Mastaya

 

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La superbe émission d’hier soir avec Clarcèn m’a donné envie de me replonger dans les vieilles archives de l’Oreille qui gratte
J’ai retrouvé pour vous la première venue de Laurence Cherbuy dans nos studios en 2004 avec son groupe de l’époque Mastaya
Vraiment j’adorais ce groupe, que de bons souvenirs.

Voici l’émission du 20 Avril 2004 en Podcast

Pt I : www.wat.tv/audio/291-mastaya-pt-5c06n_2jryb_.html

Pt II :  www.wat.tv/audio/291-mastaya-pt-ii-5c06f_2jryb_.html

Les morceaux Acoustiques :

A contre sens : www.wat.tv/audio/mastaya-contre-sens-5c00r_2hw3j_.html

My Fantasy : www.wat.tv/audio/mastaya-my-fantasy-5c00v_2hw3j_.html

Sinus it : www.wat.tv/audio/mastaya-sinus-it-5c06z_2hw3j_.html

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# 595 Benoit Et La Lune

 Invité : Benoit et la Lune

Album : Raphael  :  Super Welter

 Mardi 30 Octobre 2012 de 19 h 10 à 21 h 

 

·         Raphael  : Collision

·         Aline : Je bois et puis je danse

·         Roxy Music : Virginia Plain

·         Raphael  : Mariachi Blues

·          Benoit et la Lune : Le souffle

·          Benoit et la Lune :  The Dragon fly heart Boy – Acoustique

·         Benoit et la Lune  : Reflection –  Acoustique

·         Sebastien Tellier : Cochon Ville

·         Raphael : Déjà vu

·         Benoit et la Lune : Je n’ai pas peur du vent… Acoustique

·          Benoit et la Lune  Vs Alice In Chains : Nutshell  Reprise Acoustique

·         Lescop : La Foret

·         Fest : Morceau coup de coeur de  Benoit et la Lune 

 

Contact :

Benoit et la lune 

berrou.benoit@neuf.fr

www.myspace.com/benoitetlalune  

04 93 59 70 89

06 62 75 67 87

 

Aline :

http://alinemusique.wordpress.com

 

Les Vidéos Ici : 

www.youtube.com/user/loreillequigratte

ou ici : www.myspace.com/loreillequigratte 

Ou encore ici : www.myspace.com/simonloreillequigratte

Les PodCats :

Pt I : www.wat.tv/audio/595-benoit-lune-pt-5burn_2jryb_.html

Pt II : www.wat.tv/audio/595-benoit-lune-pt-ii-5buqh_2jryb_.html

Ou ici : www.agoracotedazur.eu/podcast-loreille-qui-gratte

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# 594 Monophonic Interzone

Invité : Monophonic Interzone

Album : Gaz Coombes Presents – Here Come The Bombs

 Le Dimanche 07 Octobre 2012 de 00h05 à 01h45 

 

 

     Gaz Coombes Presents – Bombs

     2Y’s feat Monophonic Interzone – Enjoy

     The Animals – Don’t Bring Me Down

     Gaz Coombes Presents – Sub Divider        

     Monophonic Interzone: UFO’s

     Blind Digital Citizen – Reykiavic 402        


     Skip the use – Pil

     Monophonic Interzone – Anthem               

     Civil Civic – Airspray

     St. Vincent feat David Byrne – Ice Age               

     Monophonic Interzone reprise Benny Benassi – Satisfation

     Monophonic Interzone: Sur support CD    ou clé

     Gaz Coombes Presents – White Noise

     Breton – Edward the confessor

 

Contact :

Monophonic Interzone

akseli-plane@hotmail.fr

monophonic.interzone@gmail.com

www.facebook.com/MonophonicInterzone

http://soundcloud.com/monophonic-interzone

Les Vidéos Ici : 

www.youtube.com/user/loreillequigratte

ou ici : www.myspace.com/loreillequigratte 

Les PodCats :

Pt I : www.wat.tv/audio/594-monophonic-interzone-pt-5b59d_2jryb_.html

Pt II : www.wat.tv/audio/594-monophonic-interzone-pt-ii-5b59b_2jryb_.html

Ou ici : www.agoracotedazur.eu/podcast-loreille-qui-gratte

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Comme tous les mercredis j’ai reçu deux revues auxquelles je suis abonné (Les Inrockuptibles et Télérama) avec en couverture deux immenses acteurs : difficile de faire un choix.
Perso je choisie difficilement Trintignant tellement son interview est touchante extrait :

Dans les années 70, Jean Paul Belmondo, Alain Delon et vous teniez le haut de l’affiche. Qu’est-ce qui vous distinguait d’eux : «

Quelqu’un m’a récemment avoué Quand j’avais 16ans, je ne pouvais pas m’identifier à Delon parce qu’il était trop beau. Ni à Belmondo parce qu’il était trop sportif. Alors je me suis identifié a vous. C’était dit avec un certain humour, mais il y a la réponse….

Qu’espérez-vous maintenant ? : la mort. Je n’ai pas vraiment d’autre ambition. Je vais essayer de la réussir. Ne pas finir en perfusion, dans un hôpital, mais mourir en bonne santé. En cela, je suis suicidaire. Si un moment, c’est irréversible, ce n’est pas la peine d’attendre… CE serait dégradant.

En lisant cela j’ai en tète « La madame Deshoulires » interprétée par Isabelle Huppert
« Quand on a su bien vivre, on a toujours assez vécu. »

Mais existe t’il un film avec au casting ces deux légendes ?

Simon Pégurier
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# 593 The Kitchies

Invité : The Kitchies

Album : Smashing Pumpkins – Oceania

Le Samedi 06 Octobre 2012 de 22h05 à 23h45 

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Contact :

The Kitchies

http://soundcloud.com/little-bouhda/the-kitchies-time

fleapslap@hotmail.fr

thekitchies@yahoo.fr

Les Vidéos Ici : 

www.youtube.com/user/loreillequigratte

ou ici : www.wat.tv/loreillequigratte

ou encore ici : www.myspace.com/loreillequigratte

Mais encore ici www.myspace.com/simonloreillequigratte

Les PodCats :

Pt I : www.wat.tv/audio/593-the-kitchies-pt-5asxn_2jryb_.html

Pt II : www.wat.tv/audio/593-the-kitchies-pt-5asw3_2jryb_.html


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# 592 H.V.N.

Invité : H V N

Album : Garbage  – Not Your Kind of People

Le Samedi 06 Octobre 2012 de 20h10 à 21h50

Contact :

H.V.N. :

hvnofficial@gmail.com

www.myspace.com/hvnhvn

Les Vidéos Ici : 

www.youtube.com/user/loreillequigratte

ou ici : www.wat.tv/loreillequigratte

ou encore ici : www.myspace.com/loreillequigratte

Les PodCats :

Pt I : www.wat.tv/audio/592-v-pt-5ajn1_2jryb_.html

Pt II : www.wat.tv/audio/592-v-pt-ii-5aexh_2jryb_.html

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Les 30 ans D’Agora Dans La Presse

Un superbe article du Nice Matin sur les 30ans D’Agora Cote D’azur

Voici les vidéos du passage de Christophe à L’Oreille Qui Gratte :

Interview : www.youtube.com/watch?v=9gYjamLSX8M&feature=plcp

Les Marionnettes : www.youtube.com/watch?v=zRa8M0lsFcA&feature=plcp

Interview : www.youtube.com/watch?v=Qcp8zQeCBnM&feature=plcp

Les Mots Bleus :  www.youtube.com/watch?v=fCgIs-BP-us&feature=plcp

Un peu Menteur : www.youtube.com/watch?v=tOgoRSY8NL8&feature=plcp

Senorita :  www.wat.tv/audio/christophe-senorita-59xix_2hw3j_.html

Les Mots Bleus (avec Transistar) : www.youtube.com/watch?v=7V4c67W7l2M&feature=plcp

L’emission est disponible en PodCast ici 

Pt I : www.wat.tv/audio/week-end-qui-gratte-pt-34bpx_2jryb_.html

pt II : www.wat.tv/audio/week-end-qui-gratte-pt-34bpv_2jryb_.html

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Leonard Cohen

Léonard Cohen en Concert ce soir (26 Septembre2012)  à Toulon

Voici ma chronique de ces livres (Jeux de Dames & Les perdants magnifiques) que j’ai écrite en 2003

Voici aussi ma Chronique de son concert niçois du 22 Juillet 2008

Léonard Cohen : Nice Jazz Festival le 22 Juillet 2008

Léonard Cohen en concert a Nice ! S’il y avait bien une date que je ne pouvais manquer sous aucun prétexte c’était celle la. Léonard Cohen fait partie de ma vie, je l’ai écouté un nombre infini de fois, me baignant jusqu’à plus soif dans ce spleen idéal, auquel personne ne peut résister surtout pas les filles, la voix de crooner aidant. Avec Cohen la mélancolie devient le plaisir de la tristesse. Pourtant je me méfiais de ce concert, je sais que lorsque les dinosaures du rock remontent sur scène c’est parfois pour agoniser en public. J’entends encore les plaintes suite au concert de Dylan à la Palestre il y a 2ans, la dernière tournée des Stones a fait plus de déçus que d’heureux. Oui mais Cohen n’est plus monté sur scène depuis 15ans, alors tant pis on prend le risque. Même si on a un concert d’une heure avec des choristes qui en font des tonnes, du saxo à tout va, et Cohen qui fredonne uniquement durant les refrains au moins on aura vu la légende sur scène ! Bien sur Cohen n’est plus dans la fleur de l’age son jeu de scène est donc très limité il se contente de lever son chapeau entre chaque morceau, mais la classe avec un costume taillé à la perfection est toujours là. Sa voix elle aussi n’a pas bougée, ce furent des frissons dans tout le corps dès la première note, la set list était parfaite, que des hits qui se succédaient. Le coucher de soleil et quelques étoiles filantes qui passèrent parfairent la magie de ce moment. Bien sur on aurait préféré voir Cohen il a 30ans il y aurait eu plus d’énergie, les choristes auraient pris moins de place, mais ne faisons pas la fine bouche ce fut une soirée rare. Comme l’a dit Thierry Roland au moment du titre de champion de monde de la France « Après ça on peut mourir tranquilles », je pourrais presque dire la même chose après ce concert.

Simon Pégurier

PS : oui je sais je cite Thierry Roland mais on a la culture qu’on peut !

Photo Mr Alain Hamila

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Agora Côte d’Azur et l’Oreille qui gratte ont les honneurs de la presse à l’occasion des 30 ans de la station

A noter dans vos agendas Samedi 29 Septembre une soirée anniversaire avec “la nuit du jazz” à l’espace Altitude 500 de grasse.

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Ils viennent de Hyères, mais ils compterons demain

Un article sur nos amis de Kami dans Les Inrockuptibles # 874 (du 29 Aout au 04 Septembre 2012)

 

Voici les vidéos de leurs passage a notre Oreille Qui Gratte :

Around Me : www.youtube.com/watch?v=vpw7xVC9ZII&feature=plcp      

The Next The Last : www.youtube.com/watch?v=fIcnt2u1G70&feature=plcp

Vs The National : Slow Show www.wat.tv/video/kami-vs-the-national-slow-show-2n5gx_2hw3j_.html

Les PodCast de l’émission du 27 Avril 2010

Pt I : www.wat.tv/audio/513-kami-pt-2n7br_2jryb_.html

Pt II : www.wat.tv/audio/513-kami-pt-ii-2n743_2jryb_.html

Mais aussi en 2007

www.myspace.com/video/l-39-oreille-qui-gratte/kami/8419664

Vs Foo Fighters : www.myspace.com/video/simonloreillequigratte/kami-vs-foo-fighters/8419729

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Beaucoup d’entre vous me demandent une nécro sur Jean Luc Delarue.

Je vous rappelle que je me contente de faire des nécros sur les artistes musicaux que j’apprécié sinon ça serait un boulot a plein temps

Je n’ai pas grand-chose à dire sur Jean Luc Delarue moi !

Pour moi avec son oreillette il ne faisait pas une télévision de grande qualité mais avait par contre un sens réel de la répartie.

Bref je n’ai pas d’opinion sur ce bonhomme.

 J’ai bien sur quelque souvenirs comme des collègues de travail discutant sur « C’est mon choix » mais, pour moi  il restera celui qui a mis en lumière mon ami, Gilles Trehin et son formidable projet artistique Urville, dans un « ca se discute consacré aux Génies »

J’ai retrouvé une video du reportage accompagnant son passage sur le plateau. Malheureusement la qualité de la video est très très  médiocre  (on m’aperçoit discuter sur un canapé – un bon reflet de la réalité quoi ! )   

http://www.youtube.com/watch?v=9VnCv3QMwIo

 Finalement la personne qui a le mieux résumé Delarue, c’est peut-être le regretté  M. le Tenia (le meilleur chanteur français du monde) dans ce morceau

www.youtube.com/watch?v=Q52D5AFNKhk

Simon Pégurier

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Les Étoiles des Nuits Du Sud nous font perdre le nord

    Jupiter & Okwess International  Photo : Loïc Swiny

Les Nuits du Sud paraissent pour beaucoup comme une institution immuable qui rythme la vie des vençois. Aujourd’hui à Vence lorsque l’on monte la grande scène sur la place du Grand jardin c’est le signal de départ de l’été. De même lorsque vers le 15 Aout on la démonte un léger parfum d’automne souffle déjà.

Pour moi qui aie connu la place du grand jardin comme un grand parking a ciel ouvert, la voir aujourd’hui comme un lieu de fête, de joie, me surprend toujours. Par le passé le parking n’était débarrassé de ses voitures  que pour le bal de la Ste Elisabeth… Et Oui !

Toute cette féerie nous la devons à Christian Iacono le maire de l’époque qui avait une ambition pour sa ville. Après avoir libéré la place du Grand Jardin de son parking, il voulait y créer une vie, des animations. L’ancien festival de Vence d’Yvry Gitilis (décrit dans la revue Vence et ses environ durant les siècles # 37) était encore dans toutes les têtes. Ce festival qui vécut de 1972 à 75 a vu passer d’immenses artistes comme Dizzie Gillespie, Barbara Hendricks, Léo Férré, Moustaki… En 1997 La municipalité voulut donc redonner à Vence une couleur musicale. En collaboration avec le Directeur de la station touristique d’alors Réné Montgrandi ils créèrent les Nuits Du Sud. Ils s’entourèrent de Téo Saavedra qui avait un sens de la fête inné et un carnet d’adresse rempli à ras bord (étant lui-même auteur compositeur) et qui donna vie avec brio à ce festival.  Le concept pouvait paraitre simple et pourtant il fut imparable et inégalé. Des concerts de musique du monde de grande qualité au cœur de notre ville où les restaurants et cafés restent ouverts, chacun partageant sa place entre repas et danse salsa, dans une ambiance familiale où les enfants peuvent jouer aux fontaines ou déguster des glaces pendant que les parents aiguisent leurs oreilles. Le tout à un prix abordable

Orchestre Poly-Rytmo Photos Lucas Kesbi

Comme chaque année je vais tenter de résumer, l’édition 2012, mais comment réduire 13 soirées, 36 groupes et 46 heures de concerts en quelques lignes. Le mieux serait de faire un micro trottoir après chaque soirée. Je vais en toute subjectivité  essayer de traduire mes émois musicaux et l’ambiance de ce festival.

C’est au vainqueur du concours Talents nuit du sud de l’année 2011 Les P’Tits Gars Laids que revint la lourde tache de démarrer les hostilités. Et bien ils s’en sont tiré de main de maitre, leur bonheur de jouer sur cette magnifique scène transpirait et leurs chansons de rue festives ont ravi l’assistance, ce succès fut vite terni,  en effet si Charles Pasi avec son physique de Don-Juan a fait craquer toutes les filles, (il n’y a qu’à voir le nombre soutien gorges volant sur scène) on ne peut pas dire qu’il en soit de même pour sa musique. C’est un touche à tout (Soul, Reggae, Blues, Rock électrisé…) qui pourrait très bien se produire en pub tant chacune de ses chansons nous renvoie à des classiques. Tous ses morceaux sont des inédits mais pourtant on croirait que ce sont des reprises. Malheureusement il ne suffit pas d’écrire des textes mélancoliques, de porter une chemise noire moulante et d’avoir la coupe décoiffée pour avoir du talent. Derrière eux Corneille nous a proposé sa chanson française de Lovers. Sur disque on est séduit par ses textes touchants et sensibles, sur scène le gros son altère un peu trop le coté intimiste de la musique, heureusement sa bonne humeur  fait le reste.

 Le lendemain ça démarre avec le flamenco du duo Dorantes « Sin Muros » & Joaquin Grilo, leur complicité et le danseur Grilo ont remporté l’affaire. La soirée se poursuivit en douceur avec la très belle Ayo dans sa petite robe blanche ;  elle nous a tous touchés mais c’est surtout son chant plein de sensibilité aux airs Folk-soul qu’on retiendra. Notons la reprise en français (s’il vous plait) de  j’ai deux amours.

 

Ayo Photo Simon Pégurier

La troisième soirée eut la plus grosse affluence des Nuits Du Sud en 15ans, C’est Earth Wind And Fire Experience Feat Al Mc Kay qui réussit cet exploit. Le film Intouchable où l’on voit Omar Sy danser et chanter à perdre haleine sur Earth Wind And Fire a beaucoup fait pour relancer ce groupe qui est un des précurseurs de la Funk Disco. Beaucoup de groupes, comme par exemple les Jackson leur doivent tout. Il y  avait donc foule pour acclamer September,  Boogie Wonderland ou Let’s Groove. Seulement voila ce n’était pas les vrais EWF qui se produisaient sur la scène vençoise mais une reformation autour du membre original Al Mc Kay qui avec un band tourne partout dans le monde en proposant uniquement des tubes EWF. D’ailleurs c’est la guerre avec les autres membres originaux d’EWF qui lui refusent le droit de chanter ce répertoire. L’histoire devrait se finir au tribunal, pour l’instant les comptes se règlent sur les réseaux sociaux. Beaucoup n’avaient pas fait attention à cette subtilité, (qui n’était pourtant cachée à personne) ce qui explique peut être qu’en fin de soirée beaucoup étaient partagés. Certes un spectacle de grande qualité mais beaucoup pensaient avoir vu les originaux. Osons une comparaison audacieuse : c’est un peu comme si Bill Wyman (Bassiste originel des Rolling Stones) formait un groupe nommé The Rolling Stones Band et tournait partout dans le monde en reprenant le répertoire de Jagger et Richard sous prétexte qu’il a écrit l’intro de Sympathie for the devil et qu’il a fait partie de toute l’aventure. Bon je pense faire la fine bouche, mais voir notre place remplie à ras bord et des danseurs dans tous les coins, cela n’a pas de prix. Le spectacle était dans l’assistance comme par exemple ce Flah mob réalisé prés de la Victoire. N’oublions pas non plus de citer en première partie le congolais Jupiter & Okwess International qui a fait beaucoup plus que faire attendre le public.

 Earth Wind And Fire Experience Feat Al Mc Kay  Photo Loïc Swiny

Le lendemain c’est la guitare malienne de Boubacar Traoré qui ouvrit les hostilités avec des chansons lentes douces, hypnotiques faites de blues et de folk, un concert touchant car authentique, dommage toutefois que toutes les chansons se ressemblent un peu. On attendait depuis un an Luz Casal. L’espagnole qui chante notamment dans les films d’Almodovar avait déclaré forfait l’an dernier pour maladie. Elle a donc accepté de venir cette année et on ne le regrette pas une seconde, son chant triste et profond a transporté toute l’assistance. Une soirée toute en douceur donc.

Le samedi 21 Juillet voit le début du tremplin les talents du sud. Cinq groupes de notre région sélectionnés par un jury de professionnel parmi plus de 200 candidatures, se produisent en début de soirée pour trente minutes de show. C’est à Flangers d’ouvrir le bal, Avec leur rock ultra énergique aux airs de Texas, ils s’en sortirent plus qu’avec les honneurs. Pour les fans de guitares saturées ce fut même la révélation coté décibel du festival. Ensuite ce fut au tour d’Imany pour l’un des plus beaux concerts de l’été. Cet ancien mannequin qui sait donc parfaitement utiliser les Sun light pour se mettre en valeur a une voix de velours qui a fait chavirer plus d’un cœur, surtout qu’elle nous a gratifiés de beaucoup de reprises qui permirent à chacun de s’y retrouver.     

   

Têtes raides Photo Simon Pégurier

Pour la légende du Reggae  Linton Kwesi Johnson, ce fut plus difficile, sa nonchalance légendaire flirtât avec de l’incorrection. On pense au temps immense qu’il mit à venir sur scène, ses longs prêches entre chaque morceau fatiguèrent très vite. Sait il que le français lambda n’est pas bilingue franco-anglais. Tout de même reconnaissons que ce show est parfaitement rodé (je pense même qu’il fait le même à la virgule prés depuis trente ans). L’originalité de son reggae réside dans son talk over qui met en avant une voix hors norme. Personnellement,  je me suis bien vite ennuyé, j’ai donc migré vers la place Godeau et le tout nouveau restaurent le 2 ou se produisaient ce soir là mes amis niçois de Kazan qui comme d’habitude avec leur pop rock vitaminée ont réussi à faire vibrer tout le monde. Toutefois je me demande pourquoi un soir de nuit du sud à Vence on leur demanda de jouer un peu moins fort ! Mais bon ce n’est pas bien grave Kazan brille autant en électrique qu’en acoustique.

Gocoo Photo Loïc Swiny           

La troisième semaine commença par un échec Jarade De Palo, groupe de rock variété espagnol qui n’a rien bien original, sonnant comme n’importe quel groupe FM espagnol, rien ne les distinguant de la masse. Cette soirée qui a mal débuté s’est poursuivie en apothéose avec Camille. Pour moi ce fut le plus beau concert de l’été vençois. Camille a un talent époustouflant. Changeant d’univers de morceau en morceau, jouant avec sa voix, avec son corps. Les chansons sont à la fois mélodiques et aventureuses. Certains peuvent penser qu’elle est hystérique moi je pense simplement qu’elle vit a 100 % sa musique. Si j’avais pu choisir la playlist de son concert j’aurai remplacé une inutile reprise de Michael Jackson par sa reprise du Too Druck Too Fuck des Dead Kennedy. Je trouve que ce morceau chanté par une fille prend tout de suite une toute autre ampleur. A la fin du concert j’ai croisé une artiste qui s’est produit deux fois dans nos Nuits du Sud et elle m’a dit, plein d’émotion dans les yeux, “Camille donne tellement sur scène que quand on la voit on a l’impression d’assister à 20 concerts.” Elle avait tout résumé.  Il faut dire que bien avant le concert elle m’avait conquis, j’ai eu la chance de discuter avec elle a l’automne dernier, évidemment j’ai très vite parlé de ma ville Vence. A l’annonce du nom de Vence, elle a fait un jeu de mots plein de classe et poésie « Vence, c’est merveilleux ! La vie devant soi (ou de vençois) »  en référence au livre de Romain Gary. Il faut dire qu’elle connaît parfaitement notre pays vençois , elle décrit une route qu’on imagine être le Col de Vence dans Baby carni bird et elle dédicace une chanson aux bergers de Coursegoules.Regrettons tout de même son attitude peu courtoise avec les photographes, durant un festival il est de coutume qu’ils puissent prendre des clichés sur les 3 premiers morceaux (sans flach) elle n’autorisa qu’une photo, au 11e morceau !

The Abyssinians Photo Lucas Kesbi          

Le lendemain on reste au même niveau d’excellence avec tout d’abord pour les Talents Du Sud les cagnois d’En Vrac et d’Ailleurs un groupe rodé à la scène qui assure facilement le spectacle dans un style proche de Java. Il faut avoir une oreille attentive sur leurs textes plus qu’intelligents. S’ils avaient enchainé plus vite les morceaux, je pense même qu’ils auraient pu remporter ce tremplin. Un très beau groupe à suivre de très prés avec notamment a l’automne la sortie de leur deuxième album. Raul Midon seul sur scène avec sa guitare prend la place d’un groupe entier tel Kezia Jones, il est capable de nous faire vivre 10 000 univers à la fois. Les Têtes Raides légende de la chanson française avec plus de 25ans de carrière à leur actif,  montèrent ensuite sur scène pour un concert très rock, ou sur chacun des morceaux proposés ils arrivaient à changer d’univers.  Toujours un bonheur inégalé que d’entendre leurs hit Gino ou Ginette.

La ou Raul Midon réussit l’exploit d’occuper la scène tout seul, le pauvre Tiyan se sentit un peu perdu au milieu d’un aussi grand espace. Ce jeune homme qui participait au concours talents du Sud accompagné de sa seule guitare et de quelques boucles a essayé de nous refaire du Air malheureusement on a plutôt pensé a James Blunt,  ce fut donc un loupé. Gageons que sur des scènes plus adaptées à son univers il arrive à prendre toute son ampleur. Ensuite voyage en Jamaïque avec The Abyssinians, les trois rastas a la tête de ce groupe tournent depuis 1968 c’est dire s’ils sont rodés a la scène. Bien sur ils sont un peu vieillissants mais les musiciens derrière font le boulot, ce qui nous donna un bien beau concert. Débauche d’énergie ensuite avec Calle 13  et leur rap Portoricain qui mit le feu a Vence. A tel point qu’ils finirent la soirée avec une séance de dédicace de soutien gorge (peut être les mêmes que pour Charles Pasi ?) depuis la fenêtre de la Villa Alexandrine qui sert de loges aux artistes. C’est dire la folie qui régnait ce soir la.

Calle 13 Photo Lucas Kesbi

La quatrième semaine démarra par une soirée attendue de tous. Tout d’abord  le retour des Japonais de Gocoo et de leurs percussions folles. Sur scène 11 japonais surtout des Japonaises tapent comme des dératés sur de gros futs. Ca peut paraitre basique comme ca mais les morceaux varient, et sont plutôt courts ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais et que l’on est constamment surpris. Un grand groupe à découvrir. Ensuite ce fut Kid Creole and The Coconuts, on peut dire que ce sexagénaire déguisé en Jim Carré dans The Mask a tout compris, il nous propose de la funk dansante à souhait, mais surtout il est entouré de trois  Coconuts des sortes de Coco Girl des temps modernes qui assurent une chorégraphie d’enfer pendant 1h30 et attirent tous les regards. C’est magnifique autant visuellement que musicalement. Il devait être écrit que ce serait une journée en Or pour le pays vençois puisque c’est ce jour là que la Colloise Emile Fer obtint sa médaille en Kayak au JO. 

 

Kid Creole and The Coconuts Photo Loïc Swiny          

Deuxième plus grosse affluence le lendemain  pour Catherine Ringer, mais avant de la voir c’est au tour d’Isaya de tenter leur chance pour les Talents Du Sud. Dès leur montée sur scène c’est une claque. Deux belles jeunes filles identiques (car jumelles) arrivent superbement lookées et se mettent à jouer avec des guitares mais aussi des instruments insolites et commencent à chanter. C’est le silence assuré tant leurs voix portent haut. Bien évidemment devant une telle claque le jury les a désignées vainqueur de cette édition. Les jeunes provençales ont volé la vedette au trompettiste Hugh Masekela qui nous proposa un mix entre jazz et world music. Malheureusement il a choisi le pire dans chaque style. Au jazz il a piqué les solos sans fin qui ne peuvent amuser que les fans de technicité et pour  la world music le coté engagé à outrance. Vint ensuite celle que tout le monde attendait Catherine Ringer, comme on dit « Chat échaudé craint l’eau froide ». Jeune homme je l’avais rencontrée, elle avait alors pris de haut le gamin que j’étais à l’époque. J’avais eu du mal à recevoir des leçons d’une fille au tel passé, toutefois je ne lui en tins pas rigueur puisque je suis allé voir deux fois les Rita Mitsouko (concerts qui ne m’avaient d’ailleurs pas enthousiasmé). Aujourd’hui un peu a la manière d’Indochine en raison du décès de son compagnon Fred Chichin, sa musique a un regain d’intérêt, l’affluence de sa soirée aux Nuits du Sud en atteste. En même temps cela n’est pas volé, son premier album solo  Ring‘n‘roll  fonctionne plutôt très bien. Comme elle nous a proposé son album solo (plutôt bien foutu donc) et tous les hits des Mitosuko on peut dire que la soirée fut très réussie. Surtout qu’a ses cotés elle a son fils Raoul Chichin à la guitare et que cela ajoute une touche d’émotion à son spectacle. Donc Bravo Madame (preuve que je ne suis vraiment pas rancunier)  

 

Catherine Ringer Photo Loïc Swiny

Voila déjà la dernière semaine pour les Nuits. Avec trois belles soirées en perspective, par contre l’absence de tête d’affiche grand public laisse penser que l’affluence sera en berne. Ce que je pensais se produisit, nous fumes bien peu nombreux au concert imprévu de Téo Saavedra, pour permettre en période de ramadan à El Gusto d’attendre la nuit, le directeur artistique du festival chevaucha sa guitare pour nous offrir trois morceaux aux rythmes à la fois mélancoliques et endiablés. Cela donne envie de le retrouver très vite pour une fiesta dans une villa vençoise où souvent en fin de soirée il prend sa guitare. El Gusto est un orchestre d’origine Juive et arabe nous proposant des classiques de la musique arabe. La sauce mis longtemps à monter, airs trop mous en début de soirée  ce qui est dommage car en fin de concert tout le monde avait envie de s’essayer à la fameuse danse du ventre. A noter malheureusement que juste après le concert le pianiste Maurice El Médioni a été victime d’un AVC (peut être a-t-il trop dansé ?) souhaitons qu’il se soit bien remis C’est Bonga qui conclut avec sa voix rauque et sur air de fanfare africaine la soirée.

   

Téo Saavedra Photo Simon Pégurier

Babason était le dernier des groupes à concourir au titre de Talents du Sud 2012, ce groupe rodé à la scène nous proposa une salsa sur ressort. Durant trois minutes on est bluffés devant ces 10 personnes sur scène super lookées, devant ces instruments à cuivre, devant les pas de danse incessants du chanteur, mais malheureusement des le deuxième morceau on trouve que cela tourne en rond. Toutefois cette énergie a largement séduit le public puisque Babason a remporté haut la main le prix du public Talent du Sud et que l’assistance s’est livrée à quelques pas de salsa, (peut être frustrée par l’absence de ce style dans la programmation 2012). Ensuite ce fut Marta Gomez, ce doit sans doute être très bien, mais  moi j’ai du mal à adhérer à la chanson Colombienne à texte, l’espagnol m’étant très peu familier. Dois je encore vous rappeler que le reggae n’est vraiment pas ma tasse de thé pourtant j’ai largement adhéré au concert des Jamaican Legends. Ernest Ranglin, Tyrone Downie et surtout Sly & Robbie qui sont de véritables pointures de cette musique venue de Jamaïque, pour avoir notamment accompagné le Dieu Bob Marley. Ils se retrouvent là simplement pour le plaisir et nous jouent à la perfection des classiques du Reggae. Ils ne se la ramènent pas, ils sont humbles. Et ils ont eu la bonne idée de ne pas rajouter du featuring inutile, un rasta nous parlant de Babylone a tout va aurait gâché la fête.

                                        

         

Isaya Photos Loïc Swiny

La dernière soirée s’annonçait magnifique, en effet Manu Dibango faisait son retour a Vence. On sait qu’il nous offre des concerts à 100 000 volts. Allez savoir pourquoi ce soir il était en berne, soufflant de ci de là, mollement dans son saxophone, comme s’il faisait la grève du zèle. Bizarre. A-t-il vieilli ? Est-il malade ? Faisait-il la gueule pour une raison quelconque ? Je n’en sais rien mais notre festival ne méritait pas un final aussi poussif. Avant cela l’Orchestre Poly-Rythmo a groové sur de l’afro-funk.

Et voila c’est fini on peut démonter la scène, l’automne peut arriver comme un symbole, il pleuvra d’ailleurs dès le lendemain. Mais ma chronique ne serait pas complète si j’omettais de parler des Off, avec tout d’abord trois concerts gratuits hors du centre. Ils avaient lieu sur la place Godeau, pour moi la plus belle de la ville, où durant tout l’été sont exposées sur d’immenses bâches qui couvrent les murs les photos du mémoire de profil de Francois Mauplot. Cette œuvre en plus d’être étonnante et belle est une véritable étude sociologique sur notre commune. On faisait donc d’une pierre deux coups on écoutait des concerts gratuits et on découvrait une exposition qui fera date dans l’histoire de notre commune.  Les trois groupes proposés Voodoo, Will The Blue Griot et His Majesty, avaient été classés respectivement entre la 6e et 8e place par le pré jury des talents des Nuits Du Sud (sur 200 candidatures je le rappelle). Pour moi ces concerts hors site permettent à davantage de vençois de participer gratuitement au festival, et cela met de l’ambiance un peu partout dans notre ville. J’invite donc l’organisation du festival à persévérer dans cette voie et à insister aussi sur la promotion de ces événements qui restent aujourd’hui encore ignorés de la plupart. Il y eut aussi trois films en rapport avec le festival joués soit au Cinéma soit en plein air sur la place Godeau : Talon Aiguilles (en référence a Luz Casal) Ratatouille (en référence a la formidable Camille) et El Gusto en rapport au groupe du même nom. Le Jour du Sud est une journée d’animation musicale partout dans la ville, principalement adressée aux enfants (dommage que ce soient surtout les enfants des centres aérés qui en profitent). Citons aussi le superbe Web Mag de Mariama petit reportage de cinq minutes diffusé pendant les changements de plateau et qui reflète parfaitement l’esprit du festival. Avant chaque concert on pense à regarder les photos d’Achour Abbes qui fleurissent partout dans l’avenue de la résistance. Je pourrais aussi vous parler des rencontres avec les artistes à l’espace Culturel Leclerc, je pourrais vous donner la recette du Mujito ou encore décrire l’ambiance du Village des Nuits Du Sud, ou les Etoiles œuvres d’art graphique réalisées par les Lycéens du Lycée Matisse a Vence, du concours de vitrine…  Bref que de bonheur et d’animations durant l’été vençois grâce aux Nuits Du Sud.

 

Manu Dibango Photo Lucas Kesbi

Toutefois tout est perfectible.

L’accès au site reste compliqué, il est difficile de se garer, peut être faudrait il remettre en place une navette gratuite depuis le parking St-Anne. Evidement je sais que ni la ville ni le festival n’en ont le financement. Peut être un partenaire ? 

Regrettons aussi les grincheux (Plus nombreux que d’habitude me semble-t-il), qui trouvent que les personnes dansant debout leur gâche la vue !

Le tremplin talent du Sud que j’ai évoqué plus haut est formidable, il faut donc bien entendu le garder. Depuis cette année c’est l’organisation du festival qui est en charge de le la fête de la musique à Vence. Peut être faudrait il profiter de cette événement pour y proposer le tremplin, cela permettrait de faire seulement deux concerts par soirée et ainsi de limiter les nuisances pour les riverains.

Benoit me fait remarquer qu’il regrette l’absence de Zouk dans la programmation ! Mais ces propos n’engagent que lui !

Il ne faut jamais se reposer sur ces lauriers, c’est quand on pense que l’on atteint quelque chose qu’on le perd. Mais Les Nuits Du Sud sont une formidable machine qui égaye chaque année notre cité. Et c’est chaque fois pareil à chaque fin de festival, on a hâte de le retrouver.

Hugh Masekela Photo Loïc Swiny

 

Reportage Simon Pégurier

Pour L’Oreille Qui Gratte – www.loreillequigratte.com

 

Retrouver sur la page youtube de L’Oreille Qui Gratte un extrait de la quasi intégralité des concerts www.youtube.com/user/loreillequigratte

 

Les P’Tits Gars Laids Photo Simon Pégurier

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Crazy Week 2012


Le festival Crazy Week est encore tout jeune mais il s’est déjà imposé comme l’un des rendez vous musicaux estivaux des Alpes Maritimes a ne pas manquer (Avec les Nuits Du Sud Vencoise, La Pantiero et les Plages Électroniques Cannoise,Le Crossover de Nice ou encore Le Nice Jazz Festival et Jazz a Juan). S’il est si vite devenu incontournable c’est en raison du Lieu (Le mythique Théâtre de Verdure, idéalement placé au centre de Nice et Face à la mer) mais aussi grâce a une programmation éclectique, qui en plus a l’audace d’associer stars internationales et des groupes en devenir azuréens.  il ne faut pas oublier non plus dans ce succès l’enthousiasme communicatif  de l’organisation 

Je vous propose un rapide tour d’horizon de ce que nous a réservé cette édition 2012

Les quatre Monégasques de Lost Voltair ont la lourde tâche d’attaquer le mardi 17 ce festival CRAZY WEEK et « chauffer » le lieu…Alors attaquer a 19h30 au soleil et devant un public encore clairsemé, ça sent la mission !  Mais ils assurent bien avec leur rock dynamique, se faisant parfois Métal mais plutôt « Téléphone »….Forcément ce sont les seuls (dans les jeunes groupes Azuréens) à assumer un rock en Français. Nous on aime. On les avait déjà vus sur les scènes Niçoises et c’est un plaisir de les retrouver là, après des aventures individuelles dans un « Télé crochet ». Ils termineront sur un « Video kill the radio star » du meilleur effet…et hop ! Le tour est joué !

 

Lost Voltair

Mika l’Ephèbe monté sur ressorts, déclaré depuis 2007 l’héritier de Freddy Mercury. Rien que ça ! Je dirais plutôt : voix haut perchée, certes, avec envolées plutôt Psychedelic – Rock Progressif. Enfin… gros public, essentiellement de (très) jeunes filles avec leur panoplie de tee shirt et autre colifichets, et leurs mamans. Elles connaissent tous les titres qui s’enchaînent et sont au comble du ravissement. Mika est un super professionnel qui a un tour de chant bien rôdé et qui ne ménage pas son énergie.. De nombreux titres seraient même plutôt R’n’B voire Dance. Son dernier album est repris par toutes : The Origin Of Love avec les titres « Elle me dit » et « We are golden ». Mika assure une belle prestation et le concert sera une réussite.

Mika

Le lendemain c’est CKLM qui ouvrait Pour nous à l’OQG, c’est Clément (avec entre autres :Yuna project et Leïdo) Il est désormais seul sur scène et là, c’est dur de gagner la partie (1ère) : 19h30, plein soleil, peu de spectateurs…Ils arriveront plutôt vers 21h. En tout cas CKLM nous emporte dans son univers parfois soul, folk ou reggae.  Avec un phrasé qui pourrait faire penser à Christophe Maé, on sent qu’il a été élevé au Ben Harper. Il fait un bon set avec des titres déjà connus d’un public averti. Je pense qu’un artiste seul s’épanouira mieux sur une scène plus petite mais ce fut une belle prestation. Bravo Clément.

CKLM à L’Oreille Qui Gratte

Brigitte c’est Sylvie et Aurélie, l’une secrétaire, l’autre hippie. Elles ont le vent en poupe et sont de tous les festivals et de toutes les nominations et récompenses de la profession. Chapeau bas. Elles se présentent en tenues disco avec des robes que Dalida n’aurait pas reniées. Pourtant, ici, point de boule à facettes mais deux chèvres sur la scène (je ne parle pas des chanteuses). Y a-t-il un message ?

Leurs chansons ? Gentiment féministes, le public commence à les connaître surtout la gent féminine, tout de même… Nous les avions déjà vues en concert au Midem et le set reste très sage mais de très haute qualité. Là, au Crazy week, soyons fous ! Elles termineront le concert avec un « Eyes of Tiger » Eh oui…très Dance …

Brigitte

Dans la catégorie meilleure surprise, le vainqueur est…Julien Doré ! J’avoue que je n’aimais guerre cet énervant énergumène, bardé de distinctions (Victoires de la musique…) Passé par le Télé Crochet, il agace les garçons et plait aux filles… parait-il. Je le savais très bon chanteur et instrumentiste. Intelligent et plein d’humour. Mais ses disques ne m’ont jamais convaincu ! Comme le gars sait s’entourer des meilleurs (Philippe Catherine, The Shoes, Armand Méliès, Dominique A…) ça fait quand même du « beau monde » ! Là, sur scène, on découvre un showman de grand talent qui nous a fait une très, très belle prestation. Un orchestre excellent, avec Armand Méliès à la guitare, ça donne un concert génial dans le registre rock Français. Julien joue de tout, même de la trompette, danse, grimpe jusqu’aux projos, enfin il fait le spectacle. Ses titres sont du déjà entendu et c’est bien pour un public conquis qui peut chanter avec l’artiste, alors tout le monde en redemande. Donc, un artiste à conseiller en live, plutôt !

Julien Doré

C’est au tour de The Kitchies d’ouvrir la soirée du 19 Juillet. Leur enthousiasme plus que communicatif, leur évident plaisir à jouer sur un si belle scène ont permis aux jeunes niçois de s’en sortir a merveille en nous proposant leur pop rock ultra vitaminé qui zappe tout seul nous faisant autant voyager en Angleterre Brighton (sur les terres des Kooks) qu’à Seattle pour les guitares saturées. Un groupe a suivre de près.

 

The Kitchies à L’Oreille Qui Gratte

Ce fut ensuite totalement survolté pour les nordistes de Skip The Use. Je ne sais pas comment fait  Mat Bastard le leadeur du groupe pour tenir un tel rôle mais c’est a fond a fond a fond pendant plus d’une heure. Une bête de scène est née, impossible de rester de marbre. Le théâtre de Verdure s’est transformé en véritable pile électrique. Les jeux de scène survoltés faisant largement oublier les quelques faiblesses des compositions qui mis a part les hits totalement imparables tournent assez vite en rond

Mat Bastard de Skip The use

On s’attendait a un formidable Battle entre Dionysos et Skip The use pour savoir qui sauterait le plus. Mathias Malzieu le Leadeur de groupe de Valence a été élu a l’unanimité par l’équipe de l’Oreille Qui gratte comme le meilleur show man du monde malheureusement il s’était fait mal quelque jour auparavant donc impossible de sauter pour lui. Donc Mat Bastard a gagné le combat par forfait. Le jeu de scène était donc un peu moins bondissant que de coutume ce qui nous permis de nous concentrer sur les compositions et l’on peut donc constater que Dionysos est revenu vers ses premières amours. Des guitares sales et saturées étaient a nouveau de sortie pour notre plus grand plaisir

 

Dionysos

Depuis plusieurs mois on peut les voir Last Leeway dans les Pub et scènes Niçoise. Ils font partie de cette jeune génération montante de groupes rock locaux dont un certain nombre était présent à ce festival et qui profitent de la scène magique du Théâtre de Verdure. Il y a peu ils enregistrent leur premier EP chez ICEBERG (Morgane) Ce soir 20 Juillet  ils nous font un très bon set et ces 5 Niçois confirment tout le bien que l’on pensait d’eux.

Last Leeway

Stuck In The Sound Ces Parigots pas manchots qui envoient depuis 10 ans un Rock Indie entre Oasis et Pixies. Bon, pour les références, ça n’engage que moi … Repérés par CQFD ces lascars du 9-3 se réclamant de Sonic Youth ne restent pas « Stuckés » sur scène et leur énergie gagne le public. Ils interprètent en partie leur dernier album Poursuit enregistré à Montreuil et qui donne dans un registre plus Electro. Quelle voix ce chanteur ! Devant une telle pêche on est déçu que ça s’arrête, on reprendrait bien encore un peu de Sound.

 

Stuck In The sound

Dans la catégorie meilleur Show, le gagnant est : Shaka Ponk Ces gars du ch’Nord, encore meilleurs depuis l’arrivée sur scène de Samaha Sam, ils nous font un spectacle total : Du gros son, des vidéos et des lumières époustouflantes, du rock comme on l’aime. Eux aussi passés par feu CQFD, ils font un show exceptionnel, à nul autre pareil. Après un concert mémorable au Midem cet hiver, ils sont revenus sur la côte pour nous offrir leur Punk Rock Electro (tout ça…) complètement déjanté. Et on aime ça ! Guitares, synthé, ordi, vidéo, tout est bon pour faire de cette prestation scénique un show hors du commun. Seul léger bémol à mon avis : Un peu trop de Vocoder…Mais les titres s’enchaînent, rien que des tubes dont beaucoup sont déjà bien connus. Quand on dit : énergique, il faudrait encore d’autres adjectifs ! On sort de ce concert tout éberlué et pour ceux qui veulent continuer à la maison; reste leur dernier disque : The geeks & The Jerkin Socks (tout un programme)

 

Shaka Ponk

Et oui c’est déjà le 21 Juillet et donc  la dernière soirée de la saine la plus folle de la capitale de la cote d’azur

Une belle scène pour les Niçois de Little d Big B qu’on a vu démarrer en gagnant différents tremplins, puis la sortie il y a quelques mois de leur 1er EP Elephant Walk. Ce soir au T d V ils nous offrent une demi heure de rock très moderne un peu façon Artic Monkey avec des compos désormais connues localement …Le fan-club est là et ça s’entend. Rituellement, ils quittent la scène en laissant « larsener » les amplis et reviennent saluer. Bon et sympathique tout ça !

 

Little d Big B a l’Oreille Qui Gratte avec Gilbert Taurel

La triplette Belge de Puggy  je dirais même Européenne (1 Français, 1 Anglais et 1 Suédois) nous emmène dans ses ritournelles Pop Folk bien en place plutôt BCBG à leur image…Il y a du Beatles, par moments, la dedans et ce n’est pas pour nous déplaire. Après 3 albums leur renommée est là et leurs titres bien connus de tous. Belle prestation en cette chaude soirée.

Matthew Irons de Puggy

 Dans la catégorie émotion le gagnant est : Roger Hodgson de Supertramp. Pour moi c’est 50 millions d’albums en 4 disques mythiques (74-75- 77-79). La nostalgie, ça fait toujours un peu peur : il y a les souvenirs et là tout de suite, c’est le concert, ça va donner quoi ? Dès les premières notes d’harmonica de « Take the way home » on sent que ça va le faire…Même si Hodgson a pris des rides, sa voix et sa musique sont toujours là, intactes. Il est extraordinaire : sympa, heureux d’être là à communiquer avec les journalistes et communier avec un public comblé qui danse et reprend tous ses morceaux à la note près, au mot près. Des titres (sur une vingtaine ce soir) vont même faire pleurer dans le public tellement ça remue de souvenirs. Personnellement, malgré la chaleur et la foule j’ai eu quelques frissons…je me revoyais poser le bras de la platine sur le vinyle et monter le son ! Bon, trêve de souvenirs; ce soir : des musiciens exceptionnels, avec le Canadien Mc Donald (Chœurs, Saxo, Harmonica, etc…) un chanteur hors du commun, un son de grande qualité, toujours à la hauteur, une set list qui tue, ça donne un concert qui restera dans les mémoires. Mais les meilleures choses ayant aussi une fin ce sera sur « It’s raining again » tandis que des spectateurs ouvrent leurs parapluies…il fait pourtant très beau ce soir…

 

Roger Hodgson

Take the Home nous avait dit Roger il fallait donc prendre maintenant le chemin de la maison. Mais c’est plein de souvenirs et de mélodies qu’on le fit, avec une en tête un compliment et une résolution MERCI ET RENDEZ VOUS L’ANNEE PROCHAINE

 

Compte rendu et photos Gilbert Taurel

(sauf pour la soirée du 19/07 Simon Pégurier)

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J’avais rencontré en Mars 1999 les Têtes Raides pour une interview pour le magazine l’OVNI (revue devenue culte aujourd’hui) à l’occasion de leur venue à Vence pour les Nuits Du Sud, je vous repropose cet entretien.

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Y Revenir

Je viens de profiter d’une de ces douce soirée d’été ou le planning se calme un peu pour me plonger dans le livre de Dominique A. Chanteur que j’adule depuis toujours.

 Il nous propose aujourd’hui son second livre « Y revenir » après avoir sorti en 2008 « Un bon chanteur mort » qui était plus une explication de la naissance d’une chanson qu’un œuvre de fiction.

Aujourd’hui a l’occasion d’un retour dans sa ville d’enfance Provins (Seine et Marne) pour un concert il nous raconte ses souvenirs.

Bien entendu ce livre m’a ravi il est peut être un peu long à se mettre en route mais des que l’adolescence et là, tout s’accélère, il se permet enfin de nous parler de sa fragilité et de son amour pour la musique. J’ai par moment eu l’impression que Dominique A racontait ma vie, tant mon amour pour ma ville et aussi pour la musique sont grands, je pense que comme lui, si j’aime tant la musique  c’est aussi pour me refugier me couper du monde.

Si j’avais un tant soit peu de talent  c’est un livre que j’aurais rêver d’écrire ou s’entremêle souvenirs, musique et psychologie. Comme moi il est attaché plus que de raison aux murs de son enfance, comme moi il se cache derrière une carapace comme moi le temps qui passe le change. Même les détails comme détester les leçons de la natation a l’école qu’il ose même comparer au service militaire pourraient être miens.  « je vois se profiler le service militaire comme une séance de natation en continu » . Bref ce livre est miroir

J’ai dévoré ce livre d’une traite, il  nous permet de mieux connaitre ce chanteur que l’on pense aujourd’hui fort  mais ce sont ces figures intimes qui ont bouleversé a tout jamais  une chanson française trop  tranquille

Simon Pégurier

Je vous propose ci dessous un extrait : qui résume bien je pense le livre où se mêlent, les souvenirs, la cruauté des Hommes, la naissance de l’amour pour la musique, l’aveu de ses propres faiblesses….

« La peur est mon pays. Peut-on l’écrire au titre du lieu de naissance sur la carte d’identité ? Ça me dédouanerait de mon incapacité à être courageux. J’envie ceux qui le sont. Mais la plupart le sont naturellement : leur courage n’est pas le fruit d’une lutte intérieure, il ne leur coûte rien. Je ne peux qu’avoir le cran d’accepter ma faiblesse, et d’en payer le prix, la peur, en espérant qu’elle suscite l’indulgence, et que les autres me laissent « passer »

Ce serait trop beau. S’il en est un qui ne me laisse pas passer, ce n’est pas un enfant, non mais mon instituteur. C’est un homme encore jeune, au visage avenant. Il me cite en exemple, parce que je suis appliqué, ce qui n’accroit pas ma popularité auprès des autres, qui me trouvent à part. Il aime sentir l’odeur de ma peur, et en partager le goût. Remarquant un jour que j’utilise mon index comme gomme, il brandit le cahier maculé de taches grisâtres, et  prononce ce mot : « cochon ». La classe, électrisée s’en saisit, et se met à le chanter sur deux octaves, en marquant une césure nette entre le « co » et le « chon » : on dirait une sirène de pompier facétieuse. Le succès de cette distraction incite le Maître à la renouveler. Il me prend un jour à part pour savoir pourquoi je pleure lorsqu’on me traite de cochon.

Le bestiaire de l’angoisse ne s’arrête pas là. L’âne y talonne le cochon, et mon patronyme n’y est pour rien. Le Maïtre somme Eric Crétard de venir au tableau ; il le place sur l’estrade et dessine au-dessus de lui deux grandes oreilles. Les rires sont timides. Eric Crétard se tient droit, son visage n’exprime rien.

Le Maître tombe malade. Une jeune femme le remplace et nous apprend des chansons. Elle repère mon timbre de voix, et me confie les couplets. Pour une fois, être remarqué ne me pèse pas. J’aime chanter, et je n’ai pas de problème à le faire en public, pas encore. Mon assurance inhabituelle intimide mes camarades. Lorsque je chante, tout est simple, les autres se taisent, et baissent la tête.

Depuis ma chambre, j’entends une musique monter du salon. Au bas de l’escalier, un vinyle tourne. J’observe l’aiguille creuser les sillons, comme appuyant sur un point de douleur qui fait s’élever une voix plaintive. Celle-ci évoque la mort d’un amour, dans un pays lointain. La tristesse de ce chant ne me rebute pas : au contraire, elle m’ôte à la mienne son caractère exclusif. M’immerger en elle me raccroche hors de chez moi.

Les mots que porte cette voix en appellent d’autres tapis en moi. J’ouvre des cahiers où ils se répandent bientôt.

C’Est un apaisement, une consolation, immédiate, et renouvelable à l’envi. Le silence, qui semble prendre possession de tout ici, recule.

A l’école, l’étau se desserre : je passe dans la classe du directeur, dont l’humeur égale ne se prête à aucun débordement. Les lieux sont moins austères, les murs plus clairs, la lumière du jour y entre volontiers. Après la cantine, nous regardons des programmes éducatifs sur une télévision fixée en hauteur. Sa présence fait le lien avec la vie à la maison, mais ici, les images sont comme dépossédées de leur pouvoir de nuisance. Des tortues géantes avancent sur des galets, des coulées de lave rampent sur un volcan, des scientifiques collectent des ossements. Je n’en retire rien, sinon le plaisir de voir les images défiler, et d’éprouver qu’à l’école l’extérieur peut s’immiscer.

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Lancement de la 18e saison de L’Oreille Qui Gratte

Coucou a tous,

 Comme chaque année je fais une pause dans mes activités estivales pour faire un appel a candi ture pour l’oreille qui gratte

Je pose donc le mujito que j’ai dans la main, éloigne  mes yeux du planning des innombrables concerts de l’été par contre je garde le brin de lavande que j’ai dans la bouche….

 Comme vous l’avez sans doute appris l’Oreille Qui Gratte a changé de formule, www.loreillequigratte.com/post/14080863013/communique-de-presse-loreille-qui-gratte-nouvelle  bien que nous soyons toujours diffusés le mardi entre 19h10 et 21h sur Agora. Dorénavant nous enregistrons 3 émissions d’affilée la nuit du premier samedi du mois. Nous essayons de constituer un plateau cohérent avec des échanges musicaux et rencontres inédites. La mayonnaise nous semble prendre, nous avons donc décidé de continuer  dans cette formule

Donc si je viens  vers vous  aujourd’hui c’est pour qu’en fonction de vos désirs de participer a notre émission je me créé un carnet d’adresse de personnes disponibles que je puisse contacter en fonction de la couleur musicale que nous souhaitons  donner a nos nocturnes

Donc si vous souhaitez participer a l’Oreille Qui Gratte merci de répondre a ce mail, avec un lien où l’on puisse vous écouter en ligne (My Space, BandCamp…)

Nous allons aussi essayer dans la saison de créer des événements en effet durant la saison nous atteindrons la 600e émission et les deux principaux animateurs fêterons leurs 40ans

 Cette saison étant notre 18e nous atteignons presque la majorité, nous espérons donc ne pas nous assagir et continuer avec la même envie, la même énergie, la même passion

Je vois déjà Benoit qui fait des grimaces  disant « enfin oui Simon tu écoutes de la musique de vieux maintenant heureusement que Gilbert  et moi sommes restes des Punk » Ce n’est pas totalement faux mais au moins il y en a pour tout le monde dans la programmation

 J’attends vos réponses par mail (simon.pegurier@wanadoo.fr) et vous donne rendez vous sur les ondes le 02 Octobre

 Bises aux filles et tapes amicales dans le dos aux mecs

@+

Simon Pégurier

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Il y une Interview des hyper talentueux nicois d’Hyphen-Hyphen dans les Inrockuptibles # 867 (du 11 au 17 Juillet)

Retrouvez ici en Pod Cast leurs deux venues à L’Oreille Qui Gratte

Le 23 Mars 2010 (# 508)

Pt I : www.wat.tv/audio/508-the-hyphen-pt-2dzjv_2jryb_.html

Pt II : www.wat.tv/audio/508-the-hyphen-pt-ii-2dzlf_2jryb_.html

Le 12 Octobre 2010 (# 524)

www.wat.tv/audio/524-pt-ii-hyphen-34qc7_2jryb_.html (Attention l’émission démarre à la 13e min)  

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