Best OF 2021 Sandra Cillo

1-Idles : CRAWLER

Cela va devenir une habitude pour moi de les faire figurer dans mes best of puisqu’ils étaient déjà présents en 2020. CRAWLER est novateur en diable avec un Joe Talbot qui s’époumone et exulte comme jamais au fil de morceaux aux allures moins punk, moins fédératrices, une évolution qui se faisait justement déjà sentir ainsi comme je le précisais pour Ultra Mono. Dark, abouti, ambitieux. C’est une consécration totale.

2-Arab Strap : As Days Get Dark

 

Toujours situés entre l’insolence et la sophistication, Aidan Moffat et Malcolm Middleton signent ici un retour magistral avec des titres lascifs, mélancoliques qui émoustillent autant qu’ils prennent aux tripes avec de surcroît une variété instrumentale méconnue jusqu’alors. Ce qui ne trahit pas leur identité sonore pour autant. Sexuel, bouleversant et profond. Une jubilation après ces seize années d’absence.

3-Goat Girl : On All Fours

 

Ce quatuor féminin de Londres est désespérément absent de tous les classements que j’ai pu lire cette année, alors que ce deuxième album sonne instantanément comme un classique dès la première écoute. Un sens inné de la mélodie, une recherche aventureuse de sons nettement plus pop, électro et psyché que ceux proposés dans leur Goat Girl de 2018. C’est à la fois triste, illuminé, sauvage et dansant. 

4-Nick Cave & Warren Ellis : Carnage

 

Nick Cave ne s’entoure pas cette fois-ce de ses Bad Seeds. Il se livre simplement aux côtés de son compagnon le plus fidèle au profit d’un album grandiose et déchirant. L’espoir semble cependant renaître ici après la mort de son fils auquel il fut hélas confronté en 2015. Un retour à des jours meilleurs via une sélection de titres tantôt intenses, tantôt lumineux, dans tous les cas toujours magnifiques.  

5-Dave Gahan & Soulsavers : Imposter

 

Il aurait été difficile pour moi de passer à côté de l’artiste dont la voix me berce depuis toujours, Depeche Mode étant une institution (que dis-je ? Une véritable religion) au sein de ma famille. Voix pourtant quasi méconnaissable mais toujours aussi captivante au fil de cet album de reprises. Reprises d’artistes qui furent pour lui de véritables influences au cours de ces quarante dernières années (Mark Lanegan, Neil Young, Bob Dylan, Elvis…).

Dave Gahan et Rich Machin se réapproprient brillamment ces classiques, sans jamais aller vers la simple imitation.

6-Tindersticks : Distractions

Deux ans après No Treasure But Hope, Tindersticks reviennent en prouvant que l’époque ne porte en aucun cas préjudice à leur créativité malgré l’annulation de leur tournée. En guise d’introduction, un sublime « Man Alone (Can’t Stand The Fadin’) » aux accents chamaniques qui ne dure pas moins de onze minutes. Les six morceaux semblent tout droit sortis des années 70, avec des allures soul, jazz parfois lyriques. Emouvant et cinématographique, à l’image de leur discographie.

7-Feu! Chatterton : Palais d’Argile

 

Je dois avouer que ce groupe me laissait jusqu’à présent totalement indifférente. Cet album est donc l’une de mes plus grandes surprises artistiques de l’année. Une analyse du monde de demain avec des compositions efficaces et surtout une véritable plume, à la fois poétique et incisive, qui ne tombe pas dans les clichés insupportables qui caractérisent tristement grand nombre d’artistes français atteignant le summum de la caricature au fil de leurs dénonciations sociales.

8-Squid : Bright Green Field

 

Véritable ovni, à l’image de tout ce qui peut sortir sur Warp Records, Squid secouent, perturbent, décontenancent, pour notre plus grand plaisir. Attendus au tournant après l’excellent EP Town Centre en 2019, ils grimpent lentement au fil de l’écoute de ce Bright Green Field au delà de nos espérances. Nerveux, barré, expérimental et surtout indéfinissable.

9-Mogwai : As The Love Continues

 

L’Ecosse encore à l’honneur dans ce classement avec l’un de mes groupes favoris. Pionniers du post rock que l’on ne présente décidemment plus, les membres de Mogwai parviennent encore à se réinventer après 26 ans de carrière. Les compositions sont toujours aussi hypnotiques. Avec des influences électroniques magistralement mises en valeur, flirtant intelligemment avec ces fameuses guitares rugissantes dont ils ont le secret.

Aussi magique qu’obscur, As The Love Continues reste fidèle à tout ce que j’adore chez ses prédécesseurs.

10-Dry Cleaning : New long Leg

Fabuleuse découverte au sein de la scène art rock et post punk britannique, Dry Cleaning font une entrée fracassante chez 4AD avec cet album enregistré aux côtés du multi-instrumentiste  John Parish qui a collaboré avec PJ Harvey (entre autres) tout au long de sa carrière. Des textes surréalistes en spoken word accompagnés d’une basse ronde et de compositions dignes de Wire, The Fall ou encore Sonic Youth. Prouesse qui mérite d’être évoquée pour conclure sur ces 12 titres qui défilent à toute vitesse : Leur capacité à sortir du lot malgré un minimalisme et une singularité assumés. 

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Best Of 2021 Teddy

  1. Smocking Out The Window – Silk Sonic (Anderson Park Bruno Mars)
  2. Rocks at your window – Mud Mouth (Yelawolf)
  3. Monde de fous – Rien ne se tait (DANAKIL)
  4. Mon Roi – Neptune Terminus (Youssoupha)
  5. Mais je t’aime – Mesdames (Grand corps malade, Camille Lelouche)
  6. Adagio (feat. Manchester Orchestra) Paris Jackson
  7. Mémoire Vive – Scylla
  8. Bébéboa – Civilisation (Orelsan)
  9. Garde tes larmes (feat. Gaël Faye) – Pihpoh
  10. All to Blame (feat. Taïro) – Higher (Jahneration)
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Best OF 2021 de Noël Noël

1 THE WEATHER STATION – Ignorance

2 SQUID – Bright Green Field

3 THE GOON SAX – Mirror II

4 DRY CLEANING – New Long Leg

5 STILL CORNERS – The Last Exit

6 TABALGUER – Soma

7 GENESIS OWUSU – Smiling with No Teeth

8 EFTERKLANG – Windflowers

9 ORGAN MUG – Solastalgia

10 LAEL NEALE – Acquainted with Night

11 IOSONOUNCANE – IRA

12 CLAIRO – Sling

13 Last Living Cannibal – 7 Years

14 VIAGRA BOYS  Welfare Jazz

15 LIMIÑANAS / GARNIER – De Película

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Dernier concert de l’année L’oreille qui gratte

Voila c’était notre dernier concert de l’année…

L’oreille qui gratte  peut vraiment être fière du travail qu’elle a fourni toute l’année. Que ce soit sur les ondes ou sur les scènes azuréennes.

Les règles sanitaires ont rendu tout cela difficile, la satisfaction n’en est encore que plus grande, la joie d’avoir croisé tous ces visages souriants; d’avoir vu tant de spectateurs s’essayer à un pas de danse. D’avoir vu toutes ces guitares venues de nulle part sortir des sons distordus incroyables.

Personne ne pouvait le faire pour nous. Nous sommes heureux d’avoir pu le réaliser. Pour être aussi presente tout au long de l’année l’équipe s’est montrée formidable,  les renforts de la jeunesse Teddy et Baptiste nous ont redonné de l’élan (nous ésperons tous le retour de Gil bien vite)

Merci a vous nos auditeurs; spectateurs.

Nous vous retrouverons tous très vite en 2022.

Mais d’ici là, nous sommes toujours disponibles sur les ondes les samedis de 20h à 21h sur Agora Côte d’Azur et 24/24 7jours/7 sur notre web radio www.loreillequigratte.com.

Voici les photos d’hier : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=124904089991967&id=111637777985265

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# 798 Alexia Aubert

L’Oreille Qui Gratte # 798
 
Enregistrement le 08 Décembre 2021
 
Diffusion sur Agora Cote D’Azur le 15 Janvier 2021
 
Invité : Alexia Aubert
 
Album de la semaine : Juliette Armanet : Brule le feu
Juliette Armanet : Qu’importe
Alexia Aubert : Little sad rock
Alexia Aubert : Amour sous verre
Alexia Aubert : Serais-je aurais-je été (composé avec Fred Moure)
Jean Louis Murat : Il neige
Alexia Aubert : Retour au source
Alexia Aubert : l’Astre danse
Alexia Aubert : La vie se tente
Juliette Armanet : Dernier jour de Disco
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Je n’ai jamais pu être autre chose que ce que je suis.

Interview de Christophe Miossec par Baptiste Pégurier.

Baptiste Pégurier : Bonjour, j’ai une première question comment allez-vous après cette crise sanitaire ?

Christophe Miossec : Oh là ben, on n’en est pas sortis encore parce qu’après la crise sanitaire, j’ai l’impression qu’il y a encore un épisode qui arrive, donc on ne sait pas du tout, mais pas dans mon cas de figure. En tant que musicien ça va car je suis un ancien musicien. C’est moins grave que pour des jeunes musiciens, ou là par contre c’est vraiment la merde.

Baptiste Pégurier : Vous avez sorti pendant le confinement un E.P avec votre compagne, la violoniste Mirabelle Guili. Est-ce que vous avez d’autres projets en ce moment ? Et pourquoi pas avec elle ?

Christophe Miossec : Oh ben, l’idée, c’est de faire un prochain disque. C’est bien les tournées pour ça, tu accumules des idées et au bout d’un moment ça ressort. Je me n’interdis rien en tout cas, des morceaux avec Mirabelle, ça ne serait pas étonnant.

Baptiste Pégurier : Donc, vous avez joué ce soir des morceaux de l’album Boire, votre premier album. Pourquoi ce choix de jouer les premiers morceaux ?

Christophe Miossec : Tout simplement parce que c’est un album qui a un peu résonné à l’époque. Et du coup pour moi, c’était une façon de faire un peu le bilan après 25 ans de boulot. Et puis, c’est un disque que je n’ai pas beaucoup joué sur scène, à part à l’époque en 95. Et très rapidement je n’ai plus joué ce disque. Donc ce n’est pas comme si j’avais radoté les morceaux pendant 25 ans. Ça reste frais, bizarrement.

Baptiste Pégurier : Mais est-ce que vous êtes toujours à l’aise avec les paroles ? Est-ce que vous avez toujours cette même résonance avec les paroles, même 25 ans après ?

Christophe Miossec : Bah ouais, ça sort de ma petite tête et de mon petit corps, donc c’est ce que j’ai été, c’est un moment donné de ma vie. Donc ça, s’est complètement imprimé. Les danseurs appellent ça la mémoire du corps. Mais c’est valable aussi pour nous en tant que chanteur. Ça sort de la matrice.

Simon Pégurier : il y a eu des petits changements quand même il me semble sur scène, je pense a « regarde un peu la France » les paroles ont souvent été un peu modifiées, peut-être pour coller un peu plus à l’actualité.

Christophe Miossec : Oui parce qu’à l’époque je changeais le nom dans chaque ville. Et puis là, je n’ai plus rien mis de nominatif parce que j’ai passé l’âge de montrer du doigt.

Baptiste Pégurier : Et pendant l’album Best of, « Brest of (Tout ça pour ça) » Vous avez réenregistré, il me semble certaines chansons de Boire. Quelles versions allez-vous jouer ce soir ?

Christophe Miossec : Oh ben oui, évidemment, c’est les vieilles qu’on joue. Pour le Brest of, c’était l’idée de faire de la nouveauté. Au lieu de faire un best of tout bête, c’était l’idée d’essayer de retravailler des morceaux. Je ne crois pas que c’était une très bonne idée en fait, mais on l’a fait quand même.

Baptiste Pégurier : C’est un peu ce qu’a fait Alain Bashung avec Climax aussi, il me semble.

Simon Pégurier : Il me semble qu’à l’époque du premier album, vous jouiez en tant que trio et pas en tant que Miossec artiste solo, sous quelle forme c’était ?

Christophe Miossec : On jouait en trio, mais ça a toujours été Miossec depuis le départ.

Baptiste Pégurier : Le livret du premier album était présenté comme le groupe « Miossec », ça laissait le doute sur si c’était un artiste seul ou un groupe.

Christophe Miossec : Ouais, ben, c’est mon nom de famille. En fait, avant que ça soit un trio, c’était en solo. En fait au début j’étais tout seul avec mon 8 pistes et j’ai galéré pendant au moins trois ans. J’ai travaillé comme un dingue sur des paroles et de la musique. Après, c’est Guillaume qui est venu me rejoindre et là, on a simplifié les maquettes. Et puis après, pour faire des concerts, il y a Bruno qui nous a rejoints. Mais tout le disque boire était fait avec Guillaume et moi. En fait c’était même plutôt un duo à la maison qu’un trio.

Baptiste Pégurier : Et est-ce que ce soir, il y a une batterie ? Parce qu’il n’y en avait pas pour Boire. Vous en avez peut-être rajouté une ?

Christophe Miossec : Non, non, non, surtout pas. Non, non, ça ne tiendrait pas. Le disque existe pour ça. On mettrait une batterie à boire on foutrait tout en l’air.

Baptiste Pégurier : J’ai lu sur l’affiche que vous alliez jouer des morceaux de votre dernier E.P avec votre compagne. Est-ce que c’est une idée de faire un pont des tous débuts de votre carrière au dernier morceau ?

Christophe Miossec : Oui, sans le vouloir. En fait c’est le confinement qui a apporté ça, parce que du coup, on s’est mis à jouer avec Mirabelle. Ça me permet de faire une tournée qui ne soit pas qu’un truc du passé. Ça aurait été un peu triste sinon. Donc oui, ça permet d’être relié a aujourd’hui.

Simon Pégurier : Jouer des chansons d’amour tristes ou de rupture avec sa compagne. Ce n’est pas compliqué ?

Christophe Miossec : C’est toujours le problème du chanteur, l’autobiographie. Ce n’est pas ma vie à livre ouvert. C’est un peu plus compliqué que ça. Heureusement, car sinon plus personne ne ferait rien collectivement.

Simon Pégurier : Oui, de toute façon. On sait bien que l’artiste, quand il est sur scène il joue un rôle de fait. On sait bien que mêmes les rappeurs ne sont pas punirs pour certaines paroles. Donc, il y a la différence entre effectivement, le jeu de scène et la réalité.

Christophe Miossec : Personnellement je ne joue pas de rôle sur scène, je n’ai jamais pu être autre chose que ce que je suis.

Baptiste Pégurier : J’en viens à la question où est ce que vous trouvez vos inspirations maintenant ? Ça fait 25 ans peut-être même plus que vous faites de la musique. Comment avez-vous encore des idées pour des chansons ?

Christophe Miossec : Ben, je ne sais pas, en aimant bien ce boulot. Oh mais je pense que ça pourrait durer. On vivrait 400 ans on aurait toujours des choses à raconter. Déjà qu’on ne raconte plus les mêmes choses de la même façon. Il y a eu beaucoup de « je » dans Boire et là, il y en a pratiquement plus depuis quelques années.

Baptiste Pégurier : Pour votre dernier vrai album, les Rescapés, j’ai aussi remarqué cette même volonté de revenir au début avec peut être des accords plus simples, un côté plus épuré, plus authentique. Vous confirmez ?

Christophe Miossec : Ouais, ouais. Il y avait d’un côté vouloir faire le boulot le plus simple possible avec des instruments qu’on avait sous la main. J’avais un groupe quand j’étais adolescent. Il y a des trucs qui me rattachaient un peu à ça.

Baptiste Pégurier : Vous avez peut-être mis 30ans à écrire ce premier album, et donc beaucoup moins pour les suivants, qu’est-ce qui est le plus dur à faire ? Est-ce que c’est plus simple ou plus dur d’écrire sous la contrainte ?

Christophe Miossec : Une fois que le premier disque est fait, on devient professionnel entre guillemets. Ça veut dire qu’on a tout notre temps pour faire ça. Avant Boire, il fallait que je bosse pour gagner ma croûte. Donc ça limite aussi les mouvements, les moments de boulot.

Simon Pégurier : Vous écrivez divinement bien. Les paroles sont incroyablement belles. D’ailleurs, j’ai un petit bouquin à la maison avec un recueil des textes. Vous n’avez jamais eu l’envie d’aller plus loin sur l’écriture ? C’est à dire écrire des romans, des livres, des poésies ?

Christophe Miossec : Devenir sérieux quoi, il serait temps (rire). Non, non. Ben, j’ai travaillé chez Gallimard avant mes 30 balais. J’ai fait nègre (ndlr : écrivain payé pour écrire un livre pour une personne qui le signe de son nom) entre guillemets pour des bouquins. Du coup le milieu de l’édition tout ça je connais et je n’ai pas envie d’y revenir, je ne me vois pas dans une salle municipale à dédicacer des bouquins.

Simon Pégurier : Mais d’ailleurs à l’époque, je vous avais demandé de dédicacer un de vos disques et la dédicace était ironique. Vous m’aviez mis : « Ce que tu me demandes est ridicule ».

Christophe Miossec : C’est ça, ça fait une dédicace.

Baptiste Pégurier : C’est moi qui ai hérité des CD dédicacés maintenant.

II me semble que ça fait peut-être deux ans que cette tournée était programmée vu qu’elle l’était avant le Covid. Est-ce que s’est compliqué de reprendre une tournée après un an ou deux, en plus avec les mêmes musiciens et les mêmes chansons.

Christophe Miossec : Oh non, l’envie est plus grande en fait. Non, ce n’est pas compliqué. Parce que pendant toute cette interruption tous les musiciens qui vivent de leurs musiques ont pu mesurer la chance qu’ils avaient de faire ce boulot. Et puis, c’est vrai que depuis le Covid il y a un accueil qui est assez étonnant partout, ça fait plaisir

Baptiste Pégurier : Mais, est ce qu’il y a une plus grande pression ?

Christophe Miossec : Bah ouais, la pression de pas décevoir c’est ça.

Simon Pégurier : Et la suite, ce sera quoi ? Puisque là, il y a une tournée, donc pour le 25ème anniversaire. Peut-être le 26ème maintenant. Mais il y a plus de vrai album.

Christophe Miossec : Ouais. Ben, il y a un prochain album qui se prépare.

Simon Pégurier : Ouais, parce que c’est rare quand même ça, ce que vous êtes en train de faire, une tournée en dehors de toute promo, ça ne se fait pas, ça peut se faire, mais c’est rare. Alors peut-être qu’il y a un an, il y avait la promo de la réédition.

Christophe Miossec : Pour la réédition c’est ça. J’étais étonné de voir à quel point ça a pris dans les journaux, dans les radios, tout ça, tout le monde en parle. Ça dépend quel journal, quelle radio, évidemment.

Simon Pégurier : Dans Télérama, dans Les Inrocks, dans Libé…

Baptiste Pégurier : Très marrant aussi la réédition avec aucuns titres bonus. Dans toutes les rééditions d’albums souvent, les artistes y rajoutent des pistes et démos. Il n’y avait pas d’autres pistes à l’époque des enregistrements ?

Christophe Miossec : Non, même pas. Non, non, mais même sur mes disques, généralement, quand on se fait onze chansons, douze chansons. Il n’y en a pas en plus. Il n’y a pas d’armoires avec plein de trucs dedans.

Simon Pégurier : je me souviens d’un concert de vous il y a 25 ans où effectivement, vous n’aviez plus de morceau à jouer et vous aviez rejoué les mêmes.

Christophe Miossec : À l’époque, on jouait des fois deux fois le même concert. C’est arrivé.

Baptiste Pégurier : Bon bah, je vais arriver à ma dernière question, est ce que toute cette période de Covid, de confinement a rajouté des idées à vos musiques ou aux paroles ? ou à vous, tout simplement ?

Christophe Miossec : Oh, j’espère bien, mais c’est presque obligatoire, je pense, le monde a quand même beaucoup changé. On a eu le temps de bien le regarder, donc si ça ne transpire pas dans le prochain disque, ce serait triste. Mais je n’ai pas non plus envie de faire un disque de Covid. Il y en a eu beaucoup ça risque d’être un peu écœurant à la longue.

Simon Pégurier : Vous avez vécu dans les Alpes Maritimes à l’époque, j’en parle car nous sommes à Carros se soir. Maintenant, vous êtes retourné sur la Bretagne depuis 20 ans ?

Christophe Miossec : Non, je suis passé par Bruxelles, par Paris, à la Réunion aussi, non j’ai pas mal bougé.

Simon Pégurier : C’est parce que c’est l’image du Brestois qui jouait dans le Brest of, je pensais que vous étiez totalement enraciné à Brest, au pont de Recouvrance, par exemple.

Christophe Miossec : je suis rentré depuis 14 ans au pays en fait. Mais Brest c’est une ville de port, on trouve des Brestois partout dans le monde. Mais arrivés à un certain âge ils rentrent à la maison. C’est drôle.

Entretien : Baptiste & Simon Pégurier

Photos : Baptiste Pégurier & Noël Noël

Carrros, Le 25 Novembre 2021

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Dernier concert de l’année

Aie… qaund j’allume la radio je n’entends plus que Last Christmas de Wham ! ou pire encore All I Want for Christmas Is You de Mariah Carey. Lorsque je lève les yeux je ne vois plus que de gros Messieurs avec une barbe blanche et un costume rouge….

C’est donc certain nous sommes en décembre les fêtes approchent, nous allons donc d’ici quelques jours nous concentrer sur nos familles et sur la dinde aux marrons. Mais d’ici là il vous reste une occasion de sortir à ne pas manquer avec notre nouvelle OQG Sessions à la Zonmé (Nice) – Le 11 Décembre à 20h.

Nous avons la chance et l’honneur de vous présenter en cette occasion :

Monkey Men :

Un rock aux forts accents psychédéliques. Des compositions sombres et aériennes allant à l’essentiel, privilégiant une énergie et une efficacité primitives…

https://youtu.be/npaSTINquQU

JUGA :

De la joie, du partage, du rayonnement, des histoires, une furieuse envie de danser, une rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=hp_baECpD9M

Micky Wild :

Notre petite Lana Del Ray adorée est un bonbon de douceur qui fond en vous le long de ses univers où flotte son sourire constant, rayonnant, contagieux.

https://youtu.be/OyYMT8rRroo

Bon si vous voulez entendre autre chose que des chants de noël a la radio vous avez Agora Cote D’azur tout les samedis entre 20 et 21 pour faire le plein de rock local et de rock indépendant ou bien entendu 24h/ 24h 7/7 de la musique pas comme les autres sur notre web radio www.loreillequigratte.com. Justement Tous les bénéfices de nos soirées reviennent au financement de votre radio indé. Je vous rappelle que notre Web Radio est 100 % indépendante nous ne recevons de subvention de personne. Nous ne dépendons que de vous. Notre liberté nous vous la devons

PAF : Cinq euros

– Restauration sur place et buvette sur place

– Adhésion a la Zonmé obligatoire 5 Euro pour les 365 jours venant.

Règles liées au covid appliquées

Contact : Simon Pégurier – redaction@loreillequigratte.com  – www.loreillequigratte.com

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Boire, Ecrire, S’Enfuir

Miossec : Carros, Le 25 Novembre 2021

J’ai passé des années de perdition à écouter « Boire », à lire les paroles pour essayer de comprendre d’où lui vient cette justesse des mots, cette poésie des silences et des virgules. Cette musique si puissante et pourtant si épurée : une basse, une trompette et une guitare. Comme une absence volontaire de la batterie donnant un son si emblématique et authentique. Cet album a contribué à créer la « nouvelle scène française » avec des artistes tels que Dominique A, Thomas Fersen ou encore Alain Bashung. Bref vous avez compris allez écouter « Boire ».

C’est donc avec une énorme joie que me voilà dans la salle Juliette Greco à Carros pour voir Miossec. A la levée du rideau apparaît un Christophe Miossec plein d’une énergie qui semble intacte depuis 25ans, derrière la scène une batterie cachée sous un voile comme pour nous narguer. En effet au programme tournée anniversaire des 25 ans du premier album, c’est avec une énergie incroyable qu’il joue dans l’ordre tout l’album « Boire ». Je suis aux anges.

Le temps de finir l’album (seulement 40min) il  enchaîne avec deux nouvelles compositions chantées en duo avec la violoniste Mirabelle Gilis, sa compagne. Un touche de douceur contrastant avec la noirceur des textes joués juste avant, une dualité magnifique. La soirée finit avec ses hits, la facture d’électricité, Brest, la mélancolie…

Comme sorti d’un rêve je refuse que le concert finisse, le brestois nous a tous fait voyager le temps d’une soirée, je sors de la salle avec des étoiles dans les yeux, ne sachant si je rêve encore.

Chronique et Photos : Baptiste Pégurier

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Carla Bruni : En Concert

C’est en ne connaissant aucun morceau que je vais au concert de Carla Bruni. A peine arrivés à la salle, les rideaux toujours fermés, un applaudissement résonne semblable à l’arrivée des félins dans un cirque. A cet instant s’installe le 6ème président de la 5ème République.
Et merde…
Les rideaux décident finalement de s’ouvrir, et la apparaît Carla Bruni sublime dans ses 53 ans, une vague odeur de parfum se répend dans la salle et la musique commence. S’enchainent toutes les musiques au thème unique de l’amour et de tout ses bienfaits, tout en rythmant légèrement avec ses bras. Je commence doucement à m’endormir quand d’un coup les paroles changent. Il n’est plus question de l’amour, mais bien de faire l’amour. La en flash forward m’apparaît Carla et Nicolas ensemble. « Je sens mon rythme cardiaque qui passe brusquement à mac deux ».
Le temps d’oublier ma vison, elle annonce aimer les animaux, s’ensuivent trois chansons animalieres qu’on pourrait comparer aux fables de la fontaine, même si personnellement j’ai davantage pensé  à Chantal Goya en les écoutant.
Heureusement le concert fini sur une note beaucoup plus positive avec un reprise bossanova des Rolling Stones et d’Abba ainsi que son hit « quelqu’un m’a dit ».
Un soirée assez douce même si peut être un peu soporifique, mais on lui pardonne, elle est sympathique.
Baptiste Pégurier
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# 795 Merlinouz

L’Oreille Qui Gratte # 795
Enregistrement Le Mercredi 24 Novembre 2021 –18h
Diffusion sur Agora Cote D’Azur le Samedi 11 Décembre 2021
 
Merlinouz : L’Amazone
Merlinouz : Sad Girl In Spring (acoustique)
Merlinouz : La Voyante (acoustique)
America Brito : Sintado Na Pracinha
Merlinouz : Printemps (acoustique)
Merlinouz : Her Imaginary Friends (acoustique)
Merlinouz : Amériques Numériques
Les videos :
Sad Girl In Spring : https://youtu.be/jAzLuBj0LJI
Her imaginery friends https://youtu.be/W3t6pANynLM
– sur une ile deserte https://youtu.be/HMaqpaZYEjg
– L’Intégralité de l’Interview https://youtu.be/L_ZxlHmWaeU
Session acoustique de Merlinouz pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/9X8EBd7Nhww
– L’Intégralité de l’émission : https://youtu.be/dYhlUYSiOEQ
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Utopik / Pumba & The Papa’s / Karl Philipps & The Rejects : La Zonmé – Le 20 Novembre 2021

Une soirée Champagne, sur fond de bières et prosecco …

UtopiK c’est des vagues de fêtes , de tendresse , d’engagement, de partage . Etre spectateur d’Utopik c’est s’accrocher à son récif du bord et se faire fouetter, fouetter encore. MAIS COMME C’EST BON !.

Pumba & The Papas c’est l’évocation bluessy du bluegrass , ils vont chercher dans la profondeur te prennent aux tripes, semblent se retirer un peu , reviennent t’en mettre de suite une couche, te reprendre plus fort , plus loin encore, une réelle, prégnante émotion comme une morsure au cœur.

Karl Phillips and The Rejects ( Karl avec Matt ,un seul de de ses Rejects ) c’est une formule 1, qui va accélérer et traverser en s’amusant les mondes qu’il va croiser en quelques secondes , ska-punk-hip-hop-rap se retrouvent dans un mixer bousculé qui finalement s’éclate au sol, Ca pétille , ca gifle , des sublimes et divins gamins farceurs.

Tu m’étonnes qu’on se soit tous pris dans les bras avec tant de promesses de refaire, de refaire encore.
Promesses à tenir, à tenir très fort..

Chronique : Noël Noël 

Videos : Baptiste Pégurier

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OQG Session # 7

Lors de notre précédente OQG Session, le 16 Octobre je n’ai croisé que des sourires, si je prêtais l’oreille j’entendais « mais c’est incroyable ces soirées à La Zonmé, depuis un an et demi,  avec le COVID nous n’avions plus connu ca ». « Enfin des soirées underground de qualité et pas chères cela nous manque tellement depuis que le Volume a fermé ».

Ces retours nous obligent, nous motivent, nous donnent l’envie, l’énergie de vous proposer encore et encore des soirées (a La Zonmé – Nice) et des émissions de radio (sur Agora Cote D’Azur) avec la fine fleur de la scène locale.

C’est pourquoi nous remettons ça le 20 Novembre à 20h à la Zonmé (Nice) avec comme à l’accoutumé trois jeunes groupes promis a un grand avenir :

Utopik :
Laissez-vous happer par une écriture spontanée, franche et parfois incisive! UtopiK ce sont des instants de vie décrits comme des arrêts sur image, on s’y retrouve on s’y projette…

Une scène française au goût du jour…!
https://www.youtube.com/watch?v=dR0rdNptl10

Pumba & The Papas :
Avec des mélodies envoutantes les quatre membres du groupe usent d’harmonies pour vous embarquer au sein de leur « pluriculturalité »

https://www.youtube.com/watch?v=X8K-hSe2MjU

Karl Phillips and The Rejects :
Du punk et du ska comme une bouteille de coca qui t’explose à la figure, qui t’explose à la figure et qui t’explose encore.
Oui, mais là ils viennent en formation acoustique (guitare- voix), ce qui rend la chose vraiment encore plus excitante.

https://www.youtube.com/watch?v=KVkMm9ODCKw

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# 793 Heru 42

L’Oreille Qui Gratte # 793
 
Enregistrement le 10 Novembre 2021 /// Diffusion le 27 Novembre 2021 sur Agora Cote d’Azur
 
Invité : Heru 42
 
Heru 42 : Mystic Trip
 
Heru 42 : The Street Behind You (Live)
 
Heru 42 : Planet heart (Live)
 
Oasis : Falling Down
 
Heru 42 : Blue Paradise (Live)
 
Heru 42 : Black beauty (Live)
 
Heru 42 : Juicy News
Les videos :
 
 
 
 
 
– Heru 42 sur une ile déserte https://www.youtube.com/watch?v=bAUxWK1Ep3Q
 
 
Interview de Heru 42 par Simon Pégurier https://www.youtube.com/watch?v=yyvEntGsa0k
 
Intégralité de l’émission https://www.youtube.com/watch?v=7cxG5e1UAYQ
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Ferré chante Aragon

Séance brocanteur à la recherche de vieux vinyles avec mon fils.  
 
Je tombe sur le disque «Ferré Chante Aragon».
 
Impossible de ne pas le prendre (en plus à 2 €). En effet ce disque a été la bande-son de tellement de petits-déjeuners avec mon père.
 
 
Chaque matin mon père écoutait (à très grand volume) les plus grands compositeurs de musique classique ou…Léo Ferré chante Aragon.
 
C’est en réaction à ces débuts de journées familiales que je me suis construit.
 
Je suis convaincu que mon goût immodéré pour la musique et paradoxalement mon peu d’attrait pour la musique classique vient de là.
 
A quelques exceptions (Satie, Chopin, Beethoven) j’écoute très peu de classique. Loin de les dénigrer, je comprends la puissance de la plupart de ces œuvres, mais simplement elles ne me parlent pas. Je préfère l’urgence, la concision d’une pop song à celle d’une symphonie.
 
Il en va de même pour les concerts, impossible pour moi d’écouter des tributes. Hélas les concerts de classique ne sont fait que de reprises. J’aime les compositions, les prises de risques, l’inédit ;les ingrédients du rock : la sueur, Les larmes, le sperme, le sang.
 
 A l’inverse j’ai une affection immense pour le seul disque non classique que nous faisait écouter mon père. Ce disque est fondateur dans ma construction. Je pense que c’est grâce à lui que j’ai toujours été plus attaché à la langue française qu’à l’anglais. C’est sans doute à cause de lui que je pense que les chansons d’amour sont les plus belles.
 
C’est sans doute à cause de lui que j’aime les choses si triste (est-ce ainsi que les Hommes vivent / Il n’aurait fallu…)
 
 Bref à chaque écoute ce disque me fout des frissons.
 
 Je vais donc aujourd’hui le partager avec mon fils (à l’heure de l’apéro). Nous verrons s’il aura la même importance dans sa vie que dans la mienne.
 
 
PS : Bon mon père me faisait aussi beaucoup écouter les mensonges d’un père à son fils de Serge Reggiani https://www.youtube.com/watch?v=xxc5t3nv2v
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Les 25ans de L’Oreille Qui Gratte à la MJC Picaud

A l’occasion des 25ans de l’Oreille Qui Gratte la MJC Picaud de Cannes nous a offert un somptueux cadeau.
 
Le 5 Juin ils ont mis a notre disposition leurs locaux et leur formidable équipe pour que nous puisons enregistrer une émission live pour notre anniversaire. Malheureusement à ce moment la crise sanitaire ne nous permettait pas de recevoir du public. Les lives ont donc été filmés et vous seront proposés en audio (sur Agora Cote D’azur) et en video (sur nos réseaux sociaux) chaque premier samedi du mois.
 
Nous recevions à cette occasion :
 
OG Auks : Trio Pop Rock jonglant de virtuosité, d’énergie étincelante composée de soudaines folies cadrées, d’accélérations magistrales.
 
Diffusion le 6 Novembre à 20h sur Agora Cote D’Azur www.agoracotedazur.fr et sur notre Facebook www.facebook.com/LOreilleQuiGratte
 
Dead Fly Dance : Ou quand un trio rock emprunte les chemins de l’électro pour accompagner de petits fantômes dansants auprès d’eux, à nos côtés.
 
Diffusion le 4 Décembre à 20h sur Agora Cote D’Azur www.agoracotedazur.fr et sur notre Facebook www.facebook.com/LOreilleQuiGratte
 
Pumba & The Papas : Avec des mélodies envoûtantes les quatre membres du groupe usent d’harmonies pour vous embarquer au sein de leur « pluriculturalité »
 
A noter qu’ils ont remplacé au pied levé Les Malt Liquor touchés par un décès la veille
 
Diffusion le 01 Janvier à 20h sur Agora Cote D’Azur www.agoracotedazur.fret sur notre Facebook www.facebook.com/LOreilleQuiGratte
 
Adri : Comète sensible où cet artiste à le rare pouvoir de suspendre le temps passant d’une pure pop à un hip hop planant, toujours avec finesse.
 
Diffusion le 05 Février à 20h sur Agora Cote D’Azur www.agoracotedazur.fr et sur notre Facebook www.facebook.com/LOreilleQuiGratte
 
Nous sommes vraiment fiers de vous présenter ces 4 émissions. Nous avons voulu que ces concerts soient a l’image de notre émission en vous proposant 4 groupes naissants avec à chaque fois un immense potentiel.
 
1000 Mercis à a la MJC Picaud et à son équipe
 

Contact : Simon Pégurierredaction@loreillequigratte.com  – www.loreillequigratte.com

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# 791 Graceland

L’Oreille Qui Gratte # 791

Le Mercredi 27 Octobre 2021

Invité : Graceland 

Graceland : Waterdance

Graceland : Home (Live)

Graceland : Le Vieux chemin (Live)

Yes : Roundabout

Chick Corea : Friends

Graceland :Pica Pica (Live)

Graceland : Dernier voyage (Live)

Graceland : Transition

Contact :

Graceland

a.malaussena@gmail.com

https://www.instagram.com/graceland_music/

Les videos :
 
 
 
 
 
sur une ile déserte https://youtu.be/AEqfsKB_sg4
 
L’Intégralité de l’Interview https://youtu.be/U35_RlXFAZc
 
Session Live de Graceland pour L’Oreille Qui Gratte https://youtu.be/QzLLGueoQWY
 
L’Intégralité de l’émission : https://youtu.be/jxQPFjOOOiE
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The Landscape Tape / Norhvn / Merlinouz : La Zonmé (Nice) – Le 16 Octobre 2021

Mais nous , ce qu’on fait c’est tout l’inverse !
Mais nous ce qu’on fait c’est tout l’inverse !
Comme une bouteille à la mer un membre du groupe qu’a composé Norhvn essaie de se faire entendre.
The Landscape Tape avait alors commencé leur set depuis quelques minutes.
Des minutes où chacun s’était enfoncé, plongé comme il peut dans le paysage qu’ils avaient dressé. Des voiles de saturation emportent, des riffs délicats sont points d’accroches, un temps, avant que leur shoegaze fasse quitter terre.
The Landscape Tape pose à la soirée une ambiance, un éclairage feutré transformant, régressivement, délicieusement, un photographe amateur en chasseur de fantômes.
The Landscape Tape nous a tous enfoncé loin, loin de nos repères, chacun ébahi, à sa manière, à leur manière.
« Oui , ce que vous faites c’est tout l’inverse » ais-je rassuré à ma manière le membre des Norhvn « C’est normal, vous n’êtes pas là par hasard ».
Dans la potion magique de la soirée il y avait  Norhvn un petit diamant étincelant entourée d’un écrin de musiciens à ces côtés.
Toute sa famille musicale et artistique Les studios 5 AM semble être venue au complet à ses côtés, ça baigne d’amour tout autour.
Le voile de douceur qu’elle laisse flotter se pose sur chacun de nous, enveloppe, emporte, envole.
Petit diamant,
infiniment
infiniment
magique.
 

Merlinouz  c’est d’une élégance d’un autre temps ,allant d’une sublime pop léchée chantée en anglais, à des mondes plus exotiques chantés en français, une écoute , une découverte qui impose le sourire, incessamment.

Chronique : Noël Noël 

Vidéos : Simon Pégurier

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Rien ne vaut la vie

Quand je décide de jouer la madeleine de Proust l’un de mes premiers souvenirs avec la musique remonte au trajet en voiture que je faisais avec mon père lorsqu’il allumait l’autoradio. De tous les titres qui passaient sur nostalgie je ne me souviens plus que de « La nuit je mens » dont j’ai essayé plusieurs fois de comprendre les paroles. (Papa pourquoi le  monsieur il dit dans une chanson qu’il vole des amphores ?). Je mettrai finalement 5 ans à comprendre le texte de ce chef d’œuvre.

En parallèle de l’incompréhensible sauteur à l’élastique, je me souviens aussi d’Alain Souchon passant sur les fréquences, je trouvais déjà « Foule sentimentale » magnifique, très amusé par la métaphore de  « L’amour à la machine ». Il restait deux titres, « On avance » qui m’amusait seulement car j’entendais « On a Vence », très chauvin le petit. Mais il y avait surtout « J’ai dix ans », l’impression d’entendre la B.O de ma vie. J’avais moi aussi 10 ans à cette époque et je me reconnaissais parfaitement dans cette chanson. « Je vis dans des spheres ou les grands n’ont rien à faire, je vois souvent dans des montgolfieres des géants et des petits hommes verts ». 

C’est donc dans une vraie nostalgie que je suis allé voir Alain Souchon au théâtre Anthea ce vendredi 22 Octobre 2021 et la première impression est très amusante. En regardant dans le public je comprends vite que je suis le plus jeune. Laissez-moi rêver que j’ai dix ans. Le concert commence et il apparaît un Alain de 77 ans débordant d’énergie pour son âge, assez impressionnant. Encore plus impressionnant il nous livre un set de presque deux heures mélangeant ses plus grand hits et les morceaux de son nouvel album, le tout assaisonné d’une touche d’humour entre chaque morceau. De quoi oublier nos malheurs le temps d’un concert, et il en est conscient en finissant en solo acoustique le concert avec « La vie ne vaut rien ».

Chronique : Baptiste Pégurier 

Photo : Francois Xavier Noat 

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# 789 Riff Tonic

L’Oreille Qui Gratte # 789
 
Enregistrement Le Mercredi 013 Octobre 2021 –18h
 
Diffusion 30 Octobre 2021
 
Invité : Riff Tonic
Riff Tonic : Hypnotised
Riff Tonic : Until Dusk
Riff Tonic : I don’t care
Nine Inch Nails : The Hand that feeds
Riff Tonic : Lonely Boy cover Black Keys
Riff Tonic : Exit Road
Riff Tonic : Andromeda

Les PodCast : https://www.agoracotedazur.fr/podcast/loreille-qui-gratte/

Les Videos :

Riff Tonic : Until Dusk https://youtu.be/MsNcBwgPvC0

Riff Tonic : I don’t care https://youtu.be/Wcvt_kFAWXE

Riff Tonic : Lonely Boy (cover Black Keys) https://youtu.be/oc2DNuWep44

Riff Tonic : Exit Road https://youtu.be/pE2V4Z28B8s

• Intégralité de la Session acoustique de Riff Tonic https://youtu.be/vfBHyIJtQuA

• Riff Tonic Sur une ile déserte https://youtu.be/C7A0ZOpH5wE

• L’Intégralité de l’émission https://youtu.be/tOpvZY01nOY

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L’Oreille Qui Gratte présente : The Landscape Tape / Norhvn / Merlinouz

Inlassablement, inexorablement, depuis plus de 25ans avec près de 800 émissions à son actif L’Oreille Qui Gratte continue son travail de défricheur.
Tout cela en étant
100% indépendant, ne demandant aucune subvention, ne dépendant que de vous.
Nous nous autofinançons grâce aux concerts que nous proposons chaque mois à
La Zonmé (Nice). Ces concerts sont le prolongement logique de nos émissions hebdomadaires sur Agora Cote D’Azur www.agoracotedazur.fr et de notre Web Radio www.loreillequigratte.com, nous vous proposons en live 3 artistes en devenir bourrés de talents issus de la scène locale azuréenne


Nous avons la chance et l’honneur de vous présenter en cette occasion :

The Landscape Tape, un son unique, en profondeur, longueur et langeur, des nappes pour vous recouvrir, vous prendre en main. Qu’il soit haché ou en cheminement de lumière, un son direct, évident, pur.
https://www.youtube.com/watch?v=vO21RMZywDs

Une sacrée découverte que cette jeune artiste Niçoise Norhvn
( prononcez Norhan ), un pur diamant qui semble se ciseler notes après notes, dans des nuages de douceur qui vous emportent, et vous emportent loin .
https://www.instagram.com/norhvn/

Merlinouz a le pouvoir du beau, simple, direct et raffiné, surtout de l’intemporalité au pouvoir de nous laisser flotter où il veut, .
https://soundcloud.com/merlinouz/

PAF : Cinq euros (consacré à la web radio )
– Restauration et buvette sur place
– Adhésion a La Zonmé obligatoire 5 Euro pour les 365 jours venant.
– Règles liées au covid appliquées

 

Contact : Simon Pégurierredaction@loreillequigratte.comwww.loreillequigratte.com

La Zonmé : 7 bis rue des Combattants en Afrique du Nord, 06000 Nice

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