# 654 Mare Imbrium

Invité :   Mare Imbrium

Album of the week :  Johnny Marr – Playland

Le 04 Novembre 2014

 Johnny Marr :  Candidate

Johnny Marr : Back In The Box

Johnny Marr :  Little King

Curl  : Invisible

Mare Imbrium : Downhill

Mare Imbrium : Too Long

Mare Imbrium : Do you wanna Know ?(Arctic Monkeys Cover)

Benjamin  Fincher : Good Thinks come on ones

Mare Imbrium : Nemo

Mare Imbrium : Somewhere I See

Olaby :  land of ice

 Cream : Sunshine of Your Love

Johnny Marr :  Easy Money

 

Contacts:

Mare Imbrium

Mail : mare.imbrium06@gmail.com

Tel : 06-68-53-82-10

FB : www.facebook.com/mareimbrium06

MySpace : www.myspace.com/mareimbrium06

Soundcloud : www.soundcloud.com/mareimbrium06

Benjamin Fincher
www.myspace.com/benjaminfincher
benjaminfincher@gmail.com
06 62 63 15 93

Curl

electronkaa@hotmail.fr

www.myspace.com/curlfromnice

Olaby

http://olaby.fr

www.facebook.com/oolaby

contact@olaby.fr

Les Videos :

Mare Imbrium : Too Long : www.youtube.com/watch?v=9ZXEr20R8q0

Mare Imbrium : Do you wanna Know (Arctic Monkeys cover) www.youtube.com/watch?v=Yvb5ADMF3pE

Mare Imbrium : Somewhere I See : www.youtube.com/watch?v=jFdE2GQlD3M

Les Annonces de concert : www.youtube.com/watch?v=fBAUunyJuQQ

Gilbert Taurel A propos de Johnny Marr : www.youtube.com/watch?v=_lV_AN3Z_Ac

Gilbert Taurel a propos de Curl :  www.youtube.com/watch?v=Vwvbnn5uF-E

Gilbert Taurel a propos de Cream www.youtube.com/watch?v=zGMSys9xC6w

 

Les PodCast :

Pt I : www.wat.tv/audio/654-mare-imbrium-pt-73adn_2jryb_.html

Pt II :   www.wat.tv/audio/654-mare-imbrium-pt-ii-73acx_2jryb_.html

Ou Ici : http://agoracotedazur.fr/podcast-loreille-qui-gratte

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L’oreille qui gratte, l’émission

 L’oreille qui gratte, l’émission : le jeudi à 21h00, samedi à 17h00, dimanche à 10h00 sur www.loreillequigratte.com

Enregistrée le mardi de 19h10 à 21h00 dans les locaux d’Agora Côte d’Azur, l’émission est diffusée en direct sur la FM de Grasse sur le 94.1, de Nice sur le 94.0, de Menton sur le 88.9, rediffusée le dimanche de 16h10 à 18h00.

L’actualité rock, les artistes en concert, l’autoproduction, l’histoire du rock et bien sûr la session acoustique en direct des studios.  

 

 

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# 653 Lone Redneck

Invité :   Lone Redneck

Album of the week :  Triggerfinger – By Absence Of The Sun

Le 21 Octobre 2014

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Triggerfinger –  By Absence Of The Sun

Triggerfinger Perfect Match

Triggerfinger – Black Panic

Joy – DNA

Lone Redneck : Dixie Pearl

Lone Redneck : Road to Dixie

Lone Redneck : The legend of Johnny Reb

Gaby Moreno – Letter_ o A Mad Woman

Lone Redneck : Medley Johnny Cash (Folsom Prison – Get Rythm- Ring of Fire)

Lone Redneck : Redneck  Boogie

Sheryl Crow – Naked Eye

Hank Williams JR : Born to boogie

Triggerfinger –  There Isn’t Time

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Contact :

Lone Redneck

loneredneck1@yahoo.fr

claude.lever@gmail.com

www.loneredneck.com

Joy

nicolas@caramelbeurresale.be

florent@soyouzmusic.com

http://www.joymusic.be

https://www.facebook.com/welcometojoy

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Les Videos :

Lone Redneck : Road to Dixie http://youtu.be/YhSWbkg-OYg

Lone Redneck : The legend of Johnny Reb http://youtu.be/ywI_Klnn7hM

Lone Redneck : Medley Johnny Cash Folsom Prison – Get Rythm  Ring of Fire http://youtu.be/ShaytH6GCpY

Lone Redneck : Redneck  Boogie http://youtu.be/_PDiS5OMYFA

Les Annonces de concert : http://youtu.be/8Gow7ym2swE

Gilbert Taurel à propos de Triggerfinger  http://youtu.be/SiYHoAta424

Gilbert Taurel à propos de  Joy  http://youtu.be/PUj5GqZJFOM

Gilbert taurel à propos de Sheryl Crow http://youtu.be/-jB8sLWCPrk

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Les PodCast :

Pt I : www.wat.tv/audio/653-lone-redneck-pt-72ge3_2jryb_.html

Pt II :  www.wat.tv/audio/653-lone-redneck-pt-ii-72gdd_2jryb_.html

Ici : http://agoracotedazur.fr/podcast-loreille-qui-gratte

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Hannah au revoir et merci

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Emmanuel Alarco Photo : Ville De Mouans-Sartoux

Me faisant vieux je sors de moins en moins !

Toutefois Vendredi 17 Octobre il y avait une soirée que je ne pouvais me permettre de manquer. A la médiathèque de Mouans-Sartoux le groupe Hannah présentait son live posthume « To rome and all our unborn songs (last remains with strings) »

Depuis que nous avons enregistré plusieurs émissions de l’Oreille Qui Gratte (dont une avec Hannah) en public depuis la médiathèque de Mouans-Sartoux je me sens là-bas à la maison, (d’autant plus que l’accueil est à chaque fois extraordinaire). 

Et puis Hannah n’est pas un groupe neutre pour moi, n’ayons pas peur de le dire (et au risque de me faire beaucoup d’ennemis) il y a environ 4 ans, à mon avis, ce groupe était le tout meilleur de notre scène azuréenne, pourtant nombreuse et pleine de vrais talents.

J’ai aussi depuis toujours une vraie sympathie pour Emmanuel Alarco le leader, l’âme du groupe. Bien qu’il soit  plus jeune que moi Emmanuel a toujours fait partie de mon décor musical. D’abord comme guitariste dans des pubs niçois que nous fréquentions assidument et où il faisait des reprises de haute voltige de tous mes titres favoris comme si nous avions  grandi avec la même discothèque.

Ensuite Emmanuel a suivi son parcours musical avec différentes formations,  parfois en français parfois en anglais. On avait régulièrement des nouvelles de lui, sous forme de petites cartes postales musicales, ou par le biais d’une première partie grassoise très remarquée.  Mais ces différents projets n’aboutirent malheureusement jamais sur un album. 

Il y a environ 7,8 ans Emmanuel nous proposa un nouveau projet : Hannah.

D’abord en solo puis ensuite rejoint par Laurent Tamagno un batteur à la fois survolté et technique, souvent le pianiste Mathieu Geghre les rejoignait.

Nous croissions souvent Emmanuel mais étonnamment nous ne l’avoins jamais reçu a l’Oreille Qui Gratte. Cela fut rapidement corrigé et Emmanuel devint très vite un de nos meilleurs clients. Oui meilleur client, car d’une part sa folk survoltée (et surement pas chiante) nous enthousiasmait, ses reprises étaient toujours des bijoux (je me souviens de tête de Pavement, Bowie, Talking Heads…) mais aussi car c’est un  bonheur d’interviewer Emmanuel,  en une phrase il démarre, il peut alors faire des monologues endiablés avec une référence différente à chaque phrase. Et putain que ces références me parlent, qu’elles soient littéraires, cinématographiques ou musicales, il tombe toujours juste (d’ailleurs j’en ai déjà parlé dans un précédent billet : http://tmblr.co/ZFA7bxGEIYDo ).

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Emmanuel Alarco    Photo : Loïc Swiny

Suivant le proverbe « les amis de mes amis sont mes amis » Emmanuel est revenu très régulièrement à L’Oreille Qui Gratte mais pas toujours pour son projet, parfois pour accompagner d’autres artistes.  Ainsi nous l’avons vu avec Press Gang metropol, Dead Queen and The River, Chinaski, Benjamin Fincher ou bien sur In Extenso. Je suis d’ailleurs éternellement reconnaissant à Emmanuel de m’avoir fait découvrir ce groupe. In Extenso est un groupe qui arrive à m’émouvoir aux larmes

L’album d’Hannah devint l’Arlésienne niçoise. On en parlait toujours mais il n’arrivait jamais. Emmanuel a peut être mis 15 ans avant de faire enfin un premier disque. Le jour on y croyait plus ; ce disque « People in the Mirror Are Closer than They Appear » déboula. De la folk survitaminée qui squatta longuement notre lecteur. Je me suis toujours demandé si Emmanuel lui avait donné un titre si compliqué pour que je ne puisse jamais le prononcer… 

On pensait que c’était le début d’une longue série mais comme Emmanuel ne fait jamais les choses comme les autres, peu de temps après ce disque il décidait d’arrêter cette aventure.

Une triste rumeur circula dans les Alpes Maritimes qui s’avéra être exacte.

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People in the Mirror Are Closer than They Appear 

Hannah ne nous laisse pas totalement orphelin, ce groupe très prolifique sur scène qu’on se devait d’avoir vu, avait monté un projet avec l’Orchestre Régional de Cannes PACA. Il eu deux représentations de ce show habillant les chansons d’Hannah de cordes,  la deuxième eu lieu  dans le cadre du formidable festival antibois des nuits carrées (le 29 Juin 2012). Il a était enregistré et donne aujourd’hui naissance a ce live qui sort exclusivement sous forme de vinyle.

Pour ceux qui veulent des images de cette soirée j’avais filmé un morceau (le désormais classique : Ben’s neighbourhood) www.youtube.com/watch?v=he9R-gbzqdY

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To Rome and all our Unborn Songs (last remains with strings)

Je pense que ce disque sera la bande son de ma vie pendant un bon bout de temps

Comme souvent dans ma vie la musique se mélange avec tous mes souvenirs et il y en a vraiment des tonnes avec Hannah.

Déjà et avant tous bien entendu toutes ces émissions où nous parlions sans doute plus de musique que nous en écoutions, ensuite car à cette époque là (peut être grâce à Emmanuel) il y avait une vraie synergie entre les artistes azuréens. C’est de cette ambiance un peu folle qu’est née quelques uns de nos plus beaux projets, comme par exemple ce Week-End Qui Gratte avec 36 h de direct non stop, notre 500e enregistrée à la MJC Picaud de Cannes notre 600e (avec Hannah en invité) enregistrée à Mouans-Sartoux  (David Bowie avait sorti un album quelques jours avant, Emmanuel voulait que en nous passions un extrait, seulement personne n’avait le disque, il improvisa alors une reprise parfaite). Je me souviens aussi de ma fierté d’avoir mis en « essentiel » lors de sa première venue l’album Anna de Gainsbourg ; quelques années plus tard Gil refit le même exploit avec l’album d’ Hannah Georgas en disque de la semaine.

Je le dis sans mal cette période est sans doute la plus belle qu’ait connue notre émission. Il flottait en permanence une ambiance de fête, de folie.

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Benoît Belasco, Gilbert Taurel, Simon Pégurier, Jean-Louis Chinaski, Christophe Brillant, Emmanuel Alarco

Photo : Loïc Swiny

Hannah fut aussi l’occasion pour certains de faire des rencontres qui ont changé leurs vies. Voulant faire découvrir le meilleur de la scène azuréenne à mes amis je leur proposais de venir assister à l’Oreille Qui Gratte le jour ou Emmanuel était avec nous. Certaines de ces rencontres vivent encore (preuve qu’avec Hannah une magie régnait et que tout devenait possible)

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Mathieu Geghre & Emmanuel Alarco Photo : Mel-Alex

Je remercie aussi Emmanuel pour une très belle dédicace qu’il me fit un jour sur la place du Grand jardin de Vence alors qu’il se produisait aux Nuits Du Sud (bien entendu il gagna haut la main cette année là le tremplin « les talents du sud »)

Ce qui est bien avec la musique c’est que du moment où il y a un enregistrement elle ne meurt jamais. Je suis donc convaincu qu’Hannah sera encore souvent avec nous que ce soit sur Agora ou sur notre Web Radio http://radio.loreillequigratte.com

Evidement j’illustrerai mes propos par un extrait live d’Hannah enregistré dans nos studios  mais Dieu que ce fut dur d’extraire un seul morceau… 

J’ai peut être choisi celui là car il est original, car pour une fois exceptionnellement Laurent est à la guitare. De plus Jean Baptiste de Benjamin Fincher, Mathieu Geghre d’In Extenso ou Philippe Gamba de la médiathèque de Mouans-Sartoux  participent à l’ambiance.

www.youtube.com/watch?v=-wPtuoiXmhM

Hannah, Au revoir et merci

Simon Pégurier

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Emmanuel Alarco, Laurent Tamagno   Photo : Simon Pégurier

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Samedi 11 Octobre à 20h Lancement de la Web Radio L’Oreille Qui Gratte

http://radio.loreillequigratte.com/

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Ça y est tout est prêt.

Samedi 11 Octobre à 20h nous appuierons sur Play et la web radio L’Oreille Qui Gratte sera en ligne

Cette naissance est issue d’une frustration, celle de ne pas avoir une radio 100 % indépendante consacrée (justement) à la musique indépendante et aux artistes en devenir.

Cela aura nécessité de longs mois de travail.  Toute l’équipe ayant réfléchi au format idéal. 24 h sur 24 vous aurez dans l’oreille cette musique pas comme les autres que l’on aime tant et que l’on défend avec tant d’ardeur depuis tant d’années.

Nous avons passé tous l’été à fouiller dans nos discothèques pour rechercher des perles oubliées ou des classiques, réfléchissant à n’oublier aucune époque aucune frange de la musique indé. Que d’artistes nous avons redécouverts ! Quelle joie de les remettre aujourd’hui en lumière alors que l’on ne les entend plus ailleurs.

Quelle joie d’avoir reçu différents projets d’émissions que nous avons tous écoutés (certains sont déjà dans notre grille de rentrée comme Oskär krapö, Catacombes, L’histoire du Rock, L’agenda concerts; d’autres vont intégrer la grille rapidement ou au cours de la saison)

Quelle joie de pouvoir donner une tribune à tous ces artistes auto-produits, en devenir. Au minimum une fois par heure ils seront à l’antenne.

La programmation fera  une place de choix aux  nouveautés mais seront présentes toutes les époques depuis les 60’s

Bien sur l’émission L’Oreille Qui Gratte (que nous enregistrons toujours sur Agora cote D’Azur tous les mardis entre 19 et 21h)  sera présente avec ses sessions live, ses classiques, ses annonces de concerts, ses chroniques sauvages de concert, ses interviewes, ses îles désertes…

Que tous les fans de musiques libres notent sur leurs agendas la date de ce samedi 11 octobre à 20h qui marquera, nous en sommes certains une nouvelle façon d’écouter la radio. Merci d’en parler autour de vous, et de nous faire part de vos remarques, critiques positives ou négatives, mais aussi de nous faire parvenir vos productions.

Vous trouverez ici http://tmblr.co/ZFA7bx1Sgq3IX un article que nous a consacré le magazine « Intermed » Merci a eux

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# 652 Anabel & Champollion

Invité : Anabel (première heure) / Champollion (deuxième heure)

Album of the week :  The Vines – Wicked Nature

Mardi 07 Octobre 2014

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The Vines  : Metal Zone

The Vines : Ladybug

1 = 0 : Mossoul 

Anabel : Escaramujo

Anabel : Historia

Anabel : ellas esprando

Michel Borla : (quand j’aurai 20ans)

Ben Mazué : Vivant

The Vines : Green Utopia

Champollion : Satellite of Love (cover Lou Reed) – www.routes-prod.fr/lou.html

Champollion : Les Fous

The Vines : Psychomatic

Them : It’s all over now baby blue

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Contacts :

Champollion

www.routes-prod.fr/champollion.html

champo@champo.com

 06.62.02.04.79

Anabel

anabel@routes-prod.fr

06 77 66 23 05

www.facebook.com/anabel.ferreras

www.routes-prod.fr/anabel.html

1 = 0

www.facebook.com/unegalzero

unegalzero@free.fr

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Les Videos :

Anabel : Historia www.youtube.com/watch?v=7NE_QIRXQXs

 Anabel : ellas esprando www.youtube.com/watch?v=suKYjgtJSmY

Champollion : Satellite of Love (Lou Reed Cover) www.youtube.com/watch?v=c211u0DFYmU

Champollion : Les Fous www.youtube.com/watch?v=JCWJIwJ1imo#

Les Annonces de concert : www.youtube.com/watch?v=9ctcKKoKf1Q

Gilbert Taurel à propos de The Vines www.youtube.com/watch?v=8JJu21mwZ0w

Gilbert Taurel à propos de Them www.youtube.com/watch?v=-ilLvD3s2IU

Les PodCast :

Pt I : www.wat.tv/audio/652-anabel-pt-71t07_2jryb_.html

Pt II : www.wat.tv/audio/652-champollion-pt-ii-71szf_2jryb_.html

Ici : http://agoracotedazur.fr/podcast-loreille-qui-gratte

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Samedi 04 Octobre Rencontre avec Dominique A à Mouans-Sartoux

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Dans le cadre du prestigieux Festival du Livre de Mouans-Sartoux Samedi 04 Octobre (de 17h à 18h), j’animerai une rencontre débat avec Dominique A.

Comme cette rencontre se déroule dans un festival du livre nous parlerons du coté écrivain de Dominique A et notamment de « Tomber sous le charme » compilation de ses chroniques qui vient tout juste de sortir chez le mot et le reste

Tous ceux qui suivent L’Oreille Qui Gratte savent que Dominique A fait partie de mon panthéon personnel. C’est donc avec beaucoup d’honneur, de fierté mais aussi de peur et de trac que je prépare cette entretien

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Vous trouverez  ci dessous la page introductive de « Tomber sous le charme » je pense qu’il vous mettra l’eau a la bouche

Le café n’existe plus aujourd’hui. Il faisait l’angle d’une place à
Nantes, pas loin des quais, un peu à l’écart du centre. C’était un soir
de novembre. Nous n’étions jamais entrés dans ce café, mes deux
camarades et moi, et je ne me rappelle pas que nous y soyons jamais
retournés. On s’était mis dans un coin, sous une lampe fixée au mur ;
le décor était chaleureux, vaguement belle époque. Nous revenions
d’un magasin de disques où j’avais acheté un maxi 45-tours trois titres
d’un nouveau groupe anglais, The Sundays, dont la chanson phare,
« Can’t Be Sure », venait de faire l’objet d’une chronique enflammée
de Michka Assayas dans les Inrockuptibles : il disait n’avoir rien
entendu d’aussi juste depuis des lustres, et le mot « juste » m’avait
frappé. Ce seul épithète m’avait incité à acheter ce disque dont je
n’avais pas entendu la moindre note. La pochette reproduisait une
nature morte, une photo charbonneuse et passée sous un filtre violet
de fruits dans une corbeille. Tout en éclusant quelques bières avec
mes camarades, je ne cessais de regarder cette image intrigante,
muette quant au contenu, mais qui me semblait annoncer monts et
merveilles. Je ne doutais pas que la chanson allait me chambouler. Et
de fait, les jours qui suivirent, j’en usais les sillons. Je l’ai réécoutée
régulièrement depuis, et chaque fois, je revois ce moment : le café
sur la place, la lampe fixée au mur, le bonheur insouciant que nous
éprouvions tous trois rien qu’à être ensemble, à une période où rien
ne se dessinait de précis pour aucun d’entre nous. La chanson dit
« And though I can’t be sure what I want anymore / it will come to
me later », et je ne le savais pas encore, mais c’était ça,

c’était exactement ça. Et je dois ce souvenir,

doux et précis, à un mot, qui m’avait incité à acheter le disque : « juste ».

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Les Nuits Du Sud 2014

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Plaza Francia

                Comme un symbole, ces 17e Nuits du Sud vençoises ont commencé pour moi par The velvet Underground. En effet, à la seconde où j’ai franchi la porte d’entrée, Garland Jeffreys faisait une reprise du groupe de Lou Reed. Pour moi The Velvet Undergound est avec The Beatles le groupe le plus important de l’histoire de la musique amplifiée. Lou Reed (et le Velvet) est le père fondateur de toute cette scène bruitiste et dissonante que nous défendons inlassablement à L’Oreille Qui Gratte. Qui sait, sans ce groupe la face musicale du monde ne serait pas la même. Qui sait, je ne serais peut-être pas drogué à la musique. Depuis le décès de Lou Reed à l’automne dernier, chacun de ses morceaux est pour moi encore plus touchant. Donc oui, débuter le festival par The Velvet Underground était pour moi le signe que cette édition serait forcement réussie. Elle le fut, comme vous pourrez le voir à la lecture de ces quelques lignes.

                Pourtant ça ne commençait pas si bien que ça. Passée la reprise du Velvet Underground, le concert Garland Jeffreys (qui a travaillé avec Lou Reed), fut extrêmement décevant. Une espèce de blues-rock, où les compositions étaient cachées au milieu d’un nombre indéfini de reprises, à tel point qu’on aurait pu penser à un simple groupe de pub, qui faisait reprises sur reprises pendant que le public buvait bières sur bières. Le fils de Françoise Hardy n’avait donc pas de soucis à se faire après un concert aussi insipide, le public lui ouvrirait grands les bras. Ce fut le cas, d’autant qu’il est d’une beauté indécente qui ferait craquer n’importe quelle femme, sa désinvolture piquée à son père Jacques Dutronc ajoutant à son charme. Bon, musicalement c’est surtout quand il se met à faire de la guitare manouche à la Django Reinhardt qu’il l’emporte. Thomas Dutronc étant le fils de… on ne peut que comparer ses compositions à celles de ses parents, et là, malheureusement, il ne rivalise pas.

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Thomas Dutronc

                Si on a une lecture en diagonale on peut penser que Yodelice est un énième chanteur de variété, son pseudo de mauvais goût sonne « grand public », le fait qu’il soit le papa du fils ainé de Jennifer (de la Star ac’) ne plaide pas comme une reconnaissance musicale. Mais ne vous fiez pas aux apparences, Yodelice envoie une pop vitaminée qui rivalise avec n’importe quel groupe (à forte crédibilité artistique) britannique.

                Il en va de même pour le patriarche Bernard Lavilliers. À 68 ans, on pensait ne plus rien avoir à attendre de lui, pourtant son dernier album  Baron Samedi  tient plus que correctement la route. Il en est de même pour sa prestation scénique où ses chansons métissées ont comblé un public venu très nombreux, d’autant plus qu’à la différence de son concert de 2002, Lavilliers a fait ce soir-là un concert proche du best of.image

Temenick Electric

                Voyage coloré et inattendu en Inde avec Chaar Masala, intéressant pour les oreilles, intéressant pour notre culture musicale. Avec Temenick Electric on reste dans le métissage mais cette fois plus axé sur le Maghreb. Voilà ce que ça donne quand des personnes d’origine algérienne, qui ont grandi en France, mixent à part égale leurs deux cultures. Ca doit être ça la définition de l’intégration réussie. Surtout quand cela finit dans un dance floor de Bagdad.

                Sabina nous avait bluffés lors de sa précédente venue aux Nuits du Sud avec son ancien groupe Brazilian Girls, cette fois nous fûmes certes bluffés, mais plutôt par son mini-short que par sa musique. Ça tourne bien vite en rond, heureusement on se console en regardant sa plastique. Mais dans un concert, quand on commence à regarder les jeux de lumière ou le physique des artistes, c’est souvent mauvais signe.

                Alborosie & Shengen Clan ont toute la panoplie du rasta, forcement ça attire la sympathie, surtout que leur reggae est de très bonne facture. Mais du reggae de très bonne facture, ça reste quand même du reggae…image

Alborosie & Shengen Clan              

              Aux innombrables raisons que nous avons d’être fiers de notre ville se rajoute celle d’être la résidence de la magicienne Clarcèn. Elle participe au Tremplin des Talents des Nuits du Sud, elle a bien évidemment remporté ce concours (sinon on aurait pensé que le jury était sourd). Avec son précédent groupe Haute Couture (plus axé Hip Hop), elle avait déjà reçu le Prix du public en 2009 dans ce même tremplin. Maintenant, c’est en solo qu’elle monte sur la première marche. Elle le mérite amplement, sa musique est un mix de haute voltige entre Bjork et Camille qui nous fait frissonner à chaque écoute.

                Une autre virtuose en la personne de Z-Star prend ensuite la scène. Entre ses compos à la sauce Janis Joplin et ses reprises de Led Zepplin, sa guitare a résonné dans toute la cité des arts.

                Pink Martini pourrait être un groupe de bal. Oui, mais un formidable groupe de bal. Ce groupe ne nous propose que des reprises (du coup on ne s’ennuie jamais car on connait tous les morceaux), mais des reprises remises à leur sauce. Il y en a pour tout le monde de 7 à 77 ans. Mis à part chez Pink Floyd je n’aime pas les solos de guitare. En musique la technique a tendance à vite me fatiguer, j’ai toujours trouvé louche qu’on essaye d’en mettre plein la vue. Pour moi, ce qui compte, c’est l’émotion, les mélodies, donc forcement je suis resté de marbre devant Jonny Lang, bien que je reconnaisse en lui une énergie incroyable.

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Z-star

                Voyage au cœur de l’identité première des Nuits du Sud avec Cumbia All Stars, comme son nom ne l’indique pas, ce groupe réunit des musiciens péruviens qui jouent ensemble depuis plus de 40 ans. Forcément, ils se connaissent par cœur, et le moins qu’on puisse dire c’est que ça fonctionne à la perfection. Des tonnes de gouttes de transpiration ont dû couler, tant notre place dansait à tout rompre. Sans doute le meilleur concert du festival. Des trois groupes en lice pour les Talents des Nuits du Sud, Pepper Soul est de loin le plus faible, il y a du groove et de la sensualité mais, surtout, encore beaucoup de travail en perspective. Quelques notes de Zouk ont vite fait de me décourager d’écouter Maya Kamaty.

                J’adore les Rita Mitsouko, j’adore Gotan Project, donc en suivant l’adage que les amis de mes amis sont mes amis, je devrais adorer Plaza Francia (groupe composé de Catherine Ringer et de deux membres du Gotan Project). Pourtant, passé l’effet de surprise d’entendre du Rita à la sauce tango, j’avoue que ça tournait assez vite en rond. Pourtant, il flottait ce soir-là sur Vence une magie que je ne pourrais pas expliquer, à tel point que dans chaque centimètre carré de notre ville (j’imagine même sous le moindre pont) respirait le bonheur (mais attention le bonheur est éphémère). Je n’ai croisé que des sourires et des regards profondément heureux

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Garland Jeffreys

                Il devait être écrit que le 28 juillet il n’y aurait pas de musique à Vence. Gaëtan Roussel, ex leader de Louise Attaque, devait s’y produire. Il y a fort à parier qu’il aurait tout retourné sur son chemin avec ses pop songs électriques aux textes aiguisés. Chaque platane de la place du Grand Jardin se souvient encore de son passage avec Tarmac (l’un de ses Syd Project), où il avait notamment chanté à mon intention La Ballade des gens qui sont nés quelque part,une reprise de Brassens qui me colle à la peau. Malheureusement, lors d’une mauvaise chute sur scène quelques jours plus tôt, Gaëtan Roussel s’est cassé le tendon d’Achille et a dû annuler son concert.

                À quelque chose malheur est bon : Susheela Raman était prévue pour le remplacer, mais là non plus nous n’avons pu l’entendre puisque, pour la 1ère fois depuis 13 ans, un concert dut être annulé en raison de la pluie. Il y a 13 ans, très franchement, nous ne l’avions pas regretté puisque cela était tombé sur le très médiocre Faudel ; par contre cette fois nous avons perdu beaucoup, puisque nous n’avons pas pu entendre la musique hypnotique de la belle Anglaise. Irma, même si sa pop, soul, folk ne casse pas quatre pattes à un canard, elle nous a tous touchés en plein cœur grâce à sa douceur et sa gentillesse.

                La question de savoir combien de musiciens actuels des Wailers ont joué avec le dieu du reggae Bob Marley a-t-il vraiment de l’importance ? À l’exception d’Aston «Familyman » Barrett (le bassiste aux 40 enfants), qui a dû le croiser une ou deux fois, je pense que personne n’a même aperçu l’ombre de Bob. Mais qu’importe, ce groupe que je nommerai de tribute a régalé durant deux heures le très nombreux public avec tous les hits de Marley. Personne n’ignore que le Reggae n’est vraiment pas ma tasse de thé et pourtant je connaissais la moindre note de chacun des morceaux joués ce soir-là.image

The Wailers

                 L’an dernier, Gianmaria Testa avait joué au Nuits du Sud en première partie de Cali, sa musique intimiste n’était pas adaptée à une scène si grande, du coup il a eu droit à une nouvelle chance dans la petite et chaleureuse salle des meules. Ce concert peut nous donner des idées à tous pour un lieu pour Off dans les années à venir.

                Lunatic Souk et Lamuzgueule ont étonné tous les visiteurs des nocturnes des commerçants vençois, en faisant bouger une place Clemenceau pourtant pas acquise à leur cause au départ.

                Je suis arrivé un peu en retard pour Hollysiz, bien que sur la route j’ai pu entendre son single repris en cœur Come Back to me. Une fois sur la place, tous les garçons avaient des grands yeux pétillants, ils me disaient tous : « Waouh, qu’est-ce  qu’elle est belle, c’est la sœur de Vincent Cassel  ! Elle a les mêmes yeux ».Oui, OK, mais personne ne m’a parlé de sa musique…  Bernard Lavillers nous l’a dit le 12 juillet : « La musique est un cri qui vient de l’intérieur », il faudrait donc expliquer à Bootsy Collins que ça sert a rien de se la péter dans des solos interminables, ni de faire l’intello. Mis à part les habits portés par les musiciens (des bleus de travail), il n’y avait rien de sympathique dans ce concert. La musique, c’est instantané,  pas réfléchi. Le concert de l’ancien bassiste de James Brown fut la plus grosse déception du festival.

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Hollysiz 

               Collectif très coloré avec Herencia De Timbiqui, musique ultra vitaminée à base d’un cocktail d’Amérique du Sud, deux chanteurs qui se répondent constamment. Bref ça marche du tonnerre.

                On ne peut pas dire la même chose d’America. On peut voir la réussite d’un concert au nombre de sourires sur les visages ou au nombre de départs avant la fin. Pour America ça bâillait, et je pense que les départs étaient tellement échelonnés qu’il n’a pas dû y avoir d’embouteillages à la fin. Mais si, America,vous connaissez ! C’est ce groupe qui a signé le classique A Horse with no name, ce morceau de folk imparable que vous entendez régulièrement sur des radios (pour vieux) style Nostalgie. Je fais le pari qu’aux premières notes du morceau vous montez le son en vous disant « Waouh, chouette, j’adore ce morceau de Neil Young », et puis au bout de quelques secondes vous réalisez que ce n’est pas Neil Young, mais un groupe inconnu au bataillon. Beaucoup de fans de Neil Young ont dû venir à ce concert en pensant avoir de la folk grand luxe, ils furent grandement déçus. Les vrais fans de Neil Young, eux, ne se sont pas trompés, ils avaient réservé leur soirée une semaine plus tard, le 7 août, pour voir l’unique et la vraie légende au Sporting de Monaco.

Gaby Moreno a su envoûter le public des Nuits du Sud avec sa musique qui est un mélange subtil de blues-rock et d’influences sud-américaines. Particulièrement lors de sa reprise où, avec une voix pleine d’accent, elle a fait revivre le Laisse tomber les filles de Gainsbourg. Ester Rada est magnifique, sa musique très soul, teintée d’afro-jazz et même de pop, est soutenue par un excellent orchestre très groovy et des puissants cuivres.

                Le trio Winston Mc Anuff & Fixi nous emporte aux confins du rock-musette, reggae, soul ou maloya, et s’affranchit des codes pour créer sa propre musique. Il sait installer un univers grave, comme ce blues What Dem Say, où la voix cabossée de Winston McAnuff s’épanouit superbement. Il nous installe également dans un univers léger, comme cette mélodie enlevée Garden of Love, qui nous fait imaginer les ruelles de Paris. Il sait nous piéger avec toutes ces mélodies redoutables d’efficacité. Des trottoirs parisiens aux collines jamaïcaines, en passant par les champs de canne à sucre, Winston & Fixi tracent notre route, se fichent pas mal des frontières, et transcendent les genres sur leurs tempos venus de nulle part.

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Jonny Lang

                L’Argentine La Yegros est très belle, elle danse bien (avec une étonnante danse mimant la conduite automobile), son mélange de folklore et d’électro est très frais. Mais sincèrement c’est déjà entendu et réentendu. Mis a part les Beastie Boys, je n’aime pas le rap. Cela dit il y a 20 ans, à défaut d’agréable, je trouvais I AM intéressant, donc pourquoi pas jeter une oreille à ce groupe. Bon, déjà la forte attente (environ 45 minutes), l’interdiction aux photographes de faire leur métier, me refroidirent et me donnèrent envie de partir. Mais bon la place est pleine comme un œuf, et plus jeune qu’elle ne l’a jamais été. Dès que le groupe déboule sur scène, le public répond présent et se met à la seconde à sauter en faisant des arcs de cercle avec les mains. Personnellement je me sens super vieux au milieu de tout ça. Du bla-bla sur des beats préenregistrés ça ne me parle pas. De plus, cette reformation fait réchauffé, il y a un immense écart entre les titres de la grande époque et les compos actuelles. Mais bon, je fais la fine bouche ; sur les 9000 personnes présentes, I AM a dû en régaler 8999, c’est bien là l’essentiel.

                Belle surprise avec Rivière Noire qui brasse le Brésil et le folk malien. Pour clôturer le festival : Kassav’. Comme vous l’aurez compris je ne suis pas fan de cette musique qui vient de Martinique, je me passerai donc de faire des commentaires, je dirai simplement que, dans le même genre, je les préfère à Magic System ou Francky Vincent.

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Bernard Lavilliers

                En ne bougeant pas de la place du Grand Jardin, en moins de 15 soirées on arrive à faire le tour du monde. Tel un Grand-huit, où chaque virage nous offre des surprises : parfois les montées sont longues et ennuyeuses, mais les descentes révèlent toujours des surprises qui se cachent dans un lieu inattendu qui nous fait frissonner. Cela laisse toujours de beaux souvenirs et l’envie d’y retourner.                                                                                

Compte-rendu L’Oreille Qui Gratte

Photos : Loris RABET (All Access Photographie)

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Yodelice

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Dialogue de Jean-Pierre Léaud

Je suis tombé par hasard sur France Culture sur cet extrait de dialogue dit par Jean-Pierre Léaud.
Est ce que quelqu’un a une idée du film dans lequel on le retrouve ?

“ Vous qui opérez les cancers, qui guérissez les douleurs les plus invraisemblables, vous n’’avez jamais cherché un remède pour cette souffrance, elle n’’est pourtant pas nouvelle,  depuis le premier amour.

Vous savez avant au commencement   des temps, les gens baisaient, s’accouplaient sans problème tout le monde avec tout le monde et un jour quelqu’’un a decidé de garder une femme pour lui tout seul, il a dit « elle est a moi n’’y touchez pas » et ça a était le premier amour. Il ne savait pas ce qu’’il faisait.

Alors il n’y a pas de remèdes, des piqures une opération ? "    

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Lancement de la Web Radio L’Oreille Qui Gratte

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Il y a 19ans Benoît Belasco et moi-même avions créé L’Oreille Qui Gratte en raison d’une frustration.

La musique que nous aimions était absente des radios, cette musique pas comme les autres, indépendante et libre. A cette époque les figures de prou étaient : PJ Harvey, Sonic Youth, Pixies, Beck, Bjork, Radiohead… Nous voulions aussi donner une vitrine à tous ces groupes locaux ou autoproduits si talentueux qu’on n’entendait nulle part.

L’Oreille Qui Gratte est née de ce constat. 19ans plus tard nous constatons que même si les choses ont bien changé (internet, le MP3…) nous sommes encore bien seuls sur ce front.

Nos deux heures hebdomadaires (le mardi de 19h à 21 sur Agora Cote d’Azur) ne nous suffisent donc plus ; ce n’est pas avec deux pauvres heures par semaine que nous pouvons faire vivre ce vent de fraicheur musical, il nous faudrait 24h sur 24h.

C’est donc encore une frustration qui nous pousse aujourd’hui (ou plutôt dans quelques jours) à donner naissance à notre web radio.

Nous avons passé tout l’été à vous préparer ça, mélangeant les époques, les styles, les langues, passant d’un hit du Velvet Underground à une autoproduction. Nous avons passé des nuits blanches à réfléchir à des play-lists idéales, mais aussi à des rubriques, des thèmes etc….

Cette radio verra officiellement le jour en Octobre

D’ici là comme nous vous l’avons dit dans notre précédent post http://tmblr.co/ZFA7bx1Ofi1hY si vous avez des projets radiophoniques, merci de vous mettre en contact avec Benoit : benoit@loreillequigratte.com

Si vous êtes un groupe autoproduit ou un label et que vous souhaitez faire partie de notre programmation vous pouvez envoyer vos productions à redaction@loreillequigratte.com, au format mp3 (encodé à 44,1 KHz, 128 à 320 kbits/s).

Bien sur notre émission traditionnelle sur les ondes hertzienne ne s’arrête pas donc si vous souhaitez être un de nos invités un mardi entre 19h et 21h sur Agora Cote D’azur faites parvenir vos propositions a Gilbert giltau@free.fr

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La rentrée et notre web radio se profilent.

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Ca y est le 15 août est là. La rentrée se profile.

Avant d’entamer la 20e saison de l’Oreille Qui Gratte, nous avons beaucoup de projets sur le feu.

Tout d’abord à la rentrée nous allons lancer notre Web radio. Via internet, vous pourrez écouter 24h/24 notre son indépendant.

Comme vous vous en doutez la part belle sera faite aux autoprods. Si vous êtes un groupe autoproduit ou un label vous pouvez envoyer vos productions à redaction@loreillequigratte.com, au format mp3 (encodé à 44,1 KHz, 128 à 320 kbits/s), en précisant bien le nom de l’artiste, des morceaux, ainsi que la date de sortie (qu’elle soit officielle ou non).

Si vous avez un projet radiophonique à proposer, vous pouvez contacter Benoît à benoit@loreillequigratte.com

Nous vous en dirons plus sur ce lancement en septembre.

Notre émission traditionnelle ne s’‘arrête pas donc si vous souhaitez être un de nos invités un mardi entre 19h et 21h sur Agora Cote D’azur faites parvenir vos propositions a Gilbert giltau@free.fr

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Les Nuits Du Sud Par Simon Pégurier Pt I

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Les Nuits Du Sud 2014 Par Simon Pégurier Pt II

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Winston McAnuff & Fixi : les Nuits Du Sud (Vence) Le 07 Aout 2014

Surnommé « Electric Dread » c’est une voix légendaire du reggae roots. Musicien Jamaicain, chanteur et compositeur, il n’a sorti que peu d’albums en une trentaine d’années. Durant 20 ans  il propose un reggae dans la pure tradition. Mais à Paris il fait de belles rencontres : en 2005 avec Camille Bazbaz pour un génial et moderne album « A Drop ». En 2006 l’excellent « Paris Rockin’ » déjà en collaboration avec Java et son Rap musette décalé. Après 2 autres albums en 2008 et 2011, fin 2013, il retrouve l’accordéon de Fixi (Java), pour ce nouveau superbe opus « A New Day ». Et c’est en trio : voix guitare pour Winston, piano accordéon pour Fixi et beat box, qu’il se produit ce soir à Vence.

Fixi, bientôt 40 ans, a nourri sa musique de multiples expériences. Ici avec Mc Anuff (56ans) ils sont tout feu, tout flamme. Fixi a absorbé les traditions musicales croisées au cours de ses voyages (Brésil, Jamaïque,Réunion) pour les fondre en un langage qu’il partage avec Winston, élevé par un papa pasteur qui jouait… de l’accordéon.

Le trio nous emporte aux confins du rock-musette, reggae, soul, ou maloya et s’affranchit des codes pour créer sa propre musique. Il sait installer un univers grave, comme ce blues (What Dem Say), où la voix cabossée de Winston McAnuff, s’épanouit superbement. Il nous installe également dans un univers léger, comme cette mélodie enlevée (Garden of Love), qui nous fait imaginer les ruelles de Paris. Il sait nous piéger avec toutes ces mélodies redoutables d’efficacité. Des trottoirs parisiens aux collines jamaïcaines en passant par les  champs de canne à sucre, Winston&Fixi tracent notre route, se fichent pas mal des frontières et transcendent les genres sur leurs tempos venus de nulle part.

Gilbert Taurel

Photos : Gilbert Taurel & Véronique Agostini

Pour écouter

https://www.youtube.com/watch?v=oBl2mZNeJ9Y

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