Mare imbrium délivre un savant mélange de rock, de pop et d’électro. La créativité du quatuor reste unique. Portées par des mélodies riches sur des rythmiques énergiques, leurs compositions dégagent une atmosphère singulière alternant force et fragilité. Leur nouvel EP “An ocean” plonge l’auditeur dans un océan de mélodies profondes et aériennes. Une traversée à la fois synthétique et électrique qui se révèle tour à tour oppressante et libératoire.
Mills c’est quand tu veux retrouver les Pixies et Sonic Youth mais en plus neuf, c’est quand tes humeurs te jouent des tours et que tu veux tout envoyer en l’air, c’est quand t’en a marre des esbroufes et que tu veux du vrai. Mills c’est Philippe Daly (Chant/Guitare), Anthony Chefdeville (Guitare/Choeurs), Olivier Solère (Basse) et Cyril Moyer (Batterie). Mills explore en musique comme en mots des thèmes tels que “la manipulation”, “l’uniformité”, “un réalisme parfois destructeur” et retranscris tout ça en énergie à partager. Mills c’est aussi du live. Mills c’est aussi une musique électrique franche et sans concession. Contrairement à la majorité des groupes actuels qui mêlent souvent des instruments électroniques à leurs productions, Mills arrache ses sons dans les entrailles de ses instruments non pas pour te les jeter à la gueule mais pour créer une bulle puissante dans laquelle tous ensemble on devient invincible !
Olaby écrit et interprète des chansons electro pop qu’elle compose assistée de samachine instrument. Le rêve en toile de fond, la jeune femme imagine des histoires entre ciel et terre et crée une musique solaire, ouvragée comme un canevas de broderie. La voix d’Olaby, tendre et scintillante chemine en fil rouge jusqu’au plus intérieur,vient sonder les mémoires ouatées de l’enfance et surgit à la surface pour explorer l’ailleurs. Synthés en mille feuilles et cadences electro installent des mélodies entêtantes qui nous donnent à toucher, à voir, à vivre une expérience organique. Inspirée par sa formation en Inde au chant classique Hindustani, Ophélie chante dans le groupe Chaar Masala, interaction entre musiques traditionnelles indiennes et compositions originales. Son éclectisme musical lui permet de se produire en tant que chanteuse lead auprès de groupes aux sonorités pop – trip hop comme Yuna Project ou encore choriste avec Milenka sur leur tournée avec The Dø. Poussée par le besoin d’exprimer ce qui vient du plus intime d’elle même, elle se forme en autodidacte à la MAO et devient auteure compositrice de son projet solo electro pop Olaby. Riche de ses influences et des collaborations passées elle allie dans ses live les arts numériques, et s’accompagne d’instruments électroniques détournés ou inventés qui agissent en fonction de ses mouvements chorégraphiques. En parallèle d’Olaby, elle intègre la Compagnie Lyakam où elle est compositrice et interprète pour la création « Miroir Inattendu », un duo de danse indienne contemporaine sur de la musique electro pop.
MY DIET PILL a été créé à Nice à la fin des années 90 et est une formation de 4 musiciens, dans un style qu’on peut qualifier de “rock indépendant”. A ce jour,le groupe a sorti 2 albums, 2 EPs et un maxi de 5titres + 10 remixes et reprises. En 2005, le Second Album s’est vendu à 6000 exemplaires et a permis au groupe de se construire une petite renommée assez inattendue pour un groupe autoproduit. Grâce à internet, celle-ci a dépassé les frontières niçoises et françaises. En plus de rotations sur les college radios Américaines, d’un fan club en Argentine ou de dizaines de concerts en Europe, plusieurs chansons se sont retrouvés en bande son d’émissions (M6 en France, CBS aux Etats-Unis…) et ont permis à My Diet Pill de toucher un public plus large, international.
Je l’avais déjà vu à la radio et entendu à la télé (ou le contraire) mais pas encore en spectacle au théâtre. « ÇA IRA MIEUX DEMAIN » ce n’est pas vraiment un one man show, non… puisqu’il a un comparse, guitariste- acteur et un complice : le piano. Le trublion nous fait un démarrage tel un concertiste, nous disant ses regrets…et ce qu’il aurait voulu être. Il enchaine avec un sketch très bien vu, sur les jeunes puis une histoire complètement déjantée où il est Don Quichotte. Viennent ensuite des élucubrations sur toutes ces choses « CONSENSUELLES » où il met largement le public à contribution. Là, il rhabille tout le monde et chacun en prend pour son grade : les politicards de tous bords, les médias, les blancs, les noirs, les arabes, les juifs, les musulmans, les cathos, les riches, les pauvres et surtout les cons ! La salle, comble, est conquise. Enfin, comme à son habitude, sinon ce ne serait pas Alévèque, sa dernière partie est consacrée aux aberrations de l’actualité, lues et entendues dans la presse. Il clôturera son show de fort belle manière en interprétant Léo Ferré, s’accompagnant au piano. En résumé une excellente soirée où le public à bien rit, jaune parfois, mais c’est Alévèque et c’est pour ça qu’on l’aime. Nous remercions toute l’équipe du Broc des Les Arts d’Azur du Broc et Frédéric SITJAS – Service Communication – en particulier.
Le Kahom est constitué de machines, de guitares, de voix. Plus ou moins traqueux, plus ou moins gourmands, plus ou moins fragiles, plus ou moins shoegaze, plus ou moins agités. Ses couleurs préférées sont le Vert kaki, le Rouge et le Noir brillant. Le son qu’il travaille à obtenir se veut parfois tendu, parfois hypnotique, parfois soutenu, parfois sombre, et, nous l’espérons, parfois lumineux. Le chant, scandé ou chanté, voire hurlé, s’appuie sur une, deux ou trois voix selon les moments.