Louise Combier En concert à la Médiathèque de Vence

En ce temps-là, la vie était plus belle. Le 17 Décembre dernier pour manifester mon mécontentement devant la décision saugrenue de détruire le palais Acropolis (Nice), je décidais de participer à la derrière soirée en assistant au concert de Marc Lavoine. Ayant en tête ces quelques lignes de Victor Hugo  » Osez déployer ce drapeau noir ! Osez abandonner les théâtres ! Mais, sachez–le bien, qui laisse fermer les théâtres fait fermer les boutiques ! » 

Avec quelques écoutes discrètes je n’avais rien contre Marc Lavoine, de la variété de luxe avec un son année 80 n’est  pas désagréable. Mais quelle déception Marc Lavoine jouait au comique frôlant le « one man show », mais hélas sans déclencher de rire ! Coté musique ses hits fonctionnaient mais le reste était très plat.

Le seul moment où il me fit sourire c’est quand (sous forme de boutade) il demanda au public de casser les sièges car c’était la dernière soirée

https://www.youtube.com/watch?v=QPtmEaiyhxA

Cette soirée ne fut toutefois pas un naufrage, grâce à la première partie où Louise Combier, une jeune fille seule au piano, proposait des mélodies douces amères, personnelles et très mélodieuses.

https://www.youtube.com/watch?v=Zk3u1R2ctjI

C’est pourquoi quand j’appris que la très dynamique équipe de la Médiathèque Elise & Celestin Freinet la programmait, je n’hésitais pas une seconde. Je ne le regrette pas.

Avant le concert je pu faire une brève rencontre avec l’artiste timide, disponible et presque gênée de discuter avec l’admirateur que je suis

Le concert fut du même acabit. Déboulant sur scène avec une première adaptation musicale d’un poème de Houellebecq (il y en eu une autre ensuite) puis enchaînant ses compostions mettant en avant à la fois sa technique vocale et sa technique de chant. Une voix, avec un timbre à la fois plein de chaleur et cristallin.  

Louise chante très juste, d’une justesse extrême. Rien que ça ça désaltérait l’âme…

Louise à  quelque chose de fragile et d’enfantin de très touchant.

Avant chaque morceau elle nous expliquait en deux mots le titre à venir. Sa joie de partager était réelle. Elle finit le concert par une belle reprise de Barbara, et n’étant pas avare elle revint même faire un rappel inattendu pour souhaiter un bon anniversaire à Lutèce une jeune spectatrice.

https://youtu.be/jXCK0xdnm-g

 

Pour revenir à ma soirée de décembre a Acropolis, j’appris ensuite que ce n’était finalement pas le dernier concert, qu’une semaine après il y avait une représentation de Carmina Burana….

Je m’y suis donc rendu https://www.youtube.com/watch?v=jTPRtvk1iqQj

Hélas la 1ere partie de Carmina Burina ne fut pas une découverte mais un vibrant au revoir de l’équipe https://www.youtube.com/watch?v=3sXroBIuyuI&t=10s

 

Souhaitons que la ville de Vence n’ait jamais l’idée sordide de fermer la médiathèque ou de mettre les nuits du sud en sourdine

Simon Pégurier

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