En octobre, frustrés de ne pas entendre ce que nous aimions sur les radios existantes nous avons créé notre propre Web-Radio. 6 mois plus tard le succès est là, vous êtes plus nombreux chaque jour à vouloir écouter la musique pas comme les autres que nous proposons 24h sur 24 et 7 jours sur 7 ici http://radio.loreillequigratte.com/ Pour que votre qualité d’écoute soit encore optimum et que vous puissiez nous écouter n’importe où, nous venons de lancer notre appli pour smartphone et tablettes. Pour la télécharger rien de plus simple, allez sur notre page http://radio.loreillequigratte.com/appli/ et en 2 clics partout où vous serez vous aurez avec vous si vous le souhaitez l’oreille qui gratte
Dans le cadre du disquaire day l’équipe de loreille qui gratte a animé (Le 17 Avril 2015) à la médiathèque de Mouans-Sartoux une rencontre débat autour du disquaire Nicois Hit Import
Autour de la table nous avions Fifi dHit Import, Baldu des Dum Dum Boys (et fondateur d’une maison de disque spécialisée dans le vinyl).
Christophe Brillant a assuré une session acoustique
Invité : Monkey Men Album : Courtney Barnett : Sometimes I Sit and Think, And Sometimes I Just Sit Mardi 21 Avril 2015
Courtney Barnett : Elevator Operator Courtney Barnett : Pedestrian at best Courtney Barnett : Dead Fox US Royalties : Blue Sunshine Monkey Men : the seed Monkey Men : Let your monkey The Zemblas : Don’t Wanna Get Used To That Monkey Men : kind of man Monkey Men : Semi precious weapon (Cover : Semi precious weapon) Monkey Men : laid back Richard Anthony : A Présent Tu Peux T’en Aller Jon Spencer Blues Explosion : Funeral Courtney Barnett : An Illustration of Loneliness
Iles désertes : Reno : 1/Gran Torino – Clint Eastwood 2/ Rocks – Joe Perry 3/ Overnite Sensation – Frank Zappa Olivier : 1/Filmographie de Stanley Kubrick 2/Le monde des A –Philip KDick 3/Phantom of the Paradise – Paul Williams Eric : 1/ Van Gogh, de Maurice Pialat 2/ N’importe quel album de Gaston Lagaffe (Franquin) 3/ Get yer ya-ya’s out, The Rolling Stones
FAUVE ce collectif parisien fondé en 2010 composé de 5 garçons, dont le nom fait référence au fil de Cyril Collard les Nuit Fauves (1992) ce groupe que j’écoute depuis maintenant 3 ans, dans mes moments de colères, continue à entrainer mon état d’esprit rageur et dans mes moments de doute il me donne un élan d’espoir et d’optimisme. Ce groupe, non pardon ce collectif que j’ai découvert du bouche à oreille pendant une période de ma vie bien difficile était présent ce 8 Avril 2015 en concert à NIKAIA. Un collectif étonnant autant à écouter chez soi, en voiture ou encore mieux à voir !! Surprise par la tranche d’âge qu’il y avait ce soir-là !! Oui, je pensais qu’il n’y avait que les trentenaires comme moi qui se sentaient concernés, mais non il y a les jeunes, les encore plus jeunes, les vieux et les encore plus vieux, tout ça pour ma part, révélateur d’un certain mal être générationnel. Ce qui frappe chez FAUVE, c’est l’urgence des propos, aux phrasés fiévreux, certes éprouvants au bout d’une heure trente de concert, mais néanmoins émouvants. Un décor constitué d’images qui s’enchaînent sur des toiles tendues immenses, jouent avec les lumières et découpent les images aux couleurs légèrement passées, tout se joue dans la pénombre, un monde parallèle, étrange et interlope. Des textes toujours débités avec les tripes, à chaque phrase choc un public prénommé « la famille » répond d’un cri. Sur le texte « DE CEUX » qui scandent avec incandescence des mots puissants et enragés, un morceau ou chacun de nous peut puiser sa propre vérité. L’atmosphère est chargée d’électricité », les frontières disparaissent, nous faisons partie de cette entité, pendant ce temps suspendu, nous aussi fusionnons avec ce projet. Une musique sourde et pénétrante, un chanteur qui fait un véritable bal de va et vient et dépense une énergie folle à parcourir l’espace de la scène. Nous voilà avec nos mains tendues, nos mots scandés avec le collectif, quand tous ensemble nous reprenons les paroles « va te faire enculer le BLIZZARD » pas de vulgarité dans ces six mots repris d’un même cœur qui bat, ce soir, les barrières s’abattent, nous nous accordons le droit de la révolution interne et nous nous unissons dans ce même combat intense « faire de nos vies un rêve et de nos rêves une réalité » Je me demande si nous ne sommes pas tous des FAUVE, la rage « DE CEUX » qui ne renoncent jamais, qui doutent, qui hésitent, et pourtant qui gardent espoir et ne perdent jamais la flamme…..
On l’appelait «le père tranquille du rock» on aurait dû dire « du yé-yé ». Richard Anthony, est mort hier à Pégomas De son vrai nom Ricardo Btesh, il est né au Caire, de parents syriens exilés. Il grandira en Angleterre. Arrivé en France, le soir, il joue du saxophone dans des cabarets. Il parle six langues et sa voix est agréable, ce qui lui ouvrira bien des portes. Il est dingue de rythmes anglo-saxons et a alors l’idée d’adapter des titres en français. Ses premières chansons échouent lamentablement ( Peggy Sue de B Holly par exemple). Nous sommes en 1961, et c’est la naissance du rock français mais très souvent ce ne sera qu’un ersatz du rock US. A cette époque Richard découvre un succès des Coasters intitulé Three Cool Cats. Il en fait une adaptation qu’il baptise : Nouvelle Vague. C’est son premier vrai succès Ce succès ne se dément pas avec l’adaptation en 1962 d’un classique américain, 500 Miles, qu’il adapte en : Et j’entends siffler le train. La machine est lancée… Il aura sans doute été un des plus prolifiques adaptateurs de chansons de tous les temps. Malheureusement pour ceux qui aiment le rock il s’oriente alors vers la variété. Richard Anthony profite de la vie : il part vivre aux Etats-Unis et quand il revient en France son insouciance lui vaut des ennuis avec le fisc dans les années 80, il fait même un peu de prison et doit régler des amendes énormes.
Il ressuscite dans les années 90 avec la « nostalgie business ». Ses compils se vendent par millions, et il est un pilier des tournées «Age tendre et tête de bois»
J’ai choisi ce soir A présent tu peux t’en aller ce n’est pas une plaisanterie douteuse, mais de ses adaptations nombreuses c’est une de celles qui souffre le moins de la comparaison avec l’originale et qui est représentative d’un genre prisé dans les 60’ : les girls band (The Shirelles, the Crystals, The Supremes etc…) ici le titre U S est I only want to be with you et fut créé par Dusty Springfield et repris de très nombreuses fois. Pour tout ce qu’il a apporté au Rock naissant en France, je lui dis : « Merci encore, et à présent tu peux t’en aller »
Dans le cadre du Disquaire-Day j’animerai vendredi 17 Avril à 19h à la médiathèque de Mouans Sartoux une rencontre autour du célèbre disquaire rock niçois “Hit Import”. En plus de l’équipe d’Hit il y aura autour de la table Baldu (Dum Dum Boys – Non !) qui nous apportera son éclairage Bien entendu cet entretien sera ensuite disponible sur notre Web Radio : http://radio.loreillequigratte.com A vendredi
Attention cette critique est personnelle et n’engage en aucun cas les autres membres de l’équipe . Je le fais de mon plein gré et avec les conséquences que cela peut entraîner . J’assume mes propos, et ma critique se veut artistique avant tout . Je ne suis ni la pour encenser ou détruire qui que ce soit . C’est un point de vu discutable sur lequel j’ouvre le débat si le besoin s’en fait sentir . Je tiens à rappeler que je suis musicien , professeur de musique ,ancien directeur de magasin , guitare tek et actuellement suivant un cursus d’ingénieur du son . Ma critique se veut fondée et objective et non dégradante . Merci à tous . SAN ANTONIO .
A quand le renouveau des genres ?
Et bien oui !!! A quand du nouveau dans les bacs , les oreilles et sur les scènes . On reçoit en permanence des groupes de tous horizons , de tous styles et de toutes racines . Des émissions qui éveillent en nous des vibrations ou pas , de sentiments ou pas , qui réveillent en nous des parts sombre de notre inconscient.
Bien , pas bien , bon pas bon , original ou pas , quelle importance au fond ! Oui ou non ? Original , créatif , subversif, provocateur ou non … Comment se retrouver aux portes de ces OPUS qui sortent par milliers …Amen !!!!
Faut il être bon musicien pour faire du bon , du vrai du solide , ne pas plagier , ne pas se coller l’étiquette qui colle à la peau . Monter un groupe jouer , se fondre dans une création que l’on croit au dessus de tous …
Quels sont les groupes qui aujourd’hui transcendent les hits parades … Produit pas produit , labelisé ou non , tourné ou pas , le mystère de la qualité reste entier . Est ce que le MP3 nous rend t’il plus fort , plus faible , plus consommateur ou plus sourd ? Noyé dans les affres de ces labyrinthes , j’ai le sentiment que la musique perd de sa candeur et de son authenticité. Aujoudhui un ados avec un IMAC veux faire un EP pour peser face à ses potes du “ milieux ” . Pondre de la daube pour se cacher derrière la peur de la médiocrité qui nous entoure….baaaaahh il est vilain San Antonio ! Mais soyons honnête ,soyons réaliste une seconde ! Notre génération fait croire par les médias que la boulangère du coin a le potentielle de remplir Bercy avec son jolie minois et ses boîtes à rythmes , que le jeunot du garage à papa peut enflammer le stade de France , que YouTube fait de toi une star en deux cliques avec une pauvre vidéo DEGUELASSE prise à partir d’un smart phone . Comment continuer à croire que le renouveau c’est la médiatisation sans talent et non pas l’inverse … Des disques par milliers pour des studios vides , des maisons de disques sur le fil du diamant rose et des tourneurs annulant les deux tiers de leur poulain faite de booking !!! Alors ??? WTF boys ? Mélange des genres sans créativité , renouveau des genres sans plagier , car faire du TRIBUTE Cest CACA BEURK ! Que celui qui n’a jamais plagier me jette le premier VYNILE !
Invité : Benjamin Fincher Album : Noel Gallagher ’s High Flying Birds – Chasing Yesterday Mardi 31 Mars 2015
Noel Gallagher: In the Heat of the Moment Noel Gallagher: Lock All the Doors Noel Gallagher: While the Song Remains the Same The Kitchies : If Only Benjamin Fincher : I wish I had a lower voice Sufjan Stevens : Death with Dignity El Botcho : Meredith’s Closet Benjamin Fincher : Wide Eyed Benjamin Fincher : A Storm Benjamin Fincher : The North Benjamin Fincher : 17 ( Cover Youth Lagoon)