, il y a 12 ans j’étais mince avec les cheveux longs
et aujourd’hui j’ai grossi, j’ai des cheveux mi-longs sur les épaules… Plus
sérieusement pour moi la fidélité, la constance et la persévérance  sont parmi les qualités les plus importantes
de l’être humain. Mes proches reconnaissent que je ne brûle jamais ce que j’ai
aimé, et si sur mon lit de mort je ne renie rien de se que j’étais à 20 ans je
me dirai que je n’ai pas complètement raté ma vie  

Maintenant en
route pour la 500eme mais d’abord je dois écouter ce disque tout chaud qui
vient d’arriver. Allez rien que pour une fois je fais une pause pour boire une
coupe de champagne la santé de la musique en général et de « l’Oreille qui
gratte » en particulier.  

 
Simon Pégurier

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# 689 Yuna Project

Invité : Yuna Project

Album de la semaine : Christophe : Les vestiges du chaos

Le 12 Avril 2016

Christophe
: Stella Botox

Christophe: E Justo

Lo Pailhes  : Quasimodo

Yuna Project : Heroes

Yuna Project  : Heroes (Acoustique)

Nina Attal : Ain’t gone

Christophe : Drone

Yuna Project  : good mood (Acoustique)

Yuna Project  : western (Acoustique)

Yuna Project  : fu-gee-la (fugees) (Acoustique)

Sax Machine : One free  (feat.
RacecaR & Muppet)

Contact :

Yuna Project

+33 6 35 16 24 46

dun.yuna@gmail.com

http://yunaproject.bigcartel.com

Lo
Pailhes

lo@pailhes.com
http://pailhes.bandcamp.com

Sax machine

http://www.saxmachine.biz

sebastien@lastationservice.org

Les PodCast :
http://agoracotedazur.fr/category/loreille-qui-gratte/

Les Vidéos :

Yuna Project

–         
Yuna Project :  Heroes https://youtu.be/N2_XD7rC5to

–         
Yuna Project  : Good mood https://youtu.be/6lRBoGDc4oc

–         
Yuna Project  : Western https://youtu.be/qjpGEAdck2Q

–         
Yuna Project : fu gee la (Cover
fugees) https://youtu.be/VwhH4BBnYBQ

–         
Session acoustique de Yuna Project : https://youtu.be/9vfQNSWhkJE

Les Chroniques :

–         
Christophe : Les vestiges du chaos https://youtu.be/fZmYZ08FEDU

–         
Lo Pailhes : Ca sert à quoi une chanson ? https://youtu.be/Z4TXvEAF4nY

–         
Nina Attal : https://youtu.be/kBjMWj3J8MU  

–         
Les Annonces de
concert
: https://youtu.be/whP4Dy95wuI

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