Seasick Steve :  Keepin’ The Horse Between Me and The Ground

image

Son nom d’artiste nous
renseigne déjà sur ses préférences allant à la terre…

Steve Gene Wold,
est né à Oakland (Californie) en 1941 ou 1947 ou 48, il laisse planer un flou (artistique)
sur son âge…

La suite, ce sera une
véritable fable à l’américaine, comportant tous les clichés, mais pourtant bien
réels : vagabondage, larcins le menant plusieurs fois en prison…Puis des
tournées dans les bars miteux, des femmes à n’en plus finir, des bagarres de
saloon et des cordes cassées…

Bref, Seasick Steve a vécu,
et n’a jamais cessé de profiter de ce qu’il appelle sa liberté : voyager,
errer, trouver des petits boulots, et faire de la musique.
Dans sa jeunesse, dans les années 1960 Steve est ami avec Janis Joplin.  Mais Il part
ensuite pour l’Europe où il fondera une famille.

Il revient en 1990 aux usa, s’installe
à Seattle et créé son studio d’enregistrement. Là il rencontre le rock et le
mouvement grunge de Seattle. Des artistes comme Bikini Kill ou Kurt Cobain viennent
enregistrer chez lui.

A la fin des années 1990,
Seasick Steve joue avec John Lee Hooker sur plusieurs dates de concerts. Le
public découvre cet homme à l’allure de clochard sympathique, jouant parfois
sur des guitares à trois, deux, voire une seule corde !

En 2006, Seasick Steve sort son 1er véritable album solo, Dog House Music.
Après une carrière musicale très
underground, Seasick Steve sort finalement un premier album, sous son nom, en
2004, Cheap, avec le groupe suédois The Level Devils. On y retrouve le blues,
cher au musicien, mais aussi du folk, voire quelques riffs influencés par le
grunge. Suivront plusieurs albums importants : en 2009 – Man from another time et 2015 – Sonic Soul Surfer

Keepin’ the Horse Between Me And the
Ground
(2016), est son 8eme album double, il est intégralement écrit,
produit et interprété par ses soins. Bien sûr on retrouve toutes ses
influences, de Wolin’ Wolf à Bob Dylan en
passant par Canned Heat et John Lee Hooker.

J’ai encore adoré l’ambiance
de ce nouveau disque…à savourer sans retenue…

Gil Tau 

Laisser un commentaire

Fermer le menu