Invité : Les P’tits Gars Laids Album de la semaine : Lou Doillon : Lay Low Le Mardi 20 Octobre 2015
Lou Doillon : Where To Start Lou Doillon : Worth Saying Needs : Broken beauty Les P’tits Gars Laids : J’aime être en retard Les P’tits Gars Laids : Des bouts de rien Georges Brassens : La ballade des gens qui sont nés quelque part´ Maceo Parker : Papa’s Got Lou Doillon : Nothing Left Les P’tits Gars Laids : Ce soir je chante Les P’tits Gars Laids : Reste pas sur le palier Les P’tits Gars Laids : Le vent l’emportera (Cover Noir Désir) H F Thiéfaine : Le chant du fou Lou Doillon : So Still
Le Nouvel Obs par la plume de Fabrice Pliskin …l’a littéralement descendue, je cite : « Voix maniérée avec de vrais-faux morceaux de bluesman dedans, pour quart de finale de télé-crochet : Zoulou Doillon, elle chante comme si elle se brûlait la langue en avalant sa tasse de thé… Guitare acoustique, comme issue du commerce équitable. Petite mélodie au piano bio qui ne semble être là que pour décorer le spot d’un forfait illimité 4G » ça dégomme sévère, là !
Pour ma part, je si je l’attendais un peu au tournant après son premier essai où elle avait fait appel à Etienne Daho, là, cette fois, l’ar¬tiste a demandé l’aide du Cana¬dien Taylor Kirk du groupe Timber Timbre, et le résultat est très très bon.
Lou Doillon : Son père lui a fait découvrir la musique, il lui disait souvent : « Assieds-toi là, et écoute bien » Et il lui passait Siouxsie and the Banshees, Nick Drake, et Patti Smith pendant des heures » mais pas seulement, passant du rock au folk et du folk au jazz. Lou cite aussi Bob Dylan, David Bowie et les Kinks. Ses chanteuses préférées actuellement sont, Kate Bush et Siouxsie Sioux mais musicalement elle apprécie aussi le courant lo-fi. Le timbre de Lou Doillon est plutôt « un peu rauque ». Et à la question bateau : pourquoi l’Anglais ? Elle répond : « C’est ma langue maternelle. Ma mère me chantait des berceuses en anglais. Plus tard, je traînais avec mes cousins anglais qui jouaient dans des groupes punk. Je parle en anglais à la maison, avec mon (ex) mari J U Mitchell, avec mon fils, avec ma mère… » Mais elle ajoute : « Cette langue m’aide aussi à rester floue parfois. »
Son univers musical se rapproche de ceux de Karen Dalton, Cat Power et Patti Smith.
Un deuxième disque intime et élégant, sorti en ce mois d’octobre 2015 « Lay Low » : onze titres mini¬ma¬listes et très effi¬caces
Plusieurs écoutes vous délivreront une quantité de jolis secrets, sous la rocaille de cette voix, on va de la colère à la tendresse, de l’amertume à la compassion – Un chant très attachant en définitive. A savourer tout comme on avait dégusté son 1er opus.
Les 20ans de L’Oreille Qui Gratte Le 26 Septembre 2015 – Cannes Salle Raimu
Olaby : 1 : Raindrops and the sun 2 : Horatio 3 : Dreamaphone 4 : Unfold 5 : Billie 6 : Land of Ice 7 : Blue Green 8 : Sunday evening feat Mare Imbrium
Invité : WarmCans Album de la semaine : The Vera Violets – Six Le Mardi 06 Octobre 2015
The Vera Violets : Distorted View. The Vera Violets : To Be In Eric Maiolino: J’écris. Warmcans : La Sol Do Mi Warmcans : Mon Slip Warmcans : Enculé discret Park In Son : qu’est ce que tu crois? Haarp : The Light The Vera Violets : Come On Come On Warmcans : Masturbation – Bukkake Warmcans : Timmy and the lord of the underwold (Cover DVDA) The Smashing Pumpkins :Landslide The Vera Violets : Somewhere Else
Cette année 2015, Eric Maïolino sort Révélations Son premier album 12 titres Entre « chanson à texte » et « pop-folk », Eric Maïolino se distingue par son style d’écriture jouant avec les mots. Eric aime avant tout incarner des personnages pour mieux raconter des histoires. Ce goût des personnages, Eric l’a forgé dans son expérience théâtrale. Alors qu’il a pour métier professeur mathématiques à Cannes, depuis 2000, il interprète en public, Ionesco, Molière, Beckett ou Feydeau …et puis même ses propres textes. En 2001 : il sort son premier EP 5 titres autoproduit Ma Vertu enregistré avec le guitariste de jazz Louis Bariohay. Il donne alors ses premiers concerts à Nice puis Antibes. En 2004, c’est son deuxième EP Ange Heureux, là, Il le jouera, seul à la guitare ou en duo. Dès 2007, Eric suit plusieurs années les stages des « Ecrivants Chanteurs » animés par Chantal Grimm. Il y réalise aussi un travail d’interprétation scénique avec la metteur en scène Corinne Gremaud qui aboutit à un concert avec ses chansons inédites accompagné par un pianiste à Paris en 2013. Dès lors, il travaille sur ce premier album Révélations. Réalisés au studio ToneHouse de Noisy-le-Roi. Les 12 titres de l’album puisent leurs influences dans son parcours musical des années 90 -2000. Dès le début de l’album, il avoue : « Quand j’ai peur, j’écris » mais c’est pour conclure au final : « Attention, je vais sortir de ma boîte ! ». Alors, Vous êtes prêts ?
C’est par un bel album , que nous débutons cette nouvelle saison . En effet le 18 septembre dernier l’Ex Leader de PINK FLOYD sort dans les bacs son 4éme opus .
Le dernier dattait deja de 2006 avec un son résolument Floyd nous plongeant dans les suites de l’excellent Division Bell .
Pour ce nouvel album , Gilmour repense à sa maniéré le concept et produit un album plus personnel arborant des textes plus forts pour redonner encore plus de candeur à son jeux de guitare des plus significatifs en son genre .
Bien qu’accueilli de maniéré très positive par la critique Européenne, le guitariste anglais a surpris son auditoire français en créant la chanson phare de son album sur le gimmik sonore de la SNCF !
Pour certains, original, pour d’autres totalement absurde , le morceaux recoit bonne critique et plus de 2 millions de vue la première semaine sur les plate formes de podcast .
Un univers toujours très personnel ou la guitare est reine , les mélodies toujours aussi sucrées et des textes cosignés avec sa muse et femme , Polly Samson .
Les textes pour une fois parlant de sujets plus personnels que généraux , comme la mort de son ami Richard Wright Ex clavier de Pink Floyd ou encore le souvenir de sa mère et la peur de la mort . Il s’autorise même un petit standard de Jazz avec Jools Holland du plus bel Effet !
Comme à son Habitue David Gilmour n’a pas laisiné sur les moyens en se payant de beaux orchestres philarmoniques , les choeurs francais en églises ou encore son mythique bureau Londonien d’Abbaye Road Studio A .
Un cocktail musical toujours aussi soyeux ou les rythmes et les genres savent se cotoyés dans une certaine pureté , ou les mélodies prennent ainsi tout leur sens lorsque son touché guitaristique enflamme sa mythique sratocaster .
Une équipe toujours aussi soudée à la scene comme a ville , avec le fidéle clavieriste JON CARIN dans le rôle du nouveau leader KEYBOADS , Guy Pratt a la bass , Steve Distanizzo a la batterie son ami et producteur Phil Manzanera à la seconde guitare .
Encore un trés bel Album qui ne manque pas de piquant, d’amour et de tendresse dans la guitare, à 70 ans David Gilmour nous prouve une fois de plus que le talent n’a pas d’age et de limite .
Il offre ainsi a ses fans cet album et une tournée magistral dans les arénes romaines du monde entier bien à la auteur de son Génie légendaire .