La 600e vue par Henri B.

Nous avons reçu ce mail d’un spectateur ayant participé à l’enregistrement de notre 600e émission le 12 janvier à la médiathèque de Mouans-Sartoux avec autour du micro Melchior Liboa, Chinaski, In extenso & Hannah

Comme ce papier m’a touché, je me permets de vous le proposer.

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Photo : Loic Swiny

Bonjour SIMON,

Je me dois de féliciter toute l’équipe de l’oreille pour cette 600ème qui restera gravée dans nos mémoires.
3 ans après la 500ème on peut mesurer le renouvellement de Chinaski avec des textes qui maintenant placent leur auteur dans le registre de la chanson française et je veux dire que l’accompagnement musical, même s’il reste très agréable, n’est plus l’essentiel.
Les références à la littérature, le cinéma couplées à un goût certain pour les alitérations et les rimes riches donnent une signature révélée de Jean-Louis Chinaski, l’homme à la voix d’or.

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Photo Melanie-Alexandrine Augustin

Je serai moins bavard pour Melchior que je connais moins mais qui m’a paru une valeur sûre. je vais donc réécouter ses oeuvres

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Photo Melanie-Alexandrine Augustin

Je connaissais un peu l’homme au nom palindromme HANNAH pour l’avoir entendu aux nuits du sud et au théâtre de verdure avec son virtuose batteur (mais pas que) et là aussi le talent, l’art des sons et de la composition alliés à une culture hors du commun où l’humour n’est jamais absent, toute cette maitrise font de lui un artiste qui se suffit à lui-même (attention, je n’ai pas dit qu’il était"suffisant).
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Photo : Loic Swiny

Je terminerai par “IN EXTENSO” qui a été, pour moi, la découverte de la soirée.

Il est assez exceptionnel que lors de la 1ère écoute d’un artiste on soit emporté par l’enthousiasme; on a besoin pour cela d’avoir en mémoire des émotions provoquées par des sons, des timbres de voix, des rythmes entendus antérieurement.

Avec In extenso, on est d’emblée avec lui, avant même que la 1ère note soit jouée, dés les 1ères secondes de concentration et jusquà l’ultime accord.

Son talent, c’est cet excelent musicien virtuose au clavier (petit Mozart), ses textes travaillés au ciseau son interprétation quelques fois du bout des lèvres et parfois intense ses références littéraires, on peut parler ici de générosité tant il donne au public sans pour autant faire du spectacle; c’est l’artiste intégral.

Son interview a révélé un artiste disposant d’une culture hors de commun et on peut avoir envie d’écouter son dicours autant que sa musique.

Jean-Louis a dit qu’il aurait aimé composer et chanter “les petites vieilles”, je crois qu’on aimerait tous avoir en nous quelque chose d’In Extenso.

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Photo Melanie-Alexandrine Augustin

Henri B.

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