Hanni El Khatib est de père palestinien et de
mère Philippine, mais est né en 1981 à San Francisco, où il a grandi… A 19 ans,
il enregistre deux E P
Son style musical est carrément
garage rock – duo batterie guitare. (ça
rappelle un certain autre groupe…) le duo minimaliste est ce qu’il avait trouvé
de mieux comme formation…dit il !
Dès son premier album, Will the
Guns Come Out, 2012. C’était
« brut de décoffrage », c’est ce qui faisait tout son charme et
j’avais adoré.
En cette année 2012 on le
voit pas mal à Paris, les Transmusicales de Rennes et aux Eurockéennes de
Belfort.
Pour son second album : Head in the Dirt il rencontre Dan
Auerbach (guitariste et chanteur des Black Keys , ils s’entendent bien et c’est
Dan qui produit cet album à Nashville. L’influence
de Black Keys est manifeste, avec un son rock teinté de blues avec des riffs
cinglants comme je les aime
En 2015 Pour son 3eme album
“Moonlight” il semble avoir fait une synthèse entre la brutalité du
premier album et la maturité du second. Surtout, H E K essaie de nouvelles
choses – ajoute des claviers et de la basse notamment – et dévoile ainsi une
facette plutôt convaincante.
En ce début d’année son
quatrième opus Savage Time (sortie le17/01/2017)
résulte de tout ce que le rockeur sait faire : Les sons punk, bruts et
lourds sont là, le blues et un peu de pop aussi. Sur certains morceaux, on
entend même des violons, de l’orgue et se laisse même aller à un soupçon
d’electro, mais il n’oublie pas de faire hurler sa guitare comme jamais. Après
la sortie de cinq EP en 2016, ce nouveau disque généreux compte 19 titres.
Hanni nous ballade dans son
univers, et on ne veut plus en sortir… Un sacré cadeau où vraiment, rien n’est
à jeter !
Aucune restriction donc, achetez
ce dernier opus !