Kid Congo & The pink monkey birds : La Arana Es La Vida

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Après l’album Haunted Head en
2013, voici le 7eme album de Kid Congo, l’inconnu et à la fois légendaire
Mexico-Californien

(Heureusement les parents du
Kid purent passer la frontière… Trump n’était qu’en culottes courtes et ne pensait
pas à ériger de mur, à cette époque)

Sans grosse notoriété, Kid
Congo fut « quand même » guitariste au sein des Cramps et joua également avec Nick Cave and the Bad Seeds. Rien que
ça !

Nous sommes dans les années 80’ : après avoir été président
du fan club des Ramones, à 20 ans, Brian Tristan (Kid Congo) fonde The Creeping Ritual, groupe qui devient The Gun Club. Puis Brian rejoint les Cramps.
Ce sont eux qui le baptisent Kid Congo Powers.

De 1983 à 1988 Il revient au
sein du Gun Club, mais il les re-quitte
pour intégrer alors Nick Cave and the Bad
Seeds
à Berlin. Là, Il participe, excusez du peu, aux 5e et 6e
albums et plusieurs tournées de Nick Cave

Finalement à la fin des
années 1990 il se lance dans une carrière solo

Kid Congo
est atypique ! Ce dernier album au titre en espagnol (comme son premier) La Araña Es La Vida est autoproduit
et a été enregistré dans la salle de sport d’un lycée. Mais il a choisi un label
bien cool pour distribuer cet album :  « In The Red Records » (Thee Oh Sees,  Black Lips, Jay Reatard, etc.

La Araña Es La Vida fait un bien fou à écouter… Mais que raconte donc ce
disque ? C’est une « ode à la grande déesse
femme-araignée
de Téoticuhan, connue pour provoquer des érections matinales
hallucinogènes et protéger des enfers ». Sacré programme !

Un peu de culture : Téoticuhan était la plus grande ville du
Mexique il y a 2000 ans (période Maya)

Sur ce disque si on trouve quelques
titres instrumentaux, style surf music mais bien arrosé de téquila quand même !
Il y a surtout de l’excellent rock garage où l’on retrouve bien toutes les
influences du Mexicanos, avec une voix qui n’est pas sans rappeler certaines autres
et que je vous laisse deviner.

Notons que la pochette du
vinyle est bien plus belle de celle du CD. Les 10 titres de l’album se
dégustent comme autant de Tortillas bien épicés. J’ai pris un énorme plaisir à
écouter ce très bon disque rock où le Kid fait merveille.

Enfin, j’avoue avoir écouté
l’album plusieurs fois le matin et pour le côté hallucinogène et les enfers :
j’ai rien noté de particulier à mon réveil ! ! !  

Essayez donc ! vous
verrez…

Gil Tau

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