Wreckless Eric : Construction Time And Demolition

artiste britannique punk de la fin des années 1970 et déjà 64 piges au compteur ! Il est tombé dans la musique en 1977 quand il n’était qu’un étudiant post adolescent avec le monde entier qui s’ouvrait à lui.

 Wreckless « l’imprudent », il le fut… et s’est retrouvé coincé derrière ce pseudo improbable et n’a pu éviter une certaine célébrité sous ce nom et devenant un leader de la scène underground Britannique. Il fut aimé, beaucoup, mais aussi assez sous-estimé.

Wreckless, de son vrai nom Eric Goulden, a fait partie du légendaire label Stiff Records (Ian Dury, Elvis Costello , Motörhead, Devo, Dr. Feelgood, Madness, et j’en passe).

Au début des années 1990, il enregistra plusieurs albums en France chez New Rose, et sur Sympathy for the Record Industry, label des White Stripes et de Alan Vega,

Les titres du monsieur ont été repris par The Monkees, Cliff Richard, Marianne Faithfull, entre autres.

Il en est à son 7eme album perso, mais a fait partie de 6 groupes avec des disques à chaque fois.

https://www.youtube.com/watch?v=ufJ8tskbaQg

 Sur ce disque Wreckless Eric voit les mêmes choses que nous, mais installe son point de vue désabusé.

 « J’ai atteint l’âge où je vois des bâtiments démolis que je me souviens avoir vu construire. Au début des années soixante-dix, lorsque je vivais à Hull, (ndlr : non loin de Manchester,  Liverpool,  Leeds et leurs friches industrielles) j’ai vu des rues entières démolies, transformées en vastes étendues de poussière et de briques émiettées. Les résidents ont été transférés dans des endroits lointains que je connaissais seulement par des destinations affichés au front des bus ».

Son nouvel album est un peu l’aboutissement de plus de quarante années de tournées et d’enregistrements – une vie de composition, de créativité et de réussites. Fort, dissonant, mélodique, parfois lyrique, Construction Time & Demolition est une musique qui convient parfaitement à ces temps qu’il juge désespérés.

Il conclue : « Je voulais que ma musique sonne comme si elle se démolissait au fur et à mesure, et parfois je voulais vraiment l’entendre se détruire, d’où ces fuzz in and out, jusqu’à ce que tout ce qui reste soit le son plat d’un cœur qui aurait cessé de battre ».

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